
Résultat de la recherche
11 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'colonie' 




Titre : Architectures et éducation : les colonies de vacances Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marie Bataille , Auteur ; Audrey Levitre, Auteur
Mention d'édition : Extrait, en hyperlien (PDF, 11 p.) Editeur : Vigneux (Essonne) : Matrice Année de publication : impr. 2010 Importance : 393 p. Présentation : illustrations en noir et en couleur, couv. ill. en coul. Format : 23 x 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918555-01-8 Prix : 33 € Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Colonies de vacances -- Histoire Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services destinés à la jeunesse Problèmes des jeunes et services à leur intention Colonie de vacances -- France -- sociologie du loisir, vacances, enfant enfants loisirs loisir colonie centre de loisirs dortoir baraquement camps réfectoire hygiène désinfection pension sanatorium Index. décimale : J-55 Loisirs et jeunes Résumé : Le détour par l'architecture se révèle une clé pour saisir, derrière l'hétérogénéité des pratiques et des formes, l'évolution des conceptions spécifiques de l'enfance et de sa prise en charge pendant les temps de loisirs. Anciens directeurs de colonies de vacances, les auteurs invitent à parcourir cent soixante ans d'histoire, des écoles de plein air aux colonies éducatives. Note de contenu : Glossaire. Bibliogr. p. 377-384. Notes bibliogr. 4e de couv. : "Ce livre est une histoire des colonies de vacances avec un point de vue particulier : c'est l'histoire des bâtiments et des discours sur leur architecture. Faire l'histoire de l'architecture des colonies de vacances se révèle, en fait, une clé formidable pour saisir derrière l'hétérogénéité des pratiques et des formes, une évolution structurée et révélatrice de conceptions spécifiques de l'enfance, et de sa prise en charge, pendant les temps de loisirs. Les auteurs nous invitent à parcourir 160 ans d'histoire : des bains de mer au préventorium, des écoles de plein air aux colos éducatives, du tourisme à la rationalisation des moyens budgétaires, jusqu'au déclin marqué des années 1990." En ligne : https://champsocial.com/extrait-Architecture_et_ducation,683.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217485 Architectures et éducation : les colonies de vacances [texte imprimé] / Jean-Marie Bataille, Auteur ; Audrey Levitre, Auteur . - Extrait, en hyperlien (PDF, 11 p.) . - Vigneux (Essonne) : Matrice, impr. 2010 . - 393 p. : illustrations en noir et en couleur, couv. ill. en coul. ; 23 x 16 cm.
ISBN : 978-2-918555-01-8 : 33 €
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Colonies de vacances -- Histoire Santé publique et action sociale / Services sociaux privés ou publics / Aides et services destinés à la jeunesse Problèmes des jeunes et services à leur intention Colonie de vacances -- France -- sociologie du loisir, vacances, enfant enfants loisirs loisir colonie centre de loisirs dortoir baraquement camps réfectoire hygiène désinfection pension sanatorium Index. décimale : J-55 Loisirs et jeunes Résumé : Le détour par l'architecture se révèle une clé pour saisir, derrière l'hétérogénéité des pratiques et des formes, l'évolution des conceptions spécifiques de l'enfance et de sa prise en charge pendant les temps de loisirs. Anciens directeurs de colonies de vacances, les auteurs invitent à parcourir cent soixante ans d'histoire, des écoles de plein air aux colonies éducatives. Note de contenu : Glossaire. Bibliogr. p. 377-384. Notes bibliogr. 4e de couv. : "Ce livre est une histoire des colonies de vacances avec un point de vue particulier : c'est l'histoire des bâtiments et des discours sur leur architecture. Faire l'histoire de l'architecture des colonies de vacances se révèle, en fait, une clé formidable pour saisir derrière l'hétérogénéité des pratiques et des formes, une évolution structurée et révélatrice de conceptions spécifiques de l'enfance, et de sa prise en charge, pendant les temps de loisirs. Les auteurs nous invitent à parcourir 160 ans d'histoire : des bains de mer au préventorium, des écoles de plein air aux colos éducatives, du tourisme à la rationalisation des moyens budgétaires, jusqu'au déclin marqué des années 1990." En ligne : https://champsocial.com/extrait-Architecture_et_ducation,683.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=217485 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 05354 J-55 BAT Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible
Titre : Eduquer et punir : la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray (1839-1937) Type de document : texte imprimé Auteurs : Luc Forlivesi (1964-...), Responsable de l'équipe de recherche ; Georges-François Pottier, Collaborateur ; Sophie Chassat, Collaborateur Mention d'édition : Disponible sur OpenEdition Editeur : Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes Année de publication : 2005 Collection : Histoire (Rennes), ISSN 2111-496X Importance : 255 p.-XXIV p. de pl. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 24 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-0133-1 Prix : 20 € Langues : Français (fre) Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : colonie agriculture prison histoire 19e siècle 20e siècle France Indre-et-Loire jeunes délinquants rééducation Colonie agricole de Mettray Colonie agricole de Mettray (1839-1939) Détention des mineurs -- France -- Mettray (Indre-et-Loire) -- Histoire Centres pour jeunes délinquants -- France -- Mettray (Indre-et-Loire) -- Histoire Index. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Louée à ses débuts par les courants philanthropiques de la société française, la colonie de Mettray est décriée à sa fermeture en 1937 comme le pire des bagnes pour enfants. Ce bilan d'un siècle d'histoire carcérale et de maisons de correction s'insère dans les débats contemporains sur les milieux ouverts et fermés. A partir d'extraits d'archives privées et publiques. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/20692 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=12485 Eduquer et punir : la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray (1839-1937) [texte imprimé] / Luc Forlivesi (1964-...), Responsable de l'équipe de recherche ; Georges-François Pottier, Collaborateur ; Sophie Chassat, Collaborateur . - Disponible sur OpenEdition . - Rennes : PUR, Presses Universitaires de Rennes, 2005 . - 255 p.-XXIV p. de pl. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm.. - (Histoire (Rennes), ISSN 2111-496X) .
