
Résultat de la recherche
8 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'zad' 




57 - novembre 2018 - Retour sur terre : pour une éthique de l'appartenance (Bulletin de Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info) / Jacques Luzi
![]()
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info / Jean-Paul Deléage
Titre : 57 - novembre 2018 - Retour sur terre : pour une éthique de l'appartenance Type de document : document électronique Auteurs : Jacques Luzi (1966-...), Editeur scientifique ; Mathias Lefèvre, Editeur scientifique Année de publication : 2018 Importance : 199 p. Format : 23 x 15 cm Prix : 20 € Note générale : Même s’il est impossible de la dater et de décrire exactement la forme qu’elle prendra, la catastrophe est inévitable, si l’humanité continue de s’abandonner à la dynamique techno-industrielle. Et seule la reconnaissance de la certitude de cette catastrophe peut lui permettre d’y échapper. Revenir sur Terre veut donc d’abord dire prendre conscience, malgré tout ce qui favorise le déni (le cirque médiatique et le formatage scolaire, la désolation et le narcissisme, la peur et l’atrophie de la sensibilité), que cette dynamique est synonyme d’autodestruction. Mais le catastrophisme, sauf à être un soutien au nihilisme industriel, n’a de sens que s’il s’accompagne de la volonté de se donner les moyens d’avoir tort. Revenir sur Terre désigne en ce sens les réflexions et les expérimentations qui cherchent à s’extraire de la logique et des enceintes de l’enclos industriel. Un autre rapport à la Terre, d’autres rapports entre les humains. Dans les deux cas, « appartenance, soin, respect, autonomie, réciprocité » s’oppose à « séparation, réaménagement, exploitation, domination, maîtrise ». Ne plus séparer la raison et la sensibilité, l’appartenance et l’autonomie, l’autolimitation et la joie, la lucidité et l’espoir, l’être humain et la Terre. Langues : Français (fre) Mots-clés : L'environnement et l'activité humaine Écologie humaine Environnement -- Protection Développement économique -- Aspect environnemental ZAD exploitation des ressources naturelles, gestion de l'environnement, politique de l'environnement, protection de l'environnement zad Résumé : Etudes pluridisciplinaires sur le rapport de l'homme avec son environnement et ses réactions face à l'exploitation excessive des ressources naturelles. Essais, poèmes et initiatives diverses proposent des pistes de réflexion pour replacer la nature au coeur de la société. Note de contenu : Table des matières :
Éditorial. Éloge de la ZAD et de son monde 5
Jean-Paul Deléage
Retour sur terre. Pour une éthique de l'appartenance 11
Coordonné par Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Revenir sur Terre 13
Paul Kingsnorth
Planter des arbres à l'Anthropocène. Une théorie du complot 25
Estelle Deléage
Retour à la terre : entre promesses et contradictions 39
Rémi de Villeneuve
Retour aux pays. Pour une cosmopolitique contre-industrielle 51
Julie Cuzak
Dionysos, la Terre et la démocratie. Dithyrambe du féminin 73
Christine Desfeuillet
Arpenter la terre 91
Jacques Luzi et Patricia Le Maître
Les pâturages de l'espérance. Communs, commun et communautés 99
Variations 117
Miguel Benasayag et Léo Coutellec
Nos limites ne sont pas les leurs. De la nécessité d'une approche critique de la notion de limite 119
Fabrice Flipo
En quête de l'écosocialisme. Autour du livre de Françoise Gollain, André Gorz, une philosophie de l'émancipation 133
Sources et fondements 151
Michel Barrillon
Procès en réhabilitation de l'idée de nature. Ébauche. I. Pour en finir avec Gaïa 153
Notes de lecture 181
Michèle Descolonges
Alain Supiot (dir.), Face à l'irresponsabilité : la dynamique de la solidarité 183
Jean-Paul Deléage
Arturo Escobar, Sentir-penser avec la Terre 186
Édith Perstunski
Patrick Chamoiseau et Michel Le Bris (dir.), Osons la fraternité ! 189
Jean-Paul Deléage
Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares 193
Titres, résumés, mots clés 197En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-ecologie-et-politique-2018- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=50852 [n° ou bulletin]57 - novembre 2018 - Retour sur terre : pour une éthique de l'appartenance [document électronique] / Jacques Luzi (1966-...), Editeur scientifique ; Mathias Lefèvre, Editeur scientifique . - 2018 . - 199 p. ; 23 x 15 cm.
