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228 - année 2009-228 - Images, croyances et représentations du cancer (Bulletin de Contact SANTE : la revue qui privilégie une approche plurielle de la santé) / Jean-Louis Salomez
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est un bulletin de Contact SANTE : la revue qui privilégie une approche plurielle de la santé / Jean-Louis Salomez
Titre : 228 - année 2009-228 - Images, croyances et représentations du cancer Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Louis Salomez, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2010 Importance : 54 p. Prix : 5 € Langues : Français (fre) Catégories : PER Mots-clés : croyances plan cancer 2009-2013 souffrance soins palliatifs Index. décimale : PER F-66 CON Contact Santé Résumé : Editorial de Jean-Louis Salomez, directeur de la publication : "«Face aux cancers changeons notre regard», tel est le titre de la troisième édition de la semaine de mobilisation face aux cancers organisée dans la région Nord Pas-de-Calais. En première lecture ce titre nous incite à transformer notre relation avec le patient cancéreux que nous soyons citoyen ou soignant. Il nous faut donc passer d’un objet, la maladie où tout s’organise pour la survie, à un sujet, la personne, qui doit vivre avec cette pathologie. Ces deux approches, nécessaires, ne sont certes pas antinomiques mais la seconde nous incite à dépasser la maladie pour découvrir ou redécouvrir l’homme qui en est porteur. D’autres pathologies chroniques nous ont ouvert le chemin en nous montrant l’importance de l’annonce, de l’accompagnement, du soutien, du lien. Elles nous ont aussi montré que le rapport entre le patient et sa maladie se nourrit de notre regard et de nos attitudes. Ne le réduire qu’à sa maladie lui fait perdre son identité, son humanité pour le confiner uniquement à un objet de soins. Dès lors comment peut-il rester membre à part entière de la communauté dans ses dimensions affectives, sociales ou professionnelles ? Alors oui, citoyens, soignants, pour le cancer comme pour d’autres pathologies chroniques changeons notre regard. Dans ce champ comme dans d’autres il n’y a pas de place pour les ghettos.Mais ceux là même qui nous incitent à ce changement de paradigme ont-ils changé le leur ? A ceux qui élaborent les politiques de lutte contre le cancer demandons aussi de changer leurs regards. Pour beaucoup d’entre eux, l’action politique se réduit à une approche majoritairement biomédicale. Pour eux, le salut viendrait essentiellement du renforcement du système de soins, de la généralisation des équipements lourds. Il n’est pas dans mon intention de contester l’utilité d’une approche sanitaire mais une vraie politique de santé publique ne peut s’en contenter. Les preuves sont là. Les inégalités sociales et territoriales en matière de cancer ne se sont pas réduites au cours des dernières années. Elles se sont même souvent creusées posant la question face aux dépenses engagées de l’efficience des actions menées. Seule une politique de prévention, de dépistage ciblée sur certaines populations, sur certains territoires mobilisant l’ensemble des moyens mis en cohérence permettra d’améliorer la situation notamment dans notre région. Le reste n’agira qu’à la marge. Alors oui, citoyens, soignants mais aussi décideurs, politiques, face aux cancers changeons notre regard lFace aux cancers changeons notre regard», tel est le titre de la troisième édition de la semaine de mobilisation face aux cancers organisée dans la région Nord Pas-de-Calais. En première lecture ce titre nous incite à transformer notre relation avec le patient cancéreux que nous soyons citoyen ou soignant. Il nous faut donc passer d’un objet, la maladie où tout s’organise pour la survie, à un sujet, la personne, qui doit vivre avec cette pathologie. Ces deux approches, nécessaires, ne sont certes pas antinomiques mais la seconde nous incite à dépasser la maladie pour découvrir ou redécouvrir l’homme qui en est porteur. D’autres pathologies chroniques nous ont ouvert le chemin en nous montrant l’importance de l’annonce, de l’accompagnement, du soutien, du lien. Elles nous ont aussi montré que le rapport entre le patient et sa maladie se nourrit de