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Titre : 9 m2 Type de document : texte imprimé Auteurs : Vanessa Cosnefroy, Personne interviewée ; Stéphane Delaunay, Intervieweur Editeur : Paris : Stock Année de publication : 2014 Importance : 355 p. Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-234-07758-4 Prix : 20 € Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Droit et justice / Criminalité / Prisons, établissements pénitentiaires Biographies biographie témoignage témoignages prisonniers Prisonnières 1990-... Prisons Récits personnels détenu, établissement pénitentiaire, France détenue prisonnière Index. décimale : F-34 Répression-Enfermement Résumé : Suite à une fraude bancaire, Vanessa, 23 ans, est incarcérée en maison d'arrêt. Elle témoigne de sa descente aux enfers dans l'univers violent de la prison, et parfois de belles rencontres qui l'aident à se relever, la conduisant vers une forme de rédemption. Note de contenu : 4e de couv. : "9 m2, c'est la superficie réglementaire d'une cellule de prison. De vingt-trois à vingt-huit ans, de Limoges aux Baumettes, dans un sidérant tour de France pénitentiaire, pas moins de dix maisons d'arrêt, Vanessa Cosnefroy découvre l'absurdité de l'univers carcéral. Son crime ? Son si grand crime qui lui vaut d'avoir passé tout ce temps dans la violence et l'ensauvagement aux côtés de criminelles endurcies ? Une escroquerie en bande organisée, une fraude aux banques avec son cortège de chèques falsifiés et ses récidives. Ce témoignage, écrit dans une prose âpre, drôle parfois, tragique, est absolument unique dans la littérature carcérale : une voix de femme, une boule d'énergie pure, de violence, de vitalité, l'initiation d'une apprentie voleuse qui réagit au quart de tour, se cabre et qui, au fil d'une descente aux enfers progressive, ponctuée parfois de lumineuses rencontres, gardiennes ou codétenues, finit par trouver un peu d'humanité et, pourquoi pas, une forme de rédemption." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=3698 9 m2 [texte imprimé] / Vanessa Cosnefroy, Personne interviewée ; Stéphane Delaunay, Intervieweur . - Paris : Stock, 2014 . - 355 p. ; 22 x 14 cm.
ISBN : 978-2-234-07758-4 : 20 €
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Droit et justice / Criminalité / Prisons, établissements pénitentiaires Biographies biographie témoignage témoignages prisonniers Prisonnières 1990-... Prisons Récits personnels détenu, établissement pénitentiaire, France détenue prisonnière Index. décimale : F-34 Répression-Enfermement Résumé : Suite à une fraude bancaire, Vanessa, 23 ans, est incarcérée en maison d'arrêt. Elle témoigne de sa descente aux enfers dans l'univers violent de la prison, et parfois de belles rencontres qui l'aident à se relever, la conduisant vers une forme de rédemption. Note de contenu : 4e de couv. : "9 m2, c'est la superficie réglementaire d'une cellule de prison. De vingt-trois à vingt-huit ans, de Limoges aux Baumettes, dans un sidérant tour de France pénitentiaire, pas moins de dix maisons d'arrêt, Vanessa Cosnefroy découvre l'absurdité de l'univers carcéral. Son crime ? Son si grand crime qui lui vaut d'avoir passé tout ce temps dans la violence et l'ensauvagement aux côtés de criminelles endurcies ? Une escroquerie en bande organisée, une fraude aux banques avec son cortège de chèques falsifiés et ses récidives. Ce témoignage, écrit dans une prose âpre, drôle parfois, tragique, est absolument unique dans la littérature carcérale : une voix de femme, une boule d'énergie pure, de violence, de vitalité, l'initiation d'une apprentie voleuse qui réagit au quart de tour, se cabre et qui, au fil d'une descente aux enfers progressive, ponctuée parfois de lumineuses rencontres, gardiennes ou codétenues, finit par trouver un peu d'humanité et, pourquoi pas, une forme de rédemption." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=3698 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 02084 F-34 COS Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Enfermement Disponible
Titre : Une année à Clichy : la ville qui rêvait qu'on l'oublie Type de document : texte imprimé Auteurs : Joséphine Lebard , Auteur ; Bahar Makooi
, Auteur
Mention d'édition : Extrait en hyperlien Editeur : Paris : Stock Année de publication : 2015 Collection : Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425 Importance : 275 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-234-07980-9 Prix : 18,50 € Note générale : Une enquête sur la place des filles et des garçons dans la ville, SPLJ, 09 septembre 2020 : Un parcours mené avec la journaliste Joséphine LEBARD, et une classe de 5e du collège Garcia Lorca de Saint-Denis (Plaine-co) en collaboration avec la professeure de français.