est un bulletin de Écologie & politique : Sciences Cultures Sociétés / Cairn. info / Jean-Paul Deléage
20 €
Même s’il est impossible de la dater et de décrire exactement la forme qu’elle prendra, la catastrophe est inévitable, si l’humanité continue de s’abandonner à la dynamique techno-industrielle. Et seule la reconnaissance de la certitude de cette catastrophe peut lui permettre d’y échapper. Revenir sur Terre veut donc d’abord dire prendre conscience, malgré tout ce qui favorise le déni (le cirque médiatique et le formatage scolaire, la désolation et le narcissisme, la peur et l’atrophie de la sensibilité), que cette dynamique est synonyme d’autodestruction. Mais le catastrophisme, sauf à être un soutien au nihilisme industriel, n’a de sens que s’il s’accompagne de la volonté de se donner les moyens d’avoir tort. Revenir sur Terre désigne en ce sens les réflexions et les expérimentations qui cherchent à s’extraire de la logique et des enceintes de l’enclos industriel. Un autre rapport à la Terre, d’autres rapports entre les humains. Dans les deux cas, « appartenance, soin, respect, autonomie, réciprocité » s’oppose à « séparation, réaménagement, exploitation, domination, maîtrise ». Ne plus séparer la raison et la sensibilité, l’appartenance et l’autonomie, l’autolimitation et la joie, la lucidité et l’espoir, l’être humain et la Terre.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : L'environnement et l'activité humaine Écologie humaine Environnement -- Protection Développement économique -- Aspect environnemental ZAD exploitation des ressources naturelles, gestion de l'environnement, politique de l'environnement, protection de l'environnement zad Résumé : Etudes pluridisciplinaires sur le rapport de l'homme avec son environnement et ses réactions face à l'exploitation excessive des ressources naturelles. Essais, poèmes et initiatives diverses proposent des pistes de réflexion pour replacer la nature au coeur de la société. Note de contenu : Table des matières :
Éditorial. Éloge de la ZAD et de son monde 5
Jean-Paul Deléage
Retour sur terre. Pour une éthique de l'appartenance 11
Coordonné par Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Revenir sur Terre 13
Paul Kingsnorth
Planter des arbres à l'Anthropocène. Une théorie du complot 25
Estelle Deléage
Retour à la terre : entre promesses et contradictions 39
Rémi de Villeneuve
Retour aux pays. Pour une cosmopolitique contre-industrielle 51
Julie Cuzak
Dionysos, la Terre et la démocratie. Dithyrambe du féminin 73
Christine Desfeuillet
Arpenter la terre 91
Jacques Luzi et Patricia Le Maître
Les pâturages de l'espérance. Communs, commun et communautés 99
Variations 117
Miguel Benasayag et Léo Coutellec
Nos limites ne sont pas les leurs. De la nécessité d'une approche critique de la notion de limite 119
Fabrice Flipo
En quête de l'écosocialisme. Autour du livre de Françoise Gollain, André Gorz, une philosophie de l'émancipation 133
Sources et fondements 151
Michel Barrillon
Procès en réhabilitation de l'idée de nature. Ébauche. I. Pour en finir avec Gaïa 153
Notes de lecture 181
Michèle Descolonges
Alain Supiot (dir.), Face à l'irresponsabilité : la dynamique de la solidarité 183
Jean-Paul Deléage
Arturo Escobar, Sentir-penser avec la Terre 186
Édith Perstunski
Patrick Chamoiseau et Michel Le Bris (dir.), Osons la fraternité ! 189
Jean-Paul Deléage
Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares 193
Titres, résumés, mots clés 197En ligne : https://www-cairn-info.proxy.scd.univ-tours.fr/revue-ecologie-et-politique-2018- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=bulletin_display&id=50852 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire
Titre : Le vertige de l'émeute : de la Zad aux Gilets jaunes / BU de l'IUT et Cairn Type de document : document électronique Auteurs : Romain Huët (1980-...) , Auteur
Editeur : Paris : Presses universitaires de France, PUF Année de publication : 2019 Collection : Hors collection Importance : 166 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-081909-7 Prix : 14 € Langues : Français (fre) Mots-clés : Violence politique -- Émeutiers -- Émeutes -- France -- 21e siècle ZAD Zone à défendre Roger Caillois Tristan Garcia sacré phénoménologie ethnographie performativité comité invisible comités invisibles corps Aspect psychologique Résistance politiqu Mouvement des Gilets jaunes Conflits sociaux Zones à défendre Résumé : Qu’est-ce que la violence émeutière ? Fascinante, inquiétante, elle accompagne depuis quelques années de nombreuses manifestations. À partir d’une immersion au sein des cortèges de tête entre 2012 et 2019 (Zad de Notre-Dame-Des-Landes, Loi Travail, Parcoursup, Gilets jaunes), Romain Huët saisit la dimension sensible de la violence et interroge ce geste politique aussi singulier qu’unanimement désapprouvé, entre simulacre, jeu et agressivité domestiquée.
Comment se vit corporellement l’émeute ? Pourquoi suscite-t-elle chez ses participants d’aussi puissants affects : peurs, joies, ivresses, vertige ? En affichant son absurdité, l’émeute, envisagée comme une expérience charnelle du politique, témoigne à sa façon de notre monde commun.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Chapitre 1. Éprouver la violence et sa charge sensible
L’émeute comme cristallisation d’intensités
Une « petite scène » du politique
Chapitre 2. Vers une « sociologie de chair »
Au-delà-de la rationalisation de la violence, approcher le sensible
Le « tournant émotionnel » en sciences sociales
Comment thématiser les faits sensibles ?
Immédiateté de la violence et flux émotionnels
Pour une approche charnelle
Une connaissance « par corps »
Donner accès, plutôt que restituer
Chapitre 3. Tout ce qu’est l’émeute (I)
L’émeute est une scène d’intensité
L’émeute est une violence domestiquée
L’émeute est une atmosphère
L’émeute est un spectacle
Chapitre 4. Tout ce qu’est l’émeute (II)
L’émeute est tragique, vagabonde et non discursive
L’émeute est un geste d’appel : plainte et porter plainte
Objectiver le pouvoir dans la rencontre avec les forces de police
Dépotentialiser le pouvoir
Simuler le chaos
L’émeute comme déclaration de l’impouvoir
Chapitre 5. Dépense d’énergie et potentialisation subjective de la vie
Surplus d’énergie et violence guerrière
La revendication politique d’une singularisation subjective
Une libération des formes de vie
Chapitre 6. L’émeute comme « passion pour le réel »
Passions et colère
Le politique traverse le corps
L’idéalité et rencontre de la vérité politique
Solidarités et condition minoritaire
Chapitre 7. Performativité des corps
L’occupation de l’espace
Faire corps
Conclusion. L’émeute comme geste absurde
Bibliographie
RemerciementsEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/les-lecons-politiques-des-r [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=234209 Le vertige de l'émeute : de la Zad aux Gilets jaunes / BU de l'IUT et Cairn [document électronique] / Romain Huët (1980-...), Auteur . - Paris : Presses universitaires de France, PUF, 2019 . - 166 p. : couv. ill. en coul. ; 19 cm. - (Hors collection) .
