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Les Cahiers du GRMF, 11. La solidarité en actes : services collectifs et expression des usagers dans le mouvement populaire des familles ; 1940-1955 / GRMF
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Titre de série : Les Cahiers du GRMF, 11 Titre : La solidarité en actes : services collectifs et expression des usagers dans le mouvement populaire des familles ; 1940-1955 Type de document : texte imprimé Auteurs : GRMF , Auteur ; Bruno Duriez (1947-....)
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Nizey, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Chauvière (1946-...)
, Directeur de publication, rédacteur en chef
Editeur : Villeneuve d'Ascq (Nord) : Groupement pour la recherche sur les mouvements familiaux Année de publication : 2002 Collection : Les Cahiers du GRMF, ISSN 0758-0436 num. 11 Importance : 441 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-904719-11-0 Prix : 12,20 € Note générale : Notice réd. d'apres la couv. GRMF = Groupement pour la recherche sur les mouvements familiaux Langues : Français (fre) Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : mouvement populaire famille GRMF coopératives services d'entraide usagers loisirs maisons familiales de vacances Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Ceux qui ont connu le Mouvement populaire des familles conservent le souvenir des multiples services qu’il proposait aux familles ouvrières : la distribution des pommes de terre dans les quartiers pendant la guerre et l’occupation, la circulation des machines à laver de maison en maison dans les années cinquante, la visite de l’aide familiale, le premier séjour en maison familiale de vacances dans des locaux qu’on avait contribué à mettre en état, et bien d’autres encore. Grâce au dévouement de beaucoup de militants, hommes et femmes, la solidarité prenait corps dans les quartiers populaires. Les mouvements ruraux ont connu un foisonnement d’initiatives semblables. Plusieurs de ces services ont perduré en s’institutionnalisant et en se professionnalisant, tandis que l’évolution des conditions de vie et la concurrence marchande faisaient disparaître les autres. Inspirée par l’idéal de l’Action catholique spécialisée de la JOC et la JAC, la volonté des initiateurs de ces services a été d’associer leurs bénéficiaires à leur gestion. L’habitude ainsi créée les conduisit à une réflexion plus générale et à l’émergence progressive de la revendication de l’expression et de la participation des « usagers » ou des « familles usagères » dans les organismes dont ils sont les ayants droit, la Sécurité sociale notamment. Ce qui devait entraîner des conflits de légitimité avec d’autres catégories et d’autres organisations. Comme dans les précédentes publications du GRMF, cet ouvrage croise récits, témoignage des acteurs et mises en perspective des chercheurs. A l’heure où les services aux personnes sont l’objet de multiples débats et représentent un enjeu important pour la société de demain, l’évocation de ces expériences révèle un modèle particulier d’action sociale qui peut encore inspirer les acteurs d’aujourd’hui. En ligne : http://www.grmf.fr/PopUp/PU_N11.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=27986 Les Cahiers du GRMF, 11. La solidarité en actes : services collectifs et expression des usagers dans le mouvement populaire des familles ; 1940-1955 [texte imprimé] / GRMF, Auteur ; Bruno Duriez (1947-....)
, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Nizey, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Michel Chauvière (1946-...)
, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Villeneuve d'Ascq (Nord) (4 all Ternois, 59650) : Groupement pour la recherche sur les mouvements familiaux, 2002 . - 441 p. : ill. ; 21 cm. - (Les Cahiers du GRMF, ISSN 0758-0436; 11) .