Le projet : Dans ce projet, Joséphine Lebard axe son parcours sur la question urbaine au cœur du récit et plus particulièrement sur la place des filles et des garçons dans la ville. En partant de la cour de récréation du collège et la façon dont filles et garçons s’y répartissent, elle agrandie ensuite la réflexion à l’ensemble du paysage urbain, à travers des actions qui mêleraient pratique sociologique et artistique. Ce parcours replace ces problématiques dans les débats qui traversent la société aujourd’hui mais également dans une perspective historique, dont la démarche globale est de permettre aux élèves de comprendre comment s’est formé le monde dans lequel ils vivent. Dans ce parcours, elle sera accompagnée de Bahar Makooi, journaliste radio. Cf. hyperlienLangues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Banlieues -- Vie en banlieue -- France -- Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) -- 1990-... Société / Environnement social / Banlieues et cités Essais / Enquêtes, investigation Communautés de banlieue banlieue, vie quotidienne, Ile-de-France Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Deux journalistes dressent le portrait de Clichy-sous-Bois, elles tentent de saisir la réalité de cette ville de Seine-Saint-Denis à l'encontre des clichés sur les banlieues nés à la suite des émeutes de 2005. Note de contenu : «À l'aube du dixième anniversaire des "émeutes", nous décidons de passer une année à Clichy-sous-Bois. De raconter cette ville, ses habitants. D'arpenter ses rues, les allées de sa forêt, de grimper en haut de ses tours aux ascenseurs figés, squatter les banquettes du McDo, traîner du côté des terrains de sport, du hammam, des mosquées, de l'atelier tricot et de la guinguette des pêcheurs. Toutes deux avons grandi dans le 93, un territoire que nous aimons, trop souvent mal raconté, "sensationnalisé". C'est donc d'ici, en ce beau mais si triste matin d'octobre 2014, où le souvenir de deux adolescents morts pour rien habite les esprits d'une poignée de gens rassemblés devant un collège de Seine-Saint-Denis, que notre drôle d'attelage va se mettre en route. Trentenaires et journalistes, là s'arrêtent nos ressemblances ; pour le reste nous voici, la brune née à Téhéran, fille d'opposants au régime du Shah, qui a grandi à Rosny-sous-Bois, et la blonde au patronyme ne suscitant guère les contrôles d'identité, élevée dans une famille de la bourgeoisie moyenne à Pavillons-sous-Bois. Nous ne savons pas où cette année à Clichy va nous mener. Tout ce que nous savons, c'est que nous avons envie d'y aller. Ensemble.» En ligne : https://www.liseuse-hachette.fr/file/11288?fullscreen=1&editeur=Stock Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=255640 Une année à Clichy : la ville qui rêvait qu'on l'oublie [texte imprimé] / Joséphine Lebard, Auteur ; Bahar Makooi
, Auteur . - Extrait en hyperlien . - Paris : Stock, 2015 . - 275 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425) .
ISBN : 978-2-234-07980-9 : 18,50 €
Une enquête sur la place des filles et des garçons dans la ville, SPLJ, 09 septembre 2020 : Un parcours mené avec la journaliste Joséphine LEBARD, et une classe de 5e du collège Garcia Lorca de Saint-Denis (Plaine-co) en collaboration avec la professeure de français.
