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Prison, justice : quel avenir pour les luttes ? / Sarah Bosquet in Dedans dehors / OIP section française, 95 ([05/03/2017])
Titre : Bâillonner les quartiers : comment le pouvoir réprime les mobilisations populaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Julien Talpin (1980-...) , Auteur
Editeur : Lille : Rue des Étaques Année de publication : 2020 Importance : 176 p. Présentation : couv. ill. Format : 12 x 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-490-20503-5 Prix : 9 € Note générale : "Dans "Bâillonner les quartiers". Comment l’État réprime les mobilisations populaires, publié aux éditions Les étaques, le sociologue Julien Talpin décrit les stratégies employées par le pouvoir pour réprimer les mobilisations dans les quartiers populaires.
De la disqualification des militant-es, qualifié-es de « racailles » ou accusés de « communautarisme », à l’asphyxie financière des associations jugées trop remuantes, le chercheur s’appuie sur des enquêtes et entretiens pour montrer comment les luttes politiques des quartiers sont empêchées, qu’elles visent à dénoncer les violences policières ou à réclamer une amélioration du cadre de vie. Il consacre notamment un chapitre à la démocratie participative, utilisée pour « briser le front de la critique et faire taire les oppositions ». Nous reproduisons ici un extrait de ce chapitre, qui porte sur les conseils citoyens" (cf. hyperlien)Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Luttes sociales Urbanisme banlieues Société / Environnement social / Banlieues et cités Communautés de banlieue conseils citoyens Quartiers pauvres -- Répression politique -- Clientélisme -- France Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Analysant les contraintes qui affectent les mobilisations dans les quartiers populaires des grandes villes, telles que les baisses de subventions et la difficulté à accéder à des locaux, la disqualification des militants et le refus de la concertation ou encore les amendes et la judiciarisation, l'auteur esquisse des stratégies de lutte pour revigorer la défense des intérêts de leurs habitants.
Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques, des luttes y ont toujours existé. Un des secteurs les plus actifs du militantisme des quartiers cible les violences policières, finalement reconnues comme un problème public. Mais un spectre de pratiques demeure encore invisibilisé. Ce sont les contraintes qui encadrent les mobilisations : coupes de subvention et difficultés à accéder à des locaux, disqualification des militants et refus de la concertation, amendes et judiciarisation. Ces répressions à bas bruit compliquent l’engagement dans les quartiers et entravent la défense des intérêts de leurs habitants. Dressant une analyse, ce livre esquisse aussi les stratégies de lutte.
"Pourquoi les quartiers populaires ne se révoltent-ils pas plus souvent ? Alors qu’ils sont ravagés depuis des décennies par un urbanisme au rabais, le chômage de masse et les humiliations policières, Julien Talpin explore les raisons pour lesquelles ces quartiers peinent à asseoir leurs intérêts. Il montre que les entraves aux mobilisations collectives tiennent moins à ce qui serait l’apathie fataliste des habitants qu’aux multiples tactiques répressives déployées par les pouvoirs publics. Les différents chapitres décortiquent les logiques disciplinaires qui, sans avoir même besoin d’être coordonnées, garantissent le maintien du statu quo. À l’arrière-plan de la répression policière et judiciaire, se déploient quotidiennement le chantage clientélaire aux subventions, la disqualification islamophobe des opposants ou les piqures anesthésiantes de la démocratie participative.En documentant la manière dont cette répression à bas bruit traverse les mobilisations contemporaines, ce livre en dégage la dimension systémique. Il place sous les projecteurs cette trappe à révolte qui fabrique la domestication politique, encourage l’autocensure collective et suscite la résignation individuelle. En livrant les recettes de l’adversaire, il veut contribuer au long chemin des luttes autonomes pour l’égalité" (4e de couverture)Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Une répression qui ne dit pas son nom