notre regard et de nos attitudes. Ne le réduire qu’à sa maladie lui fait perdre son identité, son humanité pour le confiner uniquement à un objet de soins. Dès lors comment peut-il rester membre à part entière de la communauté dans ses dimensions affectives, sociales ou professionnelles ? Alors oui, citoyens, soignants, pour le cancer comme pour d’autres pathologies chroniques changeons notre regard. Dans ce champ comme dans d’autres il n’y a pas de place pour les ghettos. Mais ceux là même qui nous incitent à ce changement de paradigme ont-ils changé le leur ? A ceux qui élaborent les politiques de lutte contre le cancer demandons aussi de changer leurs regards. Pour beaucoup d’entre eux, l’action politique se réduit à une approche majoritairement biomédicale. Pour eux, le salut viendrait essentiellement du renforcement du système de soins, de la généralisation des équipements lourds. Il n’est pas dans mon intention de contester l’utilité d’une approche sanitaire mais une vraie politique de santé publique ne peut s’en contenter. Les preuves sont là. Les inégalités sociales et territoriales en matière de cancer ne se sont pas réduites au cours des dernières années. Elles se sont même souvent creusées posant la question face aux dépenses engagées de l’efficience des actions menées. Seule une politique de prévention, de dépistage ciblée sur certaines populations, sur certains territoires mobilisant l’ensemble des moyens mis en cohérence permettra d’améliorer la situation notamment dans notre région. Le reste n’agira qu’à la marge. Alors oui, citoyens, soignants mais aussi décideurs, politiques, face aux cancers changeons notre regard." En ligne : http://www.santenpdc.org/?p=7296 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=12683 [n° ou bulletin]228 - année 2009-228 - Images, croyances et représentations du cancer [texte imprimé] / Jean-Louis Salomez, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2010 . - 54 p.
est un bulletin de Contact SANTE : la revue qui privilégie une approche plurielle de la santé / Jean-Louis Salomez
5 €
Langues : Français (fre)
Catégories : PER Mots-clés : croyances plan cancer 2009-2013 souffrance soins palliatifs Index. décimale : PER F-66 CON Contact Santé Résumé : Editorial de Jean-Louis Salomez, directeur de la publication : "«Face aux cancers changeons notre regard», tel est le titre de la troisième édition de la semaine de mobilisation face aux cancers organisée dans la région Nord Pas-de-Calais. En première lecture ce titre nous incite à transformer notre relation avec le patient cancéreux que nous soyons citoyen ou soignant. Il nous faut donc passer d’un objet, la maladie où tout s’organise pour la survie, à un sujet, la personne, qui doit vivre avec cette pathologie. Ces deux approches, nécessaires, ne sont certes pas antinomiques mais la seconde nous incite à dépasser la maladie pour découvrir ou redécouvrir l’homme qui en est porteur. D’autres pathologies chroniques nous ont ouvert le chemin en nous montrant l’importance de l’annonce, de l’accompagnement, du soutien, du lien. Elles nous ont aussi montré que le rapport entre le patient et sa maladie se nourrit de notre regard et de nos attitudes. Ne le réduire qu’à sa maladie lui fait perdre son identité, son humanité pour le confiner uniquement à un objet de soins. Dès lors comment peut-il rester membre à part entière de la communauté dans ses dimensions affectives, sociales ou professionnelles ? Alors oui, citoyens, soignants, pour le cancer comme pour d’autres pathologies chroniques changeons notre regard. Dans ce champ comme dans d’autres il n’y a pas de place pour les ghettos.Mais ceux là même qui nous incitent à ce changement de paradigme ont-ils changé le leur ? A ceux qui élaborent les politiques de lutte contre le cancer demandons aussi de changer leurs regards. Pour beaucoup d’entre eux, l’action politique se réduit à une approche majoritairement biomédicale. Pour eux, le salut viendrait essentiellement du renforcement du système de soins, de la généralisation des équipements lourds. Il n’est pas dans mon intention de contester l’utilité d’une approche sanitaire mais une vraie politique de santé publique ne peut s’en contenter. Les preuves sont là. Les inégalités