ISBN : 978-2-7535-0133-1 : 20 €
Langues : Français (fre)
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : colonie agriculture prison histoire 19e siècle 20e siècle France Indre-et-Loire jeunes délinquants rééducation Colonie agricole de Mettray Colonie agricole de Mettray (1839-1939) Détention des mineurs -- France -- Mettray (Indre-et-Loire) -- Histoire Centres pour jeunes délinquants -- France -- Mettray (Indre-et-Loire) -- Histoire Index. décimale : A-20 Histoire des mentalités (subdiv. par siècles) Résumé : Louée à ses débuts par les courants philanthropiques de la société française, la colonie de Mettray est décriée à sa fermeture en 1937 comme le pire des bagnes pour enfants. Ce bilan d'un siècle d'histoire carcérale et de maisons de correction s'insère dans les débats contemporains sur les milieux ouverts et fermés. A partir d'extraits d'archives privées et publiques. Note de contenu : Notes bibliogr. En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://books.openedition.org/pur/20692 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=12485 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12725 A-20 "19-20" FOR Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire Disponible Documents numériques
n°36 - 8 juillet 2020 - Socialisation juvénile en colonie de vacances. Entre renforcement et transformation de soi, les effets des « colos » sur les 12-16 ans (Bulletin de INJEP analyses & synthèses) / Pauline Clech
![]()
[n° ou bulletin]
Titre : n°36 - 8 juillet 2020 - Socialisation juvénile en colonie de vacances. Entre renforcement et transformation de soi, les effets des « colos » sur les 12-16 ans Type de document : texte imprimé Auteurs : Pauline Clech , Auteur
Année de publication : 2020 Importance : 4 p. Format : Note générale : La socialisation est le processus par lequel un individu apprend à vivre en société, en intériorisant des manières d’être, des représentations ou des identités individuelles et collectives. Il oriente également les pratiques. Ce processus a lieu au travers des groupes dans lesquels les individus sont insérés (famille, école, voisinage, groupe de pairs). Il conduit à leur différenciation, selon leur origine sociale, leur sexe ou encore leur origine géographique. Langues : Français (fre) Mots-clés : socialisation colonie colonies colonie de vacances groupe normes Résumé : Enquêter à hauteur de vue des adolescents permet de comprendre, au plus près de leur expérience, ce que les colonies de vacances font aux jeunes. La « colo » est une « institution enveloppante » spécifique, distincte des autres institutions d’encadrement juvénile. Ces vacances encadrées constituent une rupture dans le quotidien des adolescents. Si les rapports de classes et/ou de genre préexistants s’y rejouent en grande partie et si partir en « colo » est l’occasion de renforcer certaines dispositions – rarement identifiées et travaillées par les équipes d’animation, les colonies de vacances sont aussi des moments propices à la confrontation à l’altérité sociale et aux transformations de soi – dont certaines dureront au-delà du séjour. Note de contenu : "Chaque année, des séjours collectifs sont organisés par les collectivités territoriales, les associations d’éducation populaire ou de loisirs, les comités d’entreprise ou les clubs sportifs… Au cours de l’année 2018-2019, on compte près de 1,5 million de départs en vacances d’enfants et d’adolescents, partis sans leur famille, « loin » de leurs copains, de leur quartier ou de leur village, au sein d’accueils collectifs de mineurs avec hébergement [1]. Si la fréquentation de ces séjours collectifs fléchit de manière continue depuis 25 ans, l’expérience de la « colo » reste largement partagée par les jeunes vivant en France : en 2011, 40 % des jeunes de 18 ans sont partis au moins une fois en séjour collectif au cours de leur vie [2].
Par-delà les chiffres de fréquentation, on connait encore peu l’effet biographique des colonies de vacances sur les jeunes qui partent et en quoi ces vacances encadrées sont distinctes des autres institutions d’encadrement juvénile (famille, école, groupe de pairs, loisirs). Qu’est-ce que la « colo » fait aux filles, aux garçons, aux enfants des classes moyennes supérieures ou des classes populaires, aux descendants d’immigrés, aux jeunes ruraux, ou aux jeunes urbains ? Autant de questions que l’enquête « Ce que les colos font aux jeunes », menée par l’INJEP au cours de l’été 2019, a cherché à documenter. Cette recherche avait pour objectif d’explorer la socialisation juvénile en colonie de vacances. Elle a mis au jour la spécificité du cadre socialisateur de ces vacances encadrées, qui repose autant sur des normes explicites que sur les manières d’être (déjà) incorporées par les adolescents et les membres des équipes d’animation. On y constate que la colonie de vacances est une institution « enveloppante » [3] qui vise à la fois à créer un collectif et à agir sur chaque jeune individuellement, pour le bien du groupe et pour leur bien personnel. Ses effets socialisateurs sont doubles. La « colo » renforce certaines dispositions – c’est-à-dire des manières d’être, de faire, de penser – acquises hors de cet espace, particulièrement liées à un apprentissage juvénile des rapports de pouvoir – liés à la classe sociale d’origine et/ou au genre. Dans le même temps, la colonie de vacances est l’occasion d’une transformation de soi inédite, en ce qu’elle permet de grandir et d’élargir son univers culturel de référence. [...]"En ligne : https://injep.fr/wp-content/uploads/2020/07/IAS36_colonie-de-vacances.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56326 [n° ou bulletin] n°36 - 8 juillet 2020 - Socialisation juvénile en colonie de vacances. Entre renforcement et transformation de soi, les effets des « colos » sur les 12-16 ans [texte imprimé] / Pauline Clech, Auteur . - 2020 . - 4 p. ; PDF.
