Résumé : |
Pour une majorité d?employeurs, c?est avant tout dans l?exercice du travail que les salariés acquièrent et développent leurs compétences. Les nombreux travaux qualitatifs consacrés à ces apprentissages informels ont fait émerger les caractéristiques du travail qui leur sont favorables. Notre approche propose une perspective quantitative, fondée sur les enseignements des travaux évoqués et sur la construction d?un nouvel outil d?analyse statistique. La « dynamique de travail » conjugue le contexte organisationnel dans lequel évoluent le salarié et son activité de travail. Les salariés portés par les dynamiques les plus favorables aux apprentissages informels sont également ceux qui se forment le plus sur un mode organisé. Par ailleurs, la dynamique de travail présente un pouvoir explicatif de l?accès aux apprentissages supérieur à celui des facteurs communément mis en avant par les approches statistiques (diplôme, catégorie socioprofessionnelle, secteur, taille de l?entreprise). (Source : revue) |