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Production consommation et développement sociétal : le rôle des aînés / Michel Loriaux in Gérontologie : sans frontières, Gérontologie n° 132 2004 p.18-23 (04/11/2004)
[article]
Titre : Production consommation et développement sociétal : le rôle des aînés Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Loriaux (1940-...) Année de publication : 2004 Mots-clés : PERSONNE AGEE CONSOMMATION PRODUCTION SOCIETE Résumé : PERSONNE AGEE, CONSOMMATION, PRODUCTION Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=21449
in Gérontologie : sans frontières > Gérontologie n° 132 2004 p.18-23 (04/11/2004)[article] Production consommation et développement sociétal : le rôle des aînés [texte imprimé] / Michel Loriaux (1940-...) . - 2004.
in Gérontologie : sans frontières > Gérontologie n° 132 2004 p.18-23 (04/11/2004)
Mots-clés : PERSONNE AGEE CONSOMMATION PRODUCTION SOCIETE Résumé : PERSONNE AGEE, CONSOMMATION, PRODUCTION Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=21449 Record pour la production cinématographique en 2003 / FRANCE (1997-...) in Culture Communication : le magazine du Ministère de la Culture et de la Communication, Lettre d'information du Ministère de la culture et de la communication n° 117 juin 2004 p. 11 (15/06/2004)
Titre : Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Charbonnier (1983-...) , Auteur
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2020 Collection : Sciences humaines et sociales Importance : 464 p. Format : 154 x 240 mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-348-04678-0 Prix : 24 € Note générale : Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMALangues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées politiques [texte imprimé] / Pierre Charbonnier (1983-...), Auteur . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2020 . - 464 p. ; 154 x 240 mm. - (Sciences humaines et sociales) .
ISBN : 978-2-348-04678-0 : 24 €
Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique
"L'obstacle n'est pas seulement le capitalisme et ses excès. Il est aussi, comme le pointe le philosophe Pierre Charbonnier dans son passionnant Abondance et liberté (à paraître le 2 janvier prochain), en nous, parmi nous, dans nos lois, nos institutions, nos imaginaires... Témoin la crise des Gilets jaunes : « taxer des carburants pour dissuader leur utilisation, écrit Pierre Charbonnier, entre en conflit avec le sens de la liberté de millions de personnes prises dans les infrastructures de mobilité héritées des Trente Glorieuses». Comment réinventer des infrastructures, des mécanismes de financement, des institutions protectrices aussi, pour diminuer notre dépendance à l'égard de ces énergies... sans pour autant abandonner les aspirations collectives qui y sont liées ? C'est toute l'ampleur de la tâche d'un Green New Deal vert est devenu un symbole: celui d'un sursaut salutaire et inspirant face à l'effondrement" 04/12/2019 - Weronika ZARACHOWICZ - TELERAMA
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : démocratie AUTONOMIE Polanyi, Karl (1886-1964) technocratie économie politique Marx production sans Écologie politique Philosophie souverainisme matérialisé écologie libérale réactionniste réactionnaire héritage socialiste front social luttes populaires luttes sociales qualité environnentale Philosophie de la nature Ecologie laisser faire spontanéité Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Après avoir démontré que l'idéal d'émancipation politique s'est forgé en adéquation avec l'idée d'une maîtrise complète de la nature, l'auteur décrit les enjeux majeurs de la crise écologique contemporaine. Il étudie les principaux textes de la pensée politique moderne du XVIIe au XXIe siècle pour proposer une histoire environnementale de la liberté. Note de contenu : TdM :