La socialisation est le processus par lequel un individu apprend à vivre en société, en intériorisant des manières d’être, des représentations ou des identités individuelles et collectives. Il oriente également les pratiques. Ce processus a lieu au travers des groupes dans lesquels les individus sont insérés (famille, école, voisinage, groupe de pairs). Il conduit à leur différenciation, selon leur origine sociale, leur sexe ou encore leur origine géographique.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : socialisation colonie colonies colonie de vacances groupe normes Résumé : Enquêter à hauteur de vue des adolescents permet de comprendre, au plus près de leur expérience, ce que les colonies de vacances font aux jeunes. La « colo » est une « institution enveloppante » spécifique, distincte des autres institutions d’encadrement juvénile. Ces vacances encadrées constituent une rupture dans le quotidien des adolescents. Si les rapports de classes et/ou de genre préexistants s’y rejouent en grande partie et si partir en « colo » est l’occasion de renforcer certaines dispositions – rarement identifiées et travaillées par les équipes d’animation, les colonies de vacances sont aussi des moments propices à la confrontation à l’altérité sociale et aux transformations de soi – dont certaines dureront au-delà du séjour. Note de contenu : "Chaque année, des séjours collectifs sont organisés par les collectivités territoriales, les associations d’éducation populaire ou de loisirs, les comités d’entreprise ou les clubs sportifs… Au cours de l’année 2018-2019, on compte près de 1,5 million de départs en vacances d’enfants et d’adolescents, partis sans leur famille, « loin » de leurs copains, de leur quartier ou de leur village, au sein d’accueils collectifs de mineurs avec hébergement [1]. Si la fréquentation de ces séjours collectifs fléchit de manière continue depuis 25 ans, l’expérience de la « colo » reste largement partagée par les jeunes vivant en France : en 2011, 40 % des jeunes de 18 ans sont partis au moins une fois en séjour collectif au cours de leur vie [2].
Par-delà les chiffres de fréquentation, on connait encore peu l’effet biographique des colonies de vacances sur les jeunes qui partent et en quoi ces vacances encadrées sont distinctes des autres institutions d’encadrement juvénile (famille, école, groupe de pairs, loisirs). Qu’est-ce que la « colo » fait aux filles, aux garçons, aux enfants des classes moyennes supérieures ou des classes populaires, aux descendants d’immigrés, aux jeunes ruraux, ou aux jeunes urbains ? Autant de questions que l’enquête « Ce que les colos font aux jeunes », menée par l’INJEP au cours de l’été 2019, a cherché à documenter. Cette recherche avait pour objectif d’explorer la socialisation juvénile en colonie de vacances. Elle a mis au jour la spécificité du cadre socialisateur de ces vacances encadrées, qui repose autant sur des normes explicites que sur les manières d’être (déjà) incorporées par les adolescents et les membres des équipes d’animation. On y constate que la colonie de vacances est une institution « enveloppante » [3] qui vise à la fois à créer un collectif et à agir sur chaque jeune individuellement, pour le bien du groupe et pour leur bien personnel. Ses effets socialisateurs sont doubles. La « colo » renforce certaines dispositions – c’est-à-dire des manières d’être, de faire, de penser – acquises hors de cet espace, particulièrement liées à un apprentissage juvénile des rapports de pouvoir – liés à la classe sociale d’origine et/ou au genre. Dans le même temps, la colonie de vacances est l’occasion d’une transformation de soi inédite, en ce qu’elle permet de grandir et d’élargir son univers culturel de référence. [...]"En ligne : https://injep.fr/wp-content/uploads/2020/07/IAS36_colonie-de-vacances.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=56326 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Crip camp : la révolution des éclopés Titre original : Crip Camp : A Disability Revolution Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Nicole Newnham, Metteur en scène, réalisateur ; Jim LeBrecht, Metteur en scène, réalisateur Mention d'édition : mars 2020. Prix du public au prestigieux festival de Sundance. Editeur : Netflix Année de publication : 2020 Autre Editeur : Higher Ground Note générale : Avec Larry Allison, Judith Heumann, James Lebrecht. "ommence par l'histoire d'un camp hippie-handicapés dans les années 60 et couvre les grandes mobilisations des années 70-80 menant à l'ADA en 1990. Des images d'époque impressionnantes, des témoignages d'activistes vraiment pas mal du tout comme introduction "rentre-dedans" et "inspirante"." FC, 18/04/2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : camp colonie vacances handicap handicapés personnes handicapées documentaire mouvement civique ADA Histoire politique américaine Americans with disabilities Act lutte droits civiques camp Jened 1951-1977 Résumé : Le documentaire produit par l’ex-couple présidentiel raconte l’histoire d’une colonie de vacances pour handicapés duquel est parti un mouvement civique pour plus d’égalité. Passionnant.
