Titre : |
L'empreinte du poing : la boxe, le gymnase et leurs hommes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jérôme Gilbert Beauchez (1974-....) , Auteur |
Mention d'édition : |
Disponible sur Openedition, en hyperlien |
Editeur : |
Paris cedex 06 : Éditions de l'EHESS, École des Hautes Études en Sciences Sociales |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
Cas de figure, ISSN 1764-3961 num. 35  |
Importance : |
317 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
20 x 12 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7132-2460-7 |
Prix : |
16 € |
Note générale : |
4e de couv. : "La boxe est un affrontement à l'Autre dont l'enjeu dépasse les seules limites du gymnase. Jérôme Beauchez l'a compris en transpirant avec les boxeurs, dont il a partagé les entraînements et recueilli les récits de vie. Décrivant l'expérience du face-à-face dans toutes ses dimensions, l'auteur montre les visages de l'adversité tels qu'ils apparaissent aux combattants. Les existences de ces hommes issus des quartiers populaires et de l'immigration sont vécues à l'intersection des dominations. Boxer équivaut dès lors à résister ; un geste dont la capacité des corps à « encaisser » les coups et en donner ne constitue qu'un aspect. Car il y a un au-delà du corps à corps, dans la quotidienneté des luttes contre le racisme ordinaire et la disqualification sociale. Au plus près de la rudesse charnelle des combats se révèlent ainsi toutes ces épreuves qui légitiment celle du ring et creusent l'empreinte du poing." |
Catégories : |
J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION
|
Mots-clés : |
Sport / Economie et sociologie du sport / Pratiques sportives SHS Sports Boxe boxeurs Sociologie pratique sportive, sociologie du loisir, sport boxeur, combat, engagement, experience, social Sciences sociales interdisciplinaires, Loisir, sport et tourisme Sociologie, Sport et loisirs, Ethnologie, anthropologie |
Index. décimale : |
J-41 Sociologie du sport |
Résumé : |
A partir d'une enquête au sein d'un club de boxe, l'auteur dresse un portrait d'hommes pour qui la pratique de ce sport de combat est un moyen de résister à la violence sociale et interroge la boxe comme terrain de la confrontation à l'autre. |
Note de contenu : |
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Strasbourg 2 : 2007 : L'empreinte du poing dans la manufacture de soi : pour une anthropologie réflexive du corps pugilistique.-
TdM :
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Au corps des boxeurs : résister
« Même si je dois suer mon sang ! »
Un noble art de la résistance
Qui tu es, et où tu vas te donner les moyens d’aller
Avec ceux qui font l’enquête : faire sens
Une approche compréhensive
Observer les boxeurs en chair et en os
Face à l’adversité : porter la résistance au poing
Une épreuve corporelle de la domination
De l’expérience à l’existence : les matériaux d’une « description dense »
Du corps à la chair : le sens des coups
Entrer dans la culture des boxeurs
Les étapes d’une lecture
Première partie. En privé : là où résonnent les coups
L’étranger : portrait du pugiliste en jeune homme
Le « petit monde » des boxeurs
Accent « quartier »
Un corps « étranger » ?
Au gymnase : entre soi ?
Au nom des siens
Les indigènes et l’adjudant
D’une salle d’entraînement à l’autre
Centre et périphérie du Cercle
Les deux visages des mondes populaires
Boxeurs professionnels
Un « travail à-côté »
Ce que leurs poings savent du combat
Amateurs de la boxe…
Les étudiants qui « mettent les gants »
Passer professionnel
… et raisons de s’engager
Héritiers des travailleurs immigrés
Boxer comme on entre en résistance ?
Incorporer le novice : les formes élémentaires de l’expérience pugilistique
Physique !
« – Tu fais ce que tu peux, mais tu le fais à fond ! »
En toute lucidité : endurer la douleur
Prendre une consistance de boxeur
De la quasi-inexistence…
… à l’affirmation agonistique de soi
Se reconnaître parmi les siens
Choisir les « bonnes personnes »
Une ethnométhode de la sélection pugilistique
Avec et contre l’autre : la boxe comme « entreprise de soi »
Loi du ring ou code de la rue ?