ISBN : 978-2-904719-11-0 : 12,20 €
Notice réd. d'apres la couv. GRMF = Groupement pour la recherche sur les mouvements familiaux
Langues : Français (fre)
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : mouvement populaire famille GRMF coopératives services d'entraide usagers loisirs maisons familiales de vacances Index. décimale : J-50 Loisirs - Animation - Education populaire Résumé : Ceux qui ont connu le Mouvement populaire des familles conservent le souvenir des multiples services qu’il proposait aux familles ouvrières : la distribution des pommes de terre dans les quartiers pendant la guerre et l’occupation, la circulation des machines à laver de maison en maison dans les années cinquante, la visite de l’aide familiale, le premier séjour en maison familiale de vacances dans des locaux qu’on avait contribué à mettre en état, et bien d’autres encore. Grâce au dévouement de beaucoup de militants, hommes et femmes, la solidarité prenait corps dans les quartiers populaires. Les mouvements ruraux ont connu un foisonnement d’initiatives semblables. Plusieurs de ces services ont perduré en s’institutionnalisant et en se professionnalisant, tandis que l’évolution des conditions de vie et la concurrence marchande faisaient disparaître les autres. Inspirée par l’idéal de l’Action catholique spécialisée de la JOC et la JAC, la volonté des initiateurs de ces services a été d’associer leurs bénéficiaires à leur gestion. L’habitude ainsi créée les conduisit à une réflexion plus générale et à l’émergence progressive de la revendication de l’expression et de la participation des « usagers » ou des « familles usagères » dans les organismes dont ils sont les ayants droit, la Sécurité sociale notamment. Ce qui devait entraîner des conflits de légitimité avec d’autres catégories et d’autres organisations. Comme dans les précédentes publications du GRMF, cet ouvrage croise récits, témoignage des acteurs et mises en perspective des chercheurs. A l’heure où les services aux personnes sont l’objet de multiples débats et représentent un enjeu important pour la société de demain, l’évocation de ces expériences révèle un modèle particulier d’action sociale qui peut encore inspirer les acteurs d’aujourd’hui. En ligne : http://www.grmf.fr/PopUp/PU_N11.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=27986 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13166 J-50 DUR Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Education populaire - Animation Disponible ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] / Vincent ISSELE
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Titre : ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] Type de document : document électronique Auteurs : Vincent ISSELE, Auteur Mention d'édition : Gif Paris Editeur : Rennes Cedex : Éditions de l'École nationale de la santé publique, ENSP Année de publication : 2001 Importance : 84 p. Format : Note générale : Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Première partie
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
Les mouvements
La création du mouvement FJT est liée au monde ouvrier. Il faut rechercher son origine
historique au milieu du XIXe siècle où les idées sur l'éducation se structurent autour d'un
nouveau concept "La jeunesse" et en réaction au développement d'un secteur industriel jugé
négatif pour l'homme. Les idées se concrétisent autour de l'éducation populaire centrée sur
l'éducation après l'école en tant que savoir et les mouvements confessionnels plutôt centrés
sur la famille et les loisirs.
Dès la deuxième partie du XIXe siècle où l'industrialisation se développe avec vigueur, des
hommes comme Albert de Mun (homme politique 1841-1914) et René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) dans un mouvement de réaction contre le capitalisme, mettent
l'accent sur les valeurs spirituelles et créent en 1870 l'œuvre des cercles catholiques ouvriers.
L'histoire des foyers de jeunes travailleurs commence avec le patronage pour lequel l'objectif
est de préserver les jeunes ouvriers des manufactures de la corruption morale, de leur assurer
une formation spirituelle et de les aider à surmonter les difficultés matérielles auxquelles ils se
trouvent confrontés. Dès 1863
Maignen, congréganiste des Frères de Saint Vincent de Paul,
élargit la conception d'origine du patronage et se préoccupe du logement des jeunes ouvriers.
Il crée à Montparnasse une hôtellerie et un restaurant pour les jeunes ouvriers.
L'Encyclique
Rerum
Novarum de Léon XIII en 1891 légitime
l'action des catholiques sociaux.
Léon Harmel patron rémois et futur président des cercles
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
veut favoriser l'initiative ouvrière et engager l'Eglise dans "une évolution franche et hardie
vers le mouvement populaire". Il estime nécessaire d'entreprendre un effort de formation du
peuple par le peuple. Il ne s'agit plus seulement comme dans les cercles catholiques d'ouvriers
de confier un rôle de tutrice à la classe dirigeante, mais de contribuer à l'enrichissement
mutuel des classes. Ce mouvement trouvera sa plus forte expression dans le Sillon créé par
Marc Sangnier et condamné par Pie X en 1910.
Fondée en 1926, premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière,
elle veut accomplir, par les jeunes travailleurs et pour eux-mêmes, une œuvre de "formation
intégrale", religieuse, morale, intellectuelle, sociale et en même temps lutter pour la réforme
de la condition ouvrière en épousant les aspirations de cette classe en partageant ses
revendications. Ainsi la formation ne sera plus simplement comme dans les patronages,
récréative ou sportive. Elle sera éducative et visera la vie concrète des jeunes.