ISBN : 978-2-13-081909-7 : 14 €
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Violence politique -- Émeutiers -- Émeutes -- France -- 21e siècle ZAD Zone à défendre Roger Caillois Tristan Garcia sacré phénoménologie ethnographie performativité comité invisible comités invisibles corps Aspect psychologique Résistance politiqu Mouvement des Gilets jaunes Conflits sociaux Zones à défendre Résumé : Qu’est-ce que la violence émeutière ? Fascinante, inquiétante, elle accompagne depuis quelques années de nombreuses manifestations. À partir d’une immersion au sein des cortèges de tête entre 2012 et 2019 (Zad de Notre-Dame-Des-Landes, Loi Travail, Parcoursup, Gilets jaunes), Romain Huët saisit la dimension sensible de la violence et interroge ce geste politique aussi singulier qu’unanimement désapprouvé, entre simulacre, jeu et agressivité domestiquée.
Comment se vit corporellement l’émeute ? Pourquoi suscite-t-elle chez ses participants d’aussi puissants affects : peurs, joies, ivresses, vertige ? En affichant son absurdité, l’émeute, envisagée comme une expérience charnelle du politique, témoigne à sa façon de notre monde commun.Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Chapitre 1. Éprouver la violence et sa charge sensible
L’émeute comme cristallisation d’intensités
Une « petite scène » du politique
Chapitre 2. Vers une « sociologie de chair »
Au-delà-de la rationalisation de la violence, approcher le sensible
Le « tournant émotionnel » en sciences sociales
Comment thématiser les faits sensibles ?
Immédiateté de la violence et flux émotionnels
Pour une approche charnelle
Une connaissance « par corps »
Donner accès, plutôt que restituer
Chapitre 3. Tout ce qu’est l’émeute (I)
L’émeute est une scène d’intensité
L’émeute est une violence domestiquée
L’émeute est une atmosphère
L’émeute est un spectacle
Chapitre 4. Tout ce qu’est l’émeute (II)
L’émeute est tragique, vagabonde et non discursive
L’émeute est un geste d’appel : plainte et porter plainte
Objectiver le pouvoir dans la rencontre avec les forces de police
Dépotentialiser le pouvoir
Simuler le chaos
L’émeute comme déclaration de l’impouvoir
Chapitre 5. Dépense d’énergie et potentialisation subjective de la vie
Surplus d’énergie et violence guerrière
La revendication politique d’une singularisation subjective
Une libération des formes de vie
Chapitre 6. L’émeute comme « passion pour le réel »
Passions et colère
Le politique traverse le corps
L’idéalité et rencontre de la vérité politique
Solidarités et condition minoritaire
Chapitre 7. Performativité des corps
L’occupation de l’espace
Faire corps
Conclusion. L’émeute comme geste absurde
Bibliographie
RemerciementsEn ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/avis-critique/les-lecons-politiques-des-r [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=234209 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Lutter ensemble : pour de nouvelles complicités politiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Juliette Rousseau (1986-...) , Auteur
Editeur : Paris : Éditions Cambourakis Année de publication : 2018 Collection : Sorcières (Paris), ISSN 2426-5306 Importance : 425 p. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36624-373-4 Prix : 22 € Note générale : « En tant que femme, je suis souvent exaspérée de voir combien, dans les moments de lutte qui requièrent de la force, du courage ou toute autre qualité que la société patriarcale prête aux hommes, réapparaissent un ensemble de codes et de comportements sexistes et virilistes. Ceux-ci prennent également, et souvent exclusivement, des formes validistes, l’autodéfense ou la lutte dans sa dimension la plus physique ne s’imaginant pas autrement que dans la mobilisation de corps et d’esprits valides, perçus comme fonctionnels. Non seulement ces moments se font alors dans l’écrasement de tou·tes celles et ceux qui ne se retrouvent pas dans ces imaginaires ou qui en ont toujours été exclu·es, mais encore cela démontre aussi combien nous ne savons pas nous sentir fort·es autrement que dans la convocation de ce que l’on nous a enseigné comme étant fort. En tant que blanche, je découvre encore l’étendue, et la force d’inspiration, de notre rapport colonial au monde. Souvent, c’est même à traits bien plus lourds que ce rapport se dessine : une volonté de tout s’approprier qui se prend pour de la curiosité, un appétit insatiable pour « l’ailleurs » en lutte qui a tôt fait de réduire d’autres expériences en folklores révolutionnaires exotiques. Ce qui se joue, c’est une sorte de version « radicale de gauche » de l’appropriation culturelle, cette tendance des cultures dominantes à s’approprier les éléments de cultures dominées pour les vider de leur sens. Que l’on pense au port du keffieh, dont il est parfois moins certain qu’il ait à voir avec la manifestation d’une solidarité avec la lutte du peuple palestinien qu’à l’auto-identification opportuniste des blanc·hes avec un combat anticolonial, ou au succès très « glamour » en Occident des images des combattantes kurdes, derrière lequel point le vieux fantasme des femmes orientales dévoilées, ou encore à la fascination pour les récentes luttes des peuples autochtones en Amérique du Nord, et ses relents essentialistes de mythe du bon sauvage, les cultures radicales de gauche en Occident n’ont finalement de cesse de mobiliser les atours les plus visibles de cultures colonisées sans jamais questionner outre mesure cette dynamique ».