Ce long-métrage, aussi ambitieux qu'euphorisant, nous plonge dans un camp d'été, aux débuts des années 1970, dans l'Amérique bercée par Woodstock. Au milieu de ses grands espaces entourés de montagnes, des animateurs babas cool s'occupent des handicapés avec des pathologies plus ou moins lourdes, en leur faisant vivre l'esprit libertaire de l'époque. Un vent de liberté qui a poussé à faire naître dans cette colonie de vacances, un mouvement civique qui aboutira, à grands coups de grèves de la faim et de manifestations, à plus d'égalités notamment dans l'accès aux transports et aux bâtiments publics.Note de contenu : « Cette colonie de vacances a changé le monde,pourtant personne ne connait cette histoire » ; "Le monde est rempli d'ordures mais il reste des gens bien à l'image de ceux de Crip Cramp" ; "Le problème n'est pas les handicapés mais ceux qui n'ont pas de handicap". (Twitter, 25/03/2020)
Sur Netflix : “Crip camp”, un documentaire sur la lutte pour les droits des handicapés produit par les Obama / Cécile Marchand Ménard, télérama, 01/04/2020 : "Après avoir raflé l’Oscar du meilleur documentaire pour “American factory”, la société de production du couple Obama revient avec “Crip camp : la révolution des éclopés”, qui raconte l’émergence aux États-Unis de la lutte pour les droits des personnes handicapées. À voir sur Netflix.
Qui aurait cru qu’un camp de vacances pour adolescents deviendrait le point de départ d’une révolution ? C’est pourtant ce pan souvent oublié de l’histoire américaine que Crip camp : la révolution des éclopés met en lumière… À deux pas de Woodstock, Camp Jened a accueilli de 1951 à 1977 des centaines de jeunes en situation de handicap. « Un camp de vacances pour handicapés géré par des hippies », résume Jim LeBrecht, ancien pensionnaire et coréalisateur avec Nicole Newnham du documentaire, lancé par la société de production du couple Obama.
Les archives vidéo et les interviews décrivent les parties de baseball, les flirts, la vie en communauté… mais aussi les échanges nombreux autour du handicap et des difficultés rencontrées au quotidien. Peu à peu, Camp Jened se transforme en agora politique et sème les graines du mouvement. Tout au long des années 1970-1980, dans le sillage de la lutte des droits civiques, une bonne partie des pensionnaires du camp de vacances participe à travers les États-Unis au combat pour la reconnaissance des droits des personnes handicapées. Occupations, grèves de la faim… Un engagement long et difficile, rendu à travers les récits bouleversants de ces jeunes devenus militants."En ligne : http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/crip-camp-le-premier-documentaire-pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241688 Crip camp : la révolution des éclopés = Crip Camp : A Disability Revolution [document projeté ou vidéo] / Nicole Newnham, Metteur en scène, réalisateur ; Jim LeBrecht, Metteur en scène, réalisateur . - mars 2020. Prix du public au prestigieux festival de Sundance. . - [S.l.] : Netflix : [S.l.] : Higher Ground, 2020.
Avec Larry Allison, Judith Heumann, James Lebrecht. "ommence par l'histoire d'un camp hippie-handicapés dans les années 60 et couvre les grandes mobilisations des années 70-80 menant à l'ADA en 1990. Des images d'époque impressionnantes, des témoignages d'activistes vraiment pas mal du tout comme introduction "rentre-dedans" et "inspirante"." FC, 18/04/2020
Langues : Français (fre)
Mots-clés : camp colonie vacances handicap handicapés personnes handicapées documentaire mouvement civique ADA Histoire politique américaine Americans with disabilities Act lutte droits civiques camp Jened 1951-1977 Résumé : Le documentaire produit par l’ex-couple présidentiel raconte l’histoire d’une colonie de vacances pour handicapés duquel est parti un mouvement civique pour plus d’égalité. Passionnant.
Ce long-métrage, aussi ambitieux qu'euphorisant, nous plonge dans un camp d'été, aux débuts des années 1970, dans l'Amérique bercée par Woodstock. Au milieu de ses grands espaces entourés de montagnes, des animateurs babas cool s'occupent des handicapés avec des pathologies plus ou moins lourdes, en leur faisant vivre l'esprit libertaire de l'époque. Un vent de liberté qui a poussé à faire naître dans cette colonie de vacances, un mouvement civique qui aboutira, à grands coups de grèves de la faim et de manifestations, à plus d'égalités notamment dans l'accès aux transports et aux bâtiments publics.Note de contenu : « Cette colonie de vacances a changé le monde,pourtant personne ne connait cette histoire » ; "Le monde est rempli d'ordures mais il reste des gens bien à l'image de ceux de Crip Cramp" ; "Le problème n'est pas les handicapés mais ceux qui n'ont pas de handicap". (Twitter, 25/03/2020)
Sur Netflix : “Crip camp”, un documentaire sur la lutte pour les droits des handicapés produit par les Obama / Cécile Marchand Ménard, télérama, 01/04/2020 : "Après avoir raflé l’Oscar du meilleur documentaire pour “American factory”, la société de production du couple Obama revient avec “Crip camp : la révolution des éclopés”, qui raconte l’émergence aux États-Unis de la lutte pour les droits des personnes handicapées. À voir sur Netflix.
