Titre : |
Le déni des cultures / BU de Lettres |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Hugues Lagrange, Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil |
Année de publication : |
2010 |
Collection : |
Sciences humaines |
Importance : |
349 p. |
Présentation : |
tabl., fig. |
Format : |
22 x 15 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-101477-8 |
Prix : |
20 € |
Mots-clés : |
immigration intégration migration délinquance Société Acteurs de la vie sociale Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Communautarisme Ségrégation Multiculturalisme changement social cohésion sociale communauté Intégration sociale -- France Émigration et immigration -- 1970-.... |
Résumé : |
Le sociologue examine les pratiques sociales et communautaires qui se forment à la rencontre d'une culture d'origine et d'une culture d'accueil. Il différencie les expériences migratoires, notamment maghrébine et subsaharienne. Il démontre que pour favoriser l'intégration de ces groupes dans une société multiculturelle, il faut reconnaître la différence des valeurs et assumer leur confrontation.
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Note de contenu : |
Voir aussi l'article de Marc-Olivier Padis in "Esprit" n°369 de novembre 2010, intitulé : "L'intégration, entre silence et crispation. À propos du Déni des cultures d'Hugues Lagrange". Extrait de la 1re page (cf. hyperlien) : "La réception du "Déni des cultures" d’Hugues Lagrange a été en grande partie orientée par le moment de sa parution, à la fin d’un été d’agitation ministérielle sur les questions de sécurité (1). Certaines lectures superficielles ont cru pouvoir y trouver une argumentation savante établissant le lien entre immigration et délinquance, affirmé de manière hasardeuse par le discours présidentiel de Grenoble (30 juillet 2010). Une telle manière de rabattre un travail de recherche sur l’actualité immédiate et en fonction de prises de position politiques qui sont ultérieures à la rédaction du livre brouille nécessairement la qualité du débat entourant la parution du livre. Si l’on peut regretter que le réflexe journalistique fonctionne ici au détriment de l’information, il est plus surprenant de remarquer que des chercheurs choisissent de s’exprimer sans avoir lu le livre, sur la base de ce qu’ils ont retenu d’entretiens, pour s’empresser de marquer symboliquement la prééminence de leur magistère présumé : leur éloge du travail informé serait plus crédible s’il s’appliquait à leur propre intervention médiatique (2). D’autres tiennent compte des décalages entre ce que dit le livre et ce qui relève de la surchauffe médiatique, mais en jouant les faux dupes : en reconnaissant que le livre ne présente pas les thèses simplifiées qu’on lui prête, ils s’étonnent de ses « platitudes » et en infèrent qu’il ne défend aucune thèse, rien (...) " 1.Voir l’éditorial «Nervosités présidentielles », Esprit, octobre 2010. 2.Voir par exemple Didier Fassin et Éric Fassin, «Misère du culturalisme », Le Monde, 29 septembre 2010. Voir aussi le blog de Laurent Mucchielli qui répertorie de façon utile les liens vers les différentes interventions autour de la parution du livre : Www.laurent-mucchielli.org
Index.- 4e de couv. : "La plupart des hypothèses visant à expliquer la dérive des cités sensibles (chômage, délitement de l'autorité...) font l'impasse sur sa dimension culturelle. Et quand elles la mentionnent, c'est pour la caricaturer sous les traits d'un communautarisme dont on stigmatise les expressions en négligeant les discriminations et la ségrégation qui l'alimentent. C'est contre ce double déni que s'élève Hugues Lagrange. Loin de considérer les constructions culturelles des quartiers d'immigration comme des produits d'importation marqués d'une irréductible altérité, il y voit le fruit d'une douloureuse confrontation entre des héritages culturels, des tentations de « re-traditionalisation » et une société d'accueil elle-même victime d'un grand backlash idéologique et moral. Il distingue ainsi les expériences migratoires (celles des Maghrébins ne sont pas celles des Africains du Sahel ou des Turcs), détaille les mécanismes d'ethnicisation des quartiers et dresse un portrait sans fard des rapports entre les sexes ainsi que de l'autoritarisme masculin qui prévalent dans les cités." |
En ligne : |
http://www.esprit.presse.fr/archive/review/rt_download.php?code=35839 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=31333 |
Le déni des cultures / BU de Lettres [document électronique] / Hugues Lagrange, Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2010 . - 349 p. : tabl., fig. ; 22 x 15 cm. - ( Sciences humaines) . ISBN : 978-2-02-101477-8 : 20 €
Mots-clés : |
immigration intégration migration délinquance Société Acteurs de la vie sociale Communautés ethniques Groupes ethniques et nationaux Communautarisme Ségrégation Multiculturalisme changement social cohésion sociale communauté Intégration sociale -- France Émigration et immigration -- 1970-.... |
Résumé : |
Le sociologue examine les pratiques sociales et communautaires qui se forment à la rencontre d'une culture d'origine et d'une culture d'accueil. Il différencie les expériences migratoires, notamment maghrébine et subsaharienne. Il démontre que pour favoriser l'intégration de ces groupes dans une société multiculturelle, il faut reconnaître la différence des valeurs et assumer leur confrontation.