sociales et territoriales en matière de cancer ne se sont pas réduites au cours des dernières années. Elles se sont même souvent creusées posant la question face aux dépenses engagées de l’efficience des actions menées. Seule une politique de prévention, de dépistage ciblée sur certaines populations, sur certains territoires mobilisant l’ensemble des moyens mis en cohérence permettra d’améliorer la situation notamment dans notre région. Le reste n’agira qu’à la marge. Alors oui, citoyens, soignants mais aussi décideurs, politiques, face aux cancers changeons notre regard lFace aux cancers changeons notre regard», tel est le titre de la troisième édition de la semaine de mobilisation face aux cancers organisée dans la région Nord Pas-de-Calais. En première lecture ce titre nous incite à transformer notre relation avec le patient cancéreux que nous soyons citoyen ou soignant. Il nous faut donc passer d’un objet, la maladie où tout s’organise pour la survie, à un sujet, la personne, qui doit vivre avec cette pathologie. Ces deux approches, nécessaires, ne sont certes pas antinomiques mais la seconde nous incite à dépasser la maladie pour découvrir ou redécouvrir l’homme qui en est porteur. D’autres pathologies chroniques nous ont ouvert le chemin en nous montrant l’importance de l’annonce, de l’accompagnement, du soutien, du lien. Elles nous ont aussi montré que le rapport entre le patient et sa maladie se nourrit de notre regard et de nos attitudes. Ne le réduire qu’à sa maladie lui fait perdre son identité, son humanité pour le confiner uniquement à un objet de soins. Dès lors comment peut-il rester membre à part entière de la communauté dans ses dimensions affectives, sociales ou professionnelles ? Alors oui, citoyens, soignants, pour le cancer comme pour d’autres pathologies chroniques changeons notre regard. Dans ce champ comme dans d’autres il n’y a pas de place pour les ghettos. Mais ceux là même qui nous incitent à ce changement de paradigme ont-ils changé le leur ? A ceux qui élaborent les politiques de lutte contre le cancer demandons aussi de changer leurs regards. Pour beaucoup d’entre eux, l’action politique se réduit à une approche majoritairement biomédicale. Pour eux, le salut viendrait essentiellement du renforcement du système de soins, de la généralisation des équipements lourds. Il n’est pas dans mon intention de contester l’utilité d’une approche sanitaire mais une vraie politique de santé publique ne peut s’en contenter. Les preuves sont là. Les inégalités sociales et territoriales en matière de cancer ne se sont pas réduites au cours des dernières années. Elles se sont même souvent creusées posant la question face aux dépenses engagées de l’efficience des actions menées. Seule une politique de prévention, de dépistage ciblée sur certaines populations, sur certains territoires mobilisant l’ensemble des moyens mis en cohérence permettra d’améliorer la situation notamment dans notre région. Le reste n’agira qu’à la marge. Alors oui, citoyens, soignants mais aussi décideurs, politiques, face aux cancers changeons notre regard." En ligne : http://www.santenpdc.org/?p=7296 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=12683 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations / Eluère, Manon in Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale (CIPS), Les / Cairn, 2017/1 n°113 (Janvier - Février - Mars 2017)
[article]
Titre : Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations : le cas exploratoire d'une équipe féminine professionnelle de volleyball en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Eluère, Manon, Auteur ; Héas, Stéphane, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 25 - 56 Langues : Français (fre) Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Groupe ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : superstition croyances Résumé : L'objectif de cette recherche est de préciser l'influence de la nationalité et plus largement de la culture au sein d'un groupe sportif, dans le recours à la superstition. Cette étude de cas analyse l'attachement à ces croyances de l'ensemble des membres d'une équipe féminine professionnelle de volleyball réunissant des joueuses de différentes nationalités.
