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Titre : Homme animal : quelles relations ? Quelles communications ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Béatrice Galinon-Mélénec (1949-...), Directeur de la recherche Editeur : Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) : Presses universitaires de Rouen et du Havre Année de publication : 2003 Importance : 228 p. ISBN/ISSN/EAN : 2-8775-353-0 Prix : 20 EUR Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : HOMME ANIMAL ENFANT CHEVAL CHIEN ELEVAGE COMMUNICATION INTELLIGENCE CIRQUE INTERNET anthropologie ethnologie relations homme-animal Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Selon les chercheurs qui ont participé à cet ouvrage collectif, "la communication homme/animal est un possible adjuvant à la remédiation d'états déficients sur le plan de la santé physique, psychologique, voire sur celui du malaise et de la non-intégration sociale".
"Le statut que l'homme donne à l'animal varie dans l'espace et dans le temps. Les règles économiques, juridiques et sociales qui structurent les modalités de son élevage et de son dressage à des fins utilitaires ou de jeux sont symboliques de l'évolution de ce statut. Mais, au-delà des apparences et des finalités objectives, qu'est-ce qui se joue pour ces êtres, humains et animaux, dont la vie est aussi façonnée par les émotions ? La communication non-verbale et émotionnelle qui les lie n'est-elle pas susceptible de soutenir le développement intellectuel, affectif et relationnel de l'enfant ? L'homme qui place, pour des raisons de productivité, l'animal avec lequel il travaille dans des conditions de vie stressantes ne s'ampute-t-il pas lui-même d'une source d'équilibre ? La communication corporelle Homme/Animal ne conduit-elle pas l'homme à développer sa capacité à l'empathie, et donc, sa capacité à communiquer au sein même de l'espèce humaine ? Toutes ces questions renvoient à la représentation que se font les hommes des origines de l'humanité et à ce qui différencie fondamentalement l'homme des animaux. Dans quelle mesure peut-on dire, par exemple, que le "" bon "" goût est le propre de l'homme ? La vraie différence ne se révèlerait-elle pas plutôt dans la comparaison entre la puissance des signes et symboles utilisés par l'homme et les signaux de la communication animale ? Attribuer à des chiens d'origine variée des noms inspirés des mythologies et de l'Antiquité ou de grande noblesse ne vise-t-il pas aussi, plus ou moins consciemment, à élever le rang des maîtres ? L'ouvrage ne se limite pas à l'examen des façons dont l'animal contribue à la satisfaction des besoins physiques, psychologiques ou sociaux de l'homme. Il place la relation Homme/Animal dans une interaction subtile qui, ne se satisfaisant pas d'une vision anthropocentrique, pose en arrière-plan, la question de la logique du vivant. Réunissant sur le thème de la relation Homme/Animal des chercheurs venus de divers horizons géographiques et culturels, cette publication offre au lecteur une diversité de réponses. "Note de contenu : Bibliogr. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10219 Homme animal : quelles relations ? Quelles communications ? [texte imprimé] / Béatrice Galinon-Mélénec (1949-...), Directeur de la recherche . - Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2003 . - 228 p.
ISSN : 2-8775-353-0 : 20 EUR
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : HOMME ANIMAL ENFANT CHEVAL CHIEN ELEVAGE COMMUNICATION INTELLIGENCE CIRQUE INTERNET anthropologie ethnologie relations homme-animal Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Selon les chercheurs qui ont participé à cet ouvrage collectif, "la communication homme/animal est un possible adjuvant à la remédiation d'états déficients sur le plan de la santé physique, psychologique, voire sur celui du malaise et de la non-intégration sociale".
"Le statut que l'homme donne à l'animal varie dans l'espace et dans le temps. Les règles économiques, juridiques et sociales qui structurent les modalités de son élevage et de son dressage à des fins utilitaires ou de jeux sont symboliques de l'évolution de ce statut. Mais, au-delà des apparences et des finalités objectives, qu'est-ce qui se joue pour ces êtres, humains et animaux, dont la vie est aussi façonnée par les émotions ? La communication non-verbale et émotionnelle qui les lie n'est-elle pas susceptible de soutenir le développement intellectuel, affectif et relationnel de l'enfant ? L'homme qui place, pour des raisons de productivité, l'animal avec lequel il travaille dans des conditions de vie stressantes ne s'ampute-t-il pas lui-même d'une source d'équilibre ? La communication corporelle Homme/Animal ne conduit-elle pas l'homme à développer sa capacité à l'empathie, et donc, sa capacité à communiquer au sein même de l'espèce humaine ? Toutes ces questions renvoient à la représentation que se font les hommes des origines de l'humanité et à ce qui différencie fondamentalement l'homme des animaux. Dans quelle mesure peut-on dire, par exemple, que le "" bon "" goût est le propre de l'homme ? La vraie différence ne se révèlerait-elle pas plutôt dans la comparaison entre la puissance des signes et symboles utilisés par l'homme et les signaux de la communication animale ? Attribuer à des chiens d'origine variée des noms inspirés des mythologies et de l'Antiquité ou de grande noblesse ne vise-t-il pas aussi, plus ou moins consciemment, à élever le rang des maîtres ? L'ouvrage ne se limite pas à l'examen des façons dont l'animal contribue à la satisfaction des besoins physiques, psychologiques ou sociaux de l'homme. Il place la relation Homme/Animal dans une interaction subtile qui, ne se satisfaisant pas d'une vision anthropocentrique, pose en arrière-plan, la question de la logique du vivant. Réunissant sur le thème de la relation Homme/Animal des chercheurs venus de divers horizons géographiques et culturels, cette publication offre au lecteur une diversité de réponses. "Note de contenu : Bibliogr. Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10219 Réservation
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Titre : Histoire de la domestication animale Type de document : texte imprimé Auteurs : Valérie Chansigaud (1961-...) , Auteur
