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Chemin vert : l'oeuvre d'éducation populaire dans une cité-jardin emblématique, Reims, 1919-1939 / Delphine Henry
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Titre : Chemin vert : l'oeuvre d'éducation populaire dans une cité-jardin emblématique, Reims, 1919-1939 Type de document : texte imprimé Auteurs : Delphine Henry, Auteur Editeur : Reims : Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne Année de publication : 2002 Collection : Cahier hors série de l'APIC, ISSN 1633-9991 Importance : 187 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86633-355-3 Prix : 14 € Note générale : Bibliogr. p. 183 Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : cité-jardin jardin milieu ouvrier milieu urbain Champagne-Ardennes Reims entre-deux-guerres éducation populaire bourgeoisie catholicisme social hygiène famille épargne valeurs social éducation culturelle éducation sanitaire logement charité jardin ouvrier jardins ouvriers Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : "Dès le début de 1921, alors que le déblaiement des ruines de la ville, entrepris par l'État, était loin d'être terminé, on vit se dresser au sud-est de Reims, en pleins champs, sur un terrain en pente douce, naguère encore sillonné par les tranchées, un foisonnement de maisonnettes aux vives couleurs."
Maurice Hollande
En effet, le contraste devait être saisissant entre une ville rasée par les bombardements ennemis et la cité-jardin du Chemin Vert, toute neuve avec ses maisons pimpantes et ses jardins en fleurs qui avait surgi à la périphérie de Reims. Pensé et voulu par Georges Charbonneaux, président de la société d'Habitations Bon Marché, Le Foyer Rémois, puis réalisé par l'architecte Marcel Auburtin, le Chemin Vert accueillait les familles nombreuses ouvrières. Offrir à l'ouvrier les moyens de son épanouissement physique et moral, en lui attribuant un logement propre et confortable, pour le détourner du cabaret et de la propagande communiste, protéger la famille et l'enfance, telle était l'ambition affichée par le Foyer Rémois. Celui-ci, omniprésent, exerçait «une douce rigueur» sur la population. M. Sauvegrain, le gardien, observait les allées et venues de chacun et grondait les enfants qui arrachaient les fleurs. L'Abbé Croutelle veillait sur la moralité de ses ouailles. M. Millet, le jardinier, incitait les pères de famille à cultiver leur potager. Mlle Grès régnait sur les travaux ménagers et enseignait la bonne tenue des logements tandis que le couple Chalté consignait avec minutie le moindre incident dans le livre de maison. À partir de 1932, c'est grâce à l'engagement corps et âme d'Yvonne Voisin devenue «résidente sociale» que la cité-jardin connut une vie socio-culturelle intense. C'est grâce à ses archives personnelles, ouvertes pour la première fois, qu'on perçoit mieux l'état d'esprit et les motivations des principaux acteurs : Georges Charbonneaux, Paul et Yvonne Voisin, Philippe et Jeanne Chatelin. À travers l'histoire singulière d'une cité-jardin, c'est aussi celle du service social de l'entre-deux guerres qui nous est racontée là, avant que l'État ne vienne se substituer à l'initiative privée charitable.Note de contenu : Delphine Henry est étudiante en DEA d'Histoire à l'Université de Reims. Après avoir consacré son mémoire de maîtrise à l'œuvre socio-culturelle menée au Chemin Vert entre les deux guerres mondiales, elle s'intéresse aux bibliothèques ouvrières à initiative patronale, en partant une nouvelle fois de l'exemple du Chemin Vert. En ligne : http://tinyurl.com/mw2lex Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25951 Chemin vert : l'oeuvre d'éducation populaire dans une cité-jardin emblématique, Reims, 1919-1939 [texte imprimé] / Delphine Henry, Auteur . - Reims : Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne, 2002 . - 187 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm. - (Cahier hors série de l'APIC, ISSN 1633-9991) .
ISBN : 978-2-86633-355-3 : 14 €
Bibliogr. p. 183
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : cité-jardin jardin milieu ouvrier milieu urbain Champagne-Ardennes Reims entre-deux-guerres éducation populaire bourgeoisie catholicisme social hygiène famille épargne valeurs social éducation culturelle éducation sanitaire logement charité jardin ouvrier jardins ouvriers Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : "Dès le début de 1921, alors que le déblaiement des ruines de la ville, entrepris par l'État, était loin d'être terminé, on vit se dresser au sud-est de Reims, en pleins champs, sur un terrain en pente douce, naguère encore sillonné par les tranchées, un foisonnement de maisonnettes aux vives couleurs."
