Titre : |
Petit manifeste pour une écologie existentielle |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thierry Paquot (1952-...) , Auteur |
Editeur : |
Paris : Editions François Bourin |
Année de publication : |
2007 |
Collection : |
Essai |
Importance : |
119 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84941-057-8 |
Note générale : |
Voir aussi, en hyperlien Les périphéries : lieux d’expérimentation de l’autonomie par une écologie existentielle et ses communs
Juin 16, 2020 / Guillaume Faburel est professeur des universités (UMR Triangle) et auteur des Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (rééd. 2019). Mathilde Girault est docteure en études urbaines (UMR Triangle), en post-doctorat. Ils sont co-coordinateurs d’un programme de recherche lancé en juin 2019 pour l’Université de Lyon sur les nouvelles formes d’activisme socio-écologique dans les périphéries : "Si l’écologie s’est depuis peu imposée comme un sujet central des débats, elle s’avère loin de constituer une évidence socialement partagée (Keucheyan, 2014) ou de donner lieu à des revendications unanimes parmi les personnes ou les groupes qui s’en revendiquent (Canabate, 2013 ; Doidy, Dumont et Pribetich, 2015). Entre les représentations d’une écologie utopiste dénuée de toute violence (Manceron et Roué, 2013), d’un effondrement des milieux qui détruirait les conditions sociales de l’entraide (Charbonnier, 2019) ou encore celles d’une écologie scientifique fondée sur des solutions technologiques (Audier, 2017), il existe une multitude de visions plus ou moins critiques de futurs communs (utopiques ou dystopiques) et de tentatives pratiques de styles de vie se réclamant d’une pensée écologique (décroissance, sobriété, véganisme, slow…). Par exemple, « la question de l’autoproduction (de vivres ou de cabanes) est (…) diversement interprétée : faut-il pratiquer une agriculture vivrière ou en grande quantité pour le collectif, autoproduire avec des machines ou à la main, manger bio, être omnivore, végétarien ou végan, ou encore trouver que l’ensemble de ces questions est véniel, étant donné le contexte de répression ? Chacun de ces embranchements renvoie à des versions différentes de l’écologie politique et de l’anticapitalisme » (Pruvost, 2017, p. 56). [...]" |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
ECOLOGIE ETHIQUE POLITIQUE POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT EDUCATION ENGAGEMENT SOCIETE CIVILE |
Index. décimale : |
S-40 Ethique - Politique de la science |
Résumé : |
Parce que les décideurs politiques sous-estiment totalement l'enjeu écologique. Parce que les décideurs économiques ne pensent qu'à leurs profits. Parce que les «sommets de la Terre» ne sont bien souvent que des shows médiatiques. Parce que chacun rejette la responsabilité sur l'autre. L'espèce humaine est en danger de mort, et c'est à chaque individu d'agir pour tenter de la sauver. L'impératif écologique ne concerne pas seulement la faune et la flore, le climat et les ressources énergétiques, il vise également l'humain dans son unité, son écologie temporelle et son écologie culturelle. Il concerne nos moindres faits et gestes, et ne peut être traité à part. Non au ministère du développement durable, non aux institutions spécialisées qui émiettent les actions et les procédures. C'est toute l'organisation politique, économique et sociale qu'il s'agit d'aborder écologiquement. Si les décideurs ne veulent rien entendre, alors utilisons l'arme pacifique de la désobéissance civique pour gagner ce combat ! |
En ligne : |
https://etopia.be/les-peripheries-lieux-dexperimentation-de-lautonomie-par-une-e [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11418 |
Petit manifeste pour une écologie existentielle [texte imprimé] / Thierry Paquot (1952-...)  , Auteur . - Paris : Editions François Bourin, 2007 . - 119 p.. - ( Essai) . ISBN : 978-2-84941-057-8 Voir aussi, en hyperlien Les périphéries : lieux d’expérimentation de l’autonomie par une écologie existentielle et ses communs
Juin 16, 2020 / Guillaume Faburel est professeur des universités (UMR Triangle) et auteur des Métropoles barbares. Démondialiser la ville, désurbaniser la terre (rééd. 2019). Mathilde Girault est docteure en études urbaines (UMR Triangle), en post-doctorat. Ils sont co-coordinateurs d’un programme de recherche lancé en juin 2019 pour l’Université de Lyon sur les nouvelles formes d’activisme socio-écologique dans les périphéries : "Si l’écologie s’est depuis peu imposée comme un sujet central des débats, elle s’avère loin de constituer une évidence socialement partagée (Keucheyan, 2014) ou de donner lieu à des revendications unanimes parmi les personnes ou les groupes qui s’en revendiquent (Canabate, 2013 ; Doidy, Dumont et Pribetich, 2015). Entre les représentations d’une écologie utopiste dénuée de toute violence (Manceron et Roué, 2013), d’un effondrement des milieux qui détruirait les conditions sociales de l’entraide (Charbonnier, 2019) ou encore celles d’une écologie scientifique fondée sur des solutions technologiques (Audier, 2017), il existe une multitude de visions plus ou moins critiques de futurs communs (utopiques ou dystopiques) et de tentatives pratiques de styles de vie se réclamant d’une pensée écologique (décroissance, sobriété, véganisme, slow…). Par exemple, « la question de l’autoproduction (de vivres ou de cabanes) est (…) diversement interprétée : faut-il pratiquer une agriculture vivrière ou en grande quantité pour le collectif, autoproduire avec des machines ou à la main, manger bio, être omnivore, végétarien ou végan, ou encore trouver que l’ensemble de ces questions est véniel, étant donné le contexte de répression ? Chacun de ces embranchements renvoie à des versions différentes de l’écologie politique et de l’anticapitalisme » (Pruvost, 2017, p. 56). [...]" |  |