Une méthode couplant quantitatif et qualitatif (questionnaires, sociométrie et entretiens) de manière complémentaire permet de rendre compte de la complexité du phénomène superstitieux. les résultats montrent que certaines constructions culturelles sont au centre des croyances. La socialisation primaire apparaît la plus déterminante pour ce qui est de l'adoption de rituels, à travers l'éducation familiale. In fine, trois profils superstitieux émergent en lien avec les nationalités.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=222619
in Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale (CIPS), Les / Cairn > 2017/1 n°113 (Janvier - Février - Mars 2017) . - p. 25 - 56[article] Superstitions, cultures et sports, entre croyances et rationalisations : le cas exploratoire d'une équipe féminine professionnelle de volleyball en France [texte imprimé] / Eluère, Manon, Auteur ; Héas, Stéphane, Auteur . - 2017 . - p. 25 - 56.
Langues : Français (fre)
in Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale (CIPS), Les / Cairn > 2017/1 n°113 (Janvier - Février - Mars 2017) . - p. 25 - 56
Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE:Systèmes sociaux:Groupe ; J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Culture Mots-clés : superstition croyances Résumé : L'objectif de cette recherche est de préciser l'influence de la nationalité et plus largement de la culture au sein d'un groupe sportif, dans le recours à la superstition. Cette étude de cas analyse l'attachement à ces croyances de l'ensemble des membres d'une équipe féminine professionnelle de volleyball réunissant des joueuses de différentes nationalités.
Une méthode couplant quantitatif et qualitatif (questionnaires, sociométrie et entretiens) de manière complémentaire permet de rendre compte de la complexité du phénomène superstitieux. les résultats montrent que certaines constructions culturelles sont au centre des croyances. La socialisation primaire apparaît la plus déterminante pour ce qui est de l'adoption de rituels, à travers l'éducation familiale. In fine, trois profils superstitieux émergent en lien avec les nationalités.Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=222619 La modernité désenchantée : relire l'histoire du XIXe siècle français / SCD et Cairn.info / Emmanuel Fureix
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Titre : La modernité désenchantée : relire l'histoire du XIXe siècle français / SCD et Cairn.info Type de document : document électronique Auteurs : Emmanuel Fureix (1971-...) , Auteur ; François Jarrige (1978-...)
, Auteur
Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2015 Collection : Ecritures de l'histoire (Paris), ISSN 2268-3011 num. 3 Importance : 390 p. Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-7157-3 Prix : 25 € Note générale : Voir notamment le Chapitre 3. Modernité(s) culturelle(s), pp. 117-177, : "Rares sont les termes aussi ambigus et polysémiques que celui de modernité . À la différence du concept de « modernisation », forgé a posteriori par les historiens et qui vient de nous occuper, ce mot s’enracine dans le xix e siècle, surtout à partir des années 1860. À ce titre, il nous aide à penser l’historicité de ce siècle. Baudelaire le définit en 1863 en des termes flous, autour d’une rupture esthétique : « Le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable . » Cette modernité esthétique, alors objet de scandale mais aujourd’hui patrimonialisée, est celle qui fascine le plus le grand public amateur de xix e siècle : c’est celle de Courbet, de Manet puis des impressionnistes, celle aussi de Baudelaire, Flaubert ou Zola. Une modernité dont l’année 1863, celle du fameux « Salon des refusés », formerait l’acte de naissance picturale. Une modernité qui introduit une nouvelle expérience du sujet créateur, un geste de résistance : c’est à la fois « le sentiment, chez celui qui s’en réclame, qu’il a le droit d’être irresponsable » et « l’obscure mais forte conviction que cet acte est capable pourtant d’une expérience de vérité » .
