Titre : |
Impact de l'homme sur les milieux naturels : perceptions et mesures / SEH |
Type de document : |
document électronique |
Editeur : |
Châteauneuf-de-Grasse (Alpes-Maritimes : Bergier |
Année de publication : |
1996 |
Collection : |
Travaux de la société d'écologie humaine |
Importance : |
208 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
24 x 16 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-9507852-7-5 |
Prix : |
22.87 € |
Mots-clés : |
nature protection de la nature écologie humaine mileu naturel anthropisation gestion des milieux études de cas |
Résumé : |
De la nature ennemie, on est passé à l'homme ennemi de la nature, jusqu'au moment récent où la réflexion a mis en question le concept même de nature à l'état pur : l'homme n'a-t-il pas imprimé sa marque sur tous les écosystèmes ? Cet ouvrage tente de rendre compte de la pluralité des critères permettant d'évaluer l'impact de l'homme sur les milieux naturels. (Résumé en ligne sur le site de l'éditeur) : "L'omniprésence de la référence à la nature s'est imposée avec le souci de protection des sites d'abord, de la nature en tant que système vivant ensuite. Mais l'histoire montre que toute une gamme de représentations se sont succédées. De la nature ennemie, on est passé à l'homme ennemi de la nature, jusqu'au moment récent où la réflexion a mis en question le concept même de nature à l'état pur : l'homme n'a-t-il pas imprimé sa marque sur tous les écosystèmes ? Le concept d'anthropisation tente d'exprimer ces effets de façon objective, mais il ne reçoit pas la même acception de tous. L'impact des activités humaines sur les milieux naturels ne peut en effet pas être évalué à partir des mêmes critères par l'agronome, l'économiste, l'écologue, le géographe, le juriste, l'anthropologue, le sociologue,.... et par les différents groupes d'acteurs et d'utilisateurs. Le présent ouvrage tente de rendre compte de cette pluralité à travers le thème « Impact de l'homme sur les milieux naturels - perceptions et mesures ». Sa première partie traite des définitions et représentations de l'anthropisation, la seconde de la dynamique de l'anthropisation à travers des études de cas, illustrant la diversité des situations et des méthodes d'étude, la dernière examine les problèmes et politiques de gestion des milieux." |
Note de contenu : |
Introduction [Auteurs : Baudot P., Bley D., Brun B., Pagezy H., Vernazza-Licht N.] : "Depuis les années 1980, puis avec la montée des préoccupations environnementales après la Conférence de Rio (1992), un retournement de tendance en faveur de l'agriculture paysanne est perceptible au moins dans les discours, sinon dans les politiques des gouvernements et des institutions internationales. Le développement durable semble s'affirmer en redécouvrant les pratiques et les savoirs des paysans… Ainsi, la convention internationale sur la Diversité Biologique (CDB) s'engage en faveur de la « participation paysanne », mais aussi de la protection des savoirs traditionnels garants de la diversité culturelle (alinéa 8J). Par ailleurs et alors que l'on croyait les paysans disparus en Europe et dans le monde développé, resurgit la bannière paysanne portée par de nouvelles organisations syndicales. La figure du paysan rebelle n'est-elle pas en passe de devenir un symbole vivant de la lutte contre la mondialisation ? Autour d'elle, n'assiste-on pas à l'opposition, idéologique et politique, de deux visions du monde ? De ces quelques éléments, se dégage l'hypothèse d'un « changement global » du regard porté sur le paysan et son rapport à la nature. Le recours à l'environnement (discours et politiques) est-il en mesure de renverser les tendances observées depuis plusieurs décennies, tendances lourdes de menaces pour le devenir des paysanneries ? L'adhésion des acteurs politiques aux nouvelles normes environnementales ne sert-elle qu'à rhabiller une réalité où les rapports de force et les jeux de pouvoir continuent d'exclure la majorité des paysans ? L'orientation générale de cet ouvrage collectif est d'analyser l'impact des discours et politiques d'environnement récemment mis en œuvre, au Nord et au Sud, autour des axes suivants : la figure du paysan et ses transformations (partie 1), les dynamiques agricoles et paysannes dans les pays du Sud (partie 2) et en Europe (partie 3), les aléas de la « participation paysanne » dans le cadre de la nouvelle gouvernance environnementale (partie 4). Il s'agira aussi d'attirer l'attention des sciences sociales sur de nouvelles problématiques et questions transversales au cœur des enjeux contemporains, de poser les jalons d'une approche critique et pluridisciplinaire de la notion de « développement durable »… " - Accès numérique à chaque chapitre (cf. lien) ; Voir aussi : http://www.ecologie-humaine.eu/FR/FICHIERS/PubPFR_IMP.htm |
En ligne : |
