Titre : |
Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme / Poytech' et Zones.fr |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Razmig Keucheyan (1975-...) , Auteur |
Mention d'édition : |
Version numérique en hyperlien |
Editeur : |
Paris : Zones, un label des éditions La Découverte |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
201 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35522-126-2 |
Prix : |
18 € |
Note générale : |
Cf. Cartouches Ballast, en hyperlien : "C’est désormais une banalité : un mode de vie écologiquement soutenable est incompatible avec l’exploitation effrénée des ressources planétaires. Rompre avec la logique productiviste du capitalisme est un impératif, aussi bien social qu’écologique. S’ensuit cette interrogation fondamentale : de quoi avons nous vraiment besoin ? Razmig Keucheyan, professeur de sociologie, posait la question dans un article paru en 2017 et prolonge cette réflexion dans son dernier livre. Le capitalisme ne cesse de créer des « besoins artificiels », générant leur lot de nuisances, de pollutions et alimentant un consumérisme sans frein. Casser cette dynamique nécessite tout d’abord de s’armer intellectuellement, en l’occurrence avec une théorique critique des besoins. En mobilisant des penseurs comme Agnès Heller et André Gorz, l’auteur en pose les jalons. Pour Keucheyan, qui puise dans la théorie marxiste, la marchandise sous production capitaliste est nécessairement aliénante — pour le producteur comme le consommateur. L’enjeu est donc d’« étendre l’anticapitalisme aux objets », dans l’objectif de produire des « biens émancipés ». Pour y parvenir, plusieurs pistes sont avancées : une extension de la garantie des objets à 10 ans afin d’enrayer l’ère du tout-jetable ; rapprocher associations de producteurs/consommateurs avec les syndicats pour créer les conditions de convergence entre mouvement écologique et ouvrier ; bloquer les grands flux logistiques afin de prendre le contrôle sur la circulation des marchandises. Au centre du questionnement : « Que produire pour satisfaire quels besoins ? » La réponse passera par la délibération collective et une planification écologique démocratique — bien que les contours restent à préciser. L’ouvrage ne manquera pas d’alimenter les débats pour allier le « rouge » et le « vert ». Et il y a urgence. [M.B.]" |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Capitalisme Analyse des besoins consommation démocratie écologique |
Résumé : |
La 4e de couv. indique : "Le capitalisme engendrant des besoins artificiels toujours nouveaux, mettre un terme à la voracité consumériste implique de définir et de s'appuyer sur des besoins " authentiques " et reconnus de tous. Le nouveau livre de Razmig Keucheyan suit cette ligne critique en recherche d'une véritable politique de l'émancipation. Le capitalisme engendre des besoins artificiels toujours nouveaux. Celui de s'acheter le dernier iPhone, par exemple, ou de se rendre en avion dans la ville d'à côté. Ces besoins sont non seulement aliénants pour la personne, mais ils sont écologiquement néfastes. Leur prolifération sous-tend le consumérisme, qui lui-même aggrave l'épuisement des ressources naturelles et les pollutions. À l'âge d'Amazon, le consumérisme atteint son " stade suprême ". Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s'appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins " authentiques " collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d'une politique de l'émancipation au XXIe siècle. Chemin faisant, le livre évoque la théorie des besoins de Karl Marx, André Gorz et Agnes Heller. Pour ces auteurs, les besoins " authentiques " ont un potentiel révolutionnaire. Comme disait Marx, " une révolution radicale ne peut être que la révolution des besoins radicaux "." |
Note de contenu : |
Sommaire :
Table
PROLOGUE. L’ÉCOLOGIE DE LA NUIT
1. UNE THÉORIE CRITIQUE DES BESOINS
2. DÉPRIVATION
3. ADDICTS À LA MARCHANDISE
4. CHANGER LES CHOSES
5. UN COMMUNISME DU LUXE
6. POLITIQUE DES BESOINS
7. À LA RECHERCHE DE LA DÉMOCRATIE ÉCOLOGIQUE
8. RETOUR VERS LE FUTUR : GRAMSCI AVEC GORZ
Notes bibliogr. |
En ligne : |
https://www.revue-ballast.fr/cartouches-47/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=232699 |
Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme / Poytech' et Zones.fr [document électronique] / Razmig Keucheyan (1975-...)  , Auteur . - Version numérique en hyperlien . - Paris : Zones, un label des éditions La Découverte, 2019 . - 201 p. : couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-35522-126-2 : 18 € Cf. Cartouches Ballast, en hyperlien : "C’est désormais une banalité : un mode de vie écologiquement soutenable est incompatible avec l’exploitation effrénée des ressources planétaires. Rompre avec la logique productiviste du capitalisme est un impératif, aussi bien social qu’écologique. S’ensuit cette interrogation fondamentale : de quoi avons nous vraiment besoin ? Razmig Keucheyan, professeur de sociologie, posait la question dans un article paru en 2017 et prolonge cette réflexion dans son dernier livre. Le capitalisme ne cesse de créer des « besoins artificiels », générant leur lot de nuisances, de pollutions et alimentant un consumérisme sans frein. Casser cette dynamique nécessite tout d’abord de s’armer intellectuellement, en l’occurrence avec une théorique critique des besoins. En mobilisant des penseurs comme Agnès Heller et André Gorz, l’auteur en pose les jalons. Pour Keucheyan, qui puise dans la théorie marxiste, la marchandise sous production capitaliste est nécessairement aliénante — pour le producteur comme le consommateur. L’enjeu est donc d’« étendre l’anticapitalisme aux objets », dans l’objectif de produire des « biens émancipés ». Pour y parvenir, plusieurs pistes sont avancées : une extension de la garantie des objets à 10 ans afin d’enrayer l’ère du tout-jetable ; rapprocher associations de producteurs/consommateurs avec les syndicats pour créer les conditions de convergence entre mouvement écologique et ouvrier ; bloquer les grands flux logistiques afin de prendre le contrôle sur la circulation des marchandises. Au centre du questionnement : « Que produire pour satisfaire quels besoins ? » La réponse passera par la délibération collective et une planification écologique démocratique — bien que les contours restent à préciser. L’ouvrage ne manquera pas d’alimenter les débats pour allier le « rouge » et le « vert ». Et il y a urgence. [M.B.]" Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Capitalisme Analyse des besoins consommation démocratie écologique |
Résumé : |
La 4e de couv. indique : "Le capitalisme engendrant des besoins artificiels toujours nouveaux, mettre un terme à la voracité consumériste implique de définir et de s'appuyer sur des besoins " authentiques " et reconnus de tous. Le nouveau livre de Razmig Keucheyan suit cette ligne critique en recherche d'une véritable politique de l'émancipation. Le capitalisme engendre des besoins artificiels toujours nouveaux. Celui de s'acheter le dernier iPhone, par exemple, ou de se rendre en avion dans la ville d'à côté. Ces besoins sont non seulement aliénants pour la personne, mais ils sont écologiquement néfastes. Leur prolifération sous-tend le consumérisme, qui lui-même aggrave l'épuisement des ressources naturelles et les pollutions. À l'âge d'Amazon, le consumérisme atteint son " stade suprême ". Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s'appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins " authentiques " collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d'une politique de l'émancipation au XXIe siècle. Chemin faisant, le livre évoque la théorie des besoins de Karl Marx, André Gorz et Agnes Heller. Pour ces auteurs, les besoins " authentiques " ont un potentiel révolutionnaire. Comme disait Marx, " une révolution radicale ne peut être que la révolution des besoins radicaux "." |
Note de contenu : |
Sommaire :
Table
PROLOGUE. L’ÉCOLOGIE DE LA NUIT
1. UNE THÉORIE CRITIQUE DES BESOINS
2. DÉPRIVATION
3. ADDICTS À LA MARCHANDISE
4. CHANGER LES CHOSES
5. UN COMMUNISME DU LUXE
6. POLITIQUE DES BESOINS
7. À LA RECHERCHE DE LA DÉMOCRATIE ÉCOLOGIQUE
8. RETOUR VERS LE FUTUR : GRAMSCI AVEC GORZ
Notes bibliogr. |
En ligne : |
https://www.revue-ballast.fr/cartouches-47/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=232699 |
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