Maurice Hollande
En effet, le contraste devait être saisissant entre une ville rasée par les bombardements ennemis et la cité-jardin du Chemin Vert, toute neuve avec ses maisons pimpantes et ses jardins en fleurs qui avait surgi à la périphérie de Reims. Pensé et voulu par Georges Charbonneaux, président de la société d'Habitations Bon Marché, Le Foyer Rémois, puis réalisé par l'architecte Marcel Auburtin, le Chemin Vert accueillait les familles nombreuses ouvrières. Offrir à l'ouvrier les moyens de son épanouissement physique et moral, en lui attribuant un logement propre et confortable, pour le détourner du cabaret et de la propagande communiste, protéger la famille et l'enfance, telle était l'ambition affichée par le Foyer Rémois. Celui-ci, omniprésent, exerçait «une douce rigueur» sur la population. M. Sauvegrain, le gardien, observait les allées et venues de chacun et grondait les enfants qui arrachaient les fleurs. L'Abbé Croutelle veillait sur la moralité de ses ouailles. M. Millet, le jardinier, incitait les pères de famille à cultiver leur potager. Mlle Grès régnait sur les travaux ménagers et enseignait la bonne tenue des logements tandis que le couple Chalté consignait avec minutie le moindre incident dans le livre de maison. À partir de 1932, c'est grâce à l'engagement corps et âme d'Yvonne Voisin devenue «résidente sociale» que la cité-jardin connut une vie socio-culturelle intense. C'est grâce à ses archives personnelles, ouvertes pour la première fois, qu'on perçoit mieux l'état d'esprit et les motivations des principaux acteurs : Georges Charbonneaux, Paul et Yvonne Voisin, Philippe et Jeanne Chatelin. À travers l'histoire singulière d'une cité-jardin, c'est aussi celle du service social de l'entre-deux guerres qui nous est racontée là, avant que l'État ne vienne se substituer à l'initiative privée charitable.Note de contenu : Delphine Henry est étudiante en DEA d'Histoire à l'Université de Reims. Après avoir consacré son mémoire de maîtrise à l'œuvre socio-culturelle menée au Chemin Vert entre les deux guerres mondiales, elle s'intéresse aux bibliothèques ouvrières à initiative patronale, en partant une nouvelle fois de l'exemple du Chemin Vert. En ligne : http://tinyurl.com/mw2lex Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25951 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12948 J-50 "20" HEN Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible Strasbourg : la cité-jardin du Stockfeld a cent ans / Stéphane Jonas in Revue Urbanisme / BU de Droit, 373 (Juillet Août 2010)
Le jardin de Rougemont à Sevran (Seine Saint-Denis) in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org, 55 (octobre 2011)
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[article]
Titre : Le jardin de Rougemont à Sevran (Seine Saint-Denis) Type de document : texte imprimé Article en page(s) : p. 6 Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Développement urbain:Aménagement urbain Mots-clés : jardin cité-jardin Seine-Saint-Denis : département politique de la ville quartier Résumé : La ville de Sevran, située en Seine-Saint-Denis, a créé, il y a trois ans le jardin du quartier "Rougemont" dans le cadre d'une démarche de rénovation urbaine. C'est le résultat d'une large concertation avec les habitants dès le début du projet. Cette concertation a rassemblé en moyenne 50 personnes pendant plus d'un an. En ligne : http://www.cerin.org/publication/toutes-les-publications/alimentation-et-petit-b [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=57311
in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org > 55 (octobre 2011) . - p. 6[article] Le jardin de Rougemont à Sevran (Seine Saint-Denis) [texte imprimé] . - p. 6.
in Alimentation, Santé et Petit Budget / cerin.org > 55 (octobre 2011) . - p. 6
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.45 Etablissements humains et utilisation des terres:Développement urbain:Aménagement urbain Mots-clés : jardin cité-jardin Seine-Saint-Denis : département politique de la ville quartier Résumé : La ville de Sevran, située en Seine-Saint-Denis, a créé, il y a trois ans le jardin du quartier "Rougemont" dans le cadre d'une démarche de rénovation urbaine. C'est le résultat d'une large concertation avec les habitants dès le début du projet. Cette concertation a rassemblé en moyenne 50 personnes pendant plus d'un an. En ligne : http://www.cerin.org/publication/toutes-les-publications/alimentation-et-petit-b [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=57311
Titre : Cheville Ouvrière, essai de journalisme critique Type de document : document électronique Auteurs : Antoine Tricot , Auteur
Mention d'édition : TÉLÉCHARGER Cheville ouvrière > dossier de presse, en hyperlien (11 p.) Editeur : Grâne (Drôme) : Créaphis éditions Année de publication : 2020 Collection : Poche Importance : 416 p. Présentation : Cousu, broché, avec rabats Format : 12 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35428-161-8 Prix : 12 € Note générale : "Antoine Tricot a mené une enquête au long cours et en immersion dans un quartier populaire de l’agglomération de Dunkerque à Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants. Son livre, Cheville ouvrière, Essai de journalisme critique en quartier populaire, paru aux éditions Créaphis, montre comment coexistent les mémoires dans deux quartiers différents et voisins : une cité-jardin de cheminots datant de 1920 une cité HLM des années 1970.