p. 25. Chapitre 1. Portraits de l'opposant en criminel
P. 51. Chapitre 2. Disqualifier pour gouverner
P. 83. Chapitre 3. Participation, piège à cons ?
P. 105. Chapitre 4. Le clientélisme et ses doubles
P. 137. Chapitre 5. La quête de l'autonomie
P. 153. Conclusion. S'organiser
Notes bibliogr. p.163-173En ligne : https://larotative.info/baillonner-les-quartiers-3698.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=240487 Bâillonner les quartiers : comment le pouvoir réprime les mobilisations populaires [texte imprimé] / Julien Talpin (1980-...), Auteur . - Lille : Rue des Étaques, 2020 . - 176 p. : couv. ill. ; 12 x 18 cm.
ISBN : 978-2-490-20503-5 : 9 €
"Dans "Bâillonner les quartiers". Comment l’État réprime les mobilisations populaires, publié aux éditions Les étaques, le sociologue Julien Talpin décrit les stratégies employées par le pouvoir pour réprimer les mobilisations dans les quartiers populaires.
De la disqualification des militant-es, qualifié-es de « racailles » ou accusés de « communautarisme », à l’asphyxie financière des associations jugées trop remuantes, le chercheur s’appuie sur des enquêtes et entretiens pour montrer comment les luttes politiques des quartiers sont empêchées, qu’elles visent à dénoncer les violences policières ou à réclamer une amélioration du cadre de vie. Il consacre notamment un chapitre à la démocratie participative, utilisée pour « briser le front de la critique et faire taire les oppositions ». Nous reproduisons ici un extrait de ce chapitre, qui porte sur les conseils citoyens" (cf. hyperlien)
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Luttes sociales Urbanisme banlieues Société / Environnement social / Banlieues et cités Communautés de banlieue conseils citoyens Quartiers pauvres -- Répression politique -- Clientélisme -- France Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Analysant les contraintes qui affectent les mobilisations dans les quartiers populaires des grandes villes, telles que les baisses de subventions et la difficulté à accéder à des locaux, la disqualification des militants et le refus de la concertation ou encore les amendes et la judiciarisation, l'auteur esquisse des stratégies de lutte pour revigorer la défense des intérêts de leurs habitants.
Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques, des luttes y ont toujours existé. Un des secteurs les plus actifs du militantisme des quartiers cible les violences policières, finalement reconnues comme un problème public. Mais un spectre de pratiques demeure encore invisibilisé. Ce sont les contraintes qui encadrent les mobilisations : coupes de subvention et difficultés à accéder à des locaux, disqualification des militants et refus de la concertation, amendes et judiciarisation. Ces répressions à bas bruit compliquent l’engagement dans les quartiers et entravent la défense des intérêts de leurs habitants. Dressant une analyse, ce livre esquisse aussi les stratégies de lutte.
"Pourquoi les quartiers populaires ne se révoltent-ils pas plus souvent ? Alors qu’ils sont ravagés depuis des décennies par un urbanisme au rabais, le chômage de masse et les humiliations policières, Julien Talpin explore les raisons pour lesquelles ces quartiers peinent à asseoir leurs intérêts. Il montre que les entraves aux mobilisations collectives tiennent moins à ce qui serait l’apathie fataliste des habitants qu’aux multiples tactiques répressives déployées par les pouvoirs publics. Les différents chapitres décortiquent les logiques disciplinaires qui, sans avoir même besoin d’être coordonnées, garantissent le maintien du statu quo. À l’arrière-plan de la répression policière et judiciaire, se déploient quotidiennement le chantage clientélaire aux subventions, la disqualification islamophobe des opposants ou les piqures anesthésiantes de la démocratie participative.En documentant la manière dont cette répression à bas bruit traverse les mobilisations contemporaines, ce livre en dégage la dimension systémique. Il place sous les projecteurs cette trappe à révolte qui fabrique la domestication politique, encourage l’autocensure collective et suscite la résignation individuelle. En livrant les recettes de l’adversaire, il veut contribuer au long chemin des luttes autonomes pour l’égalité" (4e de couverture)Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Une répression qui ne dit pas son nom