Introduction
1. Critique de la raison écologique
L’étoffe de la liberté
L’autre histoire. Écologie et question sociale
Pour une histoire environnementale des idées
Subsister, habiter, connaître
Autonomie et abondance
2. Souveraineté et propriété.
La philosophie politique et la terre
Les affordances politiques de la terre
Grotius : l’Empire et la possession
Locke : le citoyen améliorateur
3. Le grain et le marché. Ordre marchand et économie organique au XVIIIe siècle
Le bon usage de la terre
Le royaume agraire des physiocrates
Le pacte libéral : Adam Smith
Deux types de croissance
Fichte : l’ubiquité des modernes
4. Le nouveau régime écologique. Révolution des droits et révolutions matérielles au XIXe siècle
D’un libéralisme à l’autre
Les paradoxes de l’autonomie : Guizot
Les paradoxes de l’abondance : Jevons
Extractions coloniales
L’autonomie-extraction : Tocqueville
5. La démocratie industrielle
Révolutions et industrie
L’âge de la propriété
Le peuple des producteurs
Proudhon critique du pacte libéral
L’idiome fraternitaire
Durkheim : «carbon sociology»
Le déclassement des plaisirs
Un retour à la solidarité mécanique ?
6. L’hypothèse technocratique
Flux de matière et arrangements marchands
Saint-Simon : un nouvel art social
La normativité technique des modernes
La mise à nu du schème productif
Veblen et le culte de l’efficacité
L’ingénieur et la propriété
7. La nature dans une société de marché
Marx ou Polanyi ?
Marx penseur de l’autonomie
Le bon usage de la forêt
Technologie et agronomie
La conquête du globe
Karl Polanyi : protéger la société, protéger la nature
Le désencastrement
Socialisme, libéralisme, conservatisme
8. La grande accélération et l’éclipse de la nature
Freedom from want
Émancipation et accélération : Herbert Marcuse
Pétrole et atome : les énergies invisibles
9. Risques et limites : la fin des certitudes
Alertes et controverses
Critique du développement et naturalisme politique
Le risque et la réinvention de l’autonomie
L’impasse : entre collapse et résilience
10. La fin de l’exception moderne et l’écologie politique
Symétrisations
Autorité et composition
Sous le naturalisme, la production
L’échange écologique inégal
Provincialiser la critique
Une nouvelle cartographie conceptuelle
11. L’autoprotection de la terre
La mutation des attentes de justice
L’autonomie sans l’abondance
Vers un nouveau sujet critique
Conclusion. Réinventer la liberté
Remerciements
Bibliographie
Index.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/abondance-et-liberte--97823480467 [...] Format de la ressource électronique : HTML Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237000 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14077 S-11 CHA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
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"Ce qui nous fait tenir comme collectif, la justice, le soin, la transmission des savoirs, est sujet aujourd'hui aux plus grands désinvestissements de la part de la puissance publique. La logique de la rationalité de marché ne parvient pas à orienter lesURL![]()
De plus en plus vivement ressentie et partagée, l’urgence écologique conduit certains à céder à la panique collapsologique et d’autres, ou parfois les mêmes d’ailleurs, à s’en remettre à des formes autoritaires de techno-sciento-cratie. C’est pourtant touURL![]()
Décroissance – 12 lignes de fuite pour une économie solidaire au-delà de la croissance Veröffentlicht am Februar 4, 2011 von MS Maintenant notre feuille de résumé sur le thème de décroissance – écrit pour le débat de Attac Allemagne – esURL![]()
Depuis une thèse remarquée où il est question de Durkheim, de Lévi-Strauss et de Philippe Descola, l’invité de ce soir, Pierre Charbonnier, philosophe et chargé de recherches au CNRS, travaille sur les liens entre l’histoire de la pensée politique moderneURL![]()
D’un point de vue sociologique, le fossé se creuse entre ceux, une minorité, qui ont intégré la question écologique dans leur appréhension ordinaire de « l’actualité », et qui en font une priorité, et d’autres, la majorité, qui restent attachés à la normaURL![]()
Il est rare qu’un ouvrage de philosophie parvienne, par son ampleur théorique et son effort... passer alors notre histoire politique au crible d’une « critique de la raison écologique », pour y séparer le bon grain et l’ivraie et réaliser ainsi un aggiorURL![]()
La naissance de l’écologie de guerre L'invasion de l'Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l'histoire, l'écologie de guerre doit devenir une politique sociale.URL![]()
Le tournant réaliste de l’écologie politique Pourquoi les écologistes doivent apprendre à parler le langage de la géopolitique. Il y a depuis très longtemps un porte-à-faux entre le discours moral et universaliste de l’écologie, y compris lorsqu’elle s’asURL![]()
L’idée d’un « monde d’après » semble aurait-elle fait long feu ? Rappelez-vous c’était il y a un siècle, juste avant l’été, alors que l’on sortait à peine du confinement : rien ne pouvait plus être comme avant, tout serait plus écologique. La pandémie laURL![]()