Mais la modernité culturelle dépasse de très loin ce seul champ esthétique et impose l’usage du pluriel. Christophe Charle l’a récemment définie comme un « changement de perception du rapport au temps ressenti tout particulièrement par un certain nombre d’écrivains, de penseurs, d’artistes », changement progressivement diffusé dans le corps social [...]"Langues : Français (fre) Mots-clés : Histoire des mentalités -- Accélération recomposition temps Espaces perçus espaces traversés Sens, sensibilités, émotions révolutions silencieuses Pacification seuils de tolérance violence Désenchantement monde croyances culture démocratique société du spectacle société images culture de masse modernité esthétique Modernité -- France -- 19e siècle Dix-neuvième siècle Historiographie Résumé : Le désenchantement qui accompagne notre modernité nous rend plus attentifs à celui des hommes et des femmes qui, en plein XIXe siècle, doutaient des vertus du progrès, des fantasmagories de la technique et de la toute-puissance du sujet rationnel – autant de grands récits devenus hégémoniques, mais dont l’épuisement récent a profondément renouvelé le regard sur ce siècle.
Depuis une trentaine d’années, les historiens insistent sur les multiples possibles qui se sont entrouverts alors et qui portaient en eux les germes d’une émancipation qui ne s’est pas produite. Ils repensent en profondeur les chemins de l’industrialisation et les conflits qu’elle a engendrés, ils restituent les mutations du temps et de l’espace perçus, ils déconstruisent les illusions de la culture « démocratique » et d’un « universalisme » exclusivement blanc et masculin, ils retracent aussi les formes plurielles de l’expérience coloniale, entre violences extrêmes et accommodements…
Ce sont tous ces déplacements historiographiques, et bien d’autres encore, dont cet ouvrage propose un magistral panorama, à la fois savant et vivant, ancré dans la chair du passé et soucieux de mieux faire prendre au lecteur la mesure de ce qui nous sépare et nous rapproche de la société de ce temps. Ce livre conserve du XIXe siècle son désir de récapituler – sans enfermer –, du XXe son optimisme mesuré, du XXIe son inquiétude réflexive.Note de contenu : Plan du chap. 3 : Accélération et recomposition du temps
Espaces perçus, espaces traversés
Sens, sensibilités, émotions : des révolutions silencieuses
Pacification et seuils de tolérance à la violence
Désenchantement du monde ou recomposition des croyances ?
Vers une culture démocratique ?
« Société du spectacle », société des images ?
Entre culture de masse et modernité esthétique
Notes bibliogr.En ligne : https://www.cairn.info/la-modernite-desenchantee--9782707171573.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226509 La modernité désenchantée : relire l'histoire du XIXe siècle français / SCD et Cairn.info [document électronique] / Emmanuel Fureix (1971-...), Auteur ; François Jarrige (1978-...)
, Auteur . - Paris : Éditions La Découverte, 2015 . - 390 p. : couv. ill. ; 22 cm. - (Ecritures de l'histoire (Paris), ISSN 2268-3011; 3) .
ISBN : 978-2-7071-7157-3 : 25 €
Voir notamment le Chapitre 3. Modernité(s) culturelle(s), pp. 117-177, : "Rares sont les termes aussi ambigus et polysémiques que celui de modernité . À la différence du concept de « modernisation », forgé a posteriori par les historiens et qui vient de nous occuper, ce mot s’enracine dans le xix e siècle, surtout à partir des années 1860. À ce titre, il nous aide à penser l’historicité de ce siècle. Baudelaire le définit en 1863 en des termes flous, autour d’une rupture esthétique : « Le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable . » Cette modernité esthétique, alors objet de scandale mais aujourd’hui patrimonialisée, est celle qui fascine le plus le grand public amateur de xix e siècle : c’est celle de Courbet, de Manet puis des impressionnistes, celle aussi de Baudelaire, Flaubert ou Zola. Une modernité dont l’année 1863, celle du fameux « Salon des refusés », formerait l’acte de naissance picturale. Une modernité qui introduit une nouvelle expérience du sujet créateur, un geste de résistance : c’est à la fois « le sentiment, chez celui qui s’en réclame, qu’il a le droit d’être irresponsable » et « l’obscure mais forte conviction que cet acte est capable pourtant d’une expérience de vérité » .