C'est à l'occasion de la création d'un "Foyer de Jeunes" en 1942, durant l'occupation, que la
JOC pour la première fois utilisera la dénomination "Foyer de Jeunes Travailleurs".
Plusieurs foyers de jeunes travailleurs seront directement issus de l'UCJG.
Au XIXe siècle, l'émancipation de la classe ouvrière suppose l'accès à la culture, mais c'est
essentiellement une culture du travail. Selon Proudhon (journaliste et homme politique 1809-
1865), l'instruction est inséparable de l'apprentissage, sans cependant se réduire à une culture
technique : elle doit mener à l'égalité sociale, voire à la fusion des classes. Le principe
d'organisation qui préside à cette forme d'éducation est le mutualisme qui s'oppose à une
conception professionnelle ou charitable de l'enseignement au profit d'une conception plus
solidaire selon laquelle celui qui sait apprend à celui qui ne sait pas.
Avec le Front Populaire (1936-1938), les thèmes du loisir et de la culture populaire
apparaissent à côté de ceux de l'éducation. Dans la pensée de Léo Lagrange (homme politique
1900-1940), les congés payés dont il fut l'un des artisans, étaient liés à tout un programme de
culture populaire qui apprendrait aux individus, d'abord et avant tout, à exercer leurs propres
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
es maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
Les premiers établissements
•
Les maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
•
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
1.1.2 La naissance de l'UFJT
Une situation socio-économique nouvelle
Après la libération, sous les effets de l'exode rural, de l'explosion démographique et de la crise
du logement, de nombreux jeunes se retrouvent isolés loin de leur famille.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
A partir de 1950, 140 000 paysans abandonnent la campagne pour s'installer dans les villes.
La proportion de la population urbaine passe de 53,2 % en 1946 à 61,7 % en 1962. Ce
mouvement affecte principalement les jeunes.
Une enquête de la JOC fait état en 1955 de "30 % de jeunes travailleurs obligés de vivre à
l'extérieur du cadre familial... déplacés, déracinés... arrivant dans des villes où rien n'est
prévu pour les recevoir... avec des salaires qui gravitent difficilement autour du minimum
vital, connaissent souvent des conditions de vie qui rappellent la sombre époque de la
naissance du machinisme et du prolétariat".
Face à l'urgence de la situation d'après guerre, l'Etat est amené à considérer son intervention
comme nécessaire et légitime pour encourager ou promouvoir les initiatives privées.
Cependant, au-delà de ces nouveaux rapports avec les œuvres, dans le domaine du logement
et de l'accueil des jeunes travailleurs, l'intervention de l'Etat s'explique par des raisons de
nature économique. Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.Langues : Français (fre) Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs foyer de jeunes travailleurs FJT institution sociale catholicisme social Albert de Mun (homme politique 1841-1914) René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) patronage logement jeunes ouvriers justice sociale Encyclique Rerum Novarum Léon XIII 1891 mouvement populaire JOC Jeunesse Ouvrière Chrétienne 1926 premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière UCJG Union Chrétienne de Jeunes Gens méthodes pédagogiques méthode pédagogique mouvement laïque d'éducation populaire accès culture travail instruction apprentissage maisons des compagnons du devoir du tour de France foyers de protection de la jeune fille exode rural explosion démographique crise du logement hébergement de jeunes migrants UNIOPSS Union Nationale des Institutions et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux Amitié SocialeRésumé : Les FJT (Foyers de jeunes travailleurs) ont pour mission d’héberger des jeunes de 16 à 25 ans
en insertion sociale et professionnelle.
Les foyers se sont principalement développés pendant les années de reconstruction qui ont
suivi la dernière guerre et pendant les «
Trente glorieuses
» La vocation de ces foyers était
d’assurer le gîte, le couvert, l’éducation et les loisirs de ces jeunes. Ces derniers en quittant
l’école accédaient, par le biais du travail, à une autonomie financière et à une reconnaissance
sociale.