Où va l'écologie politique ? Derrière sa renaissance actuelle, que reste-t-il d'une tradition de pensées et d'actions qui s'est affirmée, dès ses débuts, comme une immense mise en question de l'héritage de la modernité ? La publication du livre « AbondancURL![]()
Pierre Charbonnier souligne l'intérêt de la mise en œuvre d'une écologie de guerre et est optimiste quant à la possibilité de changement de régime énergétique du fait du contexte géopolitique actuel : "L'Europe veut utiliser sa dépendance comme une arme,URL![]()
Pierre Charbonnier, penseur du climat social A explorer sans cesse les liens entre sciences sociales et questions environnementales, ce chercheur est parvenu à la conclusion que la crise climatique est une bonne nouvelle. Un optimisme qu’il étaye avec briURL![]()
recension de Tom Umbdenstock, SH n°323, mars 2020, p. 66 : "Alors que se profile le spectre d’un changement climatique et que la nature montre ses limites face aux besoins humains, la perspective d’une baisse de la croissance menacerait-elle nécessairemenURL![]()
Tout le projet du livre, c’est de tenter de déployer cet encastrement complexe des aspirations et lutte pour la liberté dans une histoire matérielle. Ni enthousiasme angélique pour la modernité, ni collapsologie, il s’agit de politiser la question écologiURL
Titre : Le temps des ouvriers : 4 épisodes Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Stan Neumann (1949-...), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) [France] : Arte Vidéo Année de publication : 2020 Importance : 57' ; 59' ; 60' ; 58' Note générale : Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des “damnés de la terre”.
La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lenine, Gorki – La révolution à contre temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’information. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un “temps” à l’autre : celui du travail, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes (dont Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, Xavier Vigna…. ). Cette série documentaire virtuose révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.Langues : Français (fre) Mots-clés : Histoire monde ouvrier libéralisme économique capitalisme Europe européen progrès technique automatisation terreur beauté fascination usine usines sublime terrifiant factory classe ouvrière filatures révolution industrielle révolution économique factory system discipline Leopardi Giocomo ouvrier ouvriers chaîne barricades aciérie révolte révoltes ruines travail crise sociale Angleterre industrielle production indtrie textile esclaves noirs marché fabrication tisserand sous-traitance sous-traitant mine mineurs mineur clôtures propriétaires terriens filature exode rural dictature Angleterre enclosure Ecosse clearance Crowley domestication contrôle du temps économie marchande carcan pointeuse horloge journée de travail temps de travail droit du travail patrons salaires wages capital Résumé : Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des "damnés de la terre".
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Temps complet
La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lénine, Gorki – La révolution à contre-temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’informations. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, "personnages" à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l'expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.Note de contenu : Sur des commentaires dits par Bernard Lavilliers, une fresque en quatre épisode qui retrace l'histoire du monde ouvrier européen depuis le début du XVIIe siècle.
I- Le temps de l'usine - L'Histoire du monde ouvrier européen ;
II- Le temps des barricades :
III- Le temps à la chaîne ;
IV- Le temps de la destruction.
Détail :
Episode 1. Le temps de l’usine
(1700-1820)
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie “industrielle et commerciale”, portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage. Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte. Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, elle semble en mesure de faire la révolution.
Episode 2. Le temps des barricades
(1820-1890)
En Europe continentale seule la Belgique adopte le Factory System et le libéralisme absolu à l’anglaise, devenant ainsi au milieu de XIXe siècle “le paradis des capitalistes” et l’enfer des travailleurs. La France, elle, accomplit au ralenti sa révolution industrielle, sans grandes usines ni exode rural massif. Les ouvriers travaillent à une échelle quasi artisanale pour des petites fabriques. C’est pourtant dans ce milieu que vont naître et se propager toutes les utopies socialistes du siècle. De 1830 à 1871, cette classe ouvrière atypique se lance dans de grandes insurrections. Toutes échouent. La dernière, la Commune de Paris, résiste soixante-douze jours avant d’être écrasée. Sa défaite coïncide avec l’industrialisation à marche forcée de l’Italie et de l’Allemagne, pressées d’affirmer leur modernité. Tandis que les conditions de vie et de travail, mais aussi les droits syndicaux et politiques progressent lentement, une nouvelle image de la classe ouvrière apparaît : celle de l’armée des travailleurs des temps modernes.