La fierté ouvrière reste chevillée au corps malgré la montée du chômage, les enjeux politiques et les difficultés sociales.
Son enquête démarre à l’occasion d’un projet de rénovation urbaine qui concerne les deux quartiers, et va faire remonter, dans les nombreux témoignages recueillis, l’attachement des habitants à leur quartier, à travers les histoires contrastées et mêlées d’anciens cheminots et d’ouvriers de l’usine ArcelorMittal présente sur le territoire.
Les cheminots se réunissent à la maison des associations à Guynemer – la cité HLM – et les jeunes de Guynemer, eux, jouent au foot au stade Cheminots.
Antoine Tricot n’élude pas les problèmes de violence et d’insécurité, notamment liés au trafic de drogue. Les habitants en parlent sans détour. Mais il souligne également que les chiffres de la délinquance viennent relativiser l’importance du phénomène, et leur augmentation reste inférieure à celle de l’agglomération de Dunkerque. On est loin de l’image catastrophique que donne de la banlieue le JT de 20 heures, uniquement focalisé sur les faits divers et les émeutes. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de ce livre : remettre en chantier un « journalisme situé », un « journalisme critique » qui fait la part belle à la parole des habitants – jeunes ou moins jeunes. Dans la ligne de ce que Raphaël Meltz a tenté dans son « magazine curieux » Le Tigre : « Donner au lecteur la possibilité de réfuter ce qu’il lit, c’est-à-dire de le vérifier, le contredire. » "Jacques Munier, Le Journal des Idées, 27 octobre 2020Langues : Français (fre) Mots-clés : Sens du politique, Travail et métiers, industrie et techniques, Habitat, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain ouvrier ouvriers cheminot cheminots Quartiers populaires cité-jardin mémoire ouvrière mixité population immigrée 1920 cité HLM années 1970 Résumé : Qu’est-ce qu’un quartier populaire en dehors du journal télévisé de 20 h ? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme ? Poser cette question, c’est d’abord faire face à toute une série de clichés, de tics et de raccourcis liés à la fabrique médiatique de l’image des banlieues. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces espaces hétéroclites au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe ?
Antoine Tricot, en tant que journaliste, a expérimenté une autre façon d’aborder les quartiers populaires. Loin de la région parisienne, il a conduit pour cela une résidence d’écriture de deux ans dans le Nord. À Saint-Pol-sur-Mer, 23 000 habitants, dans la communauté urbaine de Dunkerque. Une ville ouvrière et « ouvriée » – taraudée, entre industrie et urbanisation. Il s’est immergé sur place avant la mise en chantier d’un grand projet de rénovation urbaine. Son terrain : d’un côté les cités Guynemer et Jean-Bart, soit deux barres HLM de 900 logements (construites en 1973) et de l’autre une cité-jardin cheminote (datant de 1920). Deux quartiers limitrophes, tout à fait différents, pourtant classés en quartiers prioritaires de la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.
Ouvriers, cheminots à la retraite, jeunes au chômage, étudiants, fonctionnaires, allocataires du RSA, éducateurs de rue, ados, jeunes footballeuses, vieux mécanicien, employés des bailleurs sociaux, jeune cadre du FN local, médecin, député-maire… Autant de personnages pour un itinéraire jalonné de récits recueillis, montés comme des pièces radiophoniques, et mis en regard avec des archives et des articles des quotidiens locaux. Au cours de cette enquête mêlant journalisme, sociologie et histoire, une image se tisse, celle d’un territoire avec ses tensions raconté par ses habitants. La fierté ouvrière qui s’effrite à mesure que le chômage monte – mais qui reste chevillée au corps –, les paradoxes de la politique de la ville, la toute-puissance des bailleurs HLM, les traumatismes du trafic de drogue, la progression de l’extrême droite sur les friches du communisme, le découragement et la fatalité. Mais aussi les réussites et l’entraide, la valeur du travail des éducateurs, les engagements associatifs et politiques, la transmission, la richesse des identités diverses et la foi dans l’avenir. Un récit écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité.