p. 25. Chapitre 1. Portraits de l'opposant en criminel
P. 51. Chapitre 2. Disqualifier pour gouverner
P. 83. Chapitre 3. Participation, piège à cons ?
P. 105. Chapitre 4. Le clientélisme et ses doubles
P. 137. Chapitre 5. La quête de l'autonomie
P. 153. Conclusion. S'organiser
Notes bibliogr. p.163-173En ligne : https://larotative.info/baillonner-les-quartiers-3698.html Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=240487 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13921 F-62 TAL Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Habiter, espaces vécus Sorti jusqu'au 26/02/2021 Documents numériques
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À partir d’enquêtes de terrain et d’entretiens, le sociologue Julien Talpin dévoile comment « une répression à bas bruit » s’abat sur les militants des quartiers populaires. Car si les violences policières ont acquis plus de visibilité médiatique, tout unURL![]()
Bâillonner les quartiers. Un extrait du livre de Julien TalpinJulien Talpin28 février 2020 Bâillonner les quartiers. Un extrait du livre de Julien Talpin [Conjoncture, Enquête]. Une répression à bas bruit Un des secteurs les plus actifs du militantisme deURL![]()
Les quartiers populaires en première ligne face à la pandémie La pandémie de coronavirus et ses conséquences sont vécues difficilement dans les quartiers populaires. Les habitant·es de ces communes sont en première ligne face au virus. Un chiffre macabreURL
Titre : Longwy : immigrés et prolétaires ; 1880-1980 Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Noiriel (1950-...) , Auteur ; Madeleine Rebérioux (1920-2005), Préfacier, etc.
Editeur : Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis Année de publication : 1984 Collection : Pratiques théoriques, ISSN 0753-6216 Importance : 396 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-038733-6 Prix : 25 € Note générale : Notes bibliogr. Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : LORRAINE XIXE XXE MUTATION INDUSTRIELLE SYNDICALISME MOUVEMENT OUVRIER HISTOIRE SOCIETE Luttes sociales Syndicalisme Fer -- Industrie et commerce -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Histoire
Métallurgistes -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Histoire
Classe ouvrière -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Relations professionnelles -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Mouvement ouvrier -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Conditions socialesIndex. décimale : A-44 France Résumé : « Au début des années 1950, quelque chose change à Longwy. Pour la première fois les divisions ethniques ne jouent pas. Français et Italiens luttent côte à côte. Par ces grèves, la deuxième génération italienne signe son entrée dans la “vie active”. Elle n’a pas oublié l’exploitation féroce qu’ont subie ses parents. Dès lors, il faut voir dans ces luttes comme une manière pour ces enfants devenus grands de réaliser ce qu’on avait toujours interdit à leurs parents : exprimer publiquement et collectivement leur haine pour un système qui les avait toujours niés en tant qu’individus, citoyens et producteurs. »
En retraçant un siècle d’histoire industrielle et sociale, dans le bassin sidérurgique lorrain où les maîtres de forges sont longtemps restés tout puissants, Gérard Noiriel éclaire de manière décisive la question des rapports entre classes sociales et immigration. Ici, l’inclusion des étrangers dans la nation est passée par l’identification à la classe ouvrière. Ce livre fondateur de la socio-histoire de l’immigration montre la lente construction — puis le rapide déclin — d’un groupe ouvrier fort et soudé autour de l’engagement communiste.Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, "En mémoire de la « République populaire de Longwy »" / par GN, Agone le jeudi 18 avril 2019 : "On commémore en ce moment dans le bassin de Longwy, le quarantième anniversaire du puissant mouvement social qui a transformé pendant plusieurs mois cette région en une « République populaire de Longwy » comme le signalait Le Monde du 23 mars 1979. Jeune enseignant dans un collège de cette ville, j’ai moi-même participé à cette lutte collective. À l’heure où les médias dominants ne cessent de dénoncer la « violence » des gilets jaunes, je voudrais rappeler ce qu’était la lutte des classes quand le mouvement ouvrier n’avait pas encore été démantelé par le capitalisme financier mondialisé." En ligne : http://blog.agone.org/post/2019/04/16/En-mémoire-de-la-«-République-populaire-de [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=474 Longwy : immigrés et prolétaires ; 1880-1980 [texte imprimé] / Gérard Noiriel (1950-...), Auteur ; Madeleine Rebérioux (1920-2005), Préfacier, etc. . - Paris : PUF, Presses universitaires de France - Humensis, 1984 . - 396 p. ; 22 cm. - (Pratiques théoriques, ISSN 0753-6216) .