Mais la modernité culturelle dépasse de très loin ce seul champ esthétique et impose l’usage du pluriel. Christophe Charle l’a récemment définie comme un « changement de perception du rapport au temps ressenti tout particulièrement par un certain nombre d’écrivains, de penseurs, d’artistes », changement progressivement diffusé dans le corps social [...]"
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Histoire des mentalités -- Accélération recomposition temps Espaces perçus espaces traversés Sens, sensibilités, émotions révolutions silencieuses Pacification seuils de tolérance violence Désenchantement monde croyances culture démocratique société du spectacle société images culture de masse modernité esthétique Modernité -- France -- 19e siècle Dix-neuvième siècle Historiographie Résumé : Le désenchantement qui accompagne notre modernité nous rend plus attentifs à celui des hommes et des femmes qui, en plein XIXe siècle, doutaient des vertus du progrès, des fantasmagories de la technique et de la toute-puissance du sujet rationnel – autant de grands récits devenus hégémoniques, mais dont l’épuisement récent a profondément renouvelé le regard sur ce siècle.
Depuis une trentaine d’années, les historiens insistent sur les multiples possibles qui se sont entrouverts alors et qui portaient en eux les germes d’une émancipation qui ne s’est pas produite. Ils repensent en profondeur les chemins de l’industrialisation et les conflits qu’elle a engendrés, ils restituent les mutations du temps et de l’espace perçus, ils déconstruisent les illusions de la culture « démocratique » et d’un « universalisme » exclusivement blanc et masculin, ils retracent aussi les formes plurielles de l’expérience coloniale, entre violences extrêmes et accommodements…
Ce sont tous ces déplacements historiographiques, et bien d’autres encore, dont cet ouvrage propose un magistral panorama, à la fois savant et vivant, ancré dans la chair du passé et soucieux de mieux faire prendre au lecteur la mesure de ce qui nous sépare et nous rapproche de la société de ce temps. Ce livre conserve du XIXe siècle son désir de récapituler – sans enfermer –, du XXe son optimisme mesuré, du XXIe son inquiétude réflexive.Note de contenu : Plan du chap. 3 : Accélération et recomposition du temps
Espaces perçus, espaces traversés
Sens, sensibilités, émotions : des révolutions silencieuses
Pacification et seuils de tolérance à la violence
Désenchantement du monde ou recomposition des croyances ?
Vers une culture démocratique ?
« Société du spectacle », société des images ?
Entre culture de masse et modernité esthétique
Notes bibliogr.En ligne : https://www.cairn.info/la-modernite-desenchantee--9782707171573.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226509 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
La spiritualité, quels bénéfices pour le sujet? / Pluralité d'auteurs in Le journal des psychologues : le mensuel des professionnels / BM de Tours et Cairn.info, n° 303 (décembre 2012-janvier 2013)
[article]
Titre : La spiritualité, quels bénéfices pour le sujet? Type de document : texte imprimé Auteurs : Pluralité d'auteurs ; Nicolas Roussiau , Auteur ; Christine Bonardi, Auteur ; Nathalie Bailly, Auteur ; Marianne BOURDON, Auteur ; Colette Sabatier, Auteur ; Linda Simon (1983-...), Auteur
Année de publication : Décembre 2012 - Janvier 2013 Article en page(s) : pp. 16-53 Note générale : Dossier Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Religion Mots-clés : Croyances Note de contenu : Sommaire
Croyance religieuse et spiritualité chez la personne âgée (N. Bailly) / Spiritualité et santé: face à un diagnostic de cancer (M. Bourdon) / Une valeur ajoutée structurante pour les adolescents? (C. Sabatier) / Croyances collectives et faux souvenirs individuels (L. Simon) / Les expériences sur le sentiment mystique (N. Roussiau) / Terrorisme et extrémisme religieux: une analyse psychosociale (Ch. Bonardi) / BibliographiePermalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=106444
in Le journal des psychologues : le mensuel des professionnels / BM de Tours et Cairn.info > n° 303 (décembre 2012-janvier 2013) . - pp. 16-53[article] La spiritualité, quels bénéfices pour le sujet? [texte imprimé] / Pluralité d'auteurs ; Nicolas Roussiau, Auteur ; Christine Bonardi, Auteur ; Nathalie Bailly, Auteur ; Marianne BOURDON, Auteur ; Colette Sabatier, Auteur ; Linda Simon (1983-...), Auteur . - Décembre 2012 - Janvier 2013 . - pp. 16-53.