Le projet : Dans ce projet, Joséphine Lebard axe son parcours sur la question urbaine au cœur du récit et plus particulièrement sur la place des filles et des garçons dans la ville. En partant de la cour de récréation du collège et la façon dont filles et garçons s’y répartissent, elle agrandie ensuite la réflexion à l’ensemble du paysage urbain, à travers des actions qui mêleraient pratique sociologique et artistique. Ce parcours replace ces problématiques dans les débats qui traversent la société aujourd’hui mais également dans une perspective historique, dont la démarche globale est de permettre aux élèves de comprendre comment s’est formé le monde dans lequel ils vivent. Dans ce parcours, elle sera accompagnée de Bahar Makooi, journaliste radio. Cf. hyperlien
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Banlieues -- Vie en banlieue -- France -- Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) -- 1990-... Société / Environnement social / Banlieues et cités Essais / Enquêtes, investigation Communautés de banlieue banlieue, vie quotidienne, Ile-de-France Index. décimale : F-62 Environnement - cadre de vie - aménagement urbain Résumé : Deux journalistes dressent le portrait de Clichy-sous-Bois, elles tentent de saisir la réalité de cette ville de Seine-Saint-Denis à l'encontre des clichés sur les banlieues nés à la suite des émeutes de 2005. Note de contenu : «À l'aube du dixième anniversaire des "émeutes", nous décidons de passer une année à Clichy-sous-Bois. De raconter cette ville, ses habitants. D'arpenter ses rues, les allées de sa forêt, de grimper en haut de ses tours aux ascenseurs figés, squatter les banquettes du McDo, traîner du côté des terrains de sport, du hammam, des mosquées, de l'atelier tricot et de la guinguette des pêcheurs. Toutes deux avons grandi dans le 93, un territoire que nous aimons, trop souvent mal raconté, "sensationnalisé". C'est donc d'ici, en ce beau mais si triste matin d'octobre 2014, où le souvenir de deux adolescents morts pour rien habite les esprits d'une poignée de gens rassemblés devant un collège de Seine-Saint-Denis, que notre drôle d'attelage va se mettre en route. Trentenaires et journalistes, là s'arrêtent nos ressemblances ; pour le reste nous voici, la brune née à Téhéran, fille d'opposants au régime du Shah, qui a grandi à Rosny-sous-Bois, et la blonde au patronyme ne suscitant guère les contrôles d'identité, élevée dans une famille de la bourgeoisie moyenne à Pavillons-sous-Bois. Nous ne savons pas où cette année à Clichy va nous mener. Tout ce que nous savons, c'est que nous avons envie d'y aller. Ensemble.» En ligne : https://www.liseuse-hachette.fr/file/11288?fullscreen=1&editeur=Stock Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=255640 Exemplaires
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Titre : Cas de force majeure : histoires de violences policières ordinaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Timoris Remedium (1981-...) , Auteur
Editeur : Paris : Stock Année de publication : 2022 Importance : 93 p. Présentation : illustrations en couleur Format : 26 x 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-234-09299-0 Prix : 18,50 € Note générale : Le 1er décembre 2018, Zineb, 80 ans, est sur le point de fermer les volets de son appartement, lorsqu'elle est touchée par une grenade lacrymogène qui explose ensuite dans son salon. Le lendemain, elle succombe à ses blessures. Le rapport d'expertise conclut à une mort accidentelle.
Le 3 janvier 2020, Cédric, 42 ans, est interpellé non loin de la tour Eiffel et verbalisé pour infraction au Code de la route. Le ton monte, Cédric est menotté et immobilisé au sol par trois agents. Face contre terre, son casque toujours sur la tête, il fait un arrêt cardiaque.
Le 10 décembre 2020, Debora, 23 ans, a oublié de mettre son masque. Rattrapée par une policière, elle est plaquée au sol puis poussée contre un mur. Debora est enceinte de quatre mois et demi. Dix jours plus tard, elle accouchera d'un enfant mort-né.
En vingt portraits saisissants, Remedium dénonce l'impunité des forces de l'ordre, les discriminations raciales, sociales, religieuses, les abus de pouvoir, les outrages verbaux et physiques de ceux qui ont pour devoir de représenter l'État et protéger ses citoyens.