Une réponse collective sur fond d’« amour vache »
Coda : l’écrivain, ou le « docteur qui sert à rien »
Une manufacture de la frappe : les boxeurs et le quotidien
Boxer avec les mots : dire l’ordre des interactions
Jeux de mains, jeux de langage
Une ironie savante
Code et genre : une ethnographie des échanges conversationnels
Gouverner les corps : une structure du comportement
« – Faut venir à six heures un quart ! »
Une mise en ordre au rythme des coups
Les devoirs du ring
Agir en cohésion : une phénoménologie des perceptions
Travailler à l’identique, accorder les boxeurs au pluriel
Bien faire : réfléchir la frappe
Échafauder le sens de la pratique : une transition expérientielle
Quand les boxeurs « mettent les gants » : le sparring et les limites de l’institution du combattant
L’institution du pugiliste et ses limites
Une affaire de famille
Des apports conceptuels
Mettre les gants
Au gymnase
… incarner le combat
Le sens de la pratique : une rhétorique corporelle de l’honneur
Modeler les actions : vers la synthèse corporelle du boxeur efficace
Éduquer les émotions : faire honneur à l’adversaire
L’infraction, ou la définition négative des frontières du combat
« – Tu montes pas sur le ring pour faire pitié ! »
Le « jeu en profondeur » du sparring
Aux marges positives de l’excellence : l’art de bien danser les solitudes combattantes
Une dispute d’habiletés
Corps à corps experts
Se faire « dur au mal »
Conclure aux limites de l’institution pugilistique
Le gymnase et son organisation : vers l’ethno(bio)graphie
Structure du comportement et phénoménologie des perceptions
Sens pratique et raisons de la pratique
Seconde partie. Face à l'Autre : épreuves de soi
Conter les coups : l’exil et ses marques
Je serai pasteur et boxeur
Le mâle nécessaire
Sang chaud, sang froid et pôles du sacré
Il n’y a pas que la pierre
Les coups et leurs résonances kabyles
Un second exil
Alternations
De la main de fer aux Gants d’Or
Combattre…
… et résister, en corps
Des éclats de l’Autre : faire corps
Le sifflement des balles
Entre eux et nous
Les confidences d’une vie
Porter son histoire
Le syndrome de l’outsider
Comme un homme : faire face
Résistance féminine
Question(s) de respect
À l’intersection des dominations
Valeur d’homme
Être un « bonhomme »
Dominants et dominés
Nous, on tenait pas les murs
L’étudiant et le code de la rue
Un corps d’exception
Coups et blessures
Les violences de l’étrangeté
Le boxeur, l’étudiant et le portier
Mettre la violence hors-jeu
Contre la « vie pauvre » : boxer
Prends-toi en mains !
Foyer incertain et « vie pauvre »
La foi dans les poings
Faut pas avoir de pitié
Sur le pavé
(Non-)working class
La boxe comme héroïne
Ceux de ma « race »
Trouble dans la blancheur
Communauté et société
Inclus en tant qu’exclus
« Vie pauvre » et conversion corporelle du stigmate
Résistance et pauvreté
Éprouver le sens de l’engagement
La dispute des forts : combattre en public
Le spectacle des poings : données élémentaires
Observer l’ordinaire
Pour une ethnographie du corps combattant
En coulisses des galas : préparer les forts
Autour des boxeurs…
…dissoudre la peur dans l’affairement
Dans le public : assister au spectacle des corps
Sur la scène du combat : une rythmique de la peau et des autres
Une vraie opposition…
… et une fausse défaite qui font deux victoires
Verdicts : comment on négocie l’intelligibilité de la lutte
La valeur des combats
Expériences de boxeurs, regards officiels et enjeux d’organisateurs
Le clou du spectacle
Conclusion
Devenir des boxeurs : vies rencontrées
Aussi loin et profond que les coups portent : l’alchimie manquée
La vie, c’est sur le fil… aiguisé comme une lame
Soi-même contre l’autre ?