C’est au milieu des années 1970 que les mutations de notre société ont commencé à brouiller
les repères notamment en ce qui concerne le travail avec la forte progression du chômage
ainsi que le développement de formes de travail atypiques. Ce sont principalement les jeunes
qui ont été touchés par ces phénomènes. Les foyers de jeunes travailleurs ont donc été
confrontés à une nouvelle population ayant des attentes et des besoins nouveaux.
L’accueil de cette population composée de jeunes en grande difficulté ayant des trajectoires
incertaines parsemées d’échecs au niveau familial, scolaire et professionnel, nécessite
l’élaboration de réponses spécifiques dont la mise en œuvre d’un accompagnement social
individuel. La prise de conscience au sein de l’UFJT (Union des foyers de jeunes travailleurs)
n’a pas été immédiate. Il faudra attendre le début des années 1980 pour que cette finalité
sociale soit reconnue par l’ensemble des acteurs. Pourtant les modes d’intervention, et surtout
les modes d’organisation des FJT, restent empreints d’une volonté de protection et
d’encadrement héritée de l’histoire des foyers nés aux côtés du mouvement ouvrier et
influencés par des œuvres d’inspiration confessionnelleNote de contenu : SOMMAIRE :
Liste des abréviations
3
Introduction
4
Première partie
6
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et
des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
6
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
6
1.1.2 La naissance de l’UFJT
8
1.1.3 L’évolution du cadre juridique et administratif
12
1.2 Le FJT des Acacias d’hier à aujourd’hui
17
1.2.1 La création de l’association et du foyer
17
1.2.2 L’évolution de l’offre en matière d’habitat
17
1.2.3 Le FJT au cœur d’un quartier et d’une ville en expansion
19
1.2.4 Ses ressources humaines
20
1.2.5 Ses ressources financières
22
1.3 Typologie
du public accueilli
24
1.3.1 Les jeunes reçus et accueillis
24
1.3.2 Les entrées durant l’année 1999
25
1.3.3 Les sorties durant l’année 1999
30
1.3.4 L’émergence de grandes tendances
33
1.4 Les actions socio-éducatives
34
1.4.1 L’accueil
35
1.4.2 L’animation socio-éducative
39
1.4.3 Le conseil d’établissement
41
1.4.4 L’accompagnement social individualisé
42
1.5 Constats
: les difficultés d’adaptation du FJT
44
1.5.1 Une conception de l’animation inadaptée
45
1.5.2 Des règles collectives trop rigides
45
1.5.3 Une difficile mixité sociale
46
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Deuxième partie
48
L’élaboration et la mise en œuvre du projet d’établissement
participent à la prévention de l’exclusion
2.1 L’exclusion de la jeunesse
48
2.1.1 L’histoire d’un concept
48
2.1.2 Les mutations et processus menant à l’exclusion
51
2.1.3 Une nouvelle population, de nouveaux besoins
53
2.2 Le projet d’établissement
: une réponse coll
ective adaptée
58
2.2.1 Les caractéristiques du projet d’établissement
59
2.2.2 L’élaboration de la démarche au foyer
60
2.2.3 Les conséquences du projet sur les ressources humaines
62
2.2.4 La nécessaire réorganisation des ressources humaines
63
2.3 Un premier niveau de réponses
68
2.3.1 Le développement d’actions spécifiques
68
2.3.2 Enrayer l’exclusion technologique
70
2.3.3 La réhabilitation comme réponse à l’exclusion
73
2.3.4 La mise en œuvre du droit au logement
75
2.3.5 Le partenariat ou la mise en place d’une démarche globale
76
Conclusion
79
Bibliographie
81
Annexes non fournies par l’auteurEn ligne : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2001/cafdes/issele.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231521 ELABORATION D’UN PROJET D’ETABLISSEMENT EN F. J. T. : UNE REPONSE A L’EXCLUSION DES JEUNES [Mémoire CAFDES de l’Ecole Nationale de la Santé Publique] [document électronique] / Vincent ISSELE, Auteur . - Gif Paris . - Rennes Cedex (avenue du Pr. Léon-Bernard, 35043) : Éditions de l'École nationale de la santé publique, ENSP, 2001 . - 84 p. ; PDF.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Première partie
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
Les mouvements
La création du mouvement FJT est liée au monde ouvrier. Il faut rechercher son origine
historique au milieu du XIXe siècle où les idées sur l'éducation se structurent autour d'un
nouveau concept "La jeunesse" et en réaction au développement d'un secteur industriel jugé
négatif pour l'homme. Les idées se concrétisent autour de l'éducation populaire centrée sur
l'éducation après l'école en tant que savoir et les mouvements confessionnels plutôt centrés
sur la famille et les loisirs.
