[article]
Titre : |
La nature enfermée ou l'aire protégée comme norme de protection d'un bien commun menacé |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Amelot, Auteur ; Véronique André-Lamat, Auteur |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 81-96 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Aire protégée Protection de la nature Zonage ONG Ecorégion Hotspot Corridor écologique ZNIEFF Zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique bien commun, enfermement, représentation de la nature, norme, action publique |
Résumé : |
Depuis les années 1960, l’outil « aire protégée » s’est imposé comme modèle de conservation d’une nature désormais considérée comme un bien commun mondial. Entité spatiale par essence, elle traduit une façon de construire les interrelations société / environnement et de normer la nature. Elle apparaît comme une construction sociospatiale, un espace d’application d’une norme qui produit un processus d’enfermement de la nature : une nature « qui le mérite » ou que mérite la société ? Dès lors se pose la question des référentiels scientifiques, normatifs et cognitifs mobilisés pour fonder le dispositif spatial d’enfermement et, implicitement, disqualifier d’autres espaces. Il s’agit tout d’abord de poser la question de « la nature enfermée ». Il s’agit ensuite de s’intéresser à la façon dont sont fixées les limites spatiales de cette nature « soustraite » et de voir en quoi l’aire protégée constitue un espace de confrontation entre des logiques et des représentations « techniciennes », des « besoins de nature » souvent issus des sociétés urbaines du Nord, des logiques plus empiriques renvoyant aux pratiques et aux savoirs locaux et des approches scientifiques de la complexité. Enfin, il s’agit de s’interroger sur le sens d’une production par la norme, de territoires du « dedans » et du « dehors », prenant peu en compte les interactions complexes des dynamiques environnementales, sociales et économiques. |
Note de contenu : |
PLAN :
L’aire protégée pour « enfermer la nature »
Enfermer la nature
L’aire protégée, une norme ?
Le fondement de l’aire protégée comme outil d’enfermement de la nature : la construction du référentiel spatial
Du hotspot au corridor : une autojustification de la nécessité de conservation
Réseaux écologiques, corridors et SIG
bibliogr. 41 réf., ill., cartes |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/gc/3580 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223069 |
in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 69 (printemps 2009) . - p. 81-96
[article] La nature enfermée ou l'aire protégée comme norme de protection d'un bien commun menacé [texte imprimé] / Xavier Amelot, Auteur ; Véronique André-Lamat, Auteur . - 2009 . - p. 81-96. Langues : Français ( fre) in Géographie et cultures / journals.openedition.org et BU de Droit > no. 69 (printemps 2009) . - p. 81-96
Mots-clés : |
Aire protégée Protection de la nature Zonage ONG Ecorégion Hotspot Corridor écologique ZNIEFF Zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique bien commun, enfermement, représentation de la nature, norme, action publique |
Résumé : |
Depuis les années 1960, l’outil « aire protégée » s’est imposé comme modèle de conservation d’une nature désormais considérée comme un bien commun mondial. Entité spatiale par essence, elle traduit une façon de construire les interrelations société / environnement et de normer la nature. Elle apparaît comme une construction sociospatiale, un espace d’application d’une norme qui produit un processus d’enfermement de la nature : une nature « qui le mérite » ou que mérite la société ? Dès lors se pose la question des référentiels scientifiques, normatifs et cognitifs mobilisés pour fonder le dispositif spatial d’enfermement et, implicitement, disqualifier d’autres espaces. Il s’agit tout d’abord de poser la question de « la nature enfermée ». Il s’agit ensuite de s’intéresser à la façon dont sont fixées les limites spatiales de cette nature « soustraite » et de voir en quoi l’aire protégée constitue un espace de confrontation entre des logiques et des représentations « techniciennes », des « besoins de nature » souvent issus des sociétés urbaines du Nord, des logiques plus empiriques renvoyant aux pratiques et aux savoirs locaux et des approches scientifiques de la complexité. Enfin, il s’agit de s’interroger sur le sens d’une production par la norme, de territoires du « dedans » et du « dehors », prenant peu en compte les interactions complexes des dynamiques environnementales, sociales et économiques. |
Note de contenu : |
PLAN :
L’aire protégée pour « enfermer la nature »
Enfermer la nature
L’aire protégée, une norme ?
Le fondement de l’aire protégée comme outil d’enfermement de la nature : la construction du référentiel spatial
Du hotspot au corridor : une autojustification de la nécessité de conservation
Réseaux écologiques, corridors et SIG
bibliogr. 41 réf., ill., cartes |
En ligne : |
https://journals.openedition.org/gc/3580 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=223069 |
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