Un lieu comme il y en a tant d’autres en France, chez les « invisibles » et les oubliés, « délaissés », caricaturés mais dont l’expérience est pourtant d’une utilité publique et universelle. Ce type d’étude met en lumière une autre façon de voir, d’écouter et de transmettre l’actualité d’un espace très observé mais trop peu compris.En ligne : http://www.editions-creaphis.com/download/?title=cheville-ouvriere-dossier-de-pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253179 Cheville Ouvrière, essai de journalisme critique [document électronique] / Antoine Tricot, Auteur . - TÉLÉCHARGER Cheville ouvrière > dossier de presse, en hyperlien (11 p.) . - Grâne (Drôme) (26400) : Créaphis éditions, 2020 . - 416 p. : Cousu, broché, avec rabats ; 12 x 17 cm. - (Poche) .
ISBN : 978-2-35428-161-8 : 12 €
"Antoine Tricot a mené une enquête au long cours et en immersion dans un quartier populaire de l’agglomération de Dunkerque à Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants. Son livre, Cheville ouvrière, Essai de journalisme critique en quartier populaire, paru aux éditions Créaphis, montre comment coexistent les mémoires dans deux quartiers différents et voisins : une cité-jardin de cheminots datant de 1920 une cité HLM des années 1970.
La fierté ouvrière reste chevillée au corps malgré la montée du chômage, les enjeux politiques et les difficultés sociales.
Son enquête démarre à l’occasion d’un projet de rénovation urbaine qui concerne les deux quartiers, et va faire remonter, dans les nombreux témoignages recueillis, l’attachement des habitants à leur quartier, à travers les histoires contrastées et mêlées d’anciens cheminots et d’ouvriers de l’usine ArcelorMittal présente sur le territoire.
Les cheminots se réunissent à la maison des associations à Guynemer – la cité HLM – et les jeunes de Guynemer, eux, jouent au foot au stade Cheminots.
Antoine Tricot n’élude pas les problèmes de violence et d’insécurité, notamment liés au trafic de drogue. Les habitants en parlent sans détour. Mais il souligne également que les chiffres de la délinquance viennent relativiser l’importance du phénomène, et leur augmentation reste inférieure à celle de l’agglomération de Dunkerque. On est loin de l’image catastrophique que donne de la banlieue le JT de 20 heures, uniquement focalisé sur les faits divers et les émeutes. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de ce livre : remettre en chantier un « journalisme situé », un « journalisme critique » qui fait la part belle à la parole des habitants – jeunes ou moins jeunes. Dans la ligne de ce que Raphaël Meltz a tenté dans son « magazine curieux » Le Tigre : « Donner au lecteur la possibilité de réfuter ce qu’il lit, c’est-à-dire de le vérifier, le contredire. » "Jacques Munier, Le Journal des Idées, 27 octobre 2020
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sens du politique, Travail et métiers, industrie et techniques, Habitat, Mobilités et migrations, La ville et l'urbain ouvrier ouvriers cheminot cheminots Quartiers populaires cité-jardin mémoire ouvrière mixité population immigrée 1920 cité HLM années 1970 Résumé : Qu’est-ce qu’un quartier populaire en dehors du journal télévisé de 20 h ? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme ? Poser cette question, c’est d’abord faire face à toute une série de clichés, de tics et de raccourcis liés à la fabrique médiatique de l’image des banlieues. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces espaces hétéroclites au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe ?
Antoine Tricot, en tant que journaliste, a expérimenté une autre façon d’aborder les quartiers populaires. Loin de la région parisienne, il a conduit pour cela une résidence d’écriture de deux ans dans le Nord. À Saint-Pol-sur-Mer, 23 000 habitants, dans la communauté urbaine de Dunkerque. Une ville ouvrière et « ouvriée » – taraudée, entre industrie et urbanisation. Il s’est immergé sur place avant la mise en chantier d’un grand projet de rénovation urbaine. Son terrain : d’un côté les cités Guynemer et Jean-Bart, soit deux barres HLM de 900 logements (construites en 1973) et de l’autre une cité-jardin cheminote (datant de 1920). Deux quartiers limitrophes, tout à fait différents, pourtant classés en quartiers prioritaires de la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.