Cas de force majeure a pour mission de redonner la parole à ceux qui ne l'ont jamais, en revenant sur des affaires médiatisées mais aussi bien d'autres tombées dans l'oubli...
Une bande dessinée puissante et sans détour, qui nous ouvre grand les yeux.Langues : Français (fre) Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Bande dessinée Reportage-actualité Violence policière -- France -- 2000-... Bandes dessinées Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Vingt portraits de victimes de violences policières. Elles ont subi l'impunité des forces de l'ordre, le double visage de la police, les discriminations raciales, religieuses ou encore les abus de pouvoirs, autant de problématiques contemporaines que l'auteur dénonce. En ligne : https://twitter.com/DeghimaSadek/status/1533746603076509700?s=20&t=mg5Gv2qNxaOVq [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=280183 Cas de force majeure : histoires de violences policières ordinaires [texte imprimé] / Timoris Remedium (1981-...), Auteur . - Paris : Stock, 2022 . - 93 p. : illustrations en couleur ; 26 x 18 cm.
ISBN : 978-2-234-09299-0 : 18,50 €
Le 1er décembre 2018, Zineb, 80 ans, est sur le point de fermer les volets de son appartement, lorsqu'elle est touchée par une grenade lacrymogène qui explose ensuite dans son salon. Le lendemain, elle succombe à ses blessures. Le rapport d'expertise conclut à une mort accidentelle.
Le 3 janvier 2020, Cédric, 42 ans, est interpellé non loin de la tour Eiffel et verbalisé pour infraction au Code de la route. Le ton monte, Cédric est menotté et immobilisé au sol par trois agents. Face contre terre, son casque toujours sur la tête, il fait un arrêt cardiaque.
Le 10 décembre 2020, Debora, 23 ans, a oublié de mettre son masque. Rattrapée par une policière, elle est plaquée au sol puis poussée contre un mur. Debora est enceinte de quatre mois et demi. Dix jours plus tard, elle accouchera d'un enfant mort-né.
En vingt portraits saisissants, Remedium dénonce l'impunité des forces de l'ordre, les discriminations raciales, sociales, religieuses, les abus de pouvoir, les outrages verbaux et physiques de ceux qui ont pour devoir de représenter l'État et protéger ses citoyens.
Cas de force majeure a pour mission de redonner la parole à ceux qui ne l'ont jamais, en revenant sur des affaires médiatisées mais aussi bien d'autres tombées dans l'oubli...
Une bande dessinée puissante et sans détour, qui nous ouvre grand les yeux.
Langues : Français (fre)
Catégories : F POPULATIONS - ETUDES DE CAS Mots-clés : Bande dessinée Reportage-actualité Violence policière -- France -- 2000-... Bandes dessinées Index. décimale : F-31 Délinquance juvénile - Drogue - Violence - Criminalité Résumé : Vingt portraits de victimes de violences policières. Elles ont subi l'impunité des forces de l'ordre, le double visage de la police, les discriminations raciales, religieuses ou encore les abus de pouvoirs, autant de problématiques contemporaines que l'auteur dénonce. En ligne : https://twitter.com/DeghimaSadek/status/1533746603076509700?s=20&t=mg5Gv2qNxaOVq [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=280183 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 08245 F-31 REM Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Sociologie de la Jeunesse Disponible
Titre : Ceci tuera cela : image, regard et capital Type de document : texte imprimé Auteurs : Annie Le Brun (1942-...), Auteur ; Juri Armanda, Auteur Editeur : Paris : Stock Année de publication : 2021 Collection : Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425 Importance : 306 p. Présentation : illustrations en noir et blanc Format : 135 x 215 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-234-08811-5 Prix : 20 € Note générale : Un essai sur l'influence des réseaux sociaux, le culte de l'image et la sélection de contenus opérée par les algorithmes, comment ces éléments se mettent au service du capital, ainsi que l'importance pour les consommateurs de prendre conscience de ces mécanismes.