ISBN : 978-2-13-038733-6 : 25 €
Notes bibliogr.
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : LORRAINE XIXE XXE MUTATION INDUSTRIELLE SYNDICALISME MOUVEMENT OUVRIER HISTOIRE SOCIETE Luttes sociales Syndicalisme Fer -- Industrie et commerce -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Histoire
Métallurgistes -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Histoire
Classe ouvrière -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Relations professionnelles -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Mouvement ouvrier -- France -- Longwy (Meurthe-et-Moselle)
Longwy (Meurthe-et-Moselle) -- Conditions socialesIndex. décimale : A-44 France Résumé : « Au début des années 1950, quelque chose change à Longwy. Pour la première fois les divisions ethniques ne jouent pas. Français et Italiens luttent côte à côte. Par ces grèves, la deuxième génération italienne signe son entrée dans la “vie active”. Elle n’a pas oublié l’exploitation féroce qu’ont subie ses parents. Dès lors, il faut voir dans ces luttes comme une manière pour ces enfants devenus grands de réaliser ce qu’on avait toujours interdit à leurs parents : exprimer publiquement et collectivement leur haine pour un système qui les avait toujours niés en tant qu’individus, citoyens et producteurs. »
En retraçant un siècle d’histoire industrielle et sociale, dans le bassin sidérurgique lorrain où les maîtres de forges sont longtemps restés tout puissants, Gérard Noiriel éclaire de manière décisive la question des rapports entre classes sociales et immigration. Ici, l’inclusion des étrangers dans la nation est passée par l’identification à la classe ouvrière. Ce livre fondateur de la socio-histoire de l’immigration montre la lente construction — puis le rapide déclin — d’un groupe ouvrier fort et soudé autour de l’engagement communiste.Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, "En mémoire de la « République populaire de Longwy »" / par GN, Agone le jeudi 18 avril 2019 : "On commémore en ce moment dans le bassin de Longwy, le quarantième anniversaire du puissant mouvement social qui a transformé pendant plusieurs mois cette région en une « République populaire de Longwy » comme le signalait Le Monde du 23 mars 1979. Jeune enseignant dans un collège de cette ville, j’ai moi-même participé à cette lutte collective. À l’heure où les médias dominants ne cessent de dénoncer la « violence » des gilets jaunes, je voudrais rappeler ce qu’était la lutte des classes quand le mouvement ouvrier n’avait pas encore été démantelé par le capitalisme financier mondialisé." En ligne : http://blog.agone.org/post/2019/04/16/En-mémoire-de-la-«-République-populaire-de [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=474 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 510 A-44 "19-20" NOI Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Histoire Disponible
Titre : Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 464 p. Format : 154 x 240 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-04678-0 Prix : 24 € Note générale : Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMALangues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques [texte imprimé] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 464 p. ; 154 x 240 mm. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-348-04678-0 : 24 €
Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMA
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Réservation
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"Ce qui nous fait tenir comme collectif, la justice, le soin, la transmission des savoirs, est sujet aujourd'hui aux plus grands désinvestissements de la part de la puissance publique. La logique de la rationalité de marché ne parvient pas à orienter lesURL![]()