« Le collectif, c’est l’espace de celles et ceux qui se sont choisi·es, non pas nécessairement parce qu’iels se ressemblent, mais parce qu’iels ont cette volonté de faire communauté et se retrouvent autour d’une lecture commune du monde et d’une envie partagée d’y être. C’est aussi le terrain où l’on invite celles et ceux avec lesquel·les on voudrait faire communauté, celles et ceux qui manquent encore et que l’on espère voir nous rejoindre. La lecture politique amène à acter les différences, les nommer, reconnaître les trajectoires spécifiques d’émancipation et agir sur les dominations dans le groupe. C’est aussi à partir d’elle que se définit la communauté, celle que l’on a choisi, et celles et ceux que l’on reconnaît, sinon comme nos pair·es, tout du moins comme nos potentiel·les complices. La croyance féroce en la possibilité de libération tient, dans ce cas, à celle de la transformation. Transformation individuelle et collective, au long cours. C’est-à-dire qu’il faut décider et incarner cette possibilité de transformation : par le soin, l’attention et l’exigence qu’on a pour celles et ceux avec lesquel·les on fait communauté, comme par la capacité à mener de front ce travail sur l’espace et celui de l’action politique, en tâchant d’y être avec la même conscience de ce qui s’y joue entre dans le collectif ».
« Du côté des dominant·es, on aime entretenir l’illusion de luttes communes délivrées d’un quelconque rapport de force, par ce tour de passe-passe classique qui consiste à prétendre que l’engagement idéologique aux côtés des opprimé·es dispenserait de tout examen critique de son propre rôle de dominant·e. Dans ces conditions, pour les personnes opprimé·es, la lutte commune ne peut être qu’une perte de temps et il faudra se garder d’y mettre un pied. Or, si l’organisation autonome est la première des réponses et la meilleure des garanties que la lutte ne soit pas appropriée par les moins concerné·es, il peut y avoir parfois, au-delà des espaces d’autonomie politique, un intérêt à s’organiser ensemble. Une réponse possible consiste alors à établir des bases claires préalables à l’organisation : nommer les inégalités et oppressions qui traversent le terrain sur lequel on se retrouve et définir les moyens de les neutraliser, définir clairement les enjeux et le cadre de la lutte et ne s’engager qu’auprès des groupes prêts à les respecter et à travailler à les défendre ».
« Que veut-dire « lutter ensemble » ? Si, à l’échelle des mouvements, les appels à la « convergence », comme tentative salutaire de faire front commun, sont régulièrement de mise, ce que les luttes exposées dans ce livre nous apprennent, c’est qu’en dehors d’une lecture critique de nos cultures organisationnelles et d’un engagement à la reformulation de leurs pratiques, elle n’est pas possible dans l’immédiat. Sauf à continuer de perdre notre énergie à bâtir des fronts en forme de rouleaux compresseurs pour certain·es d’entre nous, nous n’avons pas d’autre choix que de partir de nos terrains comme ils sont ; et cela implique d’accepter qu’il y a encore du chemin à faire pour apprendre à nous rendre mutuellement capables de nouvelles complicités, plus égalitaires et plus durables. Si convergence il y a aujourd’hui, elle ne peut être que conditionnelle. Ce qui est à notre portée et qui relève de l’urgence, c’est donc d’explorer les conditions qui pourront finalement la rendre possible ».Langues : Français (fre) Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Groupes sociaux -- Politique ZAD Politique et administration publique / Vie politique / Contestations et activisme Groupes d'action politique Résistance politique -- 1990-... participation politique Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : De la ZAD à la Palestine, de la marche pour le climat de New York aux camps de réfugié·es de La Chapelle, Juliette Rousseau part à la rencontre de collectifs féministes, antiracistes, LGBT, de justice climatique, etc., qui interrogent les différents rapports de domination liés à la classe, au genre, à la race ou encore à la condition physique et mentale, à l'oeuvre dans la société mais aussi dans les espaces militants. À partir de nombreux entretiens, ce livre invite à explorer les nouvelles formes d'organisation et de solidarité politique qui se nouent entre les personnes concernées par une même oppression et leurs allié·es ou complices.
Un panorama illustré d'entretiens de collectifs en lutte contre les rapports de domination liés à la classe, au genre, à la race ou à la condition physique et mentale. L'auteure, militante altermondialiste, explore leurs formes d'organisation et propose des pratiques de lutte issues des expérience de ces mouvements.Note de contenu : Le livre se divise en quatre parties. « Poser les bases » aborde les outils théoriques qui peuvent permettre d’appuyer une politique de reconnaissance et d’action sur les oppressions systémiques : oppression, intersection, privilège, pouvoir et puissance. Cette partie propose aussi un constat : à partir des thématiques de l’imaginaire, de la mémoire, de l’humour et de la sémantique, l’autrice évoque les façons par lesquelles les identités collectives qui se forgent dans les milieux de lutte renvoient systématiquement à des rapports situés au monde, quand bien même ceux-ci s’ignorent, souvent pétris de l’universalisme propre à la gauche blanche.
La deuxième partie, « Faire communauté », porte sur des collectifs qui abordent les oppressions en leur sein : lutte de territoire avec la ZAD de NDDL, mais aussi lutte des personnes directement concernées par le handicap (avec les collectifs DPAC et le CLHEE) ou encore luttes féministes, avec différentes collectifs français et britanniques (Lallab->http://www.lallab.org/], Sisters Uncut, les Dégommeuses). Avec les expériences de ces collectifs émergent différentes questions et des tentatives de réponses : comment politiser son identité de meuf, de personne non-blanche ou de meuf non blanche au sein d’une lutte de territoire qui ne part pas de la reconnaissance des rapports d’oppression ? Pourquoi l’organisation entre personnes concernées est-elle la condition nécessaire à l’établissement d’une forme d’autonomie et de puissance politique ? Comment prendre en charge collectivement les agressions racistes au sein d’un collectif féministe ? Comment se donner les moyens de transgresser collectivement (et furtivement) les divisions de race, de classe ou de genre qui nous traversent ?