La 4ème de couverture indique: "Rien n'est plus comme avant, depuis que notre civilisation est devenue capable de produire, en seulement quelques mois, une quantité d'images équivalant à la somme de toutes les images existantes à ce jour. Partout règne la dictature de la visibilité. Car cette distribution quotidienne de milliards d'images est désormais le coeur mathématique d'une nouvelle économie du regard, dont chacun est le client et le fournisseur, transformé à la fois en objet de profit et de contrôle. Ce bouleversement est aussi important, mais plus inquiétant, que celui révélé par Walter Benjamin à propos de la reproduction mécanique de l'image. Devenue l'agent du capital, l'image est à l'origine d'une colonisation inédite : sous prétexte de nous offrir toujours plus de liberté, l'impératif de la visibilité reconfigure totalement nos façons d'être et de penser. Explorant le lien entre cette corruption de l'image et une continuelle attaque de notre imagination, ce livre montre comment, persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti une prison sans murs."
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale Communication (changements dus aux technologies de l'information) Réseaux sociaux (Internet) Technologies de l'information et de la communication Image (philosophie) Regard -- Philosophie document image, technologie, NTIC, réseaux sociaux Illustrations, images, etc. -- Aspect économique Index. décimale : J-13 Photographie Résumé : On ne compte plus les critiques de l'ère numérique. Mais elles ont en commun de ne pas voir la nouveauté d'un monde où, pour la première fois, le capital et la technologie se confondent absolument, obéissant à la même croissance exponentielle, avec la même visée de tout réduire à un objet de calcul. Ainsi le regard humain est-il devenu pour le capital la matière première la plus recherchée. Surtout depuis que la production et la reproduction des images sont redéfinies par la révolution que représente l'instantanéité de leur distribution. Aussitôt produite, toute image peut être immédiatement diffusée par n'importe quel possesseur de smartphone ' autrement dit, tout le monde. En une dizaine d'années, la distribution s'est imposée au c'ur d'une nouvelle économie du regard, où il n'est aucune image qui ne soit en même temps objet de profit et moyen de contrôle. Il en résulte une complète reconfiguration de notre perception. N'existe plus que ce qui est rendu visible par la technologie. Rien n'échappe à cette dictature de la visibilité, qui nous empêche de voir à quelle modélisation nos vies sont continuellement soumises, en fonction d'algorithmes envahissant tous les domaines, scientifique, politique, esthétique, éthique, érotique' Persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti la plus inquiétante prison d'images. Comme d'autres ont autrefois réussi à sortir du labyrinthe qui les retenait en en reconstituant les plans, notre seule chance est d'essayer de comprendre quelle sombre histoire se trame entre image, regard et capital. En dépend le peu de liberté qui nous reste Note de contenu : Rien n'est plus comme avant, depuis que notre civilisation est devenue capable de produire, en seulement quelques mois, une quantité d'images équivalant à la somme de toutes les images existantes à ce jour.
Partout règne la dictature de la visibilité. Car cette distribution quotidienne de milliards d'images est désormais le coeur mathématique d'une nouvelle économie du regard, dont chacun est le client et le fournisseur, transformé à la fois en objet de profit et de contrôle. Ce bouleversement est aussi important, mais plus inquiétant, que celui révélé par Walter Benjamin à propos de la reproduction mécanique de l'image. Devenue l'agent du capital, l'image est à l'origine d'une colonisation inédite : sous prétexte de nous offrir toujours plus de liberté, l'impératif de la visibilité reconfigure totalement nos façons d'être et de penser. Explorant le lien entre cette corruption de l'image et une continuelle attaque de notre imagination, ce livre montre comment, persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti une prison sans murs.En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/le-capital-des-images [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263278 Ceci tuera cela : image, regard et capital [texte imprimé] / Annie Le Brun (1942-...), Auteur ; Juri Armanda, Auteur . - Paris : Stock, 2021 . - 306 p. : illustrations en noir et blanc ; 135 x 215 cm. - (Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425) .
ISBN : 978-2-234-08811-5 : 20 €
Un essai sur l'influence des réseaux sociaux, le culte de l'image et la sélection de contenus opérée par les algorithmes, comment ces éléments se mettent au service du capital, ainsi que l'importance pour les consommateurs de prendre conscience de ces mécanismes.