Editeur : Paris : Delachaux et Niestlé Année de publication : 2020 Collection : Non-Fiction Importance : 400 p. Présentation : illustrations en noir et en couleur Format : 17 cm x 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-603-02474-4 Prix : 24,50 € Note générale : Chien, cheval, vache, cochon, poule, chat : les animaux domestiques nous accompagnent depuis la préhistoire et sont toujours aussi présents dans notre monde moderne. Cet ouvrage retrace les relations longues et complexes qui nous unissent à ces espèces. On y découvre le lent et difficile processus allant de la capture d'animaux sauvages à leur apprivoisement, puis à un patient mécanisme de sélection. En effet, l'action humaine modifie profondément le corps et le comportement de ces animaux : rendus plus dociles, plus affectueux, plus robustes ou, au contraire, plus chétifs, ils sont devenus les animaux que l'on connaît aujourd'hui. La finalité de la domestication est claire - elle sert les intérêts des hommes - mais, en retour, son impact sur l'histoire sociale et culturelle est considérable. Loin d'être un phénomène du passé, les espèces domestiquées n'ont jamais été aussi nombreuses. Ce livre permet de mesurer la diversité des motivations ayant conduit à la mise en élevage d'animaux aussi varié que la drosophile, le saumon ou l'autruche. Il contribue à mieux comprendre les relations complexes, souvent ambiguës, que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels l'humanité ne serait pas ce qu'elle est. Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement, étudie l'impact de l'être humain sur son environnement : elle s'intéresse particulièrement aux relations qui relient les questions sociales aux problèmes environnementaux, comme les inégalités ou les préjugés culturels. Chez Delachaux et Niestlé, elle est, entre autres, l'auteure de Histoire de l'ornithologie (2007), Histoire de l'illustration naturaliste (2009), Des hommes et des oiseaux : une histoire de la protection des oiseaux (2012), L'Homme et la nature. Une histoire mouvementée (2013), La Nature à l'épreuve de l'homme (2015). (4e de couverture) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Géographie/Ecologie Agriculture, Forêts, Pêche / Productions d'élevage / Elevage des animaux domestiques Élevage Animaux domestiques Domestication -- Histoire Relations homme-animal domination Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Présentation de la domestication des animaux à travers les âges, depuis leur capture jusqu'à leur sélection, en passant par leur apprivoisement. L'auteure aborde notamment son impact social et culturel, ainsi que les questions éthiques et environnementales qu'elle soulève. Note de contenu : Bibliogr. p. 368-390. Index
En effet, l’action humaine modifie profondément le corps et le comportement de ces animaux : rendus plus dociles, plus affectueux, plus robustes ou, au contraire, plus chétifs, ils sont devenus les animaux que l’on connaît aujourd’hui. La finalité de la domestication est claire – elle sert les intérêts des hommes – mais, en retour, son impact sur l’histoire sociale et culturelle est considérable. Loin d’être un phénomène du passé, la majorité des domestications se sont produites durant les dernières décennies.
Ce livre permet de mesurer la diversité des motivations ayant conduit à la mise en élevage d’animaux aussi varié que la drosophile, le saumon ou l’autruche. Il contribue à mieux comprendre les relations complexes, souvent ambiguës, que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels l’humanité ne serait pas ce qu’elle est.En ligne : https://www.valerie-chansigaud.fr/histoire-de-la-domestication-animale/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=247109 Histoire de la domestication animale [texte imprimé] / Valérie Chansigaud (1961-...), Auteur . - Paris : Delachaux et Niestlé, 2020 . - 400 p. : illustrations en noir et en couleur ; 17 cm x 23 cm. - (Non-Fiction) .
ISBN : 978-2-603-02474-4 : 24,50 €
Chien, cheval, vache, cochon, poule, chat : les animaux domestiques nous accompagnent depuis la préhistoire et sont toujours aussi présents dans notre monde moderne. Cet ouvrage retrace les relations longues et complexes qui nous unissent à ces espèces. On y découvre le lent et difficile processus allant de la capture d'animaux sauvages à leur apprivoisement, puis à un patient mécanisme de sélection. En effet, l'action humaine modifie profondément le corps et le comportement de ces animaux : rendus plus dociles, plus affectueux, plus robustes ou, au contraire, plus chétifs, ils sont devenus les animaux que l'on connaît aujourd'hui. La finalité de la domestication est claire - elle sert les intérêts des hommes - mais, en retour, son impact sur l'histoire sociale et culturelle est considérable. Loin d'être un phénomène du passé, les espèces domestiquées n'ont jamais été aussi nombreuses. Ce livre permet de mesurer la diversité des motivations ayant conduit à la mise en élevage d'animaux aussi varié que la drosophile, le saumon ou l'autruche. Il contribue à mieux comprendre les relations complexes, souvent ambiguës, que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels l'humanité ne serait pas ce qu'elle est. Valérie Chansigaud, historienne des sciences et de l'environnement, étudie l'impact de l'être humain sur son environnement : elle s'intéresse particulièrement aux relations qui relient les questions sociales aux problèmes environnementaux, comme les inégalités ou les préjugés culturels. Chez Delachaux et Niestlé, elle est, entre autres, l'auteure de Histoire de l'ornithologie (2007), Histoire de l'illustration naturaliste (2009), Des hommes et des oiseaux : une histoire de la protection des oiseaux (2012), L'Homme et la nature. Une histoire mouvementée (2013), La Nature à l'épreuve de l'homme (2015). (4e de couverture)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Géographie/Ecologie Agriculture, Forêts, Pêche / Productions d'élevage / Elevage des animaux domestiques Élevage Animaux domestiques Domestication -- Histoire Relations homme-animal domination Index. décimale : S-51 Animal - Psychologie - Sociologie - Ecologie Résumé : Présentation de la domestication des animaux à travers les âges, depuis leur capture jusqu'à leur sélection, en passant par leur apprivoisement. L'auteure aborde notamment son impact social et culturel, ainsi que les questions éthiques et environnementales qu'elle soulève. Note de contenu : Bibliogr. p. 368-390. Index
En effet, l’action humaine modifie profondément le corps et le comportement de ces animaux : rendus plus dociles, plus affectueux, plus robustes ou, au contraire, plus chétifs, ils sont devenus les animaux que l’on connaît aujourd’hui. La finalité de la domestication est claire – elle sert les intérêts des hommes – mais, en retour, son impact sur l’histoire sociale et culturelle est considérable. Loin d’être un phénomène du passé, la majorité des domestications se sont produites durant les dernières décennies.
Ce livre permet de mesurer la diversité des motivations ayant conduit à la mise en élevage d’animaux aussi varié que la drosophile, le saumon ou l’autruche. Il contribue à mieux comprendre les relations complexes, souvent ambiguës, que nous entretenons avec ces animaux sans lesquels l’humanité ne serait pas ce qu’elle est.En ligne : https://www.valerie-chansigaud.fr/histoire-de-la-domestication-animale/ Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=247109 Réservation
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Titre : La philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort / BU de Droit Type de document : document électronique Auteurs : Jean-François Braunstein (1953-...), Auteur Mention d'édition : Autre tirage : 2019 Editeur : Paris : Bernard Grasset Année de publication : 2018 Importance : 393 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-81193-0 Prix : 20,90 € Note générale : "Quand la philosophie dérape
« Il faut être un intellectuel pour croire une chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise. » Avec cette formule inspirée de George Orwell, Jean-François Braunstein, philosophe français des sciences et de la médecine, résume son sentiment face aux travaux d’éminents universitaires anglo-saxons.
Peter Singer, Judith Butler, John Money, Anne Fausto-Sterling, Donna Haraway…, émettent « des discours sur l’amour et la tolérance, sur les animaux maltraités ou les mourants à soulager, auxquels chacun a immédiatement envie de souscrire » qui conduisent « à des conclusions absurdes et choquantes » écrit-il dans son dernier ouvrage La philosophie devenue folle.
À travers une galerie de portraits au vitriol, il signe un pamphlet contre les errances théoriques qui ont fleuri dans certains domaines. « Ce que Jean-François Braunstein appelle la philosophie devenue folle », est « une philosophie qui veut gommer les limites, et ce dans les trois domaines que sont le genre (différences de sexe), le droit des animaux (différence humain/animal) et la bioéthique (différence entre vie digne d’être vécue et les autres) », précise le philosophe suisse Mark Hunyadi dans le quotidien Le Temps.
La victime préférée de Braunstein est Peter Singer, professeur de bioéthique à Princeton. « Il est dépecé sans pitié », assure Hunyadi. Depuis la publication de La Libération animale (Grasset, 1993), Singer est connu pour être l’inventeur des termes de « spécisme » et d’« antispécisme ». De la défense des animaux, il a développé sa vision utilitariste du monde jusqu’à englober la vie humaine, affirmant que la vie d’un chien était plus estimable que celle « d’un être de notre espèce dont les capacités intellectuelles sont gravement diminuées ». Il justifie même l’infanticide de nouveaux nés et l’euthanasie non volontaire. Comment en arrive-t-il là ? Pour Braunstein, Singer et les autres commettent tous la même erreur : « penser que les questions morales sont analogues à des problèmes logiques ou juridiques, dans lesquels une solution et une seule s’impose ». Jusqu’à en oublier l’humain." Amandine Meunier, Books, 24/07/2019Langues : Français (fre) Mots-clés : Identité sexuelle -- Philosophie antispécisme genre animal Animaux -- Droits Relations homme-animal Euthanasie Mort Morale éthique gender studies Résumé : Notes bibliogr. La 4e de couv. indique : "Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l'animal, de l'euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu'on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s'aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L'erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d'affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l'homme." Note de contenu : Expériences de pensée ou révolution anthropologique ?
Vous pouvez légitimement vous demander quel est le rapport entre l’homme qui ne veut pas être assigné à son genre, la femme qui considère que les animaux sont aujourd’hui victimes de déportation et de génocide au même titre que les humains ont pu l’être et celle qui considère que la vieillesse est un naufrage et qu’il faut donc en finir le plus vite possible avec la vie.
Et bien pour le philosophe Jean-François Braunstein, il y a un rapport !
Tous ces nouveaux militantismes sont le résultat d’une nouvelle philosophie portée par des auteurs anglo-saxons qui cherchent à radicalement changer les définitions du sexe et du corps, à effacer les frontières entre l’homme et l’animal et à faire admettre que toutes les vies n’ont pas la même valeur. Judith Butler à Berkeley, Peter Singer à Princeton, John Money à l’université John Hopkins, Donna Haraway à l’Université de Californie à Santa Cruz, Hugo Tristram Engelhardt à Rice University à Houston…
L’antispécisme, retour sur une révolution philosophique
Tous ces penseurs s’adonnent depuis quelques décennies déjà à ce que l’on pourrait qualifier de véritables « expériences de pensées ». Par exemple, John Money, le fondateur de la théorie du genre, considère que cela devrait être normal d’amputer un membre dont on n’est pas pleinement satisfait. Donna Haraway, elle, connue pour être la théoricienne des cyborgs, confesse qu’elle échange de profonds et langoureux baisers avec son chien afin d’abolir les barrières entre les espèces. Peter Singer, théoricien de la libération animale considère, quant à lui, qu’hommes et animaux devraient pouvoir être autorisés à avoir des relations sexuelles « mutuellement satisfaisantes ». N’oublions pas non plus Hugo Tristram Engelhardt, fondateur de la bioéthique, qui suggère de faire des expérimentations médicales sur des malades au cerveau lésé plutôt que sur des animaux bien portants.
Or, pour Jean-François Braunstein, tout cela ne relève pas seulement de l’« expérience de pensée », il s’agit bien plutôt d’une véritable révolution anthropologique dont les effets commencent à se faire sentir dans le monde réel.
Gender studies, animal studies, bioéthique : la fin du bon sens ?
En proposant une lecture éclairée et informée des fondateurs des gender studies, des animal studies et de la bioéthique, Braunstein permet d’accéder à la racine de tous ces nouveaux courants de pensée dont le dénominateur commun reste la volonté d’abolir toutes les limites et toutes les frontières.
Cette volonté, selon Braunstein, provient, chez tous ces auteurs dont il décortique minutieusement les pensées, du désir d’éviter à tout prix toute douleur psychologique et d’évacuer de la vie-même toute notion de tragédie. L’intention est discutable en soi. Le but de la philosophie n’est-il pas plutôt de nous donner les clefs pour comprendre que la douleur et la tragédie sont consubstantielles à l’existence ? Mais au-delà de l’intention, Braunstein s’attaque aux aberrations auxquelles tous ces nouveaux courants de pensée peuvent conduire. Si le genre n’a rien à voir le sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? S’il n’y a plus de différence entre animaux et humains pourquoi ne pas autoriser la zoophilie ? Si on choisit d’interrompre des vies jugées comme indignes d’être vécues, pourquoi ne pas nous débarrasser d’emblée des bébés défectueux ? Autant de questions qui ne peuvent trouver une réponse que dans un sursaut de bon sens que Braunstein appelle de ses vœux. Bon sens parfaitement résumé par la formule de Georges Orwell : « Il faut être un intellectuel pour croire un chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise ». Après les liens qui libèrent, repensons un peu aux frontières qui nous constituent. C’est ce que propose Jean-François Braunstein dans son ouvrage La philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort, paru aux éditions Grasset."En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226428 La philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort / BU de Droit [document électronique] / Jean-François Braunstein (1953-...), Auteur . - Autre tirage : 2019 . - Paris : Bernard Grasset, 2018 . - 393 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-246-81193-0 : 20,90 €
"Quand la philosophie dérape
« Il faut être un intellectuel pour croire une chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise. » Avec cette formule inspirée de George Orwell, Jean-François Braunstein, philosophe français des sciences et de la médecine, résume son sentiment face aux travaux d’éminents universitaires anglo-saxons.
Peter Singer, Judith Butler, John Money, Anne Fausto-Sterling, Donna Haraway…, émettent « des discours sur l’amour et la tolérance, sur les animaux maltraités ou les mourants à soulager, auxquels chacun a immédiatement envie de souscrire » qui conduisent « à des conclusions absurdes et choquantes » écrit-il dans son dernier ouvrage La philosophie devenue folle.
À travers une galerie de portraits au vitriol, il signe un pamphlet contre les errances théoriques qui ont fleuri dans certains domaines. « Ce que Jean-François Braunstein appelle la philosophie devenue folle », est « une philosophie qui veut gommer les limites, et ce dans les trois domaines que sont le genre (différences de sexe), le droit des animaux (différence humain/animal) et la bioéthique (différence entre vie digne d’être vécue et les autres) », précise le philosophe suisse Mark Hunyadi dans le quotidien Le Temps.
La victime préférée de Braunstein est Peter Singer, professeur de bioéthique à Princeton. « Il est dépecé sans pitié », assure Hunyadi. Depuis la publication de La Libération animale (Grasset, 1993), Singer est connu pour être l’inventeur des termes de « spécisme » et d’« antispécisme ». De la défense des animaux, il a développé sa vision utilitariste du monde jusqu’à englober la vie humaine, affirmant que la vie d’un chien était plus estimable que celle « d’un être de notre espèce dont les capacités intellectuelles sont gravement diminuées ». Il justifie même l’infanticide de nouveaux nés et l’euthanasie non volontaire. Comment en arrive-t-il là ? Pour Braunstein, Singer et les autres commettent tous la même erreur : « penser que les questions morales sont analogues à des problèmes logiques ou juridiques, dans lesquels une solution et une seule s’impose ». Jusqu’à en oublier l’humain." Amandine Meunier, Books, 24/07/2019
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Identité sexuelle -- Philosophie antispécisme genre animal Animaux -- Droits Relations homme-animal Euthanasie Mort Morale éthique gender studies Résumé : Notes bibliogr. La 4e de couv. indique : "Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l'animal, de l'euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu'on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s'aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n'est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l'infini ? S'il n'y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S'il est des vies dignes d'être vécues et d'autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d'humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L'erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d'affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l'homme." Note de contenu : Expériences de pensée ou révolution anthropologique ?
Vous pouvez légitimement vous demander quel est le rapport entre l’homme qui ne veut pas être assigné à son genre, la femme qui considère que les animaux sont aujourd’hui victimes de déportation et de génocide au même titre que les humains ont pu l’être et celle qui considère que la vieillesse est un naufrage et qu’il faut donc en finir le plus vite possible avec la vie.
Et bien pour le philosophe Jean-François Braunstein, il y a un rapport !
Tous ces nouveaux militantismes sont le résultat d’une nouvelle philosophie portée par des auteurs anglo-saxons qui cherchent à radicalement changer les définitions du sexe et du corps, à effacer les frontières entre l’homme et l’animal et à faire admettre que toutes les vies n’ont pas la même valeur. Judith Butler à Berkeley, Peter Singer à Princeton, John Money à l’université John Hopkins, Donna Haraway à l’Université de Californie à Santa Cruz, Hugo Tristram Engelhardt à Rice University à Houston…
L’antispécisme, retour sur une révolution philosophique
Tous ces penseurs s’adonnent depuis quelques décennies déjà à ce que l’on pourrait qualifier de véritables « expériences de pensées ». Par exemple, John Money, le fondateur de la théorie du genre, considère que cela devrait être normal d’amputer un membre dont on n’est pas pleinement satisfait. Donna Haraway, elle, connue pour être la théoricienne des cyborgs, confesse qu’elle échange de profonds et langoureux baisers avec son chien afin d’abolir les barrières entre les espèces. Peter Singer, théoricien de la libération animale considère, quant à lui, qu’hommes et animaux devraient pouvoir être autorisés à avoir des relations sexuelles « mutuellement satisfaisantes ». N’oublions pas non plus Hugo Tristram Engelhardt, fondateur de la bioéthique, qui suggère de faire des expérimentations médicales sur des malades au cerveau lésé plutôt que sur des animaux bien portants.
Or, pour Jean-François Braunstein, tout cela ne relève pas seulement de l’« expérience de pensée », il s’agit bien plutôt d’une véritable révolution anthropologique dont les effets commencent à se faire sentir dans le monde réel.
Gender studies, animal studies, bioéthique : la fin du bon sens ?
En proposant une lecture éclairée et informée des fondateurs des gender studies, des animal studies et de la bioéthique, Braunstein permet d’accéder à la racine de tous ces nouveaux courants de pensée dont le dénominateur commun reste la volonté d’abolir toutes les limites et toutes les frontières.
Cette volonté, selon Braunstein, provient, chez tous ces auteurs dont il décortique minutieusement les pensées, du désir d’éviter à tout prix toute douleur psychologique et d’évacuer de la vie-même toute notion de tragédie. L’intention est discutable en soi. Le but de la philosophie n’est-il pas plutôt de nous donner les clefs pour comprendre que la douleur et la tragédie sont consubstantielles à l’existence ? Mais au-delà de l’intention, Braunstein s’attaque aux aberrations auxquelles tous ces nouveaux courants de pensée peuvent conduire. Si le genre n’a rien à voir le sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? S’il n’y a plus de différence entre animaux et humains pourquoi ne pas autoriser la zoophilie ? Si on choisit d’interrompre des vies jugées comme indignes d’être vécues, pourquoi ne pas nous débarrasser d’emblée des bébés défectueux ? Autant de questions qui ne peuvent trouver une réponse que dans un sursaut de bon sens que Braunstein appelle de ses vœux. Bon sens parfaitement résumé par la formule de Georges Orwell : « Il faut être un intellectuel pour croire un chose pareille : quelqu’un d’ordinaire ne pourrait jamais atteindre une telle jobardise ». Après les liens qui libèrent, repensons un peu aux frontières qui nous constituent. C’est ce que propose Jean-François Braunstein dans son ouvrage La philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort, paru aux éditions Grasset."En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-p [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=226428 Exemplaires
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44 - 2015/3 - janvier 2016 - Animaux dans la ville. 1 (Bulletin de Histoire urbaine / Cairn.info) / Florence Bourillon
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[n° ou bulletin]
Titre : 44 - 2015/3 - janvier 2016 - Animaux dans la ville. 1 Titre original : préparé par Florence Bourillon, Christophe Degueurce, Jean Estebanez Type de document : document électronique Auteurs : Florence Bourillon (1954-...), Directeur de la recherche ; Christophe Degueurce (1966-...), Directeur de la recherche ; Jean Estebanez (1982-...) , Directeur de la recherche
Année de publication : 2016 Importance : 196 p. Présentation : ill. en noir et blanc Format : 24 x 16 cm Prix : 30 € Note générale : Voir aussi la recension de Thomas Le Guennic, SH n°281, p. 77 : "Le premier volet de ce numéro double brosse une histoire de la relation des animaux à l’urbain. La démarche consiste à regarder la ville à partir des non-humains et à explorer leur rapport au travail et à la mort. Pour le géographe José Estebanez, il importe de rompre avec l’idée reçue selon laquelle l’urbanisation chasse la présence animale hors de la ville. Au contraire, les animaux font l’urbanité tout autant qu’elle les fait ; et le rapport de l’humain à l’animal doit se comprendre dans le cadre d’une socialisation réciproque. Constructions des écuries des mousquetaires du roi, aménagement de zoos ou d’abattoirs, rénovation haussmannienne guidée par le souci d’éradication des nuisibles : l’animal est tour à tour désiré, rejeté ou manipulé. De plus, il travaille avec l’homme. L’exemple du chien est frappant. Devenu un objet de consommation ostentatoire, on sélectionne des races que l’on adapte aux nouveaux besoins urbains : plus petit, moins bruyant, moins sauvage. Entre les mains des forces de l’ordre, il travaille à représenter et exercer l’autorité politique. Ailleurs, il est massacré. L’historien Arnaud Exbalin montre comment à Mexico au 18e siècle, on extermine les chiens errants parce qu’ils accompagnent les vagabonds jugés indésirables. S’attaquer au chien, c’est s’attaquer à son maître. Quand la police des hommes rejoint celle des bêtes, l’histoire s’écrit à parts égales." Langues : Français (fre) Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Nature / Biologie et écologie des milieux Écologie urbaine Animaux des villes Relations homme-animal animal ville Agriculture, Forêts, Pêche / Productions d'élevage / Elevage des animaux domestiques STM Élevage Relation homme-animal civilisation histoire animaux milieu urbain Résumé : Contributions sur les liens qui se tissent en ville entre les animaux et les humains. Notamment : chevaux et mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles ; animaux et forces de l'ordre à la fin du XIXe siècle ; le "grand massacre des chiens" à Mexico, fin XVIIIe siècle ; la mort animale rituelle à Istanbul, Khartoum et Paris, etc.
« Ce numéro sur les animaux et la ville en deux volumes souhaite se positionner dans un champ désormais conséquent de travaux qui explorent les liens qui se tissent entre les humains et les autres vivants. En explorant la façon dont la ville, dans sa complexité, peut être pensée comme un dispositif de (re)qualificationdes animaux qui y vivent et, en retour, comment la ville, y compris la plus contemporaine, est produite avec les animaux, nous chercherons à contribuer à repeupler ces espaces d’une myriade d’acteurs qui comptent pour penser la ville. Interroger le lien qui existe entre les animaux et la ville, c’est se demander comment un animal devient urbain – et donc considérer qu’il n’a pas de nature intrinsèque mais qu’il est socialisé et transformé par ses relations – et, réciproquement, comment les animaux participent de la production de l’urbain. » (éd)
Note de contenu : Sommaire :
5. « Pour une ville vivante ? Les animaux dans la fabrique de la ville, histoire d’une requalification partagée », Jean Estebanez ;
TRAVAILLER
21. « Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles », Julien Wilmart ;
61. « Quand les « vaches » des villes de la Belle Époque n’étaient pas encore des « poulets » : Animaux et forces de l’ordre à la fin du XIXe siècle », Laurent López ;
MOURIR
81. « Le chemin des bœufs : L’approvisionnement en bœufs des villes romaines du nord de la Gaule durant l’Antiquité tardive, l’exemple du Vieil-Évreux (Eure) », Alice Bourgois, Sandrine Bertaudière, Laurent Guyard et Sébastien Lepetz ;
107. « ‘Le Grand massacre des chiens’ : Mexico, fin XVIIIe siècle », Arnaud Exbalin ;
125 . « Quelques éclairages sur l’histoire des relations entre hommes et animaux de zoo,issus du jardin zoologique de Londres (1828-vers 2000) », Violette Pouillard ;
139 « La mort animale rituelle en ville : une approche comparée de la ‘fête du sacrifice’ à Istanbul, Khartoum et Paris », Alice Franck avec Jean Gardin et Olivier Givre ;
TdM :
Dossier
Animaux dans la ville 1
préparé par
Florence Bourillon, Christophe Degueurce, Jean Estebanez
Jean Estebanez, Pour une ville vivante ? Les animaux dans la fabrique de la ville, histoire d'une requalification partagée 5
Travailler
Julien Wilmart, Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles 21
Christophe Degueurce, La question de la ferrure des chevaux de travail. Paris au XVIIIe et XIXe siècles 41
Laurent Lopez, Quand les « vaches » des villes de la Belle Époque n'étaient pas encore des « poulets ». Animaux et forces de l'ordre à la fin du XIXe siècle 61
Mourir
Alice Bourgois, Sandrine Bertaudière, Laurent Guyard, Sébastien Lepetz, Le chemin des boeufs. L'approvisionnement en boeufs des villes romaines du nord de la Gaule durant l'Antiquité tardive, l'exemple du Vieil-Évreux (Eure) 81
Arnaud Exbalin, « Le Grand massacre des chiens ». Mexico, fin XVIIIe siècle 107
Violette Pouillard, Quelques éclairages sur l'histoire des relations entre hommes et animaux de zoo, issus du jardin zoologique de Londres (1828-vers 2000) 125
Alice Franck, Jean Gardin, Olivier Givre, La mort animale rituelle en ville. Une approche comparée de la « fête du sacrifice » à Istanbul, Khartoum et Paris 139
Note critique
Boris Bove, La cour en ville, avenir de l'histoire urbaine ?Léonard Courbon, Denis Menjot (sous la direction de), La cour et la ville dans l'Europe du Moyen Âge et des Temps Modernes, Turnhout, Brepols, 2015 169
Lectures
Cyril Courrier, La Plèbe de Rome et sa culture (fin du IIe siècle av. J.-C. - fin du Ier siècle ap. J.-C.), Rome, École française de Rome, BEFAR 353, 2014, 1031 p., 12 ill., 25 tableaux (Noëlle Géroudet) 176
Marc Boone, Martha Howell (eds), The Power of Space in Late Medieval and Early Modern Europe. The cities of Italy, Northern France and the Low Countries, Studies in European Urban History n° 30, Turnhout Brepols, 2013 (Cléo Rager) 178
Philippe Guignet (sous la direction de), avec le concours de Philippe Martin, Transmettre les valeurs morales. Des réformes religieuses du XVIe siècle aux années 1960, France et Belgique, Paris, Riveneuve éditions, 2013, 375 p. Col. Actes académiques. (Régis Bertrand) 180
Marie-Agnès Dequidt, Horlogers des Lumières. Temps et société à Paris au XVIIIe siècle, CTHS, Paris, 2014, 336 p. (Nadège Sougy) 182
Vanessa Caru, Des toits sur la grève. Le logement des travailleurs et la question sociale à Bombay (1850-1950), Paris, Armand Colin/Recherches, 2013, préf. de Jacques Pouchepadass, 412 p. (Jean Lorcin) 184
Leona Rittner, W. Scott Haine et Jeffrey H. Jackson, The Thinking Space : The Café as a Cultural institution in Paris, Italy and Vienna, Ashgate, 2013 (Peter Clark) 186
Yoann Morvan, Sinan Logie, Istanbul 2023, Paris, Editions B2, Collection Territoires, 2014 (Duygu Tasalp) 187
Résumés 191
Notes bibliogr.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-histoire-urbaine-2015-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39819 [n° ou bulletin] 44 - 2015/3 - janvier 2016 - Animaux dans la ville. 1 = préparé par Florence Bourillon, Christophe Degueurce, Jean Estebanez [document électronique] / Florence Bourillon (1954-...), Directeur de la recherche ; Christophe Degueurce (1966-...), Directeur de la recherche ; Jean Estebanez (1982-...), Directeur de la recherche . - 2016 . - 196 p. : ill. en noir et blanc ; 24 x 16 cm .
30 €
Voir aussi la recension de Thomas Le Guennic, SH n°281, p. 77 : "Le premier volet de ce numéro double brosse une histoire de la relation des animaux à l’urbain. La démarche consiste à regarder la ville à partir des non-humains et à explorer leur rapport au travail et à la mort. Pour le géographe José Estebanez, il importe de rompre avec l’idée reçue selon laquelle l’urbanisation chasse la présence animale hors de la ville. Au contraire, les animaux font l’urbanité tout autant qu’elle les fait ; et le rapport de l’humain à l’animal doit se comprendre dans le cadre d’une socialisation réciproque. Constructions des écuries des mousquetaires du roi, aménagement de zoos ou d’abattoirs, rénovation haussmannienne guidée par le souci d’éradication des nuisibles : l’animal est tour à tour désiré, rejeté ou manipulé. De plus, il travaille avec l’homme. L’exemple du chien est frappant. Devenu un objet de consommation ostentatoire, on sélectionne des races que l’on adapte aux nouveaux besoins urbains : plus petit, moins bruyant, moins sauvage. Entre les mains des forces de l’ordre, il travaille à représenter et exercer l’autorité politique. Ailleurs, il est massacré. L’historien Arnaud Exbalin montre comment à Mexico au 18e siècle, on extermine les chiens errants parce qu’ils accompagnent les vagabonds jugés indésirables. S’attaquer au chien, c’est s’attaquer à son maître. Quand la police des hommes rejoint celle des bêtes, l’histoire s’écrit à parts égales."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Nature / Biologie et écologie des milieux Écologie urbaine Animaux des villes Relations homme-animal animal ville Agriculture, Forêts, Pêche / Productions d'élevage / Elevage des animaux domestiques STM Élevage Relation homme-animal civilisation histoire animaux milieu urbain Résumé : Contributions sur les liens qui se tissent en ville entre les animaux et les humains. Notamment : chevaux et mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles ; animaux et forces de l'ordre à la fin du XIXe siècle ; le "grand massacre des chiens" à Mexico, fin XVIIIe siècle ; la mort animale rituelle à Istanbul, Khartoum et Paris, etc.
« Ce numéro sur les animaux et la ville en deux volumes souhaite se positionner dans un champ désormais conséquent de travaux qui explorent les liens qui se tissent entre les humains et les autres vivants. En explorant la façon dont la ville, dans sa complexité, peut être pensée comme un dispositif de (re)qualificationdes animaux qui y vivent et, en retour, comment la ville, y compris la plus contemporaine, est produite avec les animaux, nous chercherons à contribuer à repeupler ces espaces d’une myriade d’acteurs qui comptent pour penser la ville. Interroger le lien qui existe entre les animaux et la ville, c’est se demander comment un animal devient urbain – et donc considérer qu’il n’a pas de nature intrinsèque mais qu’il est socialisé et transformé par ses relations – et, réciproquement, comment les animaux participent de la production de l’urbain. » (éd)
Note de contenu : Sommaire :
5. « Pour une ville vivante ? Les animaux dans la fabrique de la ville, histoire d’une requalification partagée », Jean Estebanez ;
TRAVAILLER
21. « Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles », Julien Wilmart ;
61. « Quand les « vaches » des villes de la Belle Époque n’étaient pas encore des « poulets » : Animaux et forces de l’ordre à la fin du XIXe siècle », Laurent López ;
MOURIR
81. « Le chemin des bœufs : L’approvisionnement en bœufs des villes romaines du nord de la Gaule durant l’Antiquité tardive, l’exemple du Vieil-Évreux (Eure) », Alice Bourgois, Sandrine Bertaudière, Laurent Guyard et Sébastien Lepetz ;
107. « ‘Le Grand massacre des chiens’ : Mexico, fin XVIIIe siècle », Arnaud Exbalin ;
125 . « Quelques éclairages sur l’histoire des relations entre hommes et animaux de zoo,issus du jardin zoologique de Londres (1828-vers 2000) », Violette Pouillard ;
139 « La mort animale rituelle en ville : une approche comparée de la ‘fête du sacrifice’ à Istanbul, Khartoum et Paris », Alice Franck avec Jean Gardin et Olivier Givre ;
TdM :
Dossier
Animaux dans la ville 1
préparé par
Florence Bourillon, Christophe Degueurce, Jean Estebanez
Jean Estebanez, Pour une ville vivante ? Les animaux dans la fabrique de la ville, histoire d'une requalification partagée 5
Travailler
Julien Wilmart, Des chevaux et des mousquetaires dans le Paris des XVIIe et XVIIIe siècles 21
Christophe Degueurce, La question de la ferrure des chevaux de travail. Paris au XVIIIe et XIXe siècles 41
Laurent Lopez, Quand les « vaches » des villes de la Belle Époque n'étaient pas encore des « poulets ». Animaux et forces de l'ordre à la fin du XIXe siècle 61
Mourir
Alice Bourgois, Sandrine Bertaudière, Laurent Guyard, Sébastien Lepetz, Le chemin des boeufs. L'approvisionnement en boeufs des villes romaines du nord de la Gaule durant l'Antiquité tardive, l'exemple du Vieil-Évreux (Eure) 81
Arnaud Exbalin, « Le Grand massacre des chiens ». Mexico, fin XVIIIe siècle 107
Violette Pouillard, Quelques éclairages sur l'histoire des relations entre hommes et animaux de zoo, issus du jardin zoologique de Londres (1828-vers 2000) 125
Alice Franck, Jean Gardin, Olivier Givre, La mort animale rituelle en ville. Une approche comparée de la « fête du sacrifice » à Istanbul, Khartoum et Paris 139
Note critique
Boris Bove, La cour en ville, avenir de l'histoire urbaine ?Léonard Courbon, Denis Menjot (sous la direction de), La cour et la ville dans l'Europe du Moyen Âge et des Temps Modernes, Turnhout, Brepols, 2015 169
Lectures
Cyril Courrier, La Plèbe de Rome et sa culture (fin du IIe siècle av. J.-C. - fin du Ier siècle ap. J.-C.), Rome, École française de Rome, BEFAR 353, 2014, 1031 p., 12 ill., 25 tableaux (Noëlle Géroudet) 176
Marc Boone, Martha Howell (eds), The Power of Space in Late Medieval and Early Modern Europe. The cities of Italy, Northern France and the Low Countries, Studies in European Urban History n° 30, Turnhout Brepols, 2013 (Cléo Rager) 178
Philippe Guignet (sous la direction de), avec le concours de Philippe Martin, Transmettre les valeurs morales. Des réformes religieuses du XVIe siècle aux années 1960, France et Belgique, Paris, Riveneuve éditions, 2013, 375 p. Col. Actes académiques. (Régis Bertrand) 180
Marie-Agnès Dequidt, Horlogers des Lumières. Temps et société à Paris au XVIIIe siècle, CTHS, Paris, 2014, 336 p. (Nadège Sougy) 182
Vanessa Caru, Des toits sur la grève. Le logement des travailleurs et la question sociale à Bombay (1850-1950), Paris, Armand Colin/Recherches, 2013, préf. de Jacques Pouchepadass, 412 p. (Jean Lorcin) 184
Leona Rittner, W. Scott Haine et Jeffrey H. Jackson, The Thinking Space : The Café as a Cultural institution in Paris, Italy and Vienna, Ashgate, 2013 (Peter Clark) 186
Yoann Morvan, Sinan Logie, Istanbul 2023, Paris, Editions B2, Collection Territoires, 2014 (Duygu Tasalp) 187
Résumés 191
Notes bibliogr.En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-histoire-urbaine-2015-3.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=39819 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : L'homme et l'animal : l'invention de nouveaux liens / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Martine Hossaert-McKey, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Morand (1959-...) , Directeur de publication, rédacteur en chef ; Frédéric Keck (1974-...)
, Directeur de la recherche ; Boris Cyrulnik (1937-...)
, Préfacier, etc.
Editeur : Paris : Le Cherche Midi Année de publication : 2021 Autre Editeur : Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique Importance : 191 p. Présentation : illustrations en noir et en couleurs, cartes, couverture illustr?ee en couleurs Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7491-6907-1 Prix : 24,90 € Note générale : Ouvrage rédigé suite à un colloque interdisciplinaire intitulé "Animal à l'anthropocène", 10-11 décembre 2020.-
Bibliographie page 190. GlossaireLangues : Français (fre) Mots-clés : Nature -- Effets de l'homme Relations homme-animal Ouvrages illustrés Note de contenu : Rencontre avec Frédéric Keck, anthropologue, commissaire de l’exposition « Micro-Mondes », Lawand et Joseph Nechvatal, artistes, le 9 juin 2022, en hyperlien (1h18'39)
Les microbes nous fascinent et nous effrayent par leur pouvoir de prolifération, d’infection et de contagion. Ils sont décrits, classés, manipulés par les scientifiques à travers la distance du microscope. Par quels moyens les artistes peuvent-ils nous faire voir et agir avec ces « petits êtres » ?
Rencontre avec Frédéric Keck, anthropologue, commissaire de l’exposition « Micro-Mondes », Lawand et Joseph Nechvatal, artistes.
à propos de l'exposition, au MQB (8 juin-11 septembre 22)
Nous pensons que les microbes sont des causes de maladies qui se propagent à travers des épidémies. Mais nous oublions que les « petits êtres » forment des mondes suscitant l’émerveillement de ceux qui les regardent au microscope. Mettre à distance les microbes pour modifier leurs comportements, classer leur diversité, ordonner leur prolifération, c’est prolonger le geste par lequel d’autres sociétés piègent des insectes ou des esprits pour interagir avec eux.
Au-delà de la peur que suscitent les microbes par leur capacité à agir dans l’infra-visible, connue depuis deux siècles, cette exposition rappelle les usages qui en ont toujours été faits dans la fermentation. Par leur présence dans nos aliments et nos boissons, les microbes signalent des connexions entre le monde à l’intérieur de nous et le monde hors de nous. Ce qui nous infecte si nous ne nous tenons pas à bonne distance peut aussi être cultivé comme une façon de composer des mondes.
En montrant des outils scientifiques, des objets ethnographiques et des oeuvres d’art contemporain, cette exposition indique comment habiter le trouble que suscitent les petits êtres autour de nous.En ligne : https://soundcloud.com/quaibranly/2022-06-09-les-microbes-regards-dartistes-cont [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285644 L'homme et l'animal : l'invention de nouveaux liens / SUDOC [document électronique] / Martine Hossaert-McKey, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Serge Morand (1959-...), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Frédéric Keck (1974-...)
, Directeur de la recherche ; Boris Cyrulnik (1937-...)
, Préfacier, etc. . - Paris : Le Cherche Midi : Paris : Éditions du CNRS, Centre national de la recherche scientifique, 2021 . - 191 p. : illustrations en noir et en couleurs, cartes, couverture illustr?ee en couleurs ; 22 cm.
ISBN : 978-2-7491-6907-1 : 24,90 €
Ouvrage rédigé suite à un colloque interdisciplinaire intitulé "Animal à l'anthropocène", 10-11 décembre 2020.-
Bibliographie page 190. Glossaire
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Nature -- Effets de l'homme Relations homme-animal Ouvrages illustrés Note de contenu : Rencontre avec Frédéric Keck, anthropologue, commissaire de l’exposition « Micro-Mondes », Lawand et Joseph Nechvatal, artistes, le 9 juin 2022, en hyperlien (1h18'39)
Les microbes nous fascinent et nous effrayent par leur pouvoir de prolifération, d’infection et de contagion. Ils sont décrits, classés, manipulés par les scientifiques à travers la distance du microscope. Par quels moyens les artistes peuvent-ils nous faire voir et agir avec ces « petits êtres » ?
Rencontre avec Frédéric Keck, anthropologue, commissaire de l’exposition « Micro-Mondes », Lawand et Joseph Nechvatal, artistes.
à propos de l'exposition, au MQB (8 juin-11 septembre 22)
Nous pensons que les microbes sont des causes de maladies qui se propagent à travers des épidémies. Mais nous oublions que les « petits êtres » forment des mondes suscitant l’émerveillement de ceux qui les regardent au microscope. Mettre à distance les microbes pour modifier leurs comportements, classer leur diversité, ordonner leur prolifération, c’est prolonger le geste par lequel d’autres sociétés piègent des insectes ou des esprits pour interagir avec eux.
Au-delà de la peur que suscitent les microbes par leur capacité à agir dans l’infra-visible, connue depuis deux siècles, cette exposition rappelle les usages qui en ont toujours été faits dans la fermentation. Par leur présence dans nos aliments et nos boissons, les microbes signalent des connexions entre le monde à l’intérieur de nous et le monde hors de nous. Ce qui nous infecte si nous ne nous tenons pas à bonne distance peut aussi être cultivé comme une façon de composer des mondes.
En montrant des outils scientifiques, des objets ethnographiques et des oeuvres d’art contemporain, cette exposition indique comment habiter le trouble que suscitent les petits êtres autour de nous.En ligne : https://soundcloud.com/quaibranly/2022-06-09-les-microbes-regards-dartistes-cont [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=285644 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Permalink47 - 2016/3 - 2 janvier 2017 - Animaux dans la ville. 2 (Bulletin de Histoire urbaine / Cairn.info) / Florence Bourillon
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PermalinkPermalinkDes bêtes et des hommes : le rapport à l'animal : un jeu sur la distance / LIZET Bernadette;RAVIS-GIORDIANI Georges;COMITE DES TRAVAUX HISTORIQUES ET SCIENTIFIQUES
Permalink54 - 21 avril 2017 - Travail animal, l'autre champ du social (Bulletin de Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info) / Jocelyne Porcher
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PermalinkAutisme et zoothérapie : communication et apprentissages par la médiation animale / ITS, BU de Lettres et Cairn.info / François Beiger
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PermalinkPermalinkNouveaux fronts écologiques : essais d'éthique environnementale et de philosophie animale / SUDOC / Hicham-Stéphane Afeissa
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PermalinkPermalinkPermalinkManifeste des espèces compagnes : chiens, humains et autres partenaires / SUDOC / Donna Jeanne Haraway
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PermalinkPermalinkPermalink10 - avril 1988 - Des hommes et des bêtes (Bulletin de Terrain : revue d'ethnologie de l'Europe / journals.openedition.org) / Elizabeth Fleury
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