[article] 
inAnnales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 346-349

Titre :	Place de la psychiatrie dans l’accompagnement des enfants et adolescents avec transidentité
Auteurs :	CHAMBRY Jean, Auteur
Année de publication :	2022
Article en page(s) :	346-349
Note générale :	2 réf. bibliogr.
Catégories :	E PSYCHOLOGIE - PHILOSOPHIE:Enfant ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Sciences médicales:Chirurgie ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Sciences médicales:Endocrinologie
Mots-clés :	PEDOPSYCHIATRIE  ACCOMPAGNEMENT  PRISE EN CHARGE  TRANSITION SEXUELLE  ADOLESCENT  TRANSIDENTITE
Résumé :	Chez les mammifères, il existe des mâles et des femelles, reconnaissables à leurs organes génitaux reproducteurs. L’être humain, quant à lui, dispose d’une conscience réflexive. Il se pense. Dans ce vécu de soi-même, il n’existe plus les limites binaires du corps. Dans les années 1990, apparaissent les travaux de Judith Butler. Il existe alors une remise en question de l’'évidente association' entre la réalité biologique des organes génitaux désignés sous le terme de sexe, d’avec le vécu identitaire permettant de se nommer homme et/ou femme. Il n’est plus alors possible d’utiliser la notion de norme de la construction identitaire. Le vécu d’être homme et/ou femme est alors libéré des limites biologiques du corps sans que cela soit ramené à un trouble. Au regard de ces évolutions sociologiques, anthropologiques, philosophiques sur les questions de genre, il n’existe plus aujourd’hui de théorie légitime, dans notre société occidentale, qui puisse rendre compte du processus de développement identitaire, des articulations entre réalités et limites biologiques du corps sexué et vécus de genre. Cela permet que tous les ressentis puissent être accueillis sans approche symptomatologique. Il n’est plus alors possible d’envisager une évaluation psychopathologique de la transidentité en absence de critères normatifs. Il est important d’accueillir toutes ces paroles à la fois du côté du jeune mais aussi celui des parents, voire de la famille plus élargie sans aucun a priori , sans jugement, sans critère normatif. Il est nécessaire de renoncer à la tentation du pourquoi au profit d’une proposition d’aides à la fois pour le jeune mais aussi sa famille. Il reste cependant encore de nombreuses questions à explorer autour de l’accompagnement des personnes avec transidentité. Il est indispensable d’aborder ces questions sans a priori idéologique et d’accueillir toutes les paroles des personnes concernées afin de développer avec elles les stratégies les plus adaptées à leur bien-être et leur épanouissement à tous les âges de la vie. [résumé d'auteur]
En ligne :	https://www.em-premium.com/article/1515384
Permalink :	https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288195

[article] Place de la psychiatrie dans l’accompagnement des enfants et adolescents avec transidentité [] / CHAMBRY Jean, Auteur . - 2022 . - 346-349.
2 réf. bibliogr.
in Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique / ScienceDirect via l'ENT > 4 vol 180 (2022) . - 346-349

Catégories :	E PSYCHOLOGIE - PHILOSOPHIE:Enfant ; F POPULATIONS - ETUDES DE CAS:D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE :4.40 Famille:Famille ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Sciences médicales:Chirurgie ; S SCIENCES ET TECHNIQUES:Sciences médicales:Sciences médicales:Endocrinologie
Mots-clés :	PEDOPSYCHIATRIE  ACCOMPAGNEMENT  PRISE EN CHARGE  TRANSITION SEXUELLE  ADOLESCENT  TRANSIDENTITE
Résumé :	Chez les mammifères, il existe des mâles et des femelles, reconnaissables à leurs organes génitaux reproducteurs. L’être humain, quant à lui, dispose d’une conscience réflexive. Il se pense. Dans ce vécu de soi-même, il n’existe plus les limites binaires du corps. Dans les années 1990, apparaissent les travaux de Judith Butler. Il existe alors une remise en question de l’'évidente association' entre la réalité biologique des organes génitaux désignés sous le terme de sexe, d’avec le vécu identitaire permettant de se nommer homme et/ou femme. Il n’est plus alors possible d’utiliser la notion de norme de la construction identitaire. Le vécu d’être homme et/ou femme est alors libéré des limites biologiques du corps sans que cela soit ramené à un trouble. Au regard de ces évolutions sociologiques, anthropologiques, philosophiques sur les questions de genre, il n’existe plus aujourd’hui de théorie légitime, dans notre société occidentale, qui puisse rendre compte du processus de développement identitaire, des articulations entre réalités et limites biologiques du corps sexué et vécus de genre. Cela permet que tous les ressentis puissent être accueillis sans approche symptomatologique. Il n’est plus alors possible d’envisager une évaluation psychopathologique de la transidentité en absence de critères normatifs. Il est important d’accueillir toutes ces paroles à la fois du côté du jeune mais aussi celui des parents, voire de la famille plus élargie sans aucun a priori , sans jugement, sans critère normatif. Il est nécessaire de renoncer à la tentation du pourquoi au profit d’une proposition d’aides à la fois pour le jeune mais aussi sa famille. Il reste cependant encore de nombreuses questions à explorer autour de l’accompagnement des personnes avec transidentité. Il est indispensable d’aborder ces questions sans a priori idéologique et d’accueillir toutes les paroles des personnes concernées afin de développer avec elles les stratégies les plus adaptées à leur bien-être et leur épanouissement à tous les âges de la vie. [résumé d'auteur]
En ligne :	https://www.em-premium.com/article/1515384
Permalink :	https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=288195