Episode 3. Le temps à la chaîne
(1880-1935)
À la fin du XIXe siècle, les patrons éclairés découvrent que l’ouvrier fait partie lui aussi du capital de l’entreprise. C’est la naissance de la diététique, de l’ergonomie, de la gymnastique ouvrière. Toutefois le travail à la chaîne, inventé dès 1871 aux Abattoirs de Chicago, peine à s’imposer. Ce n’est qu’après la grande boucherie de 1914-1918 que la rationalisation de la production et les techniques de “management scientifique” comme le taylorisme se généralisent malgré une violente résistance du monde ouvrier. Celui-ci apparaît profondément fracturé, alors que la révolution russe a fait naître l’espoir d’une révolution socialiste mondiale. En Allemagne, les réformistes sociaux-démocrates ont écrasé dans le sang les tentatives d’insurrection de 1919-1920. Les fascistes et les nazis s’engouffrent dans la brèche. Aidés par les crises et la montée du chômage, ils s’emparent du pouvoir, en Italie dès 1922, en Allemagne en 1933. Prétendant réaliser la synthèse du socialisme et du nationalisme au nom d’un travailleur mythique, ils proclament “la fin de la lutte des classes”.
Episode 4. Le temps de la destruction
(de 1936 à nos jours)
Dans les années 1930, la classe ouvrière semble plus puissante que jamais. Le succès, en 1936, du Front populaire en France témoigne de cette force. Pourtant, les ouvriers européens vont de défaite en défaite. En Espagne, la dictature franquiste, soutenue par Hitler et Mussolini, triomphe en 1939. Puis dans l’Europe asservie, l’Allemagne nazie fait des ouvriers des pays vaincus des “esclaves du XXe siècle”: “travail obligatoire” pour les ouvriers de l’Ouest de l’Europe, “extermination par le travail” des Juifs, des Tziganes et des prisonniers de guerre soviétiques. Après 1945, la guerre froide génère de nouvelles fractures. En Occident, on achète la paix sociale en améliorant les conditions de vie et de travail dans la plus pure tradition fordiste. À l’Est, le pouvoir est confisqué par des partis uniques qui prétendent représenter les ouvriers tout en les privant des libertés syndicales avec le soutien de l’URSS et de ses tanks. L’espoir renaît dans les années 1970, qui voient fleurir les utopies révolutionnaires, des “Lip” à Solidarnosc. Mais c’est un chant du cygne. Avec son cortège de misère et de chômage, la désindustrialisation a commencé.En ligne : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019317/le-temps-des-ouvriers/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=242049 Le temps des ouvriers : 4 épisodes [document projeté ou vidéo] / Stan Neumann (1949-...), Metteur en scène, réalisateur . - Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) (France) : Arte Vidéo, 2020 . - 57' ; 59' ; 60' ; 58'.
Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des “damnés de la terre”.
La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lenine, Gorki – La révolution à contre temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’information. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un “temps” à l’autre : celui du travail, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes (dont Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, Xavier Vigna…. ). Cette série documentaire virtuose révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Histoire monde ouvrier libéralisme économique capitalisme Europe européen progrès technique automatisation terreur beauté fascination usine usines sublime terrifiant factory classe ouvrière filatures révolution industrielle révolution économique factory system discipline Leopardi Giocomo ouvrier ouvriers chaîne barricades aciérie révolte révoltes ruines travail crise sociale Angleterre industrielle production indtrie textile esclaves noirs marché fabrication tisserand sous-traitance sous-traitant mine mineurs mineur clôtures propriétaires terriens filature exode rural dictature Angleterre enclosure Ecosse clearance Crowley domestication contrôle du temps économie marchande carcan pointeuse horloge journée de travail temps de travail droit du travail patrons salaires wages capital Résumé : Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des "damnés de la terre".
