[article]
Titre : |
De l'interdit à la transgression : la place de la sanction dans la relation éducative |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Catherine TAGLIONE, Auteur ; Bertrand Dubreuil (1951-...), Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
pp. 5-184, bibliographie |
Note générale : |
Extrait de sommaire :
- TAGLIONE Catherine. Punir ou corriger ... La sanction, une question de bientraitance. Approche de la dimension juridique de la sanction dans la relation éducative
- JANVIER Roland. Penser une organisation et un management au service d'une sanction éducative
- DUBREUIL Bertrand. Transgression, autorité, sanction : des repères pour aider les jeunes accompagnés à " s'expérimenter "
- HEBERT François. Répondre à celui qui transgresse...Un rendez-vous à ne pas manquer !
- PETITCLERC Jean-Marie. Sanctionner, non pour réprimer, mais pour responsabiliser
- BECK Philippe. Une logique de la sanction éducative
- DESWAENE Bruno. On ne sait plus quoi faire !... Quand l'équipe est dans l'impasse face à la sanction éducative
- VAUCHEZ Jean-Marie. La sanction, un acte éducatif : quelques jalons méthodologiques
- ROUZEL Joseph. Sanction/Scansion
- MICHIT Robert. GUY Gilbert. La sanction... ou comment se libérer du ressentiment et de la vengeance |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
SANCTION EDUCATION SPECIALISEE RELATION EDUCATIVE EQUIPE EDUCATIVE PRATIQUE PROFESSIONNELLE MALTRAITANCE MANAGEMENT INTERDIT TRANSGRESSION AUTORITE REPRESSION RESPONSABILITE PASSAGE A L'ACTE VIE QUOTIDIENNE DROIT JEUNE AFFECTIVITE |
Résumé : |
Ce numéro se propose donc d'interroger la ou les finalités de la sanction dans la relation éducative, mais également la manière dont les équipes éducatives sont amenées à « jongler » avec cette question dans leur pratique quotidienne. Il s'agira également de montrer qu'entre le « trop de laxisme » et le « tout répressif », il existerait, selon certains auteurs, une voie étroite et complexe, que l'éducateur devrait suivre ; voie le long de laquelle les interdits serviraient de balises, de repères, contre lesquels les usagers viendraient se confronter pour y expérimenter la transgression et son pendant, la sanction, pris comme acte éducatif à part entière. [Présentation de l'éditeur] |
Note de contenu : |
Voir aussi la note de lecture de Jacques Trémintin, LS n° 1172 du 29 octobre 2015, p. 37 : "La transgression peut, d’abord, être ordinaire (expérimenter son pouvoir d’agir, prendre un risque ou affirmer un choix). Elle peut, aussi, être la conséquence d’une mise en échec (induisant l’indiscipline, l’agressivité et la provocation). Mais elle peut tout autant être compulsive (en réaction avec un contexte immédiat). Quelle qu’elle soit, toute transgression justifie une réponse. Non dans l’esprit d’une quelconque vengeance, mais avec pour objectif essentiel de responsabiliser l’auteur afin qu’il réponde de ses actes et les assume. Ne pas le sanctionner serait le considérer comme pas suffisamment sujet face à ce qu’il a commis. Pour autant, les contributeurs à ce numéro des Cahiers de l’Actif en sont tous d’accord : la sanction doit répondre à toute une série de conditions pour ne pas tomber dans l’illégitimité, l’arbitraire et l’illégalité. Première exigence, respecter un cadre de recevabilité : l’acte incriminé doit être juridiquement sanctionnable et l’autorité amenée à en juger doit être autorisée à le faire. Seconde condition : les modalités d’exercice de la sanction doivent respecter le droit démocratique : légalité des sanctions, recueil contradictoires des témoignages, proportionnalité de la peine par rapport à l’acte incriminé, individualisation de la décision, possibilité de voies de recours. Et puis, viennent ces caractéristiques qui distinguent la sanction éducative de la seule punition : se centrer sur l’acte plutôt que sur la personne qui l’a commis, initier au changement plutôt qu’à la soumission, assumer une fonction de pacte mutuel, en maintenant le lien plutôt qu’en produisant une rupture du lien. Et d’identifier trois temps de la sanction : arrêter la transgression, nommer pour donner du sens et prendre une décision qui soit à la fois cohérente, pertinente et bienveillante." |
En ligne : |
http://www.lien-social.com/De-l-interdit-a-la-transgression-la-place-de-la-sanct [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148787 |
in Les cahiers de l'Actif / ITS et actif-online.com > 468/469 (Mai-Juin 2015) . - pp. 5-184, bibliographie
[article] De l'interdit à la transgression : la place de la sanction dans la relation éducative [texte imprimé] / Catherine TAGLIONE, Auteur ; Bertrand Dubreuil (1951-...), Auteur . - 2015 . - pp. 5-184, bibliographie. Extrait de sommaire :
- TAGLIONE Catherine. Punir ou corriger ... La sanction, une question de bientraitance. Approche de la dimension juridique de la sanction dans la relation éducative
- JANVIER Roland. Penser une organisation et un management au service d'une sanction éducative
- DUBREUIL Bertrand. Transgression, autorité, sanction : des repères pour aider les jeunes accompagnés à " s'expérimenter "
- HEBERT François. Répondre à celui qui transgresse...Un rendez-vous à ne pas manquer !