Qui aurait cru qu’un camp de vacances pour adolescents deviendrait le point de départ d’une révolution ? C’est pourtant ce pan souvent oublié de l’histoire américaine que Crip camp : la révolution des éclopés met en lumière… À deux pas de Woodstock, Camp Jened a accueilli de 1951 à 1977 des centaines de jeunes en situation de handicap. « Un camp de vacances pour handicapés géré par des hippies », résume Jim LeBrecht, ancien pensionnaire et coréalisateur avec Nicole Newnham du documentaire, lancé par la société de production du couple Obama.
Les archives vidéo et les interviews décrivent les parties de baseball, les flirts, la vie en communauté… mais aussi les échanges nombreux autour du handicap et des difficultés rencontrées au quotidien. Peu à peu, Camp Jened se transforme en agora politique et sème les graines du mouvement. Tout au long des années 1970-1980, dans le sillage de la lutte des droits civiques, une bonne partie des pensionnaires du camp de vacances participe à travers les États-Unis au combat pour la reconnaissance des droits des personnes handicapées. Occupations, grèves de la faim… Un engagement long et difficile, rendu à travers les récits bouleversants de ces jeunes devenus militants."En ligne : http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/crip-camp-le-premier-documentaire-pr [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=241688 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Noiriel (1950-...) , Auteur
Mention d'édition : Recension dans les Dossiers d'Alternatives économiques n°16, pp. 96-97 Editeur : Marseille : Agone éditeur Année de publication : 2018 Collection : Mémoires sociales, ISSN 1626-1828 Importance : 832 p. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7489-0301-0 Prix : 28 € Note générale : « En 1841, dans son discours de réception à l’Académie française, Victor Hugo avait évoqué la “populace” pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu’il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot “misérable”, qu’il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu’il évoquait dans son roman. L’ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d’être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »
La France, c’est ici l’ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l’État français. Dans cette somme, l’auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l’affirmation de l’État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l’esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale.
Extraits de l’introduction :
« L’ambition ultime de cette Histoire populaire de la France est d’aider les lecteurs non seulement à penser par eux-mêmes, mais à se rendre étrangers à eux-mêmes, car c’est le meilleur moyen de ne pas se laisser enfermer dans les logiques identitaires. »
« La démarche historique permet de retracer la genèse des grands problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle, dans cette histoire populaire de la France, j’ai privilégié les questions qui sont au centre de notre actualité, comme les transformations du travail, les migrations, la protection sociale, la crise des partis politiques, le déclin du mouvement ouvrier, la montée des revendications identitaires. Le but étant de mettre cette vaste réflexion à la disposition du plus large public, j’ai adopté la forme du récit en m’efforçant de présenter sous une forme simple des questions parfois très compliquées. »
« Pour moi, le “populaire” ne se confond pas avec les “classes populaires”. L’identité collective des classes populaires a été en partie fabriquée par les dominants et, inversement, les formes de résistance développées au cours du temps par “ceux d’en bas” ont joué un rôle majeur dans les bouleversements de notre histoire commune. Cette perspective m’a conduit à débuter cette histoire de France à la fin du Moyen Âge, c’est-à-dire au moment où l’État monarchique s’est imposé. Appréhendé sous cet angle, le “peuple français” désigne l’ensemble des individus qui ont été liés entre eux parce qu’ils ont été placés sous la dépendance de ce pouvoir souverain, d’abord comme sujets puis comme citoyens. »
« Ce qui permet d’affirmer le caractère « populaire » de l’histoire de France, c’est le lien social, c’est-à-dire les relations qui se sont nouées au cours du temps entre des millions d’individus assujettis à un même État depuis le XVe siècle, et grâce auxquelles a pu se construire un « nous » Français. Les classes supérieures et moyennes ont été dans l’obligation de tenir compte des activités, des points de vue, des initiatives, des résistances, propres aux classes populaires, afin de mettre en œuvre des formes de développement autres que celles qu’elles avaient imaginées au départ. Et réciproquement, les représentations du peuple français que les élites ont construites au cours du temps, les politiques qu’elles ont conduites, ont profondément affecté l’identité, les projets, les rêves et les cauchemars des individus appartenant aux classes populaires.Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale SHS Histoire / Histoire de France France déconstruction identités collectives Code noir classes populaires démocratie du public philosophie politique classe populaire rapports domination sociale sociaux rapport révoltés violence révolte révoltes esclavage race racisme peuple populaire bonnets rouges croquants camisards colonial colonie colonies espace public paysans question sociale canuts Eugène Sue Pierre-Emmanuel Mercier législation travail droit actualité spectacle information communication circulation politique critique Macron lutte collective luttes collectives langage Bourdieu sociologie Index. décimale : A-44 France Résumé : Une histoire de la France abordée sous l'angle du quotidien et des luttes de ceux qui forment le peuple depuis le XIVe siècle à aujourd'hui. A travers elle, l'auteur évoque l'histoire des élites et du pouvoir qu'elles détiennent. Note de contenu : Sommaire :
