[article]
Titre : |
Voter entre soi et contre les autres. Altérisation raciale et appartenance de classe dans le 18e arrondissement de Paris |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
pp. 30-49 |
Note générale : |
Lorenzo Barrault-Stella, Martin Baloge, Clémentine Berjaud, Safia Dahani, Anne-France Taiclet |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
affinités électorales processus électoral élection élections |
Résumé : |
Cet article contribue au renouvellement des analyses contextuelles du vote en portant la focale sur les dispositions et les intermédiations électorales dans deux quartiers, l’un populaire et l’autre gentrifié, du 18e arrondissement de Paris à l’occasion des scrutins présidentiels et législatifs de 2017. L’analyse relationnelle des mécanismes de production des votes dans des groupes sociaux et ethno-raciaux, très inégaux et vivant à proximité, souligne l’importance des dynamiques collectives d’appartenance et des rapports sociaux de classe et de race dans la définition des préférences et affinités politiques. Dans le cas des élections nationales de 2017 au moins, davantage que les médiations instituées du champ politique, ou encore que la campagne médiatique, ce sont les groupes primaires et les affinités sociales et ethno-raciales qui fournissent des clefs d’interprétation du politique. Si bien que la principale intermédiation électorale, à la fois symbolique et pratique, passe par les manières dont les électeurs se pensent et se représentent les autres groupes sociaux, à l’articulation des formes de domination sociale, raciale et politique. |
Note de contenu : |
Plan :
La dispersion politique des milieux populaires
Faiblesse de l’encadrement militant et force des informations médiatiques ?
L’abandon partisan des classes populaires
La relative intensité médiatique en milieux populaires
Intermédiations symboliques et poids des appartenances
La politisation par l’expérience des discriminations
« Islamisation » du quartier, distinction sociale et radicalisation à droite
Les affinités électorales des bourgeoisies
Intensité des campagnes et inertie des dispositions politiques des classes moyennes-supérieures
Des votes de (fractions de) classe ?
Les variations politiques maîtrisées des différentes fractions de la bourgeoisie
La convergence des dominants : défendre ses intérêts sociaux par l’ordre politique |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2020-2-p [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249486 |
in Actes de la recherche en sciences sociales / BU de l'IUT et Cairn.info > 232-233 (juillet 2020) . - pp. 30-49
[article] Voter entre soi et contre les autres. Altérisation raciale et appartenance de classe dans le 18e arrondissement de Paris [texte imprimé] . - 2020 . - pp. 30-49. Lorenzo Barrault-Stella, Martin Baloge, Clémentine Berjaud, Safia Dahani, Anne-France Taiclet Langues : Français ( fre) in Actes de la recherche en sciences sociales / BU de l'IUT et Cairn.info > 232-233 (juillet 2020) . - pp. 30-49
Mots-clés : |
affinités électorales processus électoral élection élections |
Résumé : |
Cet article contribue au renouvellement des analyses contextuelles du vote en portant la focale sur les dispositions et les intermédiations électorales dans deux quartiers, l’un populaire et l’autre gentrifié, du 18e arrondissement de Paris à l’occasion des scrutins présidentiels et législatifs de 2017. L’analyse relationnelle des mécanismes de production des votes dans des groupes sociaux et ethno-raciaux, très inégaux et vivant à proximité, souligne l’importance des dynamiques collectives d’appartenance et des rapports sociaux de classe et de race dans la définition des préférences et affinités politiques. Dans le cas des élections nationales de 2017 au moins, davantage que les médiations instituées du champ politique, ou encore que la campagne médiatique, ce sont les groupes primaires et les affinités sociales et ethno-raciales qui fournissent des clefs d’interprétation du politique. Si bien que la principale intermédiation électorale, à la fois symbolique et pratique, passe par les manières dont les électeurs se pensent et se représentent les autres groupes sociaux, à l’articulation des formes de domination sociale, raciale et politique. |
Note de contenu : |
Plan :
La dispersion politique des milieux populaires
Faiblesse de l’encadrement militant et force des informations médiatiques ?
L’abandon partisan des classes populaires
La relative intensité médiatique en milieux populaires
Intermédiations symboliques et poids des appartenances
La politisation par l’expérience des discriminations
« Islamisation » du quartier, distinction sociale et radicalisation à droite
Les affinités électorales des bourgeoisies
Intensité des campagnes et inertie des dispositions politiques des classes moyennes-supérieures
Des votes de (fractions de) classe ?
Les variations politiques maîtrisées des différentes fractions de la bourgeoisie
La convergence des dominants : défendre ses intérêts sociaux par l’ordre politique |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2020-2-p [...] |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=249486 |
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