De plus en plus vivement ressentie et partagée, l’urgence écologique conduit certains à céder à la panique collapsologique et d’autres, ou parfois les mêmes d’ailleurs, à s’en remettre à des formes autoritaires de techno-sciento-cratie. C’est pourtant touURL![]()
Décroissance – 12 lignes de fuite pour une économie solidaire au-delà de la croissance Veröffentlicht am Februar 4, 2011 von MS Maintenant notre feuille de résumé sur le thème de décroissance – écrit pour le débat de Attac Allemagne – esURL![]()
Depuis une thèse remarquée où il est question de Durkheim, de Lévi-Strauss et de Philippe Descola, l’invité de ce soir, Pierre Charbonnier, philosophe et chargé de recherches au CNRS, travaille sur les liens entre l’histoire de la pensée politique moderneURL![]()
D’un point de vue sociologique, le fossé se creuse entre ceux, une minorité, qui ont intégré la question écologique dans leur appréhension ordinaire de « l’actualité », et qui en font une priorité, et d’autres, la majorité, qui restent attachés à la normaURL![]()
Il est rare qu’un ouvrage de philosophie parvienne, par son ampleur théorique et son effort... passer alors notre histoire politique au crible d’une « critique de la raison écologique », pour y séparer le bon grain et l’ivraie et réaliser ainsi un aggiorURL![]()
Le tournant réaliste de l’écologie politique Pourquoi les écologistes doivent apprendre à parler le langage de la géopolitique. Il y a depuis très longtemps un porte-à-faux entre le discours moral et universaliste de l’écologie, y compris lorsqu’elle s’asURL![]()
L’idée d’un « monde d’après » semble aurait-elle fait long feu ? Rappelez-vous c’était il y a un siècle, juste avant l’été, alors que l’on sortait à peine du confinement : rien ne pouvait plus être comme avant, tout serait plus écologique. La pandémie laURL![]()
Où va l'écologie politique ? Derrière sa renaissance actuelle, que reste-t-il d'une tradition de pensées et d'actions qui s'est affirmée, dès ses débuts, comme une immense mise en question de l'héritage de la modernité ? La publication du livre « AbondancURL![]()
Pierre Charbonnier, penseur du climat social A explorer sans cesse les liens entre sciences sociales et questions environnementales, ce chercheur est parvenu à la conclusion que la crise climatique est une bonne nouvelle. Un optimisme qu’il étaye avec briURL![]()
recension de Tom Umbdenstock, SH n°323, mars 2020, p. 66 : "Alors que se profile le spectre d’un changement climatique et que la nature montre ses limites face aux besoins humains, la perspective d’une baisse de la croissance menacerait-elle nécessairemenURL![]()
Tout le projet du livre, c’est de tenter de déployer cet encastrement complexe des aspirations et lutte pour la liberté dans une histoire matérielle. Ni enthousiasme angélique pour la modernité, ni collapsologie, il s’agit de politiser la question écologiURLLa fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera / Pierre Charbonnier
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Titre : La fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera Titre original : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur ; Haber, Stéphane, Directeur de thèse ; Thierry Martin, Directeur de thèse
Mention d'édition : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Philosophie : Besançon : 2011 : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique Editeur : Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique Année de publication : 2015 Collection : CNRS philosophie, ISSN 1248-5284 Importance : 310 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-271-08211-4 Prix : 25 € Note générale : Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016). - Partenaire(s) de recherche : Laboratoire de recherches philosophiques sur les logiques de l'agir (Besançon) (Laboratoire), Laboratoire de Recherches philosophiques sur les Logiques de l'Agir (Laboratoire). - Autre(s) contribution(s) : Thierry Martin (Président du jury) ; Stéphane Haber, Thierry Martin, Bruno Karsenti, Catherine Larrère, Philippe Descola, Frédéric Keck (Membre(s) du jury) ; Bruno Karsenti, Catherine Larrère (Rapporteur(s))