Dès la deuxième partie du XIXe siècle où l'industrialisation se développe avec vigueur, des
hommes comme Albert de Mun (homme politique 1841-1914) et René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) dans un mouvement de réaction contre le capitalisme, mettent
l'accent sur les valeurs spirituelles et créent en 1870 l'œuvre des cercles catholiques ouvriers.
L'histoire des foyers de jeunes travailleurs commence avec le patronage pour lequel l'objectif
est de préserver les jeunes ouvriers des manufactures de la corruption morale, de leur assurer
une formation spirituelle et de les aider à surmonter les difficultés matérielles auxquelles ils se
trouvent confrontés. Dès 1863
Maignen, congréganiste des Frères de Saint Vincent de Paul,
élargit la conception d'origine du patronage et se préoccupe du logement des jeunes ouvriers.
Il crée à Montparnasse une hôtellerie et un restaurant pour les jeunes ouvriers.
L'Encyclique
Rerum
Novarum de Léon XIII en 1891 légitime
l'action des catholiques sociaux.
Léon Harmel patron rémois et futur président des cercles
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
veut favoriser l'initiative ouvrière et engager l'Eglise dans "une évolution franche et hardie
vers le mouvement populaire". Il estime nécessaire d'entreprendre un effort de formation du
peuple par le peuple. Il ne s'agit plus seulement comme dans les cercles catholiques d'ouvriers
de confier un rôle de tutrice à la classe dirigeante, mais de contribuer à l'enrichissement
mutuel des classes. Ce mouvement trouvera sa plus forte expression dans le Sillon créé par
Marc Sangnier et condamné par Pie X en 1910.
Fondée en 1926, premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière,
elle veut accomplir, par les jeunes travailleurs et pour eux-mêmes, une œuvre de "formation
intégrale", religieuse, morale, intellectuelle, sociale et en même temps lutter pour la réforme
de la condition ouvrière en épousant les aspirations de cette classe en partageant ses
revendications. Ainsi la formation ne sera plus simplement comme dans les patronages,
récréative ou sportive. Elle sera éducative et visera la vie concrète des jeunes.
C'est à l'occasion de la création d'un "Foyer de Jeunes" en 1942, durant l'occupation, que la
JOC pour la première fois utilisera la dénomination "Foyer de Jeunes Travailleurs".
Plusieurs foyers de jeunes travailleurs seront directement issus de l'UCJG.
Au XIXe siècle, l'émancipation de la classe ouvrière suppose l'accès à la culture, mais c'est
essentiellement une culture du travail. Selon Proudhon (journaliste et homme politique 1809-
1865), l'instruction est inséparable de l'apprentissage, sans cependant se réduire à une culture
technique : elle doit mener à l'égalité sociale, voire à la fusion des classes. Le principe
d'organisation qui préside à cette forme d'éducation est le mutualisme qui s'oppose à une
conception professionnelle ou charitable de l'enseignement au profit d'une conception plus
solidaire selon laquelle celui qui sait apprend à celui qui ne sait pas.
Avec le Front Populaire (1936-1938), les thèmes du loisir et de la culture populaire
apparaissent à côté de ceux de l'éducation. Dans la pensée de Léo Lagrange (homme politique
1900-1940), les congés payés dont il fut l'un des artisans, étaient liés à tout un programme de
culture populaire qui apprendrait aux individus, d'abord et avant tout, à exercer leurs propres
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
es maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
responsabilités. Ainsi on assiste à un rapprochement du mouvement d'éducation populaire
laïque mais qui intègre le loisir, la culture et les mouvements confessionnels qui se laïcisent et
intègrent les conditions de la classe ouvrière.
Les premiers établissements
•
Les maisons des compagnons du devoir du tour de France
Celles-ci sont indiscutablement les premières initiatives en matière de logement ouvrier
communautaire. Elles offrent un certain nombre de services : chambres, salles de repas,
cuisines et salles communes, mais aussi salles des chefs d'œuvre, de conférence, bibliothèque.