http://www.ecologie-humaine.eu/FR/FICHIERS/PubPFR_IMP.htm |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=26220 |
Impact de l'homme sur les milieux naturels : perceptions et mesures / SEH [document électronique] . - Châteauneuf-de-Grasse (Alpes-Maritimes : Bergier, 1996 . - 208 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 x 16 cm. - ( Travaux de la société d'écologie humaine) . ISBN : 978-2-9507852-7-5 : 22.87 €
Mots-clés : |
nature protection de la nature écologie humaine mileu naturel anthropisation gestion des milieux études de cas |
Résumé : |
De la nature ennemie, on est passé à l'homme ennemi de la nature, jusqu'au moment récent où la réflexion a mis en question le concept même de nature à l'état pur : l'homme n'a-t-il pas imprimé sa marque sur tous les écosystèmes ? Cet ouvrage tente de rendre compte de la pluralité des critères permettant d'évaluer l'impact de l'homme sur les milieux naturels. (Résumé en ligne sur le site de l'éditeur) : "L'omniprésence de la référence à la nature s'est imposée avec le souci de protection des sites d'abord, de la nature en tant que système vivant ensuite. Mais l'histoire montre que toute une gamme de représentations se sont succédées. De la nature ennemie, on est passé à l'homme ennemi de la nature, jusqu'au moment récent où la réflexion a mis en question le concept même de nature à l'état pur : l'homme n'a-t-il pas imprimé sa marque sur tous les écosystèmes ? Le concept d'anthropisation tente d'exprimer ces effets de façon objective, mais il ne reçoit pas la même acception de tous. L'impact des activités humaines sur les milieux naturels ne peut en effet pas être évalué à partir des mêmes critères par l'agronome, l'économiste, l'écologue, le géographe, le juriste, l'anthropologue, le sociologue,.... et par les différents groupes d'acteurs et d'utilisateurs. Le présent ouvrage tente de rendre compte de cette pluralité à travers le thème « Impact de l'homme sur les milieux naturels - perceptions et mesures ». Sa première partie traite des définitions et représentations de l'anthropisation, la seconde de la dynamique de l'anthropisation à travers des études de cas, illustrant la diversité des situations et des méthodes d'étude, la dernière examine les problèmes et politiques de gestion des milieux." |
Note de contenu : |
Introduction [Auteurs : Baudot P., Bley D., Brun B., Pagezy H., Vernazza-Licht N.] : "Depuis les années 1980, puis avec la montée des préoccupations environnementales après la Conférence de Rio (1992), un retournement de tendance en faveur de l'agriculture paysanne est perceptible au moins dans les discours, sinon dans les politiques des gouvernements et des institutions internationales. Le développement durable semble s'affirmer en redécouvrant les pratiques et les savoirs des paysans… Ainsi, la convention internationale sur la Diversité Biologique (CDB) s'engage en faveur de la « participation paysanne », mais aussi de la protection des savoirs traditionnels garants de la diversité culturelle (alinéa 8J). Par ailleurs et alors que l'on croyait les paysans disparus en Europe et dans le monde développé, resurgit la bannière paysanne portée par de nouvelles organisations syndicales. La figure du paysan rebelle n'est-elle pas en passe de devenir un symbole vivant de la lutte contre la mondialisation ? Autour d'elle, n'assiste-on pas à l'opposition, idéologique et politique, de deux visions du monde ? De ces quelques éléments, se dégage l'hypothèse d'un « changement global » du regard porté sur le paysan et son rapport à la nature. Le recours à l'environnement (discours et politiques) est-il en mesure de renverser les tendances observées depuis plusieurs décennies, tendances lourdes de menaces pour le devenir des paysanneries ? L'adhésion des acteurs politiques aux nouvelles normes environnementales ne sert-elle qu'à rhabiller une réalité où les rapports de force et les jeux de pouvoir continuent d'exclure la majorité des paysans ? L'orientation générale de cet ouvrage collectif est d'analyser l'impact des discours et politiques d'environnement récemment mis en œuvre, au Nord et au Sud, autour des axes suivants : la figure du paysan et ses transformations (partie 1), les dynamiques agricoles et paysannes dans les pays du Sud (partie 2) et en Europe (partie 3), les aléas de la « participation paysanne » dans le cadre de la nouvelle gouvernance environnementale (partie 4). Il s'agira aussi d'attirer l'attention des sciences sociales sur de nouvelles problématiques et questions transversales au cœur des enjeux contemporains, de poser les jalons d'une approche critique et pluridisciplinaire de la notion de « développement durable »… " - Accès numérique à chaque chapitre (cf. lien) ; Voir aussi : http://www.ecologie-humaine.eu/FR/FICHIERS/PubPFR_IMP.htm |
En ligne : |
http://www.ecologie-humaine.eu/FR/FICHIERS/PubPFR_IMP.htm |
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