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Temps complet
La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lénine, Gorki – La révolution à contre-temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’informations. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, "personnages" à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l'expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.Note de contenu : Sur des commentaires dits par Bernard Lavilliers, une fresque en quatre épisode qui retrace l'histoire du monde ouvrier européen depuis le début du XVIIe siècle.
I- Le temps de l'usine - L'Histoire du monde ouvrier européen ;
II- Le temps des barricades :
III- Le temps à la chaîne ;
IV- Le temps de la destruction.
Détail :
Episode 1. Le temps de l’usine
(1700-1820)
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie “industrielle et commerciale”, portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage. Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte. Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, elle semble en mesure de faire la révolution.
Episode 2. Le temps des barricades
(1820-1890)
En Europe continentale seule la Belgique adopte le Factory System et le libéralisme absolu à l’anglaise, devenant ainsi au milieu de XIXe siècle “le paradis des capitalistes” et l’enfer des travailleurs. La France, elle, accomplit au ralenti sa révolution industrielle, sans grandes usines ni exode rural massif. Les ouvriers travaillent à une échelle quasi artisanale pour des petites fabriques. C’est pourtant dans ce milieu que vont naître et se propager toutes les utopies socialistes du siècle. De 1830 à 1871, cette classe ouvrière atypique se lance dans de grandes insurrections. Toutes échouent. La dernière, la Commune de Paris, résiste soixante-douze jours avant d’être écrasée. Sa défaite coïncide avec l’industrialisation à marche forcée de l’Italie et de l’Allemagne, pressées d’affirmer leur modernité. Tandis que les conditions de vie et de travail, mais aussi les droits syndicaux et politiques progressent lentement, une nouvelle image de la classe ouvrière apparaît : celle de l’armée des travailleurs des temps modernes.
Episode 3. Le temps à la chaîne
(1880-1935)
À la fin du XIXe siècle, les patrons éclairés découvrent que l’ouvrier fait partie lui aussi du capital de l’entreprise. C’est la naissance de la diététique, de l’ergonomie, de la gymnastique ouvrière. Toutefois le travail à la chaîne, inventé dès 1871 aux Abattoirs de Chicago, peine à s’imposer. Ce n’est qu’après la grande boucherie de 1914-1918 que la rationalisation de la production et les techniques de “management scientifique” comme le taylorisme se généralisent malgré une violente résistance du monde ouvrier. Celui-ci apparaît profondément fracturé, alors que la révolution russe a fait naître l’espoir d’une révolution socialiste mondiale. En Allemagne, les réformistes sociaux-démocrates ont écrasé dans le sang les tentatives d’insurrection de 1919-1920. Les fascistes et les nazis s’engouffrent dans la brèche. Aidés par les crises et la montée du chômage, ils s’emparent du pouvoir, en Italie dès 1922, en Allemagne en 1933. Prétendant réaliser la synthèse du socialisme et du nationalisme au nom d’un travailleur mythique, ils proclament “la fin de la lutte des classes”.