La 4ème de couverture indique: "Rien n'est plus comme avant, depuis que notre civilisation est devenue capable de produire, en seulement quelques mois, une quantité d'images équivalant à la somme de toutes les images existantes à ce jour. Partout règne la dictature de la visibilité. Car cette distribution quotidienne de milliards d'images est désormais le coeur mathématique d'une nouvelle économie du regard, dont chacun est le client et le fournisseur, transformé à la fois en objet de profit et de contrôle. Ce bouleversement est aussi important, mais plus inquiétant, que celui révélé par Walter Benjamin à propos de la reproduction mécanique de l'image. Devenue l'agent du capital, l'image est à l'origine d'une colonisation inédite : sous prétexte de nous offrir toujours plus de liberté, l'impératif de la visibilité reconfigure totalement nos façons d'être et de penser. Explorant le lien entre cette corruption de l'image et une continuelle attaque de notre imagination, ce livre montre comment, persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti une prison sans murs."
Catégories : J CULTURE - ART - LOISIRS - ANIMATION Mots-clés : Société / Comportement et vie sociale / Evolution sociale Communication (changements dus aux technologies de l'information) Réseaux sociaux (Internet) Technologies de l'information et de la communication Image (philosophie) Regard -- Philosophie document image, technologie, NTIC, réseaux sociaux Illustrations, images, etc. -- Aspect économique Index. décimale : J-13 Photographie Résumé : On ne compte plus les critiques de l'ère numérique. Mais elles ont en commun de ne pas voir la nouveauté d'un monde où, pour la première fois, le capital et la technologie se confondent absolument, obéissant à la même croissance exponentielle, avec la même visée de tout réduire à un objet de calcul. Ainsi le regard humain est-il devenu pour le capital la matière première la plus recherchée. Surtout depuis que la production et la reproduction des images sont redéfinies par la révolution que représente l'instantanéité de leur distribution. Aussitôt produite, toute image peut être immédiatement diffusée par n'importe quel possesseur de smartphone ' autrement dit, tout le monde. En une dizaine d'années, la distribution s'est imposée au c'ur d'une nouvelle économie du regard, où il n'est aucune image qui ne soit en même temps objet de profit et moyen de contrôle. Il en résulte une complète reconfiguration de notre perception. N'existe plus que ce qui est rendu visible par la technologie. Rien n'échappe à cette dictature de la visibilité, qui nous empêche de voir à quelle modélisation nos vies sont continuellement soumises, en fonction d'algorithmes envahissant tous les domaines, scientifique, politique, esthétique, éthique, érotique' Persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti la plus inquiétante prison d'images. Comme d'autres ont autrefois réussi à sortir du labyrinthe qui les retenait en en reconstituant les plans, notre seule chance est d'essayer de comprendre quelle sombre histoire se trame entre image, regard et capital. En dépend le peu de liberté qui nous reste Note de contenu : Rien n'est plus comme avant, depuis que notre civilisation est devenue capable de produire, en seulement quelques mois, une quantité d'images équivalant à la somme de toutes les images existantes à ce jour.
Partout règne la dictature de la visibilité. Car cette distribution quotidienne de milliards d'images est désormais le coeur mathématique d'une nouvelle économie du regard, dont chacun est le client et le fournisseur, transformé à la fois en objet de profit et de contrôle. Ce bouleversement est aussi important, mais plus inquiétant, que celui révélé par Walter Benjamin à propos de la reproduction mécanique de l'image. Devenue l'agent du capital, l'image est à l'origine d'une colonisation inédite : sous prétexte de nous offrir toujours plus de liberté, l'impératif de la visibilité reconfigure totalement nos façons d'être et de penser. Explorant le lien entre cette corruption de l'image et une continuelle attaque de notre imagination, ce livre montre comment, persuadés d'être de plus en plus libres, nous nous sommes bâti une prison sans murs.En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/linvitee-des-matins/le-capital-des-images [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=263278 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6753 J-13 LEB Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Image Disponible Documents numériques
Titre : Condition de l'éducation Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Claude Blais, Auteur ; Marcel Gauchet , Auteur ; Dominique Ottavi (1954-...)