Addendum
Une enquête en devenir
Conjuguer la recherche au passé
L’insistance d’une question
Remerciements
Bibliographie, pp. [303]-313. Notes bibliographiques |
En ligne : |
https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/editionse [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=178251 |
L'empreinte du poing : la boxe, le gymnase et leurs hommes [texte imprimé] / Jérôme Gilbert Beauchez (1974-....)  , Auteur . - Disponible sur Openedition, en hyperlien . - Paris cedex 06 (54, bvd Raspail, 75270) : Éditions de l'EHESS, École des Hautes Études en Sciences Sociales, 2014 . - 317 p. : couv. ill. ; 20 x 12 cm. - ( Cas de figure, ISSN 1764-3961; 35) . ISBN : 978-2-7132-2460-7 : 16 € 4e de couv. : "La boxe est un affrontement à l'Autre dont l'enjeu dépasse les seules limites du gymnase. Jérôme Beauchez l'a compris en transpirant avec les boxeurs, dont il a partagé les entraînements et recueilli les récits de vie. Décrivant l'expérience du face-à-face dans toutes ses dimensions, l'auteur montre les visages de l'adversité tels qu'ils apparaissent aux combattants. Les existences de ces hommes issus des quartiers populaires et de l'immigration sont vécues à l'intersection des dominations. Boxer équivaut dès lors à résister ; un geste dont la capacité des corps à « encaisser » les coups et en donner ne constitue qu'un aspect. Car il y a un au-delà du corps à corps, dans la quotidienneté des luttes contre le racisme ordinaire et la disqualification sociale. Au plus près de la rudesse charnelle des combats se révèlent ainsi toutes ces épreuves qui légitiment celle du ring et creusent l'empreinte du poing."
Catégories : |
J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION
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Mots-clés : |
Sport / Economie et sociologie du sport / Pratiques sportives SHS Sports Boxe boxeurs Sociologie pratique sportive, sociologie du loisir, sport boxeur, combat, engagement, experience, social Sciences sociales interdisciplinaires, Loisir, sport et tourisme Sociologie, Sport et loisirs, Ethnologie, anthropologie |
Index. décimale : |
J-41 Sociologie du sport |
Résumé : |
A partir d'une enquête au sein d'un club de boxe, l'auteur dresse un portrait d'hommes pour qui la pratique de ce sport de combat est un moyen de résister à la violence sociale et interroge la boxe comme terrain de la confrontation à l'autre. |
Note de contenu : |
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Sociologie : Strasbourg 2 : 2007 : L'empreinte du poing dans la manufacture de soi : pour une anthropologie réflexive du corps pugilistique.-
TdM :
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Au corps des boxeurs : résister
« Même si je dois suer mon sang ! »
Un noble art de la résistance
Qui tu es, et où tu vas te donner les moyens d’aller
Avec ceux qui font l’enquête : faire sens
Une approche compréhensive
Observer les boxeurs en chair et en os
Face à l’adversité : porter la résistance au poing
Une épreuve corporelle de la domination
De l’expérience à l’existence : les matériaux d’une « description dense »
Du corps à la chair : le sens des coups
Entrer dans la culture des boxeurs
Les étapes d’une lecture
Première partie. En privé : là où résonnent les coups
L’étranger : portrait du pugiliste en jeune homme
Le « petit monde » des boxeurs
Accent « quartier »
Un corps « étranger » ?
Au gymnase : entre soi ?
Au nom des siens
Les indigènes et l’adjudant
D’une salle d’entraînement à l’autre
Centre et périphérie du Cercle
Les deux visages des mondes populaires
Boxeurs professionnels
Un « travail à-côté »
Ce que leurs poings savent du combat
Amateurs de la boxe…
Les étudiants qui « mettent les gants »
Passer professionnel
… et raisons de s’engager
Héritiers des travailleurs immigrés
Boxer comme on entre en résistance ?
Incorporer le novice : les formes élémentaires de l’expérience pugilistique
Physique !
« – Tu fais ce que tu peux, mais tu le fais à fond ! »
En toute lucidité : endurer la douleur
Prendre une consistance de boxeur
De la quasi-inexistence…
… à l’affirmation agonistique de soi
Se reconnaître parmi les siens
Choisir les « bonnes personnes »
Une ethnométhode de la sélection pugilistique
Avec et contre l’autre : la boxe comme « entreprise de soi »
Loi du ring ou code de la rue ?