Episode 4. Le temps de la destruction
(de 1936 à nos jours)
Dans les années 1930, la classe ouvrière semble plus puissante que jamais. Le succès, en 1936, du Front populaire en France témoigne de cette force. Pourtant, les ouvriers européens vont de défaite en défaite. En Espagne, la dictature franquiste, soutenue par Hitler et Mussolini, triomphe en 1939. Puis dans l’Europe asservie, l’Allemagne nazie fait des ouvriers des pays vaincus des “esclaves du XXe siècle”: “travail obligatoire” pour les ouvriers de l’Ouest de l’Europe, “extermination par le travail” des Juifs, des Tziganes et des prisonniers de guerre soviétiques. Après 1945, la guerre froide génère de nouvelles fractures. En Occident, on achète la paix sociale en améliorant les conditions de vie et de travail dans la plus pure tradition fordiste. À l’Est, le pouvoir est confisqué par des partis uniques qui prétendent représenter les ouvriers tout en les privant des libertés syndicales avec le soutien de l’URSS et de ses tanks. L’espoir renaît dans les années 1970, qui voient fleurir les utopies révolutionnaires, des “Lip” à Solidarnosc. Mais c’est un chant du cygne. Avec son cortège de misère et de chômage, la désindustrialisation a commencé.En ligne : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019317/le-temps-des-ouvriers/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=242049 Exemplaires
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ARTE DIFFUSE LE TEMPS DES OUVRIERS LA SÉRIE DOCUMENTAIRE ÉVÉNEMENT EN 4 ÉPISODES DE STAN NEUMANN. Mardi 28 avril 2020 à 20.50 Et sur arte.tv du 21 avril au 26 juin 2020 Le temps des ouvriers Une série documentaire réalisée par Stan Neumann Coproduction :URLReprendre la terre aux machines : manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire / BU de Droit / L'Atelier paysan (2014-...; France)
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Titre : Reprendre la terre aux machines : manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : L'Atelier paysan (2014-...; France) , Collectivité éditrice
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2021 Collection : Anthropocène, ISSN 2270-2431 Importance : 274 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-147817-4 Prix : 20 € Note générale : « Les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, s’avèrent totalement inoffensives face au complexe agro-industriel, plus prédateur que jamais. Il est temps d’échapper à notre enfermement dans les niches d’un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture ».
Alors que l'usage des pesticides s'aggrave, que les petites fermes disparaissent au profit de fermes usines et que la qualité alimentaire se dégrade, les auteurs appellent à changer de modèle agricole et alimentaire. Ils demandent le retour à une agriculture d'intérêt général favorisant les technologies paysannes et militent pour la fin des lobbies agro-industriels et du capital.Langues : Français (fre) Mots-clés : Agriculture -- Innovations technologiques Sol, Utilisation agricole du Forêts, Pêche / Agronomie et agriculture / Techniques de culture Méthodes particulières de culture Agriculture paysanne Agriculture industrialisée Politique agricole politique agricole, technique agricole, industrialisation intrants haute valeur environnementale HVE qualification agro-alimentaire bio maintien aide aides producteur producteurs production productions contraintes agriculteur agriculteurs label PAC Résumé : Alors que l'usage des pesticides s'aggrave, que les petites fermes disparaissent au profit de fermes usines et que la qualité alimentaire se dégrade, les auteurs appellent à changer de modèle agricole et alimentaire. Ils demandent le retour à une agriculture d'intérêt général favorisant les technologies paysannes et militent pour la fin des lobbies agro-industriels et du capital.
Cet essai est le fruit du travail de plus d’un an du groupe d’écriture de l’Atelier paysan composé de sociétaires. Il vient éclairer plus d’une décennie d’explorations collectives en technologies paysannes, période jalonnée de nos cheminements techniques, politiques. Il situe la question des technologies agricoles dans le champ agricole et alimentaire de la fameuse « ferme France »…Note de contenu : Réhumaniser l’agriculture
L’Atelier paysan allie la réflexion politique, le recul historique, l’expérimentation et des propositions d’actions pour rompre avec l’exploitation conventionnelle et high-tech de la terre.
Chaque semaine, vous récupérez votre panier à l’Amap de votre quartier ou de votre village, vous mangez bio et favorisez les circuits courts. Mais un sentiment d’impuissance persiste. En lisant cet essai de l’Atelier paysan, vous comprendrez les raisons de ce malaise, et vous vous sentirez moins seul ! Celles et ceux qui ont rédigé collectivement ce « manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire » sont catégoriques : le complexe agro-industriel enraciné depuis plus d’un siècle dans notre société n’a jamais été ébranlé. Les luttes locales et individuelles ne suffisent pas.En ligne : https://www.politis.fr/articles/2021/08/rehumaniser-lagriculture-43473/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=268579 Reprendre la terre aux machines : manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire / BU de Droit [document électronique] / L'Atelier paysan (2014-...; France), Collectivité éditrice . - Paris : Éditions du Seuil, 2021 . - 274 p. : couv. ill. en coul. ; 19 x 14 cm. - (Anthropocène, ISSN 2270-2431) .