Dossier
Langues : Français (fre)
in Le journal des psychologues : le mensuel des professionnels / BM de Tours et Cairn.info > n° 303 (décembre 2012-janvier 2013) . - pp. 16-53
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION:Religion Mots-clés : Croyances Note de contenu : Sommaire
Croyance religieuse et spiritualité chez la personne âgée (N. Bailly) / Spiritualité et santé: face à un diagnostic de cancer (M. Bourdon) / Une valeur ajoutée structurante pour les adolescents? (C. Sabatier) / Croyances collectives et faux souvenirs individuels (L. Simon) / Les expériences sur le sentiment mystique (N. Roussiau) / Terrorisme et extrémisme religieux: une analyse psychosociale (Ch. Bonardi) / BibliographiePermalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=106444 La Batterie de tâches de Théorie de l'esprit : Validation de la version francophone / Nathalie Nader-Grosbois in Enfance / Cairn.info, Persée et ITS, 68/2 (04/06/2016)
[article]
Titre : La Batterie de tâches de Théorie de l'esprit : Validation de la version francophone Type de document : texte imprimé Auteurs : Nathalie Nader-Grosbois ; Marine Houssa Année de publication : 2016 Article en page(s) : 141-166 P. Note générale : revue trimestrielle avril-juin 2016 Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : théorie de l'esprit compréhension des émotions croyances prise de perspective compétences sociales validité Résumé : Cet article présente deux études de validation de la version francophone de la Theory of Mind Task Battery (Hutchins, Prelock, & Chace, 2008) ou Batterie ToM-vf (Houssa & Nader- Grosbois, 2012), menées auprès d'enfants d'âge préscolaire. Dans l'étude 1, 209 enfants et dans l'étude 2, 82 enfants ont été évalués au moyen de la Batterie-ToM-vf et des épreuves ToM-émotions et croyances (Nader-Grosbois & Thirion-Marissiaux, 2011). Les parents et enseignants ont complété l'inventaire de la Théorie de l'esprit (ToMI-vf, Houssa, Mazzone, & Nader-Grosbois, 2014) et les Échelles d'Adaptation Sociale pour Enfants (EASE, Hughes, Soares-Boucaud, Hochmann, & Fritz, 1997) et le Profil Socio-Affectif (Lafrenière, Dumas, Capuano, & Durning, 1997). L'étude 1 révèle une bonne cohérence interne pour l'ensemble des énoncés. L'analyse factorielle en composantes principales avec rotation varimax aboutit à une structure en trois facteurs « reconnaissance des émotions », « prise de perspective » et « inférence complexe ». Le score varie en fonction de l'âge. Des corrélations positives significatives confirment la validité convergente entre les scores de la Batterie-ToM-vf et ceux des épreuves ToM-émotions et croyances, du ToMI-vf et de la sous-échelle EASE-ToM. L'étude 2 révèle des corrélations positives élevées pour la fiabilité test-retest et pour l'accord interjuges. Des corrélations positives significatives sont obtenues entre les scores à la Batterie ToM-vf et les scores aux dimensions « prosociale » et coopérative, et l'adaptation du PSA, et à la sous-échelle de capacités sociales de l'EASE. En conclusion, la Batterie ToM-vf présente de bonnes qualités psychométriques et son applicabilité à des enfants d'âge préscolaire est confirmée. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=211520
in Enfance / Cairn.info, Persée et ITS > 68/2 (04/06/2016) . - 141-166 P.[article] La Batterie de tâches de Théorie de l'esprit : Validation de la version francophone [texte imprimé] / Nathalie Nader-Grosbois ; Marine Houssa . - 2016 . - 141-166 P.