Dans « Organiser des fronts », il s’agit cette fois de s’intéresser aux dynamiques entre collectifs et espaces en lutte. Où et comment se rejoindre quand on partage l’objet de nos luttes mais pas le rapport que l’on a avec lui ? En Palestine et Palestine 48 (Badil, De-colonizer) et au Royaume-Uni (Lesbians and Gays Support the Migrants, Black Lives Matter UK, Plane Stupid), dans des luttes anti-coloniales, de justice sociale et environnementale ou de soutien aux sans-papiers, des réponses se dessinent. Parfois il s’agit de tenter, se tromper, tenter à nouveau et continuer de se donner un droit à l’erreur. Dans d’autres cas il s’agit de formaliser les échanges : on ne luttera ensemble qu’en s’engageant à partager les moyens matériels, la visibilité, la présence et le pouvoir des premier.es concerné.es. Sommes nous allié.es ou sommes nous complices ? Les allié.es apparaissent-iels spontanément ou bien sont-iels le fruit d’un rapport de force ? Jusqu’où sommes nous prêt.es à jouer nos privilèges, prendre des risques pour la libération des celles et ceux que notre classe / race / genre opprime ? Comment soutenir, se mettre en jeu, sans tomber dans l’ingérence ?
Le livre se termine par trois entretiens complets avec le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires du Nord, Lesbians and Gays Support the Migrants et Fathi, un immigré soudanais qui partage son expérience d’organisation avec d’autres immigrés autour des campements de la Chapelle et de Stalingrad à Paris en 2015.En ligne : https://expansive.info/Lutter-ensemble-pour-de-nouvelles-complicites-politiques- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210210 Lutter ensemble : pour de nouvelles complicités politiques [texte imprimé] / Juliette Rousseau (1986-...), Auteur . - Paris : Éditions Cambourakis, 2018 . - 425 p. ; 21 x 14 cm. - (Sorcières (Paris), ISSN 2426-5306) .
ISBN : 978-2-36624-373-4 : 22 €
« En tant que femme, je suis souvent exaspérée de voir combien, dans les moments de lutte qui requièrent de la force, du courage ou toute autre qualité que la société patriarcale prête aux hommes, réapparaissent un ensemble de codes et de comportements sexistes et virilistes. Ceux-ci prennent également, et souvent exclusivement, des formes validistes, l’autodéfense ou la lutte dans sa dimension la plus physique ne s’imaginant pas autrement que dans la mobilisation de corps et d’esprits valides, perçus comme fonctionnels. Non seulement ces moments se font alors dans l’écrasement de tou·tes celles et ceux qui ne se retrouvent pas dans ces imaginaires ou qui en ont toujours été exclu·es, mais encore cela démontre aussi combien nous ne savons pas nous sentir fort·es autrement que dans la convocation de ce que l’on nous a enseigné comme étant fort. En tant que blanche, je découvre encore l’étendue, et la force d’inspiration, de notre rapport colonial au monde. Souvent, c’est même à traits bien plus lourds que ce rapport se dessine : une volonté de tout s’approprier qui se prend pour de la curiosité, un appétit insatiable pour « l’ailleurs » en lutte qui a tôt fait de réduire d’autres expériences en folklores révolutionnaires exotiques. Ce qui se joue, c’est une sorte de version « radicale de gauche » de l’appropriation culturelle, cette tendance des cultures dominantes à s’approprier les éléments de cultures dominées pour les vider de leur sens. Que l’on pense au port du keffieh, dont il est parfois moins certain qu’il ait à voir avec la manifestation d’une solidarité avec la lutte du peuple palestinien qu’à l’auto-identification opportuniste des blanc·hes avec un combat anticolonial, ou au succès très « glamour » en Occident des images des combattantes kurdes, derrière lequel point le vieux fantasme des femmes orientales dévoilées, ou encore à la fascination pour les récentes luttes des peuples autochtones en Amérique du Nord, et ses relents essentialistes de mythe du bon sauvage, les cultures radicales de gauche en Occident n’ont finalement de cesse de mobiliser les atours les plus visibles de cultures colonisées sans jamais questionner outre mesure cette dynamique ».
« Le collectif, c’est l’espace de celles et ceux qui se sont choisi·es, non pas nécessairement parce qu’iels se ressemblent, mais parce qu’iels ont cette volonté de faire communauté et se retrouvent autour d’une lecture commune du monde et d’une envie partagée d’y être. C’est aussi le terrain où l’on invite celles et ceux avec lesquel·les on voudrait faire communauté, celles et ceux qui manquent encore et que l’on espère voir nous rejoindre. La lecture politique amène à acter les différences, les nommer, reconnaître les trajectoires spécifiques d’émancipation et agir sur les dominations dans le groupe. C’est aussi à partir d’elle que se définit la communauté, celle que l’on a choisi, et celles et ceux que l’on reconnaît, sinon comme nos pair·es, tout du moins comme nos potentiel·les complices. La croyance féroce en la possibilité de libération tient, dans ce cas, à celle de la transformation. Transformation individuelle et collective, au long cours. C’est-à-dire qu’il faut décider et incarner cette possibilité de transformation : par le soin, l’attention et l’exigence qu’on a pour celles et ceux avec lesquel·les on fait communauté, comme par la capacité à mener de front ce travail sur l’espace et celui de l’action politique, en tâchant d’y être avec la même conscience de ce qui s’y joue entre dans le collectif ».
