[article]
Titre : |
Le grand marché transatlantique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pluralité d'auteurs ; Ricardo Cherenti, Auteur ; Réginald Savage, Auteur ; Bruno Poncelet, Auteur |
Année de publication : |
2011 |
Article en page(s) : |
pp. 26-49 |
Note générale : |
Dossier |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
TINA There is no alternative |
Résumé : |
"TINA (There is no alternative) / Ricardo CHERENTI
« On n’a pas le choix » : la maxime thatchérienne des années 1980 s’applique parfaitement au marché transatlantique. il faudrait supprimer toute entrave à l’établissement d’un marché planétaire et contourner dans ce but tout contrôle démocratique. Un mythe qui a la vie dure…
L’essence du capitalisme, c’est la cupidité. C’est la recherche rapide et continue d’un enrichissement personnel. Cela nécessite d’étendre le plus largement possible les activités marchandes à tout pays comme à tout secteur. Et le plus facile pour y parvenir c’est d’asservir les États et les peuples. À cette fin, depuis très longtemps, les plus grosses entreprises ont su mobiliser des moyens, des idées et des hommes pour concentrer toutes les énergies autour de leurs seuls intérêts. L’Union européenne (UE) fut l’exemple type de cette « logique d’inféodalisation » des pouvoirs publics à certains intérêts particuliers. Mais l’Europe n’est pas une fin en soi. Elle est à la fois une étape et un moyen : une étape, car les entreprises multinationales ont des ambitions coloniales qui ne se limitent pas à l’Europe. Le grand marché transatlantique qui se négocie actuellement entre l’UE et les États-Unis est l’exemple type de la transformation des États en un énorme terrain commercial et des citoyens en de simples et dociles consommateurs ; un moyen, car l’idéologie néolibérale qui transcende toute décision politique européenne est un outil entre les mains des multinationales qui les utilisent sans état d’âme pour parvenir à leurs fins. Pourtant, à la base, toute entreprise (privée ou publique, commerciale ou non) est confrontée à trois fortes contraintes Nous empruntons à Jacques Généreux son cadre théorique. J. Généreux, La grande régression, Seuil, 2010, p. 58 et ss qui sont : morales, politiques et territoriales. Nous proposons, dans une première partie, d’analyser comment les entreprises, et singulièrement les plus grosses d’entre elles, ont su dépasser ces trois contraintes. Dans un second temps, nous verrons comment les excès du capitalisme ont atteint des limites telles que, par un retour de manivelle, on voit ressurgir à nouveau ces trois contraintes." |
Note de contenu : |
Sommaire
Le libre-échange en question / Balade au pays des lobbys (Br. Poncelet) / TINA (There is no alternative) (R. Cherenti) / Où est la frontière? (Br. Poncelet) / La mondialisation n’est pas inéluctable (Br. Poncelet) / Le néo-protectionnisme, voie royale vers une démondialisation heureuse? (R. Savage) / En finir avec le "transat" (R. Cherenti, Br. Poncelet) |
En ligne : |
https://www.revuepolitique.be/tina-there-is-no-alternative/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=119096 |
in Politique : revue belge d'analyse et de débat > 71 (Septembre - Octobre 2011) . - pp. 26-49
[article] Le grand marché transatlantique [texte imprimé] / Pluralité d'auteurs ; Ricardo Cherenti, Auteur ; Réginald Savage, Auteur ; Bruno Poncelet, Auteur . - 2011 . - pp. 26-49. Dossier Langues : Français ( fre) in Politique : revue belge d'analyse et de débat > 71 (Septembre - Octobre 2011) . - pp. 26-49
Mots-clés : |
TINA There is no alternative |
Résumé : |
"TINA (There is no alternative) / Ricardo CHERENTI
« On n’a pas le choix » : la maxime thatchérienne des années 1980 s’applique parfaitement au marché transatlantique. il faudrait supprimer toute entrave à l’établissement d’un marché planétaire et contourner dans ce but tout contrôle démocratique. Un mythe qui a la vie dure…
L’essence du capitalisme, c’est la cupidité. C’est la recherche rapide et continue d’un enrichissement personnel. Cela nécessite d’étendre le plus largement possible les activités marchandes à tout pays comme à tout secteur. Et le plus facile pour y parvenir c’est d’asservir les États et les peuples. À cette fin, depuis très longtemps, les plus grosses entreprises ont su mobiliser des moyens, des idées et des hommes pour concentrer toutes les énergies autour de leurs seuls intérêts. L’Union européenne (UE) fut l’exemple type de cette « logique d’inféodalisation » des pouvoirs publics à certains intérêts particuliers. Mais l’Europe n’est pas une fin en soi. Elle est à la fois une étape et un moyen : une étape, car les entreprises multinationales ont des ambitions coloniales qui ne se limitent pas à l’Europe. Le grand marché transatlantique qui se négocie actuellement entre l’UE et les États-Unis est l’exemple type de la transformation des États en un énorme terrain commercial et des citoyens en de simples et dociles consommateurs ; un moyen, car l’idéologie néolibérale qui transcende toute décision politique européenne est un outil entre les mains des multinationales qui les utilisent sans état d’âme pour parvenir à leurs fins. Pourtant, à la base, toute entreprise (privée ou publique, commerciale ou non) est confrontée à trois fortes contraintes Nous empruntons à Jacques Généreux son cadre théorique. J. Généreux, La grande régression, Seuil, 2010, p. 58 et ss qui sont : morales, politiques et territoriales. Nous proposons, dans une première partie, d’analyser comment les entreprises, et singulièrement les plus grosses d’entre elles, ont su dépasser ces trois contraintes. Dans un second temps, nous verrons comment les excès du capitalisme ont atteint des limites telles que, par un retour de manivelle, on voit ressurgir à nouveau ces trois contraintes." |
Note de contenu : |
Sommaire
Le libre-échange en question / Balade au pays des lobbys (Br. Poncelet) / TINA (There is no alternative) (R. Cherenti) / Où est la frontière? (Br. Poncelet) / La mondialisation n’est pas inéluctable (Br. Poncelet) / Le néo-protectionnisme, voie royale vers une démondialisation heureuse? (R. Savage) / En finir avec le "transat" (R. Cherenti, Br. Poncelet) |
En ligne : |
https://www.revuepolitique.be/tina-there-is-no-alternative/ |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=119096 |
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