Titre : |
La force des quartiers : de la délinquance à l'engagement politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Kokoreff (1959-...) , Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions Payot |
Année de publication : |
2003 |
Importance : |
349 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-228-89658-0 |
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
|
Mots-clés : |
JEUNE BANLIEUE DELINQUANCE MARGINALITE boucs émissaires terrtoire territoires RELATIONS SOCIALES ECOLE IDENTITE LANGAGE TOXICOMANIE MEDIATION ENGAGEMENT QUARTIER SOCIETE SOCIAL |
Index. décimale : |
F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité |
Résumé : |
"Les ""banlieues"" - et les jeunes qui y habitent, en particulier ceux issus de l'immigration - sont devenues, dans les discours et les représentations, le réceptacle de tous les maux de la société française : délinquance, violence, insécurité, etc. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les enjeux politiques et idéologiques d'une telle mise en scène des banlieues ? Quels effets sociaux ce processus engendre-t-il sur le terrain ? Quelles réalités sociales conduit-il à dissimuler ? S'appuyant sur une longue enquête de terrain menée dans les Hauts-de-Seine (Asnières, Gennevilliers, Nanterre, etc.), Michel Kokoreff explique que les mécanismes de ségrégation urbaine et de discrimination à l'égard des travailleurs immigrés et de leurs familles ne datent pas de l'émergence du ""malaise des banlieues"", mais des années 1950 et, plus encore, du XIXème siècle. Il montre que l'on assiste à une criminalisation de fait des classes populaires avec notamment la doctrine de la ""tolérance zéro"". Il montre enfin que la vie sociale dans les quartiers ""difficiles"" ne se résume pas à la délinquance. Certes, celle-ci existe, mais on oublie trop souvent l'effervescence de ces quartiers, le dynamisme social qui en émane, le fait que beaucoup de jeunes cherchent à sortir de la ""galère"" par la reconversion d'un capital relationnel (la réputation) en statut professionnel (la compétence) - tout en se heurtant à de multiples obstacles liés à la déviance, à l'action policière et aux rigidités institutionnelles. Ce livre ne prétend pas trouver des ""excuses sociologiques"" à ce qui se passe dans les banlieues, mais montrer les banlieues invisibles, donner un aperçu des ressources disponibles, du fourmillement d'initiatives, des solidarités à l'oeuvre. Bref, envisager un autre regard sur les banlieues populaires." |
Note de contenu : |
Voir aussi, en hyperlien, son INTERVIEW «Ces territoires jouent le rôle de boucs émissaires» Par Emmanuel Fansten, Libé, 21 avril 2020 : "Pour le professeur de sociologie Michel Kokoreff, la police cultive une forme d’impunité dans les quartiers populaires, plus visible encore durant l’épidémie. [..]" |
En ligne : |
https://www.liberation.fr/france/2020/04/21/ces-territoires-jouent-le-role-de-bo [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=9736 |
La force des quartiers : de la délinquance à l'engagement politique [texte imprimé] / Michel Kokoreff (1959-...)  , Auteur . - Paris : Éditions Payot, 2003 . - 349 p. ISBN : 978-2-228-89658-0
Catégories : |
F POPULATIONS - ETUDES DE CAS
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Mots-clés : |
JEUNE BANLIEUE DELINQUANCE MARGINALITE boucs émissaires terrtoire territoires RELATIONS SOCIALES ECOLE IDENTITE LANGAGE TOXICOMANIE MEDIATION ENGAGEMENT QUARTIER SOCIETE SOCIAL |
Index. décimale : |
F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité |
Résumé : |
"Les ""banlieues"" - et les jeunes qui y habitent, en particulier ceux issus de l'immigration - sont devenues, dans les discours et les représentations, le réceptacle de tous les maux de la société française : délinquance, violence, insécurité, etc. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les enjeux politiques et idéologiques d'une telle mise en scène des banlieues ? Quels effets sociaux ce processus engendre-t-il sur le terrain ? Quelles réalités sociales conduit-il à dissimuler ? S'appuyant sur une longue enquête de terrain menée dans les Hauts-de-Seine (Asnières, Gennevilliers, Nanterre, etc.), Michel Kokoreff explique que les mécanismes de ségrégation urbaine et de discrimination à l'égard des travailleurs immigrés et de leurs familles ne datent pas de l'émergence du ""malaise des banlieues"", mais des années 1950 et, plus encore, du XIXème siècle. Il montre que l'on assiste à une criminalisation de fait des classes populaires avec notamment la doctrine de la ""tolérance zéro"". Il montre enfin que la vie sociale dans les quartiers ""difficiles"" ne se résume pas à la délinquance. Certes, celle-ci existe, mais on oublie trop souvent l'effervescence de ces quartiers, le dynamisme social qui en émane, le fait que beaucoup de jeunes cherchent à sortir de la ""galère"" par la reconversion d'un capital relationnel (la réputation) en statut professionnel (la compétence) - tout en se heurtant à de multiples obstacles liés à la déviance, à l'action policière et aux rigidités institutionnelles. Ce livre ne prétend pas trouver des ""excuses sociologiques"" à ce qui se passe dans les banlieues, mais montrer les banlieues invisibles, donner un aperçu des ressources disponibles, du fourmillement d'initiatives, des solidarités à l'oeuvre. Bref, envisager un autre regard sur les banlieues populaires." |
Note de contenu : |
Voir aussi, en hyperlien, son INTERVIEW «Ces territoires jouent le rôle de boucs émissaires» Par Emmanuel Fansten, Libé, 21 avril 2020 : "Pour le professeur de sociologie Michel Kokoreff, la police cultive une forme d’impunité dans les quartiers populaires, plus visible encore durant l’épidémie. [..]" |
En ligne : |
https://www.liberation.fr/france/2020/04/21/ces-territoires-jouent-le-role-de-bo [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=9736 |
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