[article]
Titre : |
La disjonction du caravage |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emmanuelle Sabouret |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
423-448 p. |
Note générale : |
Eté 2008 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Peinture, Narcissisme, Pulsion de mort, Religion, Sexualité |
Résumé : |
Il est des hommes qui rappelent que le cours de l'histoire n'est ni lent nir égulier . Le Caravage(1571-1610) en fut par ses innovations si radicales qu'elles bouleversèrent le développement de la peinture occidentale. Querelleur, fauteur de troubles et condamné pour assassinat, Caravge ne cessa pourtant jamais de peindre qu'il fût sous la protection de grands mécènes ou enfuite pour échapper à la justice pontificale. Le contraste entre le saississement pictural d'instants suspendus et son errance vitale jalonnée de passages à l'acte laisse penser qu'en dépit d'une oeuvre considérable, son pouvoir créateur n'ait pu prendre le pas sur l'inflexion mortifère qu'il met en scène dès les premiers tableaux. Son errance s'est accentuée à la fin de sa vie tandis qu'il se livrait, encore à l'abri de la toile, à de grandes compositions religieusesaux thématiques désespérées, en quête d'une absolution divine. |
Note de contenu : |
Div. Doc : reçu le 11 Août 2008 / |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=219633 |
in Adolescence : revue trimestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines / Cairn.info et ITS > N°64 -Tome 26 - N°2 (2008) . - 423-448 p.
[article] La disjonction du caravage [texte imprimé] / Emmanuelle Sabouret . - 2008 . - 423-448 p. Eté 2008 Langues : Français ( fre) in Adolescence : revue trimestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines / Cairn.info et ITS > N°64 -Tome 26 - N°2 (2008) . - 423-448 p.
Mots-clés : |
Peinture, Narcissisme, Pulsion de mort, Religion, Sexualité |
Résumé : |
Il est des hommes qui rappelent que le cours de l'histoire n'est ni lent nir égulier . Le Caravage(1571-1610) en fut par ses innovations si radicales qu'elles bouleversèrent le développement de la peinture occidentale. Querelleur, fauteur de troubles et condamné pour assassinat, Caravge ne cessa pourtant jamais de peindre qu'il fût sous la protection de grands mécènes ou enfuite pour échapper à la justice pontificale. Le contraste entre le saississement pictural d'instants suspendus et son errance vitale jalonnée de passages à l'acte laisse penser qu'en dépit d'une oeuvre considérable, son pouvoir créateur n'ait pu prendre le pas sur l'inflexion mortifère qu'il met en scène dès les premiers tableaux. Son errance s'est accentuée à la fin de sa vie tandis qu'il se livrait, encore à l'abri de la toile, à de grandes compositions religieusesaux thématiques désespérées, en quête d'une absolution divine. |
Note de contenu : |
Div. Doc : reçu le 11 Août 2008 / |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=219633 |
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