Bibliogr. p. 295-[304]. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre) Mots-clés : Philosophie de la nature --sciences sociales anthropologie sociologie histoire questions environnementales Anthropologie Naturalisme (philosophie) -- Environnement -- Thèses et écrits académiques Nature Société Culture Descola, Philippe (1949-....) économie politique Marx production sans Lévi-Strauss, Claude (1908-2009) Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Écologie humaine -- Philosophie
Épistémologie des sciences sociales
Philosophie de la nature
Philosophie de l'homme
Ecologie racisme environnemental catastrophe écologique classes sociales inégalités environnementalesRésumé : La quatrième de couverture indique : "Les relations de l'homme et de son organisation sociale au milieu naturel ont longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société. Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de la nature cette histoire jalonnée par trois oeuvres, Les formes élémentaires de la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre toute pertinence." Note de contenu : Lʼanthropologie, et plus spécialement les développements quʼelle a connus en contexte francophone, possède une affinité toute particulière avec lʼinvestigation philosophique sur la notion de nature : toutes deux interrogent en effet la valeur de ce terme classique du répertoire conceptuel occidental, et plus encore le sens que lʼon peut encore donner au partage entre le naturel et le social, ou le culturel. Ce faisant, elles se heurtent à des tensions analogues, lʼanthropologie bénéficiant toutefois du privilège de la méthode comparative, quilui donne accès à des cosmologies manifestant un arrangement des êtres et des personnes différents du nôtre. Ce sont ces liens que cette thèse se propose dʼexplorer, et cela à travers lʼexamen historique et critique de quelques théories anthropologiques clés. Parmi elles notamment, lʼécole durkheimienne, lʼanthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss et de ses successeurs, et le courant dʼanthropologie de la nature, où ces questions trouvent aujourdʼhui leur épanouissement. Lʼhypothèse centrale de ce travail est que lʼanthropologie sociale est liée à la prise de conscience du rôle que lʼidée de nature a joué et joue encore dans notre trajectoire historique, c'est-à-dire de ce que lʼon a pris lʼhabitude dʼappeler la modernité, et de ce qui la sépare dʼautres expériences collectives. Cette investigation débouche sur un examen des concepts centraux de la pensée écologique, qui donne à ces enjeux un élan nouveau : une pensée environnementale est-elle une sortie du naturalisme moderne, et si oui, à quelles conditions est-elle possible et légitime ? En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www-dawsonera-com.proxy.scd.uni [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237001 La fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera = Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique [document électronique] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur ; Haber, Stéphane, Directeur de thèse ; Thierry Martin, Directeur de thèse . - Texte remanié de : Thèse de doctorat : Philosophie : Besançon : 2011 : Les rapports collectifs à l'environnement naturel : un enjeu anthropologique et philosophique . - Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique, 2015 . - 310 p. : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (CNRS philosophie, ISSN 1248-5284) .