On y dispense un enseignement culturel dont l'originalité est de trouver dans l'exercice d'un
métier les bases d'une éducation ouvrière ainsi qu'un enseignement professionnel fondé sur le
principe de l'apprentissage entre générations.
Il existe de nombreuses analogies avec les FJT : volonté d'éducation ouvrière et apprentissage
par une vie communautaire.
•
Les foyers de protection de la jeune fille
Le premier de ce type semble avoir été créé en 1864 par la congrégation religieuse de Marie
Auxiliatrice à Toulouse. L'association pour la protection de la jeune fille fut fondée en 1903.
Ces maisons se voulaient œuvres de bienfaisance et de charité et s'assignaient comme but la
protection des jeunes filles isolées dans les grandes villes où elles fréquentaient les ateliers et
les fabriques. Considérées dès lors comme étant en danger moral, ces jeunes filles qui avaient
entre 14 et 25 ans, devaient trouver dans ces établissements, tant sur les plans matériel que
spirituel, tout ce que naturellement leur âge et leur position réclament de soins, d'affection,
d'intérêt. Cette association qui regroupait des œuvres catholiques, protestantes et israélites
disposait en 1940 de plus de deux cents maisons.
1.1.2 La naissance de l'UFJT
Une situation socio-économique nouvelle
Après la libération, sous les effets de l'exode rural, de l'explosion démographique et de la crise
du logement, de nombreux jeunes se retrouvent isolés loin de leur famille.
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
A partir de 1950, 140 000 paysans abandonnent la campagne pour s'installer dans les villes.
La proportion de la population urbaine passe de 53,2 % en 1946 à 61,7 % en 1962. Ce
mouvement affecte principalement les jeunes.
Une enquête de la JOC fait état en 1955 de "30 % de jeunes travailleurs obligés de vivre à
l'extérieur du cadre familial... déplacés, déracinés... arrivant dans des villes où rien n'est
prévu pour les recevoir... avec des salaires qui gravitent difficilement autour du minimum
vital, connaissent souvent des conditions de vie qui rappellent la sombre époque de la
naissance du machinisme et du prolétariat".
Face à l'urgence de la situation d'après guerre, l'Etat est amené à considérer son intervention
comme nécessaire et légitime pour encourager ou promouvoir les initiatives privées.
Cependant, au-delà de ces nouveaux rapports avec les œuvres, dans le domaine du logement
et de l'accueil des jeunes travailleurs, l'intervention de l'Etat s'explique par des raisons de
nature économique. Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Le IVe plan assignera aux foyers comme finalité de "faciliter les
mouvements de main d'œuvre dans les régions en voie d'industrialisation". Ainsi les objectifs
de l'Etat sont sensiblement différents de ceux que les mouvements de jeunesse militants ou
religieux assignaient aux foyers de jeunes travailleurs.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : foyers de jeunes travailleurs foyer de jeunes travailleurs FJT institution sociale catholicisme social Albert de Mun (homme politique 1841-1914) René de La Tour du Pin
(sociologue 1834-1924) patronage logement jeunes ouvriers justice sociale Encyclique Rerum Novarum Léon XIII 1891 mouvement populaire JOC Jeunesse Ouvrière Chrétienne 1926 premier mouvement de la jeunesse catholique vraiment ouvrière UCJG Union Chrétienne de Jeunes Gens méthodes pédagogiques méthode pédagogique mouvement laïque d'éducation populaire accès culture travail instruction apprentissage maisons des compagnons du devoir du tour de France foyers de protection de la jeune fille exode rural explosion démographique crise du logement hébergement de jeunes migrants UNIOPSS Union Nationale des Institutions et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux Amitié SocialeRésumé : Les FJT (Foyers de jeunes travailleurs) ont pour mission d’héberger des jeunes de 16 à 25 ans
en insertion sociale et professionnelle.
Les foyers se sont principalement développés pendant les années de reconstruction qui ont
suivi la dernière guerre et pendant les «
Trente glorieuses
» La vocation de ces foyers était
d’assurer le gîte, le couvert, l’éducation et les loisirs de ces jeunes. Ces derniers en quittant
l’école accédaient, par le biais du travail, à une autonomie financière et à une reconnaissance
sociale.
