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58 - 30 mars 2015 - Corps vulnérables (Bulletin de Cahiers du Genre / Cairn.info) / Sandra Boehringer
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[n° ou bulletin]
Titre : 58 - 30 mars 2015 - Corps vulnérables Type de document : document électronique Auteurs : Sandra Boehringer, Auteur ; Estelle Ferrarese, Auteur Année de publication : 2015 Importance : 263 p. Présentation : ill. en noir et blanc Format : 22 x 14 cm Prix : 24,50 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Femmes SHS Hommes et femmes Corps humain -- Aspect social Différences entre sexes femme, image du corps, féminisme vulnérabilité vulnérables vulnérable Résumé : A la fois transdisciplinaire et transculturel, cette livraison interroge la notion de vulnérabilité et son utilité pour le féminisme. Mobilisant la sociologie, la philosophie, l'anthropologie, la psychanalyse ou encore les sciences politiques, les contributions analysent les processus par lesquels les groupes et les individus définissent le corps et ses limites. Note de contenu : Selon quels critères considère-t-on qu'un corps est exposé à la blessure ou à la destruction, objet possible ou probable de maltraitance ou de négligence ? Pourquoi et à partir de quels éléments une personne est-elle considérée comme devant être secourue, protégée ou encore pleurée ? Quelles sont les normes politiques, éthiques, psychologiques et sociales mobilisées, les argumentations déployées, les représentations projetées, les agencements matériels qui constituent un corps en entité vulnérable ? Transdisciplinaire et transculturel, ce numéro montre que les vulnérabilités sont à la fois le fruit et la source des structures hiérarchiques de la société, et propose une réflexion sur l'utilité de la notion de vulnérabilité pour le féminisme.
Sandra Boehringer et Estelle Ferrarese - Féminisme et vulnérabilité (Introduction)
Marine Bretin-Chabrol - Du lait de la nourrice aux alimenta du père nourricier : des liens fragiles dans la Rome impériale
Penelope Deutscher - Reproduction précaire
Claude Calame - Chanter les vulnérabilités : des poèmes de Sappho au rap bernois, du modèle choral au paradigme néolibéral
Stéphanie Daniel-Genc - Femmes au combat : cessent-elles d'être une catégorie vulnérable ?
Sandra Bomand - Faire reconnaître sa vulnérabilité : quand les épouses zarma (Niger) quittent le foyer conjugal
Alyson Cole - Verbicide. D'une vulnérabilité qui n'ose dire son nom
Laurie Laufer - Éclats de mots : pouvoir de la parole et vulnérabilité
Hors-champ
Natacha Borgeaud-Garciandia - Trajectoires de vie et rapports de domination. Des travailleuses migrantes à Buenos Aires
Notes de lectureEn ligne : http://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2015-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=37782 [n° ou bulletin] 58 - 30 mars 2015 - Corps vulnérables [document électronique] / Sandra Boehringer, Auteur ; Estelle Ferrarese, Auteur . - 2015 . - 263 p. : ill. en noir et blanc ; 22 x 14 cm .
24,50 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Société / Acteurs de la vie sociale / Femmes SHS Hommes et femmes Corps humain -- Aspect social Différences entre sexes femme, image du corps, féminisme vulnérabilité vulnérables vulnérable Résumé : A la fois transdisciplinaire et transculturel, cette livraison interroge la notion de vulnérabilité et son utilité pour le féminisme. Mobilisant la sociologie, la philosophie, l'anthropologie, la psychanalyse ou encore les sciences politiques, les contributions analysent les processus par lesquels les groupes et les individus définissent le corps et ses limites. Note de contenu : Selon quels critères considère-t-on qu'un corps est exposé à la blessure ou à la destruction, objet possible ou probable de maltraitance ou de négligence ? Pourquoi et à partir de quels éléments une personne est-elle considérée comme devant être secourue, protégée ou encore pleurée ? Quelles sont les normes politiques, éthiques, psychologiques et sociales mobilisées, les argumentations déployées, les représentations projetées, les agencements matériels qui constituent un corps en entité vulnérable ? Transdisciplinaire et transculturel, ce numéro montre que les vulnérabilités sont à la fois le fruit et la source des structures hiérarchiques de la société, et propose une réflexion sur l'utilité de la notion de vulnérabilité pour le féminisme.
Sandra Boehringer et Estelle Ferrarese - Féminisme et vulnérabilité (Introduction)
Marine Bretin-Chabrol - Du lait de la nourrice aux alimenta du père nourricier : des liens fragiles dans la Rome impériale
Penelope Deutscher - Reproduction précaire
Claude Calame - Chanter les vulnérabilités : des poèmes de Sappho au rap bernois, du modèle choral au paradigme néolibéral
Stéphanie Daniel-Genc - Femmes au combat : cessent-elles d'être une catégorie vulnérable ?
Sandra Bomand - Faire reconnaître sa vulnérabilité : quand les épouses zarma (Niger) quittent le foyer conjugal
Alyson Cole - Verbicide. D'une vulnérabilité qui n'ose dire son nom
Laurie Laufer - Éclats de mots : pouvoir de la parole et vulnérabilité
Hors-champ
Natacha Borgeaud-Garciandia - Trajectoires de vie et rapports de domination. Des travailleuses migrantes à Buenos Aires
Notes de lectureEn ligne : http://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2015-1.htm Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=37782 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Éloge de l'insuffisance : les configurations sociales de la vulnérabilité Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Yves Barreyre (1954-...), Auteur ; Alain Blanc (1954-...) , Préfacier, etc.
Mention d'édition : Consulter également l'ouvrage en ligne sur Cairn.info Editeur : Toulouse : Éditions Érès Année de publication : 2014 Collection : Pratiques du champ social, ISSN 1243-0706 Importance : 283 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7492-4275-0 Prix : 23 € Note générale : Bibliogr. p. [261]-276. Notes bibliogr. Glossaire. La 4e de couverture indique : "S'appuyant sur dix ans de recherches, dans le cadre du CEDIAS-CREAHI, Jean-Yves Barreyre analyse les configurations sociales de vulnérabilité des « perdus de vue » de la République sociale : jeunes dits « incasables », familles avec un enfant autiste ou polyhandicapé, avec un parent atteint de la maladie d'Alzheimer, adultes handicapés mis à l'écart dans les milieux « ordinaires » de vie, personnes vivant après un traumatisme crânien. Il montre que l'insuffisance constitutive de l'être humain, en se revendiquant comme telle, fonde le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble" Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Exclusion sociale France Personnes défavorisées Sociologie/Société HANDICAP JEUNE EN DIFFICULTE LIEN SOCIAL SOCIOLOGIE - ANTHROPOLOGIE droit social vulnérabité vulnérable public publics vulnérables Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Faire l'éloge de l'insuffisance est une autre manière de dire la nécessaire interdépendance des membres de la société et de mettre en évidence les forces insoupçonnées que recèle la vulnérabilité. N'est-ce pas l'insuffisance constitutive de l'être humain qui, en se revendiquant comme telle, permet de fonder le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble ? « Henri avait 101 ans. Il vivait jusqu’à peu dans une maison construite dans les années 1950 au Croisic. C’était un bel homme digne, qui soignait son allure, même s’il était peu autonome dans la vie quotidienne et pour assurer sa propre sécurité. Henri ne voulait pas aller en établissement pour personnes âgées dépendantes. Il a menacé de se suicider, a déjà fait une tentative. Ses enfants, Éric et sa sœur, se sont relayés pour s’en occuper, à domicile. Depuis des années. Ils sont en France plusieurs millions, ceux qu’on appelle les « aidants familiaux ». Discrets, parfois tristes, parfois avec de l’énergie pour quatre ; forts et fragiles. Nécessaires et insuffisants. Présents. » J.-Y. B. S’appuyant sur dix ans de recherches, dans le cadre du CEDIAS-CREAHI, Jean-Yves Barreyre analyse les configurations sociales de vulnérabilité des « perdus de vue » de la République sociale : jeunes dits « incasables », familles avec un enfant autiste ou polyhandicapé, avec un parent atteint de la maladie d’Alzheimer, adultes handicapés mis à l’écart dans les milieux « ordinaires » de vie, personnes vivant après un traumatisme crânien. Il montre que l’insuffisance constitutive de l’être humain, en se revendiquant comme telle, fonde le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble. Note de contenu : Voir aussi la note de lecture de Jacques Trémintin, LS n° 1178 du 4 février 2016, p. 37 : "Si la question sociale portant sur les laissés pour compte de la société industrielle a constitué la problématique centrale du XIXe siècle, la question médico-sociale aura été la préoccupation principale du siècle suivant. Les milliers de mutilés de la première guerre mondiale et la mobilisation, après la seconde, des grandes associations de parents d’enfants porteurs de handicap y auront largement contribué. Tournant le dos à la philosophie utilitariste qui mesure le degré d’appartenance de chaque personne à la communauté, en fonction de sa capacité à lui être utile, la société française a fait de l’insuffisance un phénomène universel, partie intégrante de la condition humaine et de l’étroite interdépendance de ses membres, un principe du vivre ensemble. Pour autant, le rapport au handicap a progressivement glissé de la réparation (début du XXe siècle), à l’adaptation (milieu du XXe), puis à la compensation (fin du XXe). Les politiques sociales qui cherchaient auparavant à réduire l’exclusion dont souffraient les victimes de déficience, tendent dorénavant à s’attaquer aux discriminations produites par les obstacles situationnels, en créant des facilitateurs contextuels permettant de les supprimer. Cette opposition entre le désavantage individuel et les caractéristiques environnementales apparaît limitative, tant les deux facteurs s’interpénètrent : on n’a pas à choisir entre un sujet aux droits vulnérables et un sujet vulnérable de plein doit. Jean-Yves Barreyre s’attache à cerner des populations situées en marge des dispositifs médico-sociaux, rendues invisibles et trop souvent oubliées, alors qu’elles sont pourtant au cœur de la question de la vulnérabilité dans notre société. Ce sont ces aidants familiaux prenant en charge des adultes porteurs de handicap ou vieillissant, suppléant aux aides officielles et aux ressources absentes. Ce sont ces personnes souffrant d’insuffisance, mais mettant à distance les soutiens qui leur sont proposés, car les vivant comme autant de stigmatisations. Ce sont ces jeunes en grande difficulté, aux comportements hors norme et capables du meilleur comme du pire, fuyant toutes les institutions ou exclus par elles, car trop imprévisibles. Ce sont ces personnes atteintes de polyhandicap ou d’autisme lourd dont la spécificité de « l’être au monde » est bien trop souvent délégitimée, parce que la lenteur et le silence sont vécus comme un abîme de désocialisation dans une société de vitesse fonctionnant sur l’image, le son et les contacts instantanés. Se positionner en dehors de l’offre de service, mobiliser des compétences et des savoir-faire en marge du social, ne pas se montrer capables de se faire entendre, se décaler de la vie sociale sont les révélateurs des failles de l’affiliation sociale et de la chaîne d’interdépendance propre à l’espèce humaine." En ligne : http://0-www.cairn.info.sso.scd.univ-tours.fr/eloge-de-l-insuffisance--978274924 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=149476 Éloge de l'insuffisance : les configurations sociales de la vulnérabilité [texte imprimé] / Jean-Yves Barreyre (1954-...), Auteur ; Alain Blanc (1954-...), Préfacier, etc. . - Consulter également l'ouvrage en ligne sur Cairn.info . - Toulouse (11 rue des alouettes, 31520) : Éditions Érès, 2014 . - 283 p. : couv. ill. ; 21 cm. - (Pratiques du champ social, ISSN 1243-0706) .
ISBN : 978-2-7492-4275-0 : 23 €
Bibliogr. p. [261]-276. Notes bibliogr. Glossaire. La 4e de couverture indique : "S'appuyant sur dix ans de recherches, dans le cadre du CEDIAS-CREAHI, Jean-Yves Barreyre analyse les configurations sociales de vulnérabilité des « perdus de vue » de la République sociale : jeunes dits « incasables », familles avec un enfant autiste ou polyhandicapé, avec un parent atteint de la maladie d'Alzheimer, adultes handicapés mis à l'écart dans les milieux « ordinaires » de vie, personnes vivant après un traumatisme crânien. Il montre que l'insuffisance constitutive de l'être humain, en se revendiquant comme telle, fonde le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble"
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Exclusion sociale France Personnes défavorisées Sociologie/Société HANDICAP JEUNE EN DIFFICULTE LIEN SOCIAL SOCIOLOGIE - ANTHROPOLOGIE droit social vulnérabité vulnérable public publics vulnérables Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Faire l'éloge de l'insuffisance est une autre manière de dire la nécessaire interdépendance des membres de la société et de mettre en évidence les forces insoupçonnées que recèle la vulnérabilité. N'est-ce pas l'insuffisance constitutive de l'être humain qui, en se revendiquant comme telle, permet de fonder le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble ? « Henri avait 101 ans. Il vivait jusqu’à peu dans une maison construite dans les années 1950 au Croisic. C’était un bel homme digne, qui soignait son allure, même s’il était peu autonome dans la vie quotidienne et pour assurer sa propre sécurité. Henri ne voulait pas aller en établissement pour personnes âgées dépendantes. Il a menacé de se suicider, a déjà fait une tentative. Ses enfants, Éric et sa sœur, se sont relayés pour s’en occuper, à domicile. Depuis des années. Ils sont en France plusieurs millions, ceux qu’on appelle les « aidants familiaux ». Discrets, parfois tristes, parfois avec de l’énergie pour quatre ; forts et fragiles. Nécessaires et insuffisants. Présents. » J.-Y. B. S’appuyant sur dix ans de recherches, dans le cadre du CEDIAS-CREAHI, Jean-Yves Barreyre analyse les configurations sociales de vulnérabilité des « perdus de vue » de la République sociale : jeunes dits « incasables », familles avec un enfant autiste ou polyhandicapé, avec un parent atteint de la maladie d’Alzheimer, adultes handicapés mis à l’écart dans les milieux « ordinaires » de vie, personnes vivant après un traumatisme crânien. Il montre que l’insuffisance constitutive de l’être humain, en se revendiquant comme telle, fonde le lien social comme une nécessité réciproque de vivre et de travailler ensemble. Note de contenu : Voir aussi la note de lecture de Jacques Trémintin, LS n° 1178 du 4 février 2016, p. 37 : "Si la question sociale portant sur les laissés pour compte de la société industrielle a constitué la problématique centrale du XIXe siècle, la question médico-sociale aura été la préoccupation principale du siècle suivant. Les milliers de mutilés de la première guerre mondiale et la mobilisation, après la seconde, des grandes associations de parents d’enfants porteurs de handicap y auront largement contribué. Tournant le dos à la philosophie utilitariste qui mesure le degré d’appartenance de chaque personne à la communauté, en fonction de sa capacité à lui être utile, la société française a fait de l’insuffisance un phénomène universel, partie intégrante de la condition humaine et de l’étroite interdépendance de ses membres, un principe du vivre ensemble. Pour autant, le rapport au handicap a progressivement glissé de la réparation (début du XXe siècle), à l’adaptation (milieu du XXe), puis à la compensation (fin du XXe). Les politiques sociales qui cherchaient auparavant à réduire l’exclusion dont souffraient les victimes de déficience, tendent dorénavant à s’attaquer aux discriminations produites par les obstacles situationnels, en créant des facilitateurs contextuels permettant de les supprimer. Cette opposition entre le désavantage individuel et les caractéristiques environnementales apparaît limitative, tant les deux facteurs s’interpénètrent : on n’a pas à choisir entre un sujet aux droits vulnérables et un sujet vulnérable de plein doit. Jean-Yves Barreyre s’attache à cerner des populations situées en marge des dispositifs médico-sociaux, rendues invisibles et trop souvent oubliées, alors qu’elles sont pourtant au cœur de la question de la vulnérabilité dans notre société. Ce sont ces aidants familiaux prenant en charge des adultes porteurs de handicap ou vieillissant, suppléant aux aides officielles et aux ressources absentes. Ce sont ces personnes souffrant d’insuffisance, mais mettant à distance les soutiens qui leur sont proposés, car les vivant comme autant de stigmatisations. Ce sont ces jeunes en grande difficulté, aux comportements hors norme et capables du meilleur comme du pire, fuyant toutes les institutions ou exclus par elles, car trop imprévisibles. Ce sont ces personnes atteintes de polyhandicap ou d’autisme lourd dont la spécificité de « l’être au monde » est bien trop souvent délégitimée, parce que la lenteur et le silence sont vécus comme un abîme de désocialisation dans une société de vitesse fonctionnant sur l’image, le son et les contacts instantanés. Se positionner en dehors de l’offre de service, mobiliser des compétences et des savoir-faire en marge du social, ne pas se montrer capables de se faire entendre, se décaler de la vie sociale sont les révélateurs des failles de l’affiliation sociale et de la chaîne d’interdépendance propre à l’espèce humaine." En ligne : http://0-www.cairn.info.sso.scd.univ-tours.fr/eloge-de-l-insuffisance--978274924 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=149476 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01464 F-64 BAR Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Publics Vulnérables Disponible Documents numériques
Titre : La France invisible Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Beaud (1958-...) , Directeur de la recherche ; Joseph Confavreux, Directeur de la recherche ; Jade Lindgaard (1973-...)
, Directeur de la recherche
Mention d'édition : Disponible sur Cairn.info, en hyperlien Editeur : Paris : Éditions La Découverte Année de publication : 2006 Importance : 647 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4947-3 Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : MARGINALITE CONDITIONS DE TRAVAIL CONDITIONS DE VIE BANLIEUE EXCLUSION SOCIALE CHOMAGE HOMOSEXUALITE VILLE PRISON FEMME LOGEMENT HANDICAPE SANTE PROSTITUTION CLASSE POPULAIRE SOLITUDE ENFANT ECOLE TRAVAIL SOCIAL PSYCHOLOGIE INJUSTICE PRECARITE REPRESENTATION SANS-PAPIERS SOCIETE SOCIOLOGIE exclus invisibles marginaux vulnérable vulnérables vulnérabilité entretien semi-directif entretien semi-compréhensif entretiens semi-directifs entretiens semi-compréhensifs lutter contre les préjugés et les stéréotypes lutte contre les préjugés et les stéréotypes préjugés stéréotypes préjugé stéréotype sans-abri SDF chômeurs personnes handicapées personne handicapée malade malades personne personnes handicapé handicapés oublié oubliés personnes âgées isolées personne âgée isolée personne âgée personnes âgées isolé isolée isolés Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : En France, la proportion de précaires est plus élevée dans le public que dans le privé, de plus en plus de personnes ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit, la plupart des SDF ont une adresse, la moitié des adolescents qui se suicident sont homosexuels, les licenciés qui retrouvent un emploi connaissent presque systématiquement une perte de revenu, les femmes au foyer sont souvent des chômeuses dissimulées, un ouvrier non qualifié a deux fois et demie plus de risques de décéder avant soixante ans qu'un ingénieur... C'est l'existence de millions d'hommes et de femmes, ceux et celles qui constituent la « France invisible », que l'on découvrira dans ce livre hors normes. La France invisible, ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques, ou se retrouvent enfermées dans des catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. À la manière d'un dictionnaire des idées non reçues, La France invisible propose des enquêtes, des portraits, des témoignages et des analyses permettant de mieux comprendre une société de plus en plus aveugle à elle-même. Ce travail d'investigation sociale s'est appuyé sur un dispositif inédit, associant étroitement des journalistes et des chercheurs. Publié à la veille de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, La France invisible brosse le portrait d'un pays qui ne ressemble pas à celui auquel les candidats vont s'adresser. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, le média d'un nouveau genre, "sans a_", qui s'est donné but de "Rendre Visibles les Invisibles pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes" En ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/la-france-invisi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11201 La France invisible [texte imprimé] / Stéphane Beaud (1958-...), Directeur de la recherche ; Joseph Confavreux, Directeur de la recherche ; Jade Lindgaard (1973-...)
, Directeur de la recherche . - Disponible sur Cairn.info, en hyperlien . - Paris : Éditions La Découverte, 2006 . - 647 p.
ISBN : 978-2-7071-4947-3
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : MARGINALITE CONDITIONS DE TRAVAIL CONDITIONS DE VIE BANLIEUE EXCLUSION SOCIALE CHOMAGE HOMOSEXUALITE VILLE PRISON FEMME LOGEMENT HANDICAPE SANTE PROSTITUTION CLASSE POPULAIRE SOLITUDE ENFANT ECOLE TRAVAIL SOCIAL PSYCHOLOGIE INJUSTICE PRECARITE REPRESENTATION SANS-PAPIERS SOCIETE SOCIOLOGIE exclus invisibles marginaux vulnérable vulnérables vulnérabilité entretien semi-directif entretien semi-compréhensif entretiens semi-directifs entretiens semi-compréhensifs lutter contre les préjugés et les stéréotypes lutte contre les préjugés et les stéréotypes préjugés stéréotypes préjugé stéréotype sans-abri SDF chômeurs personnes handicapées personne handicapée malade malades personne personnes handicapé handicapés oublié oubliés personnes âgées isolées personne âgée isolée personne âgée personnes âgées isolé isolée isolés Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : En France, la proportion de précaires est plus élevée dans le public que dans le privé, de plus en plus de personnes ne demandent pas les prestations sociales auxquelles elles ont droit, la plupart des SDF ont une adresse, la moitié des adolescents qui se suicident sont homosexuels, les licenciés qui retrouvent un emploi connaissent presque systématiquement une perte de revenu, les femmes au foyer sont souvent des chômeuses dissimulées, un ouvrier non qualifié a deux fois et demie plus de risques de décéder avant soixante ans qu'un ingénieur... C'est l'existence de millions d'hommes et de femmes, ceux et celles qui constituent la « France invisible », que l'on découvrira dans ce livre hors normes. La France invisible, ce sont des populations qui, malgré leur nombre, sont masquées, volontairement ou non, par les chiffres, le droit, le discours politique, les représentations médiatiques, les politiques publiques, les études sociologiques, ou se retrouvent enfermées dans des catégorisations dépassées qui occultent leurs conditions d'existence. À la manière d'un dictionnaire des idées non reçues, La France invisible propose des enquêtes, des portraits, des témoignages et des analyses permettant de mieux comprendre une société de plus en plus aveugle à elle-même. Ce travail d'investigation sociale s'est appuyé sur un dispositif inédit, associant étroitement des journalistes et des chercheurs. Publié à la veille de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007, La France invisible brosse le portrait d'un pays qui ne ressemble pas à celui auquel les candidats vont s'adresser. Note de contenu : Voir aussi, en hyperlien, le média d'un nouveau genre, "sans a_", qui s'est donné but de "Rendre Visibles les Invisibles pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes" En ligne : https://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://www.cairn.info/la-france-invisi [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11201 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11968 F-64 BEA Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Publics Vulnérables Exclu du prêt
Titre : Fauchés : vivre et mourir pauvre Type de document : texte imprimé Auteurs : Darren McGarvey (1984-....), Auteur ; Madeleine Nasalik, Traducteur Mention d'édition : Prix Orwell 2018 Editeur : Paris : Éditions Autrement Année de publication : 2019 Importance : 334 p. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7467-5255-9 Prix : 19,90 € Note générale : traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Madeleine Nasalik Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société Niveaux de vie niveau de vie classes sociales Pauvreté précarité Témoignages Personnes pauvres pauvre vulnérable vulnérabilité personnes vulnérable personne Pauvres milieu urbain -- Grande-Bretagne -- Glasgow (GB) -- 1970-... -- Récits personnels Lutte contre histoire de vie, témoignage, classe défavorisée, Royaume Unies classe sociale, intersectionnalité, maltraitance, racisme immigration Brexit Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Rappeur connu sous le nom de Loki, l'auteur est né à Glasgow, où l'espérance de vie masculine ne dépasse pas 54 ans, d'une mère alcoolique et violente et d'un père drogué. Il témoigne des ravages de la misère et de son cortège de maux, l'absence d'avenir, la brutalité omniprésente, l'inhibition, la maladie et l'addiction, tout en esquissant des solutions pour en sortir. Prix Orwell 2018. Note de contenu : « Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère. »
Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au coeur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Être pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible.
Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance.
Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres ? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte.En ligne : https://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.edenlivres.fr%2Fflipbook%2Fpublication [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216427 Fauchés : vivre et mourir pauvre [texte imprimé] / Darren McGarvey (1984-....), Auteur ; Madeleine Nasalik, Traducteur . - Prix Orwell 2018 . - Paris : Éditions Autrement, 2019 . - 334 p. ; 21 x 14 cm.
ISBN : 978-2-7467-5255-9 : 19,90 €
traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Madeleine Nasalik
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Société Niveaux de vie niveau de vie classes sociales Pauvreté précarité Témoignages Personnes pauvres pauvre vulnérable vulnérabilité personnes vulnérable personne Pauvres milieu urbain -- Grande-Bretagne -- Glasgow (GB) -- 1970-... -- Récits personnels Lutte contre histoire de vie, témoignage, classe défavorisée, Royaume Unies classe sociale, intersectionnalité, maltraitance, racisme immigration Brexit Index. décimale : F-64 Pauvreté - Quart-monde - Publics Vulnérables Résumé : Rappeur connu sous le nom de Loki, l'auteur est né à Glasgow, où l'espérance de vie masculine ne dépasse pas 54 ans, d'une mère alcoolique et violente et d'un père drogué. Il témoigne des ravages de la misère et de son cortège de maux, l'absence d'avenir, la brutalité omniprésente, l'inhibition, la maladie et l'addiction, tout en esquissant des solutions pour en sortir. Prix Orwell 2018. Note de contenu : « Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère. »
Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au coeur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Être pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible.
Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance.
Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres ? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte.En ligne : https://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.edenlivres.fr%2Fflipbook%2Fpublication [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216427 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00331 F-64 MCG Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Publics Vulnérables Disponible Documents numériques
Titre : Corps infirmes et sociétés / BU de l'IUT Titre original : Corps infirmes et sociétés : essais d'anthropologie historique Type de document : document électronique Auteurs : Henri-Jacques Stiker, Auteur Mention d'édition : 4e édition.- Autre tirage : 2017 Editeur : Malakoff : Dunod Année de publication : 2013, cop. 1982 Collection : Idem (Paris), ISSN 2263-1712 Importance : 1 vol. (VI-330 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-10-070091-2 Prix : 16 € Note générale : Voir, en hyperlien, la recension de François Sicot, « Henri-Jacques Sticker, Corps infirmes et sociétés », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2014, mis en ligne le 02 juin 2014 : "Corps infirmes et sociétés sortait pour la première fois chez Aubier en 1982. Nous en sommes désormais à la 4e édition. On se plait à penser que l’ouvrage est lu par toute personne ayant à étudier le handicap dans une perspective de sciences humaines et sociales ainsi que dans toutes les écoles de travail social.
L’anthropologie historique et l’inspiration foucaldienne revendiquée permettent à l’auteur de décrire l’évolution des représentations et du traitement des personnes infirmes en Occident, de l’Antiquité à nos jours. Sans qu’il s’agisse d’une simple histoire du handicap car, pour paraphraser Foucault, le handicap n’a pas toujours existé. « Il n’y a pas de handicap, de handicapés en dehors de structurations sociales et culturelles précises ». Il est difficile et dangereux de poser un « objet » permanent, l’objet infirmité « étant créé par les façons de l’aborder, de se le représenter, socialement » (p. 14).
Si le parcours qui mène au vingtième siècle n’est pas sans intérêt pour le sociologue, le chapitre consacré à « la naissance de la réadaptation » est le plus immédiatement opérationnalisable pour saisir les pratiques et représentations actuelles ainsi que les évolutions les plus récentes. On gardera à l’esprit cette affirmation que l’on trouvait déjà dans la première édition et que rien n’est venu démentir : il ne suffit pas de dire que c’est la société qui produit le caractère handicapant du handicap. La priorité donnée à la production et à la performance dans toute notre organisation sociale ne peut que conduire à ce qu’il y ait de plus en plus de personnes handicapées. Handicapées par cet ordre social productiviste.
H.-J. Sticker a rédigé, pour cette dernière édition, un chapitre qui n’est pas de simple convenance mais nous semble avancer véritablement vers une « nouvelle théorie du handicap ». Il ne s’agit ici ni d’évaluer rapidement ce qu’ont été les évolutions dans la production et le traitement du handicap ces dernières années (loi de 2005, nouveaux dispositifs, réflexions autour de la dépendance et du care…). Dans un premier temps, l’auteur ramasse et synthétise ce qu’il considère comme les quatre grandes théories sociologiques et/ou anthropologiques existantes pour penser le handicap : une théorie « dans le sillage de l’école de Chicago, autour de la stigmatisation » ; la théorie de la liminalité, développée en particulier par R. Murphy dans Vivre à corps perdu (1990 pour l’édition française) ; la théorie culturaliste, enracinée dans le multiculturalisme américain ; enfin la théorie de l’oppression, au cœur des Disability studies. [...] H.-J. Sticker propose donc dans un deuxième temps, pour répondre à ces questions, une autre perspective qui, partant de la théorie de Simmel sur la pauvreté, se prolonge avec la psychanalyse et une réflexion sur ce que l’altérité (infirmité…) provoque en nous. Dans la théorie simmelienne de la pauvreté, on le sait, c’est l’assistance qui est fondatrice du groupe des pauvres – non un état substantiel ou un nombre donné de caractéristiques des individus. En outre, « l’obligation que se fait la société de lutter contre la pauvreté ne vise pas son éradication, mais l’équilibre et la conservation du “statu quo” ». De même pour le handicap, les lois en leur faveur produisent le groupe des handicapés et « la finalité [des lois actuelles] n’est pas davantage que par le passé les personnes et leurs difficultés mais la conservation de l’équilibre actuel de la société » (p. 279). [...]
Cependant pour HJ Sticker, « aucun type de sociologie n’épuise l’analyse du social » et, en l’occurrence, Simmel ne nous permettrait pas de comprendre le maintien dans la liminalité. C’est dire le fait qu’encore aujourd’hui, les personnes handicapées sont maintenues dans un espace intermédiaire, ni exclues ni inclues dans la société globale avec les « valides », dans un entre-deux. Pour l’auteur – avec Freud, O. Rank et, aujourd’hui, Simone Korff-Sausse – la déficience représente cette part de nous-même que nous ne pouvons supporter, la vulnérabilité et la mortalité, notre part périssable, tordue. « Les déficients et donc l’infirmité elle-même sont comme une projection de cette fameuse part maudite de nous » (p. 289). La théorie est convaincante.
L’épilogue, sans verser dans les préconisations, ouvre néanmoins des pistes « pratiques », entre différentialisme et assimilationnisme. Avec pour premier principe le maintien dans le milieu ordinaire et le soutien collectif – pas seulement étatique – à ce maintien. Les institutions spécialisées devant être réorientées vers cet objectif, l’exception concernant les personnes poly-handicapées."Langues : Français (fre) Mots-clés : Handicap -- déficience tolérance rejet acceptation liminalité entre-deux stigmatisation systèmes de pensée invariants ambivalence personnes handicapées inquiétante étrangeté discrimination positive déviance stigmate altérité infirmité infirmes infirme infirmités vulnérable vulnérables personne personnes vulnérabilité Malformations -- Aspect social -- Exclusion sociale -- Handicapés -- culpabilité différence image sociale statut social sacré laïcité assimilationnisme Histoire handicap assistance équilibre société valide valides Résumé : Il n'existe pas encore, à l'heure actuelle, d'histoire globale de l'infirmité – de ce que nous appelons pudiquement le handicap –, ni des systèmes de pensée qui commandent le rapport des sociétés au corps déviant ou diminué. Avec Corps infirmes et sociétés, H.-J. Stiker a voulu combler cette lacune.
En faisant revivre ce que fut le sort, si souvent cruel mais si différencié, des difformes, estropiés, impotents, l'auteur va bien au-delà du récit anecdotique. Du mythe d'Oedipe relu et réinterprété jusqu'à la législation de 2005, il propose une histoire raisonnée, où les périodes historiques sont vues et rassemblées grâce à des idées maîtresses, à des concepts anthropologiques précis. Dans des contextes différents, les peurs, les rejets les acceptations ne sont pas identiques. Ainsi, à travers l'infirmité, ce sont les sociétés qui se dévoilent, de façon parfois inattendue – tant le particulier est souvent la meilleure entrée dans l'ensemble d'une culture.
Au fil de cet ouvrage, on pourra parcourir une histoire mal connue, pénétrer au plus profond des attitudes collectives, réfléchir à des fragments de politique, saisir l'importance extrême du culturel, subir un choc devant l'ampleur insoupçonnée de la question, comprendre, enfin, qu'elle ouvre en fait sur tout le social et permet de découvrir des voies nouvelles pour d'autres problèmes que celui des personnes handicapées.Note de contenu : Sommaire :
1. Repoussoir.
2. Bible et infirmité : le culte de Dieu.
3. L'Antiquité occidentale : la peur des dieux.
4. Le(s) système(s) de la charité.
5. Les siècles classiques : le saisissement.
6. La naissance de la réadaptation.
7. Pour une nouvelle théorie du handicap.
Epilogue.
Annexe : les étapes de la législation.
Bibliogr. p. [309]-320. Notes bibliogr. IndexEn ligne : https://journals.openedition.org/lectures/14818 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=227745 Corps infirmes et sociétés / BU de l'IUT = Corps infirmes et sociétés : essais d'anthropologie historique [document électronique] / Henri-Jacques Stiker, Auteur . - 4e édition.- Autre tirage : 2017 . - Malakoff : Dunod, 2013, cop. 1982 . - 1 vol. (VI-330 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - (Idem (Paris), ISSN 2263-1712) .
ISBN : 978-2-10-070091-2 : 16 €
Voir, en hyperlien, la recension de François Sicot, « Henri-Jacques Sticker, Corps infirmes et sociétés », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2014, mis en ligne le 02 juin 2014 : "Corps infirmes et sociétés sortait pour la première fois chez Aubier en 1982. Nous en sommes désormais à la 4e édition. On se plait à penser que l’ouvrage est lu par toute personne ayant à étudier le handicap dans une perspective de sciences humaines et sociales ainsi que dans toutes les écoles de travail social.
L’anthropologie historique et l’inspiration foucaldienne revendiquée permettent à l’auteur de décrire l’évolution des représentations et du traitement des personnes infirmes en Occident, de l’Antiquité à nos jours. Sans qu’il s’agisse d’une simple histoire du handicap car, pour paraphraser Foucault, le handicap n’a pas toujours existé. « Il n’y a pas de handicap, de handicapés en dehors de structurations sociales et culturelles précises ». Il est difficile et dangereux de poser un « objet » permanent, l’objet infirmité « étant créé par les façons de l’aborder, de se le représenter, socialement » (p. 14).
Si le parcours qui mène au vingtième siècle n’est pas sans intérêt pour le sociologue, le chapitre consacré à « la naissance de la réadaptation » est le plus immédiatement opérationnalisable pour saisir les pratiques et représentations actuelles ainsi que les évolutions les plus récentes. On gardera à l’esprit cette affirmation que l’on trouvait déjà dans la première édition et que rien n’est venu démentir : il ne suffit pas de dire que c’est la société qui produit le caractère handicapant du handicap. La priorité donnée à la production et à la performance dans toute notre organisation sociale ne peut que conduire à ce qu’il y ait de plus en plus de personnes handicapées. Handicapées par cet ordre social productiviste.
H.-J. Sticker a rédigé, pour cette dernière édition, un chapitre qui n’est pas de simple convenance mais nous semble avancer véritablement vers une « nouvelle théorie du handicap ». Il ne s’agit ici ni d’évaluer rapidement ce qu’ont été les évolutions dans la production et le traitement du handicap ces dernières années (loi de 2005, nouveaux dispositifs, réflexions autour de la dépendance et du care…). Dans un premier temps, l’auteur ramasse et synthétise ce qu’il considère comme les quatre grandes théories sociologiques et/ou anthropologiques existantes pour penser le handicap : une théorie « dans le sillage de l’école de Chicago, autour de la stigmatisation » ; la théorie de la liminalité, développée en particulier par R. Murphy dans Vivre à corps perdu (1990 pour l’édition française) ; la théorie culturaliste, enracinée dans le multiculturalisme américain ; enfin la théorie de l’oppression, au cœur des Disability studies. [...] H.-J. Sticker propose donc dans un deuxième temps, pour répondre à ces questions, une autre perspective qui, partant de la théorie de Simmel sur la pauvreté, se prolonge avec la psychanalyse et une réflexion sur ce que l’altérité (infirmité…) provoque en nous. Dans la théorie simmelienne de la pauvreté, on le sait, c’est l’assistance qui est fondatrice du groupe des pauvres – non un état substantiel ou un nombre donné de caractéristiques des individus. En outre, « l’obligation que se fait la société de lutter contre la pauvreté ne vise pas son éradication, mais l’équilibre et la conservation du “statu quo” ». De même pour le handicap, les lois en leur faveur produisent le groupe des handicapés et « la finalité [des lois actuelles] n’est pas davantage que par le passé les personnes et leurs difficultés mais la conservation de l’équilibre actuel de la société » (p. 279). [...]
Cependant pour HJ Sticker, « aucun type de sociologie n’épuise l’analyse du social » et, en l’occurrence, Simmel ne nous permettrait pas de comprendre le maintien dans la liminalité. C’est dire le fait qu’encore aujourd’hui, les personnes handicapées sont maintenues dans un espace intermédiaire, ni exclues ni inclues dans la société globale avec les « valides », dans un entre-deux. Pour l’auteur – avec Freud, O. Rank et, aujourd’hui, Simone Korff-Sausse – la déficience représente cette part de nous-même que nous ne pouvons supporter, la vulnérabilité et la mortalité, notre part périssable, tordue. « Les déficients et donc l’infirmité elle-même sont comme une projection de cette fameuse part maudite de nous » (p. 289). La théorie est convaincante.
L’épilogue, sans verser dans les préconisations, ouvre néanmoins des pistes « pratiques », entre différentialisme et assimilationnisme. Avec pour premier principe le maintien dans le milieu ordinaire et le soutien collectif – pas seulement étatique – à ce maintien. Les institutions spécialisées devant être réorientées vers cet objectif, l’exception concernant les personnes poly-handicapées."
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Handicap -- déficience tolérance rejet acceptation liminalité entre-deux stigmatisation systèmes de pensée invariants ambivalence personnes handicapées inquiétante étrangeté discrimination positive déviance stigmate altérité infirmité infirmes infirme infirmités vulnérable vulnérables personne personnes vulnérabilité Malformations -- Aspect social -- Exclusion sociale -- Handicapés -- culpabilité différence image sociale statut social sacré laïcité assimilationnisme Histoire handicap assistance équilibre société valide valides Résumé : Il n'existe pas encore, à l'heure actuelle, d'histoire globale de l'infirmité – de ce que nous appelons pudiquement le handicap –, ni des systèmes de pensée qui commandent le rapport des sociétés au corps déviant ou diminué. Avec Corps infirmes et sociétés, H.-J. Stiker a voulu combler cette lacune.
En faisant revivre ce que fut le sort, si souvent cruel mais si différencié, des difformes, estropiés, impotents, l'auteur va bien au-delà du récit anecdotique. Du mythe d'Oedipe relu et réinterprété jusqu'à la législation de 2005, il propose une histoire raisonnée, où les périodes historiques sont vues et rassemblées grâce à des idées maîtresses, à des concepts anthropologiques précis. Dans des contextes différents, les peurs, les rejets les acceptations ne sont pas identiques. Ainsi, à travers l'infirmité, ce sont les sociétés qui se dévoilent, de façon parfois inattendue – tant le particulier est souvent la meilleure entrée dans l'ensemble d'une culture.
Au fil de cet ouvrage, on pourra parcourir une histoire mal connue, pénétrer au plus profond des attitudes collectives, réfléchir à des fragments de politique, saisir l'importance extrême du culturel, subir un choc devant l'ampleur insoupçonnée de la question, comprendre, enfin, qu'elle ouvre en fait sur tout le social et permet de découvrir des voies nouvelles pour d'autres problèmes que celui des personnes handicapées.Note de contenu : Sommaire :
1. Repoussoir.
2. Bible et infirmité : le culte de Dieu.
3. L'Antiquité occidentale : la peur des dieux.
4. Le(s) système(s) de la charité.
5. Les siècles classiques : le saisissement.
6. La naissance de la réadaptation.
7. Pour une nouvelle théorie du handicap.
Epilogue.
Annexe : les étapes de la législation.
Bibliogr. p. [309]-320. Notes bibliogr. IndexEn ligne : https://journals.openedition.org/lectures/14818 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=227745 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
PermalinkLe poids des corps / Nicolas Larchet ; Dieter VANDERBROECK ; et al. ; José Luis MORENO PESTA in Actes de la recherche en sciences sociales / BU de l'IUT et Cairn.info, 208 (juin 2015)
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