ISBN : 978-2-271-08211-4 : 25 €
Ecole(s) Doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016). - Partenaire(s) de recherche : Laboratoire de recherches philosophiques sur les logiques de l'agir (Besançon) (Laboratoire), Laboratoire de Recherches philosophiques sur les Logiques de l'Agir (Laboratoire). - Autre(s) contribution(s) : Thierry Martin (Président du jury) ; Stéphane Haber, Thierry Martin, Bruno Karsenti, Catherine Larrère, Philippe Descola, Frédéric Keck (Membre(s) du jury) ; Bruno Karsenti, Catherine Larrère (Rapporteur(s))
Bibliogr. p. 295-[304]. Notes bibliogr. Index
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Philosophie de la nature --sciences sociales anthropologie sociologie histoire questions environnementales Anthropologie Naturalisme (philosophie) -- Environnement -- Thèses et écrits académiques Nature Société Culture Descola, Philippe (1949-....) économie politique Marx production sans Lévi-Strauss, Claude (1908-2009) Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Écologie humaine -- Philosophie
Épistémologie des sciences sociales
Philosophie de la nature
Philosophie de l'homme
Ecologie racisme environnemental catastrophe écologique classes sociales inégalités environnementalesRésumé : La quatrième de couverture indique : "Les relations de l'homme et de son organisation sociale au milieu naturel ont longtemps été étudiées dans le cadre d'une opposition entre nature et société. Mais la crise écologique invite à nous interroger sur ce partage, et à revenir sur le sens de ce clivage. L'objectif de ce livre est d'éclairer les ambiguïtés du rapport à la nature des modernes, en relisant du point de vue de la nature cette histoire jalonnée par trois oeuvres, Les formes élémentaires de la vie religieuse de Durkheim, La pensée sauvage de Lévi-Strauss et Par-delà nature et culture de Philippe Descola. Y a-t-il un paradoxe à parler de la nature comme d'un fait social ? Quelle signification et quelle valeur accorder aux sociétés restées indifférentes au partage entre nature et société ? Quels concepts mobiliser aujourd'hui pour faire face à la transformation de nos rapports collectifs à la nature ? Alors que la nature est de plus en plus humanisée et que les affaires humaines doivent en retour toujours plus composer avec elle, le grand partage du naturel et du social semble perdre toute pertinence." Note de contenu : Lʼanthropologie, et plus spécialement les développements quʼelle a connus en contexte francophone, possède une affinité toute particulière avec lʼinvestigation philosophique sur la notion de nature : toutes deux interrogent en effet la valeur de ce terme classique du répertoire conceptuel occidental, et plus encore le sens que lʼon peut encore donner au partage entre le naturel et le social, ou le culturel. Ce faisant, elles se heurtent à des tensions analogues, lʼanthropologie bénéficiant toutefois du privilège de la méthode comparative, quilui donne accès à des cosmologies manifestant un arrangement des êtres et des personnes différents du nôtre. Ce sont ces liens que cette thèse se propose dʼexplorer, et cela à travers lʼexamen historique et critique de quelques théories anthropologiques clés. Parmi elles notamment, lʼécole durkheimienne, lʼanthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss et de ses successeurs, et le courant dʼanthropologie de la nature, où ces questions trouvent aujourdʼhui leur épanouissement. Lʼhypothèse centrale de ce travail est que lʼanthropologie sociale est liée à la prise de conscience du rôle que lʼidée de nature a joué et joue encore dans notre trajectoire historique, c'est-à-dire de ce que lʼon a pris lʼhabitude dʼappeler la modernité, et de ce qui la sépare dʼautres expériences collectives. Cette investigation débouche sur un examen des concepts centraux de la pensée écologique, qui donne à ces enjeux un élan nouveau : une pensée environnementale est-elle une sortie du naturalisme moderne, et si oui, à quelles conditions est-elle possible et légitime ? En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=https://www-dawsonera-com.proxy.scd.uni [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237001 Exemplaires
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Décroissance – 12 lignes de fuite pour une économie solidaire au-delà de la croissance Veröffentlicht am Februar 4, 2011 von MS Maintenant notre feuille de résumé sur le thème de décroissance – écrit pour le débat de Attac Allemagne – esURL![]()
Depuis une thèse remarquée où il est question de Durkheim, de Lévi-Strauss et de Philippe Descola, l’invité de ce soir, Pierre Charbonnier, philosophe et chargé de recherches au CNRS, travaille sur les liens entre l’histoire de la pensée politique moderneURL![]()
La question écologique est éminemment liée aux espaces, aux territoires. Le refrain bien connu « Penser global, agir local » est-il toujours pertinent ? L’une des conséquences majeures, sur un plan à la fois intellectuel et politique, du nouveau régime cURL![]()
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