C’est au milieu des années 1970 que les mutations de notre société ont commencé à brouiller
les repères notamment en ce qui concerne le travail avec la forte progression du chômage
ainsi que le développement de formes de travail atypiques. Ce sont principalement les jeunes
qui ont été touchés par ces phénomènes. Les foyers de jeunes travailleurs ont donc été
confrontés à une nouvelle population ayant des attentes et des besoins nouveaux.
L’accueil de cette population composée de jeunes en grande difficulté ayant des trajectoires
incertaines parsemées d’échecs au niveau familial, scolaire et professionnel, nécessite
l’élaboration de réponses spécifiques dont la mise en œuvre d’un accompagnement social
individuel. La prise de conscience au sein de l’UFJT (Union des foyers de jeunes travailleurs)
n’a pas été immédiate. Il faudra attendre le début des années 1980 pour que cette finalité
sociale soit reconnue par l’ensemble des acteurs. Pourtant les modes d’intervention, et surtout
les modes d’organisation des FJT, restent empreints d’une volonté de protection et
d’encadrement héritée de l’histoire des foyers nés aux côtés du mouvement ouvrier et
influencés par des œuvres d’inspiration confessionnelleNote de contenu : SOMMAIRE :
Liste des abréviations
3
Introduction
4
Première partie
6
Le FJT
: histoire et particularité des services rendus et
des publics accueillis
1.1 La genèse des foyers de jeunes travailleurs
6
1.1.1 L’histoire des mouvements et établissements fondateurs
6
1.1.2 La naissance de l’UFJT
8
1.1.3 L’évolution du cadre juridique et administratif
12
1.2 Le FJT des Acacias d’hier à aujourd’hui
17
1.2.1 La création de l’association et du foyer
17
1.2.2 L’évolution de l’offre en matière d’habitat
17
1.2.3 Le FJT au cœur d’un quartier et d’une ville en expansion
19
1.2.4 Ses ressources humaines
20
1.2.5 Ses ressources financières
22
1.3 Typologie
du public accueilli
24
1.3.1 Les jeunes reçus et accueillis
24
1.3.2 Les entrées durant l’année 1999
25
1.3.3 Les sorties durant l’année 1999
30
1.3.4 L’émergence de grandes tendances
33
1.4 Les actions socio-éducatives
34
1.4.1 L’accueil
35
1.4.2 L’animation socio-éducative
39
1.4.3 Le conseil d’établissement
41
1.4.4 L’accompagnement social individualisé
42
1.5 Constats
: les difficultés d’adaptation du FJT
44
1.5.1 Une conception de l’animation inadaptée
45
1.5.2 Des règles collectives trop rigides
45
1.5.3 Une difficile mixité sociale
46
Vincent ISSELE – Mémoire de l’Ecole Nationale de la Santé Publique - 2001
Deuxième partie
48
L’élaboration et la mise en œuvre du projet d’établissement
participent à la prévention de l’exclusion
2.1 L’exclusion de la jeunesse
48
2.1.1 L’histoire d’un concept
48
2.1.2 Les mutations et processus menant à l’exclusion
51
2.1.3 Une nouvelle population, de nouveaux besoins
53
2.2 Le projet d’établissement
: une réponse coll
ective adaptée
58
2.2.1 Les caractéristiques du projet d’établissement
59
2.2.2 L’élaboration de la démarche au foyer
60
2.2.3 Les conséquences du projet sur les ressources humaines
62
2.2.4 La nécessaire réorganisation des ressources humaines
63
2.3 Un premier niveau de réponses
68
2.3.1 Le développement d’actions spécifiques
68
2.3.2 Enrayer l’exclusion technologique
70
2.3.3 La réhabilitation comme réponse à l’exclusion
73
2.3.4 La mise en œuvre du droit au logement
75
2.3.5 Le partenariat ou la mise en place d’une démarche globale
76
Conclusion
79
Bibliographie
81
Annexes non fournies par l’auteurEn ligne : https://documentation.ehesp.fr/memoires/2001/cafdes/issele.pdf Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=231521 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques