[article]
Titre : |
Sexualité et relations affectives des personnes sans domicile fixe. Entre contraintes sociales et parcours biographiques |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Nicolas Oppenchaim (1982-...) , Auteur ; Dolorès Pourette, Auteur ; Erwan Le Mener, Auteur ; Anne Laporte, Auteur |
Année de publication : |
2010 |
Article en page(s) : |
pp. 375-391 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
intimité sans-abris sexualité vie affective |
Résumé : |
Cet article présente les résultats d’une enquête sur les relations affectives et sexuelles de personnes sans domicile. À partir d’une cinquantaine d’entretiens semi-directifs auprès d’individus fréquentant les centres d’accueil et d’hébergement du Samusocial de Paris, l’enquête met en évidence la pluralité des parcours de vie et des expériences affectives et sexuelles. Cette pluralité prend sens au regard de la manière dont les personnes définissent leur situation (Thomas, 1923), qui ne correspond pas toujours aux catégories décrivant habituellement le sans-abrisme. Les personnes les plus désocialisées, qui se considèrent comme sans-abri et qui ne manifestent aucun espoir de quitter la rue, expriment de grandes difficultés à vivre des relations intimes. Mais l’absence de relations sexuelles, chez certaines, ne semble pas tant le résultat d’un manque d’opportunités, que d’une suspension du désir ou de la capacité à aimer, liée à des épreuves passées douloureuses. Pour ceux qui ne se reconnaissent pas comme sans-abri, les relations affectives et la vie sexuelle paraissent relativement autonomes de l’environnement de l’exclusion. Ainsi, vivre dans la rue ne constitue pas systématiquement une rupture dans le cours des expériences affectives et sexuelles, ni du point de vue de l’organisation de celles-ci, ni du point de vue de leurs significations. |
Note de contenu : |
Plan :
Introduction
Mettre en lumière des activités peu visibles
Méthodologie
Comment catégoriser une population hétérogène ?
La pluralité des expériences affectives et sexuelles des personnes sans domicile
Les « fatalistes » ou la perte de la capacité d’aimer
Les « volontaires » : des recompositions affectives ouvrant de nouvelles perspectives
Les femmes en situation de rupture conjugale : vers une nouvelle configuration identitaire
Conclusion |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237109 |
in Sociologie / CAIRN et journals.openedition.org > 2010/3 (Vol. 1) (2010/3) . - pp. 375-391
[article] Sexualité et relations affectives des personnes sans domicile fixe. Entre contraintes sociales et parcours biographiques [document électronique] / Nicolas Oppenchaim (1982-...)  , Auteur ; Dolorès Pourette, Auteur ; Erwan Le Mener, Auteur ; Anne Laporte, Auteur . - 2010 . - pp. 375-391. Langues : Français ( fre) in Sociologie / CAIRN et journals.openedition.org > 2010/3 (Vol. 1) (2010/3) . - pp. 375-391
Mots-clés : |
intimité sans-abris sexualité vie affective |
Résumé : |
Cet article présente les résultats d’une enquête sur les relations affectives et sexuelles de personnes sans domicile. À partir d’une cinquantaine d’entretiens semi-directifs auprès d’individus fréquentant les centres d’accueil et d’hébergement du Samusocial de Paris, l’enquête met en évidence la pluralité des parcours de vie et des expériences affectives et sexuelles. Cette pluralité prend sens au regard de la manière dont les personnes définissent leur situation (Thomas, 1923), qui ne correspond pas toujours aux catégories décrivant habituellement le sans-abrisme. Les personnes les plus désocialisées, qui se considèrent comme sans-abri et qui ne manifestent aucun espoir de quitter la rue, expriment de grandes difficultés à vivre des relations intimes. Mais l’absence de relations sexuelles, chez certaines, ne semble pas tant le résultat d’un manque d’opportunités, que d’une suspension du désir ou de la capacité à aimer, liée à des épreuves passées douloureuses. Pour ceux qui ne se reconnaissent pas comme sans-abri, les relations affectives et la vie sexuelle paraissent relativement autonomes de l’environnement de l’exclusion. Ainsi, vivre dans la rue ne constitue pas systématiquement une rupture dans le cours des expériences affectives et sexuelles, ni du point de vue de l’organisation de celles-ci, ni du point de vue de leurs significations. |
Note de contenu : |
Plan :
Introduction
Mettre en lumière des activités peu visibles
Méthodologie
Comment catégoriser une population hétérogène ?
La pluralité des expériences affectives et sexuelles des personnes sans domicile
Les « fatalistes » ou la perte de la capacité d’aimer
Les « volontaires » : des recompositions affectives ouvrant de nouvelles perspectives
Les femmes en situation de rupture conjugale : vers une nouvelle configuration identitaire
Conclusion |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=237109 |
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