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Note de contenu : |
Voir aussi l'article de Marc-Olivier Padis in "Esprit" n°369 de novembre 2010, intitulé : "L'intégration, entre silence et crispation. À propos du Déni des cultures d'Hugues Lagrange". Extrait de la 1re page (cf. hyperlien) : "La réception du "Déni des cultures" d’Hugues Lagrange a été en grande partie orientée par le moment de sa parution, à la fin d’un été d’agitation ministérielle sur les questions de sécurité (1). Certaines lectures superficielles ont cru pouvoir y trouver une argumentation savante établissant le lien entre immigration et délinquance, affirmé de manière hasardeuse par le discours présidentiel de Grenoble (30 juillet 2010). Une telle manière de rabattre un travail de recherche sur l’actualité immédiate et en fonction de prises de position politiques qui sont ultérieures à la rédaction du livre brouille nécessairement la qualité du débat entourant la parution du livre. Si l’on peut regretter que le réflexe journalistique fonctionne ici au détriment de l’information, il est plus surprenant de remarquer que des chercheurs choisissent de s’exprimer sans avoir lu le livre, sur la base de ce qu’ils ont retenu d’entretiens, pour s’empresser de marquer symboliquement la prééminence de leur magistère présumé : leur éloge du travail informé serait plus crédible s’il s’appliquait à leur propre intervention médiatique (2). D’autres tiennent compte des décalages entre ce que dit le livre et ce qui relève de la surchauffe médiatique, mais en jouant les faux dupes : en reconnaissant que le livre ne présente pas les thèses simplifiées qu’on lui prête, ils s’étonnent de ses « platitudes » et en infèrent qu’il ne défend aucune thèse, rien (...) " 1.Voir l’éditorial «Nervosités présidentielles », Esprit, octobre 2010. 2.Voir par exemple Didier Fassin et Éric Fassin, «Misère du culturalisme », Le Monde, 29 septembre 2010. Voir aussi le blog de Laurent Mucchielli qui répertorie de façon utile les liens vers les différentes interventions autour de la parution du livre : Www.laurent-mucchielli.org
Index.- 4e de couv. : "La plupart des hypothèses visant à expliquer la dérive des cités sensibles (chômage, délitement de l'autorité...) font l'impasse sur sa dimension culturelle. Et quand elles la mentionnent, c'est pour la caricaturer sous les traits d'un communautarisme dont on stigmatise les expressions en négligeant les discriminations et la ségrégation qui l'alimentent. C'est contre ce double déni que s'élève Hugues Lagrange. Loin de considérer les constructions culturelles des quartiers d'immigration comme des produits d'importation marqués d'une irréductible altérité, il y voit le fruit d'une douloureuse confrontation entre des héritages culturels, des tentations de « re-traditionalisation » et une société d'accueil elle-même victime d'un grand backlash idéologique et moral. Il distingue ainsi les expériences migratoires (celles des Maghrébins ne sont pas celles des Africains du Sahel ou des Turcs), détaille les mécanismes d'ethnicisation des quartiers et dresse un portrait sans fard des rapports entre les sexes ainsi que de l'autoritarisme masculin qui prévalent dans les cités." |
En ligne : |
http://www.esprit.presse.fr/archive/review/rt_download.php?code=35839 |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=31333 |
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