revue trimestrielle avril-juin 2016
Langues : Français (fre)
in Enfance / Cairn.info, Persée et ITS > 68/2 (04/06/2016) . - 141-166 P.
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES:Approche scientifique:Méthode scientifique:Évaluation Appraising or judging persons, organizations or things in relation to stated objectives, standards or criteria. Use more specific descriptor where appropriate.Mots-clés : théorie de l'esprit compréhension des émotions croyances prise de perspective compétences sociales validité Résumé : Cet article présente deux études de validation de la version francophone de la Theory of Mind Task Battery (Hutchins, Prelock, & Chace, 2008) ou Batterie ToM-vf (Houssa & Nader- Grosbois, 2012), menées auprès d'enfants d'âge préscolaire. Dans l'étude 1, 209 enfants et dans l'étude 2, 82 enfants ont été évalués au moyen de la Batterie-ToM-vf et des épreuves ToM-émotions et croyances (Nader-Grosbois & Thirion-Marissiaux, 2011). Les parents et enseignants ont complété l'inventaire de la Théorie de l'esprit (ToMI-vf, Houssa, Mazzone, & Nader-Grosbois, 2014) et les Échelles d'Adaptation Sociale pour Enfants (EASE, Hughes, Soares-Boucaud, Hochmann, & Fritz, 1997) et le Profil Socio-Affectif (Lafrenière, Dumas, Capuano, & Durning, 1997). L'étude 1 révèle une bonne cohérence interne pour l'ensemble des énoncés. L'analyse factorielle en composantes principales avec rotation varimax aboutit à une structure en trois facteurs « reconnaissance des émotions », « prise de perspective » et « inférence complexe ». Le score varie en fonction de l'âge. Des corrélations positives significatives confirment la validité convergente entre les scores de la Batterie-ToM-vf et ceux des épreuves ToM-émotions et croyances, du ToMI-vf et de la sous-échelle EASE-ToM. L'étude 2 révèle des corrélations positives élevées pour la fiabilité test-retest et pour l'accord interjuges. Des corrélations positives significatives sont obtenues entre les scores à la Batterie ToM-vf et les scores aux dimensions « prosociale » et coopérative, et l'adaptation du PSA, et à la sous-échelle de capacités sociales de l'EASE. En conclusion, la Batterie ToM-vf présente de bonnes qualités psychométriques et son applicabilité à des enfants d'âge préscolaire est confirmée. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=211520 17, 3 - juillet-septembre 2007 - Vieillissement et sexualité (Bulletin de Sexologies : revue européenne de sexologie et de santé sexuelle / ScienceDirect)
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PermalinkLa Belgique et ses cultes / Pluralité d'auteurs in Politique : revue belge d'analyse et de débat, 52 (décembre 2007)
PermalinkChine : quand les dragons racontent l'histoire / Timothy Brook in Sciences humaines, n° 248 (mai 2013)
PermalinkPain d'homme et lait de femme font venir les enfants forts / Françoise Loux in Le Furet : petite enfance & diversité / ITS et BM de Tours, 52 (Printemps 2007)
PermalinkPsychiser le maître absolu : solutions pubertaires par le paranormal / Renaud Evrard in Adolescence : revue trimestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines / Cairn.info et ITS, N°74-Tome 28- N°4 (2010)
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