Ouvriers, cheminots à la retraite, jeunes au chômage, étudiants, fonctionnaires, allocataires du RSA, éducateurs de rue, ados, jeunes footballeuses, vieux mécanicien, employés des bailleurs sociaux, jeune cadre du FN local, médecin, député-maire… Autant de personnages pour un itinéraire jalonné de récits recueillis, montés comme des pièces radiophoniques, et mis en regard avec des archives et des articles des quotidiens locaux. Au cours de cette enquête mêlant journalisme, sociologie et histoire, une image se tisse, celle d’un territoire avec ses tensions raconté par ses habitants. La fierté ouvrière qui s’effrite à mesure que le chômage monte – mais qui reste chevillée au corps –, les paradoxes de la politique de la ville, la toute-puissance des bailleurs HLM, les traumatismes du trafic de drogue, la progression de l’extrême droite sur les friches du communisme, le découragement et la fatalité. Mais aussi les réussites et l’entraide, la valeur du travail des éducateurs, les engagements associatifs et politiques, la transmission, la richesse des identités diverses et la foi dans l’avenir. Un récit écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité.
Un lieu comme il y en a tant d’autres en France, chez les « invisibles » et les oubliés, « délaissés », caricaturés mais dont l’expérience est pourtant d’une utilité publique et universelle. Ce type d’étude met en lumière une autre façon de voir, d’écouter et de transmettre l’actualité d’un espace très observé mais trop peu compris.En ligne : http://www.editions-creaphis.com/download/?title=cheville-ouvriere-dossier-de-pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253179 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
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L’institut Montaigne vient de publier un rapport qui projette une lumière différente sur cette situation endémique. Son auteur, Hakim El Karoui, s’est attaché à l’aspect économique de ces programmes. « En renversant la perspective traditionnelle qui faitURL![]()
Antoine Tricot est journaliste, il a passé deux ans à Saint-Pol sur Mer, ville ouvrière près de Dunkerque. Il en tire une enquête fouillée sur la pratique de son métier et la représentation médiatique des quartiers populaire. Faudrait-il exercer le métiURL![]()
Quartiers populaires, mémoire ouvrière Antoine Tricot a mené une enquête au long cours et en immersion dans un quartier populaire de l’agglomération de Dunkerque à Saint-Pol-sur-Mer, ville ouvrière de 21 000 habitants. Son livre, Cheville ouvrière, EssaiURLLes "nouveaux riches" du commerce mondialisé et leur rôle dans la transformation urbaine / Brahim Benlakhlef in Les Annales de la Recherche Urbaine : Plan Urbanisme Construction Architecture / Persée, 108 (Octobre 2013)
[article]
Titre : Les "nouveaux riches" du commerce mondialisé et leur rôle dans la transformation urbaine : Le cas de Sidi Mabrouk (Constantine, Algérie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Brahim Benlakhlef, Auteur ; Pierre Bergel (1958-...), Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pages 69-81 Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Afrique:Afrique du Nord:Algérie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Finances et commerce:Commerce ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Milieu social:Changement social:Modernisation Process of change in a society or social institution in which the most recent ways, ideas or styles are adapted or acquired.Mots-clés : Urbanisme urbanisme quartier cité-jardin immobilier Résumé : Cet article présente une enquête effectuée dans une cité-jardin du quartier de Sidi Mabrouk où les "nouveaux riches" deviennent des agents actifs de la recomposition et de la modernisation du quartier. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=126920
in Les Annales de la Recherche Urbaine : Plan Urbanisme Construction Architecture / Persée > 108 (Octobre 2013) . - pages 69-81[article] Les "nouveaux riches" du commerce mondialisé et leur rôle dans la transformation urbaine : Le cas de Sidi Mabrouk (Constantine, Algérie) [texte imprimé] / Brahim Benlakhlef, Auteur ; Pierre Bergel (1958-...), Auteur . - 2013 . - pages 69-81.
Langues : Français (fre)
in Les Annales de la Recherche Urbaine : Plan Urbanisme Construction Architecture / Persée > 108 (Octobre 2013) . - pages 69-81
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays:Afrique:Afrique du Nord:Algérie ; C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE:Finances et commerce:Commerce ; D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Milieu social:Changement social:Modernisation Process of change in a society or social institution in which the most recent ways, ideas or styles are adapted or acquired.Mots-clés : Urbanisme urbanisme quartier cité-jardin immobilier Résumé : Cet article présente une enquête effectuée dans une cité-jardin du quartier de Sidi Mabrouk où les "nouveaux riches" deviennent des agents actifs de la recomposition et de la modernisation du quartier. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=126920