[article]
Titre : |
Métamorphoses du discours managérial : de la « culture » à l’esprit d’entreprise |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Luca Paltrinieri ; Massimiliano Nicoli |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
pp. 79-101 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
UNTERNEHMENSPOLITIK ENTERPRISE POLICY POLITICA DE EMPRESA POLITIQUE D'ENTREPRISE FORDISMUS FORDISM FORDISMO FORDISME TOYOTISMUS TOYOTISM TOYOTISMO TOYOTISME ORGANISATIONSSOZIOLOGIE ORGANISATIONAL SOCIOLOGY SOCIOLOGIA DE LA ORGANIZACION SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS MENSCHLICHE BEZIEHUNG HUMAN RELATIONSHIP RELACION HUMANA RELATION HUMAINE FOUCAULT Michel UNTERNEHMENSKULTUR CORPORATE CULTURE CULTURA DE EMPRESA CULTURE D'ENTREPRISE SELBSTANDIGE ERWERBSTATIGKEIT SELF EMPLOYMENT TRABAJO POR CUENTA PROPIA TRAVAIL INDEPENDANT ERZEUGERGENOSSENSCHAFT PRODUCERS' COOPERATIVE COOPERATIVA DE PRODUCCION COOPERATIVE DE PRODUCTION |
Résumé : |
Cet article propose de traiter le discours managérial qui insiste sur l’aspect « humain » et subjectif de la relation de travail en tant que « discours en trop », c’est-à-dire, à la suite de Michel Foucault, comme discours qui vise à accompagner le sujet dans la subjectivation d’un code de conduite correspondant aux transformations postfordistes de l’organisation du travail et de l’entreprise. Dans un premier temps, nous abordons ce discours en tant que matrice du dernier grand mythe managérial de l’entreprise comme institution, unité clôturée et espace séparé du marché : la « culture d’entreprise ». Ensuite, en reconsidérant sous l’angle critique la notion managériale de « contrat psychologique », nous resituons le discours managérial dans les pratiques de démultiplication sociale de l’« esprit d’entreprise », correspondant à l’explosion de l’entreprise-institution et l’avènement de l’entreprise nœud de contrats et de compétences : c’est le royaume de l’autoentrepreneuriat en tant que forme de la subjectivité. En conclusion, à partir du cas d’étude des « coopératives d’activité et d’emploi », nous approchons la question de la résistance au discours managérial sous la forme d’une appropriation de certains « éléments de langage » de ce même discours, en le combinant dans des ensembles significatifs différents, et capable peut-être de dessiner une stratégie de subversion de l’esprit d’entreprise et de ce « moi-investisseur » qui caractérise l’entrepreneur de soi néolibéral. |
En ligne : |
https://doi.org/10.3917/trav.043.0079 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=261850 |
in Travailler : Revue internationale de Psychopathologie et de Psychodynamique du Travail / Cairn.info > n°43 (2020/1) . - pp. 79-101
[article] Métamorphoses du discours managérial : de la « culture » à l’esprit d’entreprise [document électronique] / Luca Paltrinieri ; Massimiliano Nicoli . - 2020 . - pp. 79-101. Langues : Français ( fre) in Travailler : Revue internationale de Psychopathologie et de Psychodynamique du Travail / Cairn.info > n°43 (2020/1) . - pp. 79-101
Mots-clés : |
UNTERNEHMENSPOLITIK ENTERPRISE POLICY POLITICA DE EMPRESA POLITIQUE D'ENTREPRISE FORDISMUS FORDISM FORDISMO FORDISME TOYOTISMUS TOYOTISM TOYOTISMO TOYOTISME ORGANISATIONSSOZIOLOGIE ORGANISATIONAL SOCIOLOGY SOCIOLOGIA DE LA ORGANIZACION SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS MENSCHLICHE BEZIEHUNG HUMAN RELATIONSHIP RELACION HUMANA RELATION HUMAINE FOUCAULT Michel UNTERNEHMENSKULTUR CORPORATE CULTURE CULTURA DE EMPRESA CULTURE D'ENTREPRISE SELBSTANDIGE ERWERBSTATIGKEIT SELF EMPLOYMENT TRABAJO POR CUENTA PROPIA TRAVAIL INDEPENDANT ERZEUGERGENOSSENSCHAFT PRODUCERS' COOPERATIVE COOPERATIVA DE PRODUCCION COOPERATIVE DE PRODUCTION |
Résumé : |
Cet article propose de traiter le discours managérial qui insiste sur l’aspect « humain » et subjectif de la relation de travail en tant que « discours en trop », c’est-à-dire, à la suite de Michel Foucault, comme discours qui vise à accompagner le sujet dans la subjectivation d’un code de conduite correspondant aux transformations postfordistes de l’organisation du travail et de l’entreprise. Dans un premier temps, nous abordons ce discours en tant que matrice du dernier grand mythe managérial de l’entreprise comme institution, unité clôturée et espace séparé du marché : la « culture d’entreprise ». Ensuite, en reconsidérant sous l’angle critique la notion managériale de « contrat psychologique », nous resituons le discours managérial dans les pratiques de démultiplication sociale de l’« esprit d’entreprise », correspondant à l’explosion de l’entreprise-institution et l’avènement de l’entreprise nœud de contrats et de compétences : c’est le royaume de l’autoentrepreneuriat en tant que forme de la subjectivité. En conclusion, à partir du cas d’étude des « coopératives d’activité et d’emploi », nous approchons la question de la résistance au discours managérial sous la forme d’une appropriation de certains « éléments de langage » de ce même discours, en le combinant dans des ensembles significatifs différents, et capable peut-être de dessiner une stratégie de subversion de l’esprit d’entreprise et de ce « moi-investisseur » qui caractérise l’entrepreneur de soi néolibéral. |
En ligne : |
https://doi.org/10.3917/trav.043.0079 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=261850 |
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