« Du côté des dominant·es, on aime entretenir l’illusion de luttes communes délivrées d’un quelconque rapport de force, par ce tour de passe-passe classique qui consiste à prétendre que l’engagement idéologique aux côtés des opprimé·es dispenserait de tout examen critique de son propre rôle de dominant·e. Dans ces conditions, pour les personnes opprimé·es, la lutte commune ne peut être qu’une perte de temps et il faudra se garder d’y mettre un pied. Or, si l’organisation autonome est la première des réponses et la meilleure des garanties que la lutte ne soit pas appropriée par les moins concerné·es, il peut y avoir parfois, au-delà des espaces d’autonomie politique, un intérêt à s’organiser ensemble. Une réponse possible consiste alors à établir des bases claires préalables à l’organisation : nommer les inégalités et oppressions qui traversent le terrain sur lequel on se retrouve et définir les moyens de les neutraliser, définir clairement les enjeux et le cadre de la lutte et ne s’engager qu’auprès des groupes prêts à les respecter et à travailler à les défendre ».
« Que veut-dire « lutter ensemble » ? Si, à l’échelle des mouvements, les appels à la « convergence », comme tentative salutaire de faire front commun, sont régulièrement de mise, ce que les luttes exposées dans ce livre nous apprennent, c’est qu’en dehors d’une lecture critique de nos cultures organisationnelles et d’un engagement à la reformulation de leurs pratiques, elle n’est pas possible dans l’immédiat. Sauf à continuer de perdre notre énergie à bâtir des fronts en forme de rouleaux compresseurs pour certain·es d’entre nous, nous n’avons pas d’autre choix que de partir de nos terrains comme ils sont ; et cela implique d’accepter qu’il y a encore du chemin à faire pour apprendre à nous rendre mutuellement capables de nouvelles complicités, plus égalitaires et plus durables. Si convergence il y a aujourd’hui, elle ne peut être que conditionnelle. Ce qui est à notre portée et qui relève de l’urgence, c’est donc d’explorer les conditions qui pourront finalement la rendre possible ».
Langues : Français (fre)
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Groupes sociaux -- Politique ZAD Politique et administration publique / Vie politique / Contestations et activisme Groupes d'action politique Résistance politique -- 1990-... participation politique Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : De la ZAD à la Palestine, de la marche pour le climat de New York aux camps de réfugié·es de La Chapelle, Juliette Rousseau part à la rencontre de collectifs féministes, antiracistes, LGBT, de justice climatique, etc., qui interrogent les différents rapports de domination liés à la classe, au genre, à la race ou encore à la condition physique et mentale, à l'oeuvre dans la société mais aussi dans les espaces militants. À partir de nombreux entretiens, ce livre invite à explorer les nouvelles formes d'organisation et de solidarité politique qui se nouent entre les personnes concernées par une même oppression et leurs allié·es ou complices.
Un panorama illustré d'entretiens de collectifs en lutte contre les rapports de domination liés à la classe, au genre, à la race ou à la condition physique et mentale. L'auteure, militante altermondialiste, explore leurs formes d'organisation et propose des pratiques de lutte issues des expérience de ces mouvements.Note de contenu : Le livre se divise en quatre parties. « Poser les bases » aborde les outils théoriques qui peuvent permettre d’appuyer une politique de reconnaissance et d’action sur les oppressions systémiques : oppression, intersection, privilège, pouvoir et puissance. Cette partie propose aussi un constat : à partir des thématiques de l’imaginaire, de la mémoire, de l’humour et de la sémantique, l’autrice évoque les façons par lesquelles les identités collectives qui se forgent dans les milieux de lutte renvoient systématiquement à des rapports situés au monde, quand bien même ceux-ci s’ignorent, souvent pétris de l’universalisme propre à la gauche blanche.
La deuxième partie, « Faire communauté », porte sur des collectifs qui abordent les oppressions en leur sein : lutte de territoire avec la ZAD de NDDL, mais aussi lutte des personnes directement concernées par le handicap (avec les collectifs DPAC et le CLHEE) ou encore luttes féministes, avec différentes collectifs français et britanniques (Lallab->http://www.lallab.org/], Sisters Uncut, les Dégommeuses). Avec les expériences de ces collectifs émergent différentes questions et des tentatives de réponses : comment politiser son identité de meuf, de personne non-blanche ou de meuf non blanche au sein d’une lutte de territoire qui ne part pas de la reconnaissance des rapports d’oppression ? Pourquoi l’organisation entre personnes concernées est-elle la condition nécessaire à l’établissement d’une forme d’autonomie et de puissance politique ? Comment prendre en charge collectivement les agressions racistes au sein d’un collectif féministe ? Comment se donner les moyens de transgresser collectivement (et furtivement) les divisions de race, de classe ou de genre qui nous traversent ?
Dans « Organiser des fronts », il s’agit cette fois de s’intéresser aux dynamiques entre collectifs et espaces en lutte. Où et comment se rejoindre quand on partage l’objet de nos luttes mais pas le rapport que l’on a avec lui ? En Palestine et Palestine 48 (Badil, De-colonizer) et au Royaume-Uni (Lesbians and Gays Support the Migrants, Black Lives Matter UK, Plane Stupid), dans des luttes anti-coloniales, de justice sociale et environnementale ou de soutien aux sans-papiers, des réponses se dessinent. Parfois il s’agit de tenter, se tromper, tenter à nouveau et continuer de se donner un droit à l’erreur. Dans d’autres cas il s’agit de formaliser les échanges : on ne luttera ensemble qu’en s’engageant à partager les moyens matériels, la visibilité, la présence et le pouvoir des premier.es concerné.es. Sommes nous allié.es ou sommes nous complices ? Les allié.es apparaissent-iels spontanément ou bien sont-iels le fruit d’un rapport de force ? Jusqu’où sommes nous prêt.es à jouer nos privilèges, prendre des risques pour la libération des celles et ceux que notre classe / race / genre opprime ? Comment soutenir, se mettre en jeu, sans tomber dans l’ingérence ?