ISBN : 978-2-02-147817-4 : 20 €
« Les alternatives paysannes, aussi incroyablement riches soient-elles, s’avèrent totalement inoffensives face au complexe agro-industriel, plus prédateur que jamais. Il est temps d’échapper à notre enfermement dans les niches d’un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture ».
Alors que l'usage des pesticides s'aggrave, que les petites fermes disparaissent au profit de fermes usines et que la qualité alimentaire se dégrade, les auteurs appellent à changer de modèle agricole et alimentaire. Ils demandent le retour à une agriculture d'intérêt général favorisant les technologies paysannes et militent pour la fin des lobbies agro-industriels et du capital.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Agriculture -- Innovations technologiques Sol, Utilisation agricole du Forêts, Pêche / Agronomie et agriculture / Techniques de culture Méthodes particulières de culture Agriculture paysanne Agriculture industrialisée Politique agricole politique agricole, technique agricole, industrialisation intrants haute valeur environnementale HVE qualification agro-alimentaire bio maintien aide aides producteur producteurs production productions contraintes agriculteur agriculteurs label PAC Résumé : Alors que l'usage des pesticides s'aggrave, que les petites fermes disparaissent au profit de fermes usines et que la qualité alimentaire se dégrade, les auteurs appellent à changer de modèle agricole et alimentaire. Ils demandent le retour à une agriculture d'intérêt général favorisant les technologies paysannes et militent pour la fin des lobbies agro-industriels et du capital.
Cet essai est le fruit du travail de plus d’un an du groupe d’écriture de l’Atelier paysan composé de sociétaires. Il vient éclairer plus d’une décennie d’explorations collectives en technologies paysannes, période jalonnée de nos cheminements techniques, politiques. Il situe la question des technologies agricoles dans le champ agricole et alimentaire de la fameuse « ferme France »…Note de contenu : Réhumaniser l’agriculture
L’Atelier paysan allie la réflexion politique, le recul historique, l’expérimentation et des propositions d’actions pour rompre avec l’exploitation conventionnelle et high-tech de la terre.
Chaque semaine, vous récupérez votre panier à l’Amap de votre quartier ou de votre village, vous mangez bio et favorisez les circuits courts. Mais un sentiment d’impuissance persiste. En lisant cet essai de l’Atelier paysan, vous comprendrez les raisons de ce malaise, et vous vous sentirez moins seul ! Celles et ceux qui ont rédigé collectivement ce « manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire » sont catégoriques : le complexe agro-industriel enraciné depuis plus d’un siècle dans notre société n’a jamais été ébranlé. Les luttes locales et individuelles ne suffisent pas.En ligne : https://www.politis.fr/articles/2021/08/rehumaniser-lagriculture-43473/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=268579 Exemplaires
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Agriculteurs et agricultrices bio se mobilisent depuis des semaines avec notamment une campagne d'action autour du « Bio à poil ». Raison de leur colère et de leurs inquiétudes : une taille sévère dans les aides publiques dont ils bénéficient via la politURL![]()
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Dans un ouvrage paru l’an passé, Reprendre la terre aux machines, la coopérative l’Atelier Paysan affirmait quant à elle : l’autonomie paysanne est le projet politique collectif qui émancipera celles et ceux qui travaillent la terre, tout en assurant uneURL![]()
De quoi parle le livre ? Le livre vient éclairer plus d’une décennie d’explorations collectives en technologies paysannes, période jalonnée de nos cheminements techniques, politiques. Un travail particulièrement enrichi par de copieuses contributions deURL![]()