1. Pourquoi Jeanne d’Arc malgré tout ?
Nos ancêtres furent des migrants / L’esclavage fut pendant près de mille ans la forme dominante d’exploitation des classes populaires en Europe / La féodalité s’imposa à partir du xie siècle comme un nouveau mode de domination de l’homme par l’homme / Les seigneurs de l’Île-de-France imposèrent progressivement leur domination sur un vaste territoire qui devint le royaume capétien / La guerre de Cent Ans mit en péril la construction de l’État capétien / La crise transforma les représentations dominantes de la pauvreté / C’est la naissance de l’impôt royal qui fabriqua le peuple français en tant que communauté d’individus assujettis à l’État / L’épopée de Jeanne d’Arc montra ce qui arrive au peuple quand il se porte au secours des puissants
2. Dire sa souffrance au nom de Dieu
La redécouverte de l’imprimerie par les Européens fut le point de départ d’une révolution de la communication à distance dont profita la Réforme / En Alsace, les paysans et les artisans s’approprièrent la critique luthérienne pour combattre l’exploitation dont ils étaient victimes / En France, le pouvoir royal réussit, dans un premier temps, à réprimer efficacement les dissidences religieuses / La politisation de la question religieuse et ses effets sur les classes populaires / Le peuple français accepta finalement de se soumettre au pouvoir souverain de l’État royal pour mettre fin aux atrocités de la guerre civile
3. Dans l’ombre de Jupiter
Le cardinal de Richelieu imposa la « raison d’État » à tous les Français / Les classes populaires se révoltèrent massivement contre le tour de vis fiscal / La Fronde fut la dernière tentative des aristocrates pour échapper à la souveraineté de l’État royal / La monarchie administrative s’imposa grâce à Colbert / L’invention de la « société de cour » permit à Louis XIV d’imposer son pouvoir sur la noblesse et la grande bourgeoisie / C’est la surexploitation des classes populaires qui permit à Louis XIV de se prendre pour le « Roi Soleil »
4. Codes noirs
Le pouvoir colonial tenta d’abord d’imposer une condition servile à des travailleurs pauvres recrutés en métropole / Avec le développement de la traite atlantique, l’esclavage devint la forme extrême / de l’exploitation des classes populaires / La domination coloniale donna progressivement naissance à une nouvelle classe de travailleurs / La catégorisation de la couleur de peau fut un moyen de renforcer la domination de l’élite coloniale / Les résistances collectives des « nègres marrons » obligèrent le pouvoir colonial à perfectionner l’art de gouverner les esclaves / Dès le xviiie siècle, plusieurs milliers d’esclaves émigrèrent en métropole et se fondirent dans la population française
5. Liberté, quand tu nous tiens…
Les « fils invisibles » du capitalisme / L’identification des personnes s’imposa peu à peu comme une nouvelle relation de pouvoir / La sociabilité populaire fut un obstacle qui entrava le développement de la domination à distance / Dans les années 1750–1760, l’émergence d’un nouvel « espace public » bouleversa la position du peuple sur la scène politique / L’émancipation des classes populaires : un processus contradictoire / La « guerre des farines » fut le premier grand combat collectif contre le libéralisme
6. L’invention de la citoyenneté
Doléances populaires / L’apprentissage de la démocratie par le bas / Vers la République / Robespierre et la sacralisation du peuple souverain / Mourir pour la patrie
7. Chapeau bas devant la casquette
« Vivre en travaillant, mourir en combattant » / La découverte du prolétariat / Un monde sans protection / En France, la classe cultivée ne s’intéressa que tardivement au principe des nationalités / Le printemps des travailleurs
8. Les usines à la campagne !
Les paysans sont-ils des hommes comme les autres ? / Des relations de pouvoir fondées sur le modèle domestique / Le tournant libéral des années 1860 / Le retour de la classe ouvrière
9. La nationalisation de la société française
La Commune de Paris ou l’ultime sursaut de la citoyenneté par les armes / L’intégration des classes populaires au sein de l’État républicain / La fait-diversion de l’actualité / Une crise de civilisation / La protection nationale comme solution de la « question sociale »
10. « Le devoir de la race »
La conquête de l’Algérie / Le tournant de 1885 / La fabrication des « indigènes » / Les voies diverses de la résistance
11. La guerre plutôt que la révolution
Genèse d’une nouvelle identité ouvrière / Genèse et enjeux de l’affaire Dreyfus / La bipolarisation de la vie politique française : la droite nationale-sécuritaire contre la gauche sociale-humanitaire / Le premier tournant sécuritaire de la IIIe République / Le fatal engrenage
12. Classe contre classe
« Bleu horizon » / La fabrication silencieuse d’un nouveau prolétariat / La crise des années 1930 / La radicalisation des droites / La crise des années 1930 contribua aussi à exacerber les contradictions de l’empire colonial / La parenthèse du Front populaire / La politisation des origines comme réponse à la lutte des classes
13. Le peuple « indésirable »
La conception républicaine de l’assimilation des étrangers / « La revanche des patrons » / Traquer les « indésirables » / La Charte du travail / Le basculement de 1942 / Les voies multiples de la Résistance
14. Le droit d’avoir des droits
La mise en place du compromis keynésien / Les séquelles de Vichy / L’intensification de la lutte des classes pendant la guerre froide / La génération singulière / La décolonisation de gré ou de force / La parenthèse (vite refermée) d’une France multinationale
15. « On a raison de se révolter »
Une société bouleversée / Balance ton corps / Les événements de mai-juin 1968
L’émergence des « nouveaux mouvements sociaux » / Comment reprendre d’une main ce qu’on a concédé de l’autre ?
16. La dernière nuit des prolétaires
La mondialisation des échanges et l’extension des chaînes d’interdépendance / Le travail en crise / Quand la gauche se replie sur la politisation des origines / Naissance d’une démocratie sécuritaire / Changer le nom du peuple à défaut de le dissoudre
Conclusion : de quel avenir Macron est-il le nom ?