Le livre se termine par trois entretiens complets avec le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires du Nord, Lesbians and Gays Support the Migrants et Fathi, un immigré soudanais qui partage son expérience d’organisation avec d’autres immigrés autour des campements de la Chapelle et de Stalingrad à Paris en 2015.En ligne : https://expansive.info/Lutter-ensemble-pour-de-nouvelles-complicites-politiques- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=210210 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 08996 H-15 ROU Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Militantisme-Politique Disponible Documents numériques
Titre : La recomposition des mondes : roman graphique Type de document : texte imprimé Auteurs : Alessandro Pignocchi , Auteur
Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 2019 Collection : Anthropocène, ISSN 2270-2431 Importance : 128 p. Présentation : ill. en couleur Format : 25 x 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-142122-4 Prix : 15 € Note générale : En hyperlien : "Alessandro Pignocchi : « Un contre-pouvoir ancré sur un territoire »" : "De l’Amazonie à Notre-Dame-des-Landes, Alessandro Pignocchi — chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art et auteur à ce jour de trois albums de bande dessinée et du même nombre d’essais — ne se défait pas de l’humilité de l’anthropologue face à l’objet souvent incompris de ses observations. Face à sa table à dessin, il convoque les penseurs pour les faire dialoguer avec des politiciens devenus animistes, des mésanges révolutionnaires ou des habitants d’une bourgade de Seine-et-Marne. Entre une visite de la ZAD de Roybon et un séjour dans le bocage nantais, nous rencontrons l’auteur dans un café lyonnais, en marge d’un festival de bande dessinée. Le temps pour lui de souffler, et de convier nos lecteurs à Notre-Dame-des-Landes ces 29 et 30 septembre." Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Bandes dessinées / Romans graphiques Bande dessinée dessins humoristiques, caricatures ZAD NDDL contre-pouvoir territoire Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : Une enquête sur les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. L'auteur explore l'hypothèse d'un nouveau rapport au monde, proposant une modélisation inédite des rapports des hommes aux plantes, aux animaux et au territoire. Note de contenu : 4e de couv. : "Que se trame-t-il exactement sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes ?
Notre anthropologue dessinateur mène l'enquête : s'agit-il d'un kyste peuplé de hippies violents, trop drogués pour comprendre qu'il faut partir puisque le projet d'aéroport est abandonné ? Ou de l'avant-poste d'un nouveau rapport au monde, affranchi de la distinction entre Nature et Culture ?
L'enquête emprunte des chemins imprévisibles sur ce bocage qui, d'emblée, nous absorbe, nous transforme et recompose les liens que nous entretenons avec les plantes, les animaux et le territoire."En ligne : https://www.revue-ballast.fr/alessandro-pignocchi-un-contre-pouvoir-ancre-sur-un [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=218428 La recomposition des mondes : roman graphique [texte imprimé] / Alessandro Pignocchi, Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2019 . - 128 p. : ill. en couleur ; 25 x 19 cm. - (Anthropocène, ISSN 2270-2431) .
ISBN : 978-2-02-142122-4 : 15 €
En hyperlien : "Alessandro Pignocchi : « Un contre-pouvoir ancré sur un territoire »" : "De l’Amazonie à Notre-Dame-des-Landes, Alessandro Pignocchi — chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art et auteur à ce jour de trois albums de bande dessinée et du même nombre d’essais — ne se défait pas de l’humilité de l’anthropologue face à l’objet souvent incompris de ses observations. Face à sa table à dessin, il convoque les penseurs pour les faire dialoguer avec des politiciens devenus animistes, des mésanges révolutionnaires ou des habitants d’une bourgade de Seine-et-Marne. Entre une visite de la ZAD de Roybon et un séjour dans le bocage nantais, nous rencontrons l’auteur dans un café lyonnais, en marge d’un festival de bande dessinée. Le temps pour lui de souffler, et de convier nos lecteurs à Notre-Dame-des-Landes ces 29 et 30 septembre."
Catégories : H TRAVAIL SOCIAL - POLITIQUE SOCIALE Mots-clés : Bandes dessinées / Romans graphiques Bande dessinée dessins humoristiques, caricatures ZAD NDDL contre-pouvoir territoire Index. décimale : H-15 Volontariat - Bénévolat - Militantisme Résumé : Une enquête sur les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. L'auteur explore l'hypothèse d'un nouveau rapport au monde, proposant une modélisation inédite des rapports des hommes aux plantes, aux animaux et au territoire. Note de contenu : 4e de couv. : "Que se trame-t-il exactement sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes ?
Notre anthropologue dessinateur mène l'enquête : s'agit-il d'un kyste peuplé de hippies violents, trop drogués pour comprendre qu'il faut partir puisque le projet d'aéroport est abandonné ? Ou de l'avant-poste d'un nouveau rapport au monde, affranchi de la distinction entre Nature et Culture ?