Une réponse collective sur fond d’« amour vache »
Coda : l’écrivain, ou le « docteur qui sert à rien »
Une manufacture de la frappe : les boxeurs et le quotidien
Boxer avec les mots : dire l’ordre des interactions
Jeux de mains, jeux de langage
Une ironie savante
Code et genre : une ethnographie des échanges conversationnels
Gouverner les corps : une structure du comportement
« – Faut venir à six heures un quart ! »
Une mise en ordre au rythme des coups
Les devoirs du ring
Agir en cohésion : une phénoménologie des perceptions
Travailler à l’identique, accorder les boxeurs au pluriel
Bien faire : réfléchir la frappe
Échafauder le sens de la pratique : une transition expérientielle
Quand les boxeurs « mettent les gants » : le sparring et les limites de l’institution du combattant
L’institution du pugiliste et ses limites
Une affaire de famille
Des apports conceptuels
Mettre les gants
Au gymnase
… incarner le combat
Le sens de la pratique : une rhétorique corporelle de l’honneur
Modeler les actions : vers la synthèse corporelle du boxeur efficace
Éduquer les émotions : faire honneur à l’adversaire
L’infraction, ou la définition négative des frontières du combat
« – Tu montes pas sur le ring pour faire pitié ! »
Le « jeu en profondeur » du sparring
Aux marges positives de l’excellence : l’art de bien danser les solitudes combattantes
Une dispute d’habiletés
Corps à corps experts
Se faire « dur au mal »
Conclure aux limites de l’institution pugilistique
Le gymnase et son organisation : vers l’ethno(bio)graphie
Structure du comportement et phénoménologie des perceptions
Sens pratique et raisons de la pratique
Seconde partie. Face à l'Autre : épreuves de soi
Conter les coups : l’exil et ses marques
Je serai pasteur et boxeur
Le mâle nécessaire
Sang chaud, sang froid et pôles du sacré
Il n’y a pas que la pierre
Les coups et leurs résonances kabyles
Un second exil
Alternations
De la main de fer aux Gants d’Or
Combattre…
… et résister, en corps
Des éclats de l’Autre : faire corps
Le sifflement des balles
Entre eux et nous
Les confidences d’une vie
Porter son histoire
Le syndrome de l’outsider
Comme un homme : faire face
Résistance féminine
Question(s) de respect
À l’intersection des dominations
Valeur d’homme
Être un « bonhomme »
Dominants et dominés
Nous, on tenait pas les murs
L’étudiant et le code de la rue
Un corps d’exception
Coups et blessures
Les violences de l’étrangeté
Le boxeur, l’étudiant et le portier
Mettre la violence hors-jeu
Contre la « vie pauvre » : boxer
Prends-toi en mains !
Foyer incertain et « vie pauvre »
La foi dans les poings
Faut pas avoir de pitié
Sur le pavé
(Non-)working class
La boxe comme héroïne
Ceux de ma « race »
Trouble dans la blancheur
Communauté et société
Inclus en tant qu’exclus
« Vie pauvre » et conversion corporelle du stigmate
Résistance et pauvreté
Éprouver le sens de l’engagement
La dispute des forts : combattre en public
Le spectacle des poings : données élémentaires
Observer l’ordinaire
Pour une ethnographie du corps combattant
En coulisses des galas : préparer les forts
Autour des boxeurs…
…dissoudre la peur dans l’affairement
Dans le public : assister au spectacle des corps
Sur la scène du combat : une rythmique de la peau et des autres
Une vraie opposition…
… et une fausse défaite qui font deux victoires
Verdicts : comment on négocie l’intelligibilité de la lutte
La valeur des combats
Expériences de boxeurs, regards officiels et enjeux d’organisateurs
Le clou du spectacle
Conclusion
Devenir des boxeurs : vies rencontrées
Aussi loin et profond que les coups portent : l’alchimie manquée
La vie, c’est sur le fil… aiguisé comme une lame
Soi-même contre l’autre ?
Addendum
Une enquête en devenir
Conjuguer la recherche au passé
L’insistance d’une question
Remerciements
Bibliographie, pp. [303]-313. Notes bibliographiques |
En ligne : |
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