Un usage public de l’histoire au service du libéralisme / Premier bilan / « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » ?En ligne : https://aoc.media/analyse/2018/09/27/la-gauche-et-limmigration/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=204948 Une histoire populaire de la France : de la guerre de Cent Ans à nos jours [texte imprimé] / Gérard Noiriel (1950-...), Auteur . - Recension dans les Dossiers d'Alternatives économiques n°16, pp. 96-97 . - Marseille : Agone éditeur, 2018 . - 832 p. ; 21 x 14 cm. - (Mémoires sociales, ISSN 1626-1828) .
ISBN : 978-2-7489-0301-0 : 28 €
« En 1841, dans son discours de réception à l’Académie française, Victor Hugo avait évoqué la “populace” pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu’il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot “misérable”, qu’il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu’il évoquait dans son roman. L’ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d’être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »
La France, c’est ici l’ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l’État français. Dans cette somme, l’auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l’affirmation de l’État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l’esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale.
Extraits de l’introduction :
« L’ambition ultime de cette Histoire populaire de la France est d’aider les lecteurs non seulement à penser par eux-mêmes, mais à se rendre étrangers à eux-mêmes, car c’est le meilleur moyen de ne pas se laisser enfermer dans les logiques identitaires. »
« La démarche historique permet de retracer la genèse des grands problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle, dans cette histoire populaire de la France, j’ai privilégié les questions qui sont au centre de notre actualité, comme les transformations du travail, les migrations, la protection sociale, la crise des partis politiques, le déclin du mouvement ouvrier, la montée des revendications identitaires. Le but étant de mettre cette vaste réflexion à la disposition du plus large public, j’ai adopté la forme du récit en m’efforçant de présenter sous une forme simple des questions parfois très compliquées. »
« Pour moi, le “populaire” ne se confond pas avec les “classes populaires”. L’identité collective des classes populaires a été en partie fabriquée par les dominants et, inversement, les formes de résistance développées au cours du temps par “ceux d’en bas” ont joué un rôle majeur dans les bouleversements de notre histoire commune. Cette perspective m’a conduit à débuter cette histoire de France à la fin du Moyen Âge, c’est-à-dire au moment où l’État monarchique s’est imposé. Appréhendé sous cet angle, le “peuple français” désigne l’ensemble des individus qui ont été liés entre eux parce qu’ils ont été placés sous la dépendance de ce pouvoir souverain, d’abord comme sujets puis comme citoyens. »
« Ce qui permet d’affirmer le caractère « populaire » de l’histoire de France, c’est le lien social, c’est-à-dire les relations qui se sont nouées au cours du temps entre des millions d’individus assujettis à un même État depuis le XVe siècle, et grâce auxquelles a pu se construire un « nous » Français. Les classes supérieures et moyennes ont été dans l’obligation de tenir compte des activités, des points de vue, des initiatives, des résistances, propres aux classes populaires, afin de mettre en œuvre des formes de développement autres que celles qu’elles avaient imaginées au départ. Et réciproquement, les représentations du peuple français que les élites ont construites au cours du temps, les politiques qu’elles ont conduites, ont profondément affecté l’identité, les projets, les rêves et les cauchemars des individus appartenant aux classes populaires.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale SHS Histoire / Histoire de France France déconstruction identités collectives Code noir classes populaires démocratie du public philosophie politique classe populaire rapports domination sociale sociaux rapport révoltés violence révolte révoltes esclavage race racisme peuple populaire bonnets rouges croquants camisards colonial colonie colonies espace public paysans question sociale canuts Eugène Sue Pierre-Emmanuel Mercier législation travail droit actualité spectacle information communication circulation politique critique Macron lutte collective luttes collectives langage Bourdieu sociologie Index. décimale : A-44 France Résumé : Une histoire de la France abordée sous l'angle du quotidien et des luttes de ceux qui forment le peuple depuis le XIVe siècle à aujourd'hui. A travers elle, l'auteur évoque l'histoire des élites et du pouvoir qu'elles détiennent. Note de contenu : Sommaire :
