[article]
Titre : |
Solitude au sein de la relation de soin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laure Marmilloud , Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
21-30 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
ISOLEMENT ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNE EN FIN DE VIE SOLITUDE RELATION A L'AUTRE RELATION DE SOIN |
Résumé : |
Devenir soignant, c’est choisir un métier de relation. C’est bien souvent travailler en équipe, avoir régulièrement des journées bien remplies, être plongé dans l’intensité de l’action, n’avoir pas beaucoup de minutes à soi. C’est encore pouvoir renouveler le goût de l’action par les innovations incessantes et le goût de la relation par la diversité des patients rencontrés.
Solitude dites-vous ? Nous pourrions être tentés de répondre : « Elle est anecdotique, nos professions ne sont pas des professions de solitude. Il y aurait bien d’autres sujets de plus grande importance à traiter ». Il me semble que le soignant n’est pas spontanément porté à réfléchir sur la solitude quand il la rapporte à lui-même. Il reconnaîtra bien des moments d’esseulement, des cas d’école de solitude, notamment quand la décision finale lui revient, mais elle ne constitue pas la trame de ses journées.
Ainsi, la solitude ne se montre pas spontanément comme un apprivoisement nécessaire, son habitation pacifiée ne s’élève pas comme une requête préalable au soin de qualité. Elle ne crie pas au débutant qu’il trouvera ici force pour soigner et pour se tenir en réciprocité relationnelle avec le malade. Cela se découvre en chemin et cela se partage peu. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=266143 |
in JALMAV, Jusqu’à la mort accompagner la vie / Cairn.info > 142 (octobre 2020) . - 21-30
[article] Solitude au sein de la relation de soin [texte imprimé] / Laure Marmilloud  , Auteur . - 2020 . - 21-30. Langues : Français ( fre) in JALMAV, Jusqu’à la mort accompagner la vie / Cairn.info > 142 (octobre 2020) . - 21-30
Mots-clés : |
ISOLEMENT ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNE EN FIN DE VIE SOLITUDE RELATION A L'AUTRE RELATION DE SOIN |
Résumé : |
Devenir soignant, c’est choisir un métier de relation. C’est bien souvent travailler en équipe, avoir régulièrement des journées bien remplies, être plongé dans l’intensité de l’action, n’avoir pas beaucoup de minutes à soi. C’est encore pouvoir renouveler le goût de l’action par les innovations incessantes et le goût de la relation par la diversité des patients rencontrés.
Solitude dites-vous ? Nous pourrions être tentés de répondre : « Elle est anecdotique, nos professions ne sont pas des professions de solitude. Il y aurait bien d’autres sujets de plus grande importance à traiter ». Il me semble que le soignant n’est pas spontanément porté à réfléchir sur la solitude quand il la rapporte à lui-même. Il reconnaîtra bien des moments d’esseulement, des cas d’école de solitude, notamment quand la décision finale lui revient, mais elle ne constitue pas la trame de ses journées.
Ainsi, la solitude ne se montre pas spontanément comme un apprivoisement nécessaire, son habitation pacifiée ne s’élève pas comme une requête préalable au soin de qualité. Elle ne crie pas au débutant qu’il trouvera ici force pour soigner et pour se tenir en réciprocité relationnelle avec le malade. Cela se découvre en chemin et cela se partage peu. |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=266143 |
|