L'enquête emprunte des chemins imprévisibles sur ce bocage qui, d'emblée, nous absorbe, nous transforme et recompose les liens que nous entretenons avec les plantes, les animaux et le territoire."En ligne : https://www.revue-ballast.fr/alessandro-pignocchi-un-contre-pouvoir-ancre-sur-un [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=218428 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00775 H-15 PIG Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Militantisme-Politique Disponible Documents numériques
Titre : Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Manuel Cervera-Marzal (1987-...) , Auteur
Editeur : Latresne (Gironde) : BDL, Le Bord de L'eau Editions Année de publication : 2016 Collection : La bibliothèque du MAUSS, ISSN 2426-234X Importance : 156 p. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35687-452-8 Prix : 14 € Note générale : Voir aussi la conférence "Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ?", en hyperlien (octobre 2018, 1h26'23) : "Une analyse du phénomène de la multiplication des actions illégales : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites... Le politologue Manuel Cervera-Marzal propose de considérer ces fauteurs de troubles comme l'incarnation d'une véritable citoyenneté démocratique. Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux "hors-la-loi" qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des "citoyens" exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions ? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?" Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites, politologue fauteurs de troubles incarnation citoyenneté démocratique zad zads milieu rural squat squats culturel politique culture illégal lanceur d'alerte lanceurs d'alertes illégalité désobéisseur désobéisseurs activisme activiste activistes anonymous Index. décimale : A-01 Démocratie participative Résumé : Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux « hors-la-loi » qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des « citoyens » exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions ? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?
Au cours des trente dernières années, le centre de gravité de la contestation sociale s’est progressivement déplacé du répertoire des actions légales (vote protestataire, syndicalisme, grève, manifestation, pétition) vers des modes d’action qui outrepassent de plus en plus fréquemment les frontières de la légalité (pirates informatiques, zadistes, manifestations interdites, désobéissants civils). Si ces pratiques nouvelles mobilisent les milieux politiques, médiatiques et judiciaires, les sciences sociales et la philosophie politique sont en revanche restées discrètes sur la question. Le présent ouvrage entend combler ce manque. Loin de menacer la démocratie, la désobéissance civile lui confère un nouveau souffle.
Considérer les nouveaux désobéissants comme des « citoyens » plutôt que comme des « délinquants » ou des « fossoyeurs de l’ordre public » contribue au renforcement de la démocratie. George Bernanos n’écrivait-il pas déjà, à l’orée de la Seconde Guerre mondiale : « Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre » ?Note de contenu : Une analyse du phénomène de la multiplication des actions illégales : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites, etc. Le politologue propose de considérer ces fauteurs de troubles comme l'incarnation d'une véritable citoyenneté démocratique. En ligne : https://www.franceculture.fr/conferences/canal-u/les-nouveaux-desobeissants-cito [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=172091 Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ? [texte imprimé] / Manuel Cervera-Marzal (1987-...), Auteur . - Latresne (Gironde) : BDL, Le Bord de L'eau Editions, 2016 . - 156 p. ; 20 cm. - (La bibliothèque du MAUSS, ISSN 2426-234X) .
ISBN : 978-2-35687-452-8 : 14 €
Voir aussi la conférence "Les nouveaux désobéissants : citoyens ou hors-la-loi ?", en hyperlien (octobre 2018, 1h26'23) : "Une analyse du phénomène de la multiplication des actions illégales : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites... Le politologue Manuel Cervera-Marzal propose de considérer ces fauteurs de troubles comme l'incarnation d'une véritable citoyenneté démocratique. Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux "hors-la-loi" qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des "citoyens" exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions ? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?"
Catégories : A HISTOIRE - Pays et ensemble de pays Mots-clés : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites, politologue fauteurs de troubles incarnation citoyenneté démocratique zad zads milieu rural squat squats culturel politique culture illégal lanceur d'alerte lanceurs d'alertes illégalité désobéisseur désobéisseurs activisme activiste activistes anonymous Index. décimale : A-01 Démocratie participative Résumé : Les nouveaux désobéissants sont-ils de dangereux « hors-la-loi » qu’il convient de traiter et de sanctionner en tant que tels ou, au contraire, sont-ils des « citoyens » exemplaires dont le courage favorise la démocratisation de nos institutions ? La citoyenneté est-elle compatible avec la désobéissance et, si oui, à quelles conditions, jusqu’où et dans quel but ?
Au cours des trente dernières années, le centre de gravité de la contestation sociale s’est progressivement déplacé du répertoire des actions légales (vote protestataire, syndicalisme, grève, manifestation, pétition) vers des modes d’action qui outrepassent de plus en plus fréquemment les frontières de la légalité (pirates informatiques, zadistes, manifestations interdites, désobéissants civils). Si ces pratiques nouvelles mobilisent les milieux politiques, médiatiques et judiciaires, les sciences sociales et la philosophie politique sont en revanche restées discrètes sur la question. Le présent ouvrage entend combler ce manque. Loin de menacer la démocratie, la désobéissance civile lui confère un nouveau souffle.
Considérer les nouveaux désobéissants comme des « citoyens » plutôt que comme des « délinquants » ou des « fossoyeurs de l’ordre public » contribue au renforcement de la démocratie. George Bernanos n’écrivait-il pas déjà, à l’orée de la Seconde Guerre mondiale : « Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre » ?Note de contenu : Une analyse du phénomène de la multiplication des actions illégales : désobéissance civile, zones à défendre, manifestations interdites, etc. Le politologue propose de considérer ces fauteurs de troubles comme l'incarnation d'une véritable citoyenneté démocratique. En ligne : https://www.franceculture.fr/conferences/canal-u/les-nouveaux-desobeissants-cito [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=172091 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 08910 A-01 CER Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Débat Public-Démocratie participative Disponible Documents numériques
Contrer la machine à fantasmes / Fanny Taillandier in Mouvement : la revue indisciplinée : artistes, créations, esthétique et politique, 85 (Septembre-Octobre 2016)
PermalinkLes contresens de la consultation locale / Florence Denier-Pasquier in Droits & Libertés : La revue de la LDH / BM de Tours, 175 (septembre 2016)
Permalink« On ne vit pas comme des bisounours » / Jean-Roch de Logivière in Mouvement : la revue indisciplinée : artistes, créations, esthétique et politique, 85 (Septembre-Octobre 2016)
Permalink