Titre : |
Nous n'avons jamais été modernes : essai d'anthropologie symétrique : nouv. éd. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bruno Latour (1947-...) , Auteur |
Mention d'édition : |
Nouv. éd., |
Editeur : |
Paris : Éditions La Découverte |
Année de publication : |
[cop. 1991], 1997 |
Collection : |
Découverte poche. Sciences humaines et sociales n°26 num. 26 |
Importance : |
206 p. |
Format : |
19 x 13 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7071-2692-4 |
Prix : |
9,30 € |
Note générale : |
[Note de lecture de Pascal Houba, en hyperlien] |
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
|
Mots-clés : |
EPISTEMOLOGIE Pays et peuples Ethnologie Groupes ethniques et nationaux Sciences Aspect social Modernité Nature Effets de l'homme anthropologie culturelle anthropologie sociale ethnologie ETHIQUE SOCIETE POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT POLITIQUE SCIENCES NATURE CULTURE ECOLOGIE |
Index. décimale : |
S-40 Ethique - Politique de la science |
Résumé : |
"Et si ""nous n'avions jamais été modernes ?"" se demande Bruno Latour, philosophe et savant de l'Ecole des mines et de l'université de San Diego, en Californie. La modernité ? Un univers de paradoxe : la société que l'on croit oeuvre des hommes mais qu'elle dépasse infiniment : la nature dite ""transcendante"" et pourtant construite en laboratoire , Dieu officiellement absent et pourtant présent. Un univers où l'on produit des objets ""hybrides"", qui, telle la centrale à inertie de Machenzie mobilisant discours, ressources financières et politiques, appartiennent aux trois catégories. Un plaidoyer magistral pour une démocratie élargie qui rouvre la question de Dieu, tout en permettant recherche scientifique et liberté politique, doux héritage des modernes."" Une remise en question du principe qui fonde notre société : la séparation entre nature et culture. Latour soutient la thèse paradoxale que la modernité reste à inventer, faute de quoi nous ne réussirons jamais à comprendre le monde. |
Note de contenu : |
Bibliogr. 4e de couv. : "Pollution des rivières, embryons congelés, virus du sida, trou d'ozone, robots à capteurs... Comment comprendre ces « objets » étranges qui envahissent notre monde ? Relèvent-ils de la nature ou de la culture ? Jusqu'ici, les choses étaient simples : aux scientifiques la gestion de la nature, aux politiques celle de la société. Mais ce traditionnel partage des tâches est impuissant à rendre compte de la prolifération des « hybrides ». D'où le sentiment d'effroi qu'ils procurent, et que ne parviennent pas à apaiser les philosophes contemporains. Et si nous avions fait fausse route ? En fait, notre société « moderne » n'a jamais fonctionné conformément au grand partage qui fonde son système de représentation du monde : celui qui oppose radicalement la nature d'un côté, la culture de l'autre. Dans la pratique, les modernes n'ont cessé de créer des objets hybrides, qui relèvent de l'une comme de l'autre, et qu'ils se refusent à penser. Nous n'avons donc jamais été vraiment modernes, et c'est ce paradigme fondateur qu'il nous faut remettre en cause aujourd'hui pour comprendre notre monde. Traduit dans plus de vingt langues, cet ouvrage, en modifiant de fond en comble la répartition traditionnelle entre la nature au singulier et les cultures au pluriel, a depuis sa parution profondément renouvelé les débats en anthropologie. En offrant une alternative au postmodernisme, il a ouvert de nouveaux champs d'investigation et, avec son « Parlement des choses », offert à l'écologie de nouvelles possibilités politiques." |
En ligne : |
http://www.hommes-et-faits.com/Livres/PH_Anthropo.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=9958 |
Nous n'avons jamais été modernes : essai d'anthropologie symétrique : nouv. éd. [texte imprimé] / Bruno Latour (1947-...)  , Auteur . - Nouv. éd., . - [S.l.] : La Découverte, 1991, [cop. 1991], 1997 . - 206 p. ; 19 x 13 cm. - ( Découverte poche. Sciences humaines et sociales n°26; 26) . ISBN : 978-2-7071-2692-4 : 9,30 € [Note de lecture de Pascal Houba, en hyperlien]
Catégories : |
S SCIENCES ET TECHNIQUES
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Mots-clés : |
EPISTEMOLOGIE Pays et peuples Ethnologie Groupes ethniques et nationaux Sciences Aspect social Modernité Nature Effets de l'homme anthropologie culturelle anthropologie sociale ethnologie ETHIQUE SOCIETE POLITIQUE DE L'ENVIRONNEMENT POLITIQUE SCIENCES NATURE CULTURE ECOLOGIE |
Index. décimale : |
S-40 Ethique - Politique de la science |
Résumé : |
"Et si ""nous n'avions jamais été modernes ?"" se demande Bruno Latour, philosophe et savant de l'Ecole des mines et de l'université de San Diego, en Californie. La modernité ? Un univers de paradoxe : la société que l'on croit oeuvre des hommes mais qu'elle dépasse infiniment : la nature dite ""transcendante"" et pourtant construite en laboratoire , Dieu officiellement absent et pourtant présent. Un univers où l'on produit des objets ""hybrides"", qui, telle la centrale à inertie de Machenzie mobilisant discours, ressources financières et politiques, appartiennent aux trois catégories. Un plaidoyer magistral pour une démocratie élargie qui rouvre la question de Dieu, tout en permettant recherche scientifique et liberté politique, doux héritage des modernes."" Une remise en question du principe qui fonde notre société : la séparation entre nature et culture. Latour soutient la thèse paradoxale que la modernité reste à inventer, faute de quoi nous ne réussirons jamais à comprendre le monde. |
Note de contenu : |
Bibliogr. 4e de couv. : "Pollution des rivières, embryons congelés, virus du sida, trou d'ozone, robots à capteurs... Comment comprendre ces « objets » étranges qui envahissent notre monde ? Relèvent-ils de la nature ou de la culture ? Jusqu'ici, les choses étaient simples : aux scientifiques la gestion de la nature, aux politiques celle de la société. Mais ce traditionnel partage des tâches est impuissant à rendre compte de la prolifération des « hybrides ». D'où le sentiment d'effroi qu'ils procurent, et que ne parviennent pas à apaiser les philosophes contemporains. Et si nous avions fait fausse route ? En fait, notre société « moderne » n'a jamais fonctionné conformément au grand partage qui fonde son système de représentation du monde : celui qui oppose radicalement la nature d'un côté, la culture de l'autre. Dans la pratique, les modernes n'ont cessé de créer des objets hybrides, qui relèvent de l'une comme de l'autre, et qu'ils se refusent à penser. Nous n'avons donc jamais été vraiment modernes, et c'est ce paradigme fondateur qu'il nous faut remettre en cause aujourd'hui pour comprendre notre monde. Traduit dans plus de vingt langues, cet ouvrage, en modifiant de fond en comble la répartition traditionnelle entre la nature au singulier et les cultures au pluriel, a depuis sa parution profondément renouvelé les débats en anthropologie. En offrant une alternative au postmodernisme, il a ouvert de nouveaux champs d'investigation et, avec son « Parlement des choses », offert à l'écologie de nouvelles possibilités politiques." |
En ligne : |
http://www.hommes-et-faits.com/Livres/PH_Anthropo.html |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=9958 |
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