- PETITCLERC Jean-Marie. Sanctionner, non pour réprimer, mais pour responsabiliser
- BECK Philippe. Une logique de la sanction éducative
- DESWAENE Bruno. On ne sait plus quoi faire !... Quand l'équipe est dans l'impasse face à la sanction éducative
- VAUCHEZ Jean-Marie. La sanction, un acte éducatif : quelques jalons méthodologiques
- ROUZEL Joseph. Sanction/Scansion
- MICHIT Robert. GUY Gilbert. La sanction... ou comment se libérer du ressentiment et de la vengeance Langues : Français ( fre) in Les cahiers de l'Actif / ITS et actif-online.com > 468/469 (Mai-Juin 2015) . - pp. 5-184, bibliographie
Mots-clés : |
SANCTION EDUCATION SPECIALISEE RELATION EDUCATIVE EQUIPE EDUCATIVE PRATIQUE PROFESSIONNELLE MALTRAITANCE MANAGEMENT INTERDIT TRANSGRESSION AUTORITE REPRESSION RESPONSABILITE PASSAGE A L'ACTE VIE QUOTIDIENNE DROIT JEUNE AFFECTIVITE |
Résumé : |
Ce numéro se propose donc d'interroger la ou les finalités de la sanction dans la relation éducative, mais également la manière dont les équipes éducatives sont amenées à « jongler » avec cette question dans leur pratique quotidienne. Il s'agira également de montrer qu'entre le « trop de laxisme » et le « tout répressif », il existerait, selon certains auteurs, une voie étroite et complexe, que l'éducateur devrait suivre ; voie le long de laquelle les interdits serviraient de balises, de repères, contre lesquels les usagers viendraient se confronter pour y expérimenter la transgression et son pendant, la sanction, pris comme acte éducatif à part entière. [Présentation de l'éditeur] |
Note de contenu : |
Voir aussi la note de lecture de Jacques Trémintin, LS n° 1172 du 29 octobre 2015, p. 37 : "La transgression peut, d’abord, être ordinaire (expérimenter son pouvoir d’agir, prendre un risque ou affirmer un choix). Elle peut, aussi, être la conséquence d’une mise en échec (induisant l’indiscipline, l’agressivité et la provocation). Mais elle peut tout autant être compulsive (en réaction avec un contexte immédiat). Quelle qu’elle soit, toute transgression justifie une réponse. Non dans l’esprit d’une quelconque vengeance, mais avec pour objectif essentiel de responsabiliser l’auteur afin qu’il réponde de ses actes et les assume. Ne pas le sanctionner serait le considérer comme pas suffisamment sujet face à ce qu’il a commis. Pour autant, les contributeurs à ce numéro des Cahiers de l’Actif en sont tous d’accord : la sanction doit répondre à toute une série de conditions pour ne pas tomber dans l’illégitimité, l’arbitraire et l’illégalité. Première exigence, respecter un cadre de recevabilité : l’acte incriminé doit être juridiquement sanctionnable et l’autorité amenée à en juger doit être autorisée à le faire. Seconde condition : les modalités d’exercice de la sanction doivent respecter le droit démocratique : légalité des sanctions, recueil contradictoires des témoignages, proportionnalité de la peine par rapport à l’acte incriminé, individualisation de la décision, possibilité de voies de recours. Et puis, viennent ces caractéristiques qui distinguent la sanction éducative de la seule punition : se centrer sur l’acte plutôt que sur la personne qui l’a commis, initier au changement plutôt qu’à la soumission, assumer une fonction de pacte mutuel, en maintenant le lien plutôt qu’en produisant une rupture du lien. Et d’identifier trois temps de la sanction : arrêter la transgression, nommer pour donner du sens et prendre une décision qui soit à la fois cohérente, pertinente et bienveillante." |
En ligne : |
http://www.lien-social.com/De-l-interdit-a-la-transgression-la-place-de-la-sanct [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148787 |
|