1. Pourquoi Jeanne d’Arc malgré tout ?
Nos ancêtres furent des migrants / L’esclavage fut pendant près de mille ans la forme dominante d’exploitation des classes populaires en Europe / La féodalité s’imposa à partir du xie siècle comme un nouveau mode de domination de l’homme par l’homme / Les seigneurs de l’Île-de-France imposèrent progressivement leur domination sur un vaste territoire qui devint le royaume capétien / La guerre de Cent Ans mit en péril la construction de l’État capétien / La crise transforma les représentations dominantes de la pauvreté / C’est la naissance de l’impôt royal qui fabriqua le peuple français en tant que communauté d’individus assujettis à l’État / L’épopée de Jeanne d’Arc montra ce qui arrive au peuple quand il se porte au secours des puissants
2. Dire sa souffrance au nom de Dieu
La redécouverte de l’imprimerie par les Européens fut le point de départ d’une révolution de la communication à distance dont profita la Réforme / En Alsace, les paysans et les artisans s’approprièrent la critique luthérienne pour combattre l’exploitation dont ils étaient victimes / En France, le pouvoir royal réussit, dans un premier temps, à réprimer efficacement les dissidences religieuses / La politisation de la question religieuse et ses effets sur les classes populaires / Le peuple français accepta finalement de se soumettre au pouvoir souverain de l’État royal pour mettre fin aux atrocités de la guerre civile
3. Dans l’ombre de Jupiter
Le cardinal de Richelieu imposa la « raison d’État » à tous les Français / Les classes populaires se révoltèrent massivement contre le tour de vis fiscal / La Fronde fut la dernière tentative des aristocrates pour échapper à la souveraineté de l’État royal / La monarchie administrative s’imposa grâce à Colbert / L’invention de la « société de cour » permit à Louis XIV d’imposer son pouvoir sur la noblesse et la grande bourgeoisie / C’est la surexploitation des classes populaires qui permit à Louis XIV de se prendre pour le « Roi Soleil »
4. Codes noirs
Le pouvoir colonial tenta d’abord d’imposer une condition servile à des travailleurs pauvres recrutés en métropole / Avec le développement de la traite atlantique, l’esclavage devint la forme extrême / de l’exploitation des classes populaires / La domination coloniale donna progressivement naissance à une nouvelle classe de travailleurs / La catégorisation de la couleur de peau fut un moyen de renforcer la domination de l’élite coloniale / Les résistances collectives des « nègres marrons » obligèrent le pouvoir colonial à perfectionner l’art de gouverner les esclaves / Dès le xviiie siècle, plusieurs milliers d’esclaves émigrèrent en métropole et se fondirent dans la population française
5. Liberté, quand tu nous tiens…
Les « fils invisibles » du capitalisme / L’identification des personnes s’imposa peu à peu comme une nouvelle relation de pouvoir / La sociabilité populaire fut un obstacle qui entrava le développement de la domination à distance / Dans les années 1750–1760, l’émergence d’un nouvel « espace public » bouleversa la position du peuple sur la scène politique / L’émancipation des classes populaires : un processus contradictoire / La « guerre des farines » fut le premier grand combat collectif contre le libéralisme
6. L’invention de la citoyenneté
Doléances populaires / L’apprentissage de la démocratie par le bas / Vers la République / Robespierre et la sacralisation du peuple souverain / Mourir pour la patrie
7. Chapeau bas devant la casquette
« Vivre en travaillant, mourir en combattant » / La découverte du prolétariat / Un monde sans protection / En France, la classe cultivée ne s’intéressa que tardivement au principe des nationalités / Le printemps des travailleurs
8. Les usines à la campagne !
Les paysans sont-ils des hommes comme les autres ? / Des relations de pouvoir fondées sur le modèle domestique / Le tournant libéral des années 1860 / Le retour de la classe ouvrière
9. La nationalisation de la société française
La Commune de Paris ou l’ultime sursaut de la citoyenneté par les armes / L’intégration des classes populaires au sein de l’État républicain / La fait-diversion de l’actualité / Une crise de civilisation / La protection nationale comme solution de la « question sociale »
10. « Le devoir de la race »
La conquête de l’Algérie / Le tournant de 1885 / La fabrication des « indigènes » / Les voies diverses de la résistance
11. La guerre plutôt que la révolution
Genèse d’une nouvelle identité ouvrière / Genèse et enjeux de l’affaire Dreyfus / La bipolarisation de la vie politique française : la droite nationale-sécuritaire contre la gauche sociale-humanitaire / Le premier tournant sécuritaire de la IIIe République / Le fatal engrenage
12. Classe contre classe
« Bleu horizon » / La fabrication silencieuse d’un nouveau prolétariat / La crise des années 1930 / La radicalisation des droites / La crise des années 1930 contribua aussi à exacerber les contradictions de l’empire colonial / La parenthèse du Front populaire / La politisation des origines comme réponse à la lutte des classes
13. Le peuple « indésirable »
La conception républicaine de l’assimilation des étrangers / « La revanche des patrons » / Traquer les « indésirables » / La Charte du travail / Le basculement de 1942 / Les voies multiples de la Résistance
14. Le droit d’avoir des droits
La mise en place du compromis keynésien / Les séquelles de Vichy / L’intensification de la lutte des classes pendant la guerre froide / La génération singulière / La décolonisation de gré ou de force / La parenthèse (vite refermée) d’une France multinationale
15. « On a raison de se révolter »
Une société bouleversée / Balance ton corps / Les événements de mai-juin 1968
L’émergence des « nouveaux mouvements sociaux » / Comment reprendre d’une main ce qu’on a concédé de l’autre ?
16. La dernière nuit des prolétaires
La mondialisation des échanges et l’extension des chaînes d’interdépendance / Le travail en crise / Quand la gauche se replie sur la politisation des origines / Naissance d’une démocratie sécuritaire / Changer le nom du peuple à défaut de le dissoudre
Conclusion : de quel avenir Macron est-il le nom ?
Un usage public de l’histoire au service du libéralisme / Premier bilan / « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous » ?En ligne : https://aoc.media/analyse/2018/09/27/la-gauche-et-limmigration/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=204948 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
PermalinkRapport d’information de la mission d’information sur l’accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs : rapport / Michel Ménard
![]()
![]()
PermalinkPermalinkQuand l'Inde était l'atelier du monde / Eric Paul Mayer in Les Grands dossiers des sciences humaines / BU de l'IUT et Cairn.info, N.24 (Septembre-Octobre-Novembre 2011)
PermalinkPermalinkUtopies et hétérotopies : deux conférences radiophoniques diffusées sur France Culture les 7 et 21 décembre 1966 / SUDOC et France Culture / Michel Foucault
![]()
Permalink