Titre : |
Les nouvelles classes moyennes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dominique Goux, Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil |
Année de publication : |
2012 |
Collection : |
La République des idées, ISSN 1636-9440  |
Importance : |
118 p. |
Présentation : |
ill. en noir et blanc ; 21 x 14 cm |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-02-107147-4 |
Prix : |
11,50 € |
Note générale : |
[Note de lecture dans SH 235, p. 60 : "Les «classes moyennes» désignent une catégorie sociale aux contours flous et variables selon les auteurs. C’est en tout cas la plus nombreuse dans la population française, et on peut simplement, comme le font les auteurs, définir ce groupe, centré autour des professions intermédiaires, comme situé à égale distance des plus riches et des plus pauvres. À ce titre, les aspirations et les peurs qui le traversent sont à la mesure de ses possibilités d’ascension sociale ou de déclassement. On les croit stables, véritable «noyau dur» de la société, mais elles sont travaillées par des mouvements ascendants et descendants. D’un côté, même si la crainte du déclassement est devenue aujourd’hui une obsession, «objectivement, le flux dominant de notre société reste un courant ascendant». En revanche, depuis les années 1980, l’image des classes moyennes a été profondément transformée par le ralentissement économique et la désindustrialisation : elles ne représentent plus l’idéal des classes modestes. Ce sont elles pourtant qui ont bénéficié le plus de la démocratisation de l’école, concurrençant les enfants de cadres et les poussant à s’orienter davantage encore vers des formations avancées. De plus, elles se maintiennent toujours à distance des populations plus pauvres, affirmant ainsi la permanence de leur statut. L’analyse des auteurs montre d’ailleurs que ce sont surtout les catégories les moins aisées (ouvriers et employés) qui ont le plus pâti du ralentissement économique de ces trente dernières années. C’est donc finalement plus la peur de chuter que la chute elle-même qui menace les classes moyennes. Or cette peur conduit aisément à un climat anxiogène de défiance généralisée." Voir aussi l'hyperlien] |
Catégories : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE
|
Mots-clés : |
Société Niveaux de vie classes sociales Classes moyennes (bourgeoisie) Classes moyennes |
Index. décimale : |
D-0 Sociologie |
Résumé : |
A partir d'un ensemble d'enquêtes, cet essai montre comment les familles des classes moyennes ont su maintenir leur position tout au long de ces trente dernières années, au terme d'une lutte acharnée pour conserver les statuts les plus protégés, accéder aux quartiers les plus sûrs et obtenir les diplômes les plus valorisés pour leurs enfants. |
Note de contenu : |
4e de couv. : "Les classes moyennes sont souvent considérées comme le noyau stable de la société. En réalité, elles sont le lieu où s'expriment les aspirations les plus intenses à l'ascension sociale et les craintes les plus aiguës face au déclassement. Aiguillonnées par la peur de tomber et le désir de s'élever, elles ont su maintenir leur position tout au long des dernières décennies, au terme d'une compétition sans merci pour les statuts les plus protégés, les quartiers les plus sûrs et les diplômes les plus valorisés. Dès lors, ces «nouvelles classes moyennes» se caractérisent par trois traits fondamentaux : leur centralité sociale, leur dynamisme, leur position d'arbitre Incarnant à la fois une «France qui tient» et une «France qui monte», elles sont essentielles pour comprendre les transformations de notre pays et, sans aucun doute, son avenir politique immédiat." |
En ligne : |
http://www.scienceshumaines.com/les-nouvelles-classes-moyennes_fr_28462.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=50438 |
Les nouvelles classes moyennes [texte imprimé] / Dominique Goux, Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 2012 . - 118 p. : ill. en noir et blanc ; 21 x 14 cm ; 21 cm. - ( La République des idées, ISSN 1636-9440) . ISBN : 978-2-02-107147-4 : 11,50 € [Note de lecture dans SH 235, p. 60 : "Les «classes moyennes» désignent une catégorie sociale aux contours flous et variables selon les auteurs. C’est en tout cas la plus nombreuse dans la population française, et on peut simplement, comme le font les auteurs, définir ce groupe, centré autour des professions intermédiaires, comme situé à égale distance des plus riches et des plus pauvres. À ce titre, les aspirations et les peurs qui le traversent sont à la mesure de ses possibilités d’ascension sociale ou de déclassement. On les croit stables, véritable «noyau dur» de la société, mais elles sont travaillées par des mouvements ascendants et descendants. D’un côté, même si la crainte du déclassement est devenue aujourd’hui une obsession, «objectivement, le flux dominant de notre société reste un courant ascendant». En revanche, depuis les années 1980, l’image des classes moyennes a été profondément transformée par le ralentissement économique et la désindustrialisation : elles ne représentent plus l’idéal des classes modestes. Ce sont elles pourtant qui ont bénéficié le plus de la démocratisation de l’école, concurrençant les enfants de cadres et les poussant à s’orienter davantage encore vers des formations avancées. De plus, elles se maintiennent toujours à distance des populations plus pauvres, affirmant ainsi la permanence de leur statut. L’analyse des auteurs montre d’ailleurs que ce sont surtout les catégories les moins aisées (ouvriers et employés) qui ont le plus pâti du ralentissement économique de ces trente dernières années. C’est donc finalement plus la peur de chuter que la chute elle-même qui menace les classes moyennes. Or cette peur conduit aisément à un climat anxiogène de défiance généralisée." Voir aussi l'hyperlien]
Catégories : |
D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE
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Mots-clés : |
Société Niveaux de vie classes sociales Classes moyennes (bourgeoisie) Classes moyennes |
Index. décimale : |
D-0 Sociologie |
Résumé : |
A partir d'un ensemble d'enquêtes, cet essai montre comment les familles des classes moyennes ont su maintenir leur position tout au long de ces trente dernières années, au terme d'une lutte acharnée pour conserver les statuts les plus protégés, accéder aux quartiers les plus sûrs et obtenir les diplômes les plus valorisés pour leurs enfants. |
Note de contenu : |
4e de couv. : "Les classes moyennes sont souvent considérées comme le noyau stable de la société. En réalité, elles sont le lieu où s'expriment les aspirations les plus intenses à l'ascension sociale et les craintes les plus aiguës face au déclassement. Aiguillonnées par la peur de tomber et le désir de s'élever, elles ont su maintenir leur position tout au long des dernières décennies, au terme d'une compétition sans merci pour les statuts les plus protégés, les quartiers les plus sûrs et les diplômes les plus valorisés. Dès lors, ces «nouvelles classes moyennes» se caractérisent par trois traits fondamentaux : leur centralité sociale, leur dynamisme, leur position d'arbitre Incarnant à la fois une «France qui tient» et une «France qui monte», elles sont essentielles pour comprendre les transformations de notre pays et, sans aucun doute, son avenir politique immédiat." |
En ligne : |
http://www.scienceshumaines.com/les-nouvelles-classes-moyennes_fr_28462.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=50438 |
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