Dédale est une association créée en 2008, à l’origine par d’ancien·nes étudiant·es d’Icare et d’Humanitude (Université de Versailles Saint-Quentin) désireux de prolonger leurs activités associatives engagées au-delà des murs universitaires. Dédale signifiURL![]()
Des politiques agricoles contre (la) nature Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Les politiques publiques aggravent la crise du système agroalimentaire. Avec 58 milliards d’euros d’aides par an, dont 9 milliaURL![]()
Pour une histoire critique de la machine agricole : chroniques visuelles Dans le prolongement des réflexions menées par L’Atelier Paysan et le Pôle InPACT sur la souveraineté technologique des paysans, nous nous proposons d’aborder l’histoire du machinisURL![]()
« Soulèvements de la Terre » : reprenons les terres et bloquons les industries qui les dévorent ! En janvier, une centaine de personnes se sont rassemblées à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour penser la terre en commun. Il en ressort cet appel à agir cURLChair-obscur : un chemin qui ne mène pas à Rome / CHOPINOT Régine; MAYEN Gérad in Mouvement : la revue indisciplinée : artistes, créations, esthétique et politique, Mouvement juillet aout 2003 n° 23 p. 43-45 (30/09/2003)
PermalinkLa civilisation de l'économie / RADKOWSKI Georges-Hubert de in Esprit : revue internationale / Cairn.info et Jstor, Esprit, 2, fév. 1977, p. 231-248 ([00/00/0000])
PermalinkCoup de chaud sur la PAC / LUCIEN BOURGEOIS in Animer : le magazine rural [Archivé], Animer le magazine rural octobre novembre décembre 2003 n° 164 p. 42-43 (13/10/2003)
PermalinkCrise gestion de la crise gestion autogestion... / Paul Thibaud in Esprit : revue internationale / Cairn.info et Jstor, Esprit, 1, janv. 1975, p. 3-15 ([00/00/0000])
PermalinkEconomies connaissances territoires / QUERRIEN Anne; MATTEI Marie-Flore; PECQUEUR Bernard; BAUDOUIN Thierry; COLLIN Michèle;GROSSETTI Michel;ZULIANI Jean-marc;GUILLAUME Régis;DEMAZIERE Christophe;BEHAT Daniel;ESTEBE Philippe;MACHER Guillaume;CARRE Denis;FOL Sylvie;PHILIFERT Pascale;VALOGNES S in Les Annales de la Recherche Urbaine : Plan Urbanisme Construction Architecture / Persée, 101 (Novembre 2006)
PermalinkEntre mythe et histoire / Thomas Lepeltier in Sciences humaines, Sciences humaines février 2004 n° 146 p. 40-43 (22/01/2004)
PermalinkL'Europe à l'oeuvre / Léa Gauthier in Mouvement : la revue indisciplinée : artistes, créations, esthétique et politique, Mouvement n° 24 septembre octobre 2003 p. 50-55 (30/06/2004)
PermalinkOuvrières aux pièces / COTTIN Jean in Esprit : revue internationale / Cairn.info et Jstor, Esprit, 6, juin 1976, p.1089-1104 ([00/00/0000])
PermalinkPlumpy' nut sous licence / PLAUGUET Isabelle in Sciences au Sud : journal de l’Institut de recherche pour le développement, Sciences au sud janvier février 2004 n° 23 p. 11 (11/02/2004)
PermalinkLa réalité virtuelle : numérisme / FISCHER Hervé; DONNIKIAN Stéphane; MELOTTI Marxiano; GRACH Alain; CASSAGNEAU Pascal in Culture et recherche / culturecommunication.gouv.fr, Culture et recherche novembre décembre 2003 n° 99 p. 6-14 (21/11/2003)
PermalinkDes réponses au Cauchemar de Darwin : agriculture locale et commerce équitable / La Revue Durable in La Revue durable : pour s'informer et s'engager sur l'écologie : savoirs, sociétés, écologie, politiques publiques, 020 (Avril - mai - juin 2006)
PermalinkLes tribulations d'un outils de préventions / LIEN SOCIAL in Lien Social : quinzomadaire indépendant d'actualité sociale, Lien social 16 octobre 2003 n° 682 p. 19 (16/10/2003)
PermalinkLa fin d'un grand partage : nature et société, de Durkheim à Descola / SUDOC et Dawsonera / Pierre Charbonnier
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PermalinkPermalinkNouveaux champs de bataille pour l'éduc pop : entretien / Eric Favey in Cassandre Horschamp : la revue européenne qui interroge les pratiques de l’art et de la culture dans la société contemporaine !, 85 (Printemps 2011)
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