Editeur : Paris : Stock Année de publication : 2008 Collection : Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425 Importance : 264 p Format : 22 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-234-06179-8 Prix : 19 EUR Note générale : Alain Vergnioux, « Blais Marie-Claude, Gauchet Marcel & Ottavi Dominique. Conditions de l’éducation », Revue française de pédagogie, 172 | 2010, 134-136, en hyperlien : "À l’intérieur de cette configuration, la notion d’autorité vient occuper une place centrale. Or, paradoxalement, selon Marcel Gauchet, « le problème de l’autorité ne se pose plus […] ; la question est tranchée. Personne ne se prononce plus pour l’autorité » (p. 135). Il montre ainsi comment la critique de l’autorité s’est développée selon trois strates qui sont aussi trois étapes : celle de la critique politique, historiquement liée aux idéaux de la Révolution française, de Condorcet à Alain ; celle de la critique pédagogique, où elle est perçue comme une entrave aux aptitudes naturelles de l’enfant ; celle de la critique psychologique et psychiatrique où l’exercice de toute autorité y est dénoncé comme l’antichambre de l’oppression et de l’aliénation des individus. Ces analyses sont poursuivies dans une annexe (p. 173-212) axant la réflexion sur l’idée que la critique de l’autorité est profondément ancrée dans le projet républicain de l’école : former des citoyens libres, donner libre cours à l’exercice des talents, permettre à l’élève de découvrir par lui-même les savoirs à acquérir, d’avoir confiance en l’auto-organisation du groupe classe, en la pédagogie de l’autodiscipline, etc. Ces propos demanderaient davantage de nuances, et en particulier de replacer chacune de ces caractérisations dans son contexte de pertinence. Il y a loin en effet de la place accordée à l’autorité dans les conceptions éducatives de Ferdinand Buisson ou de Gabriel Compayré à la pédagogie anti-autoritaire des années soixante-dix, qui emprunte d’ailleurs l’essentiel de ses thèses à la littérature anglo-américaine (Neill, Rogers, Illich). Il ne faudrait pas non plus se méprendre sur les thèses de l’Éducation nouvelle qui, en ce qui concerne le self government, le travail en groupe, etc., emprunte là aussi à l’Angleterre et aux États-Unis (Dewey). Le « modèle républicain » a bon dos ! Toujours est-il que pour cet auteur, ce modèle serait porteur de graves illusions et sa mise en œuvre ne conduirait à rien de plus qu’à des impasses ou des contradictions.
5Aussi faudrait-il repenser la question de l’autorité à partir de ses « fondements anthropologiques et sociopolitiques », et d’abord sur ce constat : l’autorité n’est pas dissociable des notions de pouvoir et de puissance, mais elle doit cependant être pensée séparément si l’on veut en comprendre les fonctions et l’inévitable nécessité. « L’existence de l’autorité semble [en effet] intimement liée à cinq traits distinctifs du domaine humain-social » (p. 149) : pour qu’une société existe, il lui faut des normes légitimes et également la croyance ou la confiance en des institutions ; il y a par ailleurs de l’autorité parce que le fait même de l’humanité repose sur l’appartenance à une collectivité et sur l’interdépendance entre ses membres ; enfin l’autorité est inséparable de la liberté parce que nous ouvrir à autrui demande d’exercer de l’autorité sur nous-mêmes. Aussi l’autorité a-t-elle une fonction médiatrice fondamentale dans la possibilité de l’existence collective, sous une forme représentative (elle s’exprime « au nom de ») et « incarnée » ou « personnifiée ». Mais encore faut-il « franchir un pas de plus. L’autorité est une condition de l’éducation, du point de vue même de celui qui doit être éduqué » (p. 162). En effet, d’une part, « nul ne s’éduque lui-même » (p. 162) et d’autre part « aucune société ne peut se désintéresser de sa propre perpétuation » (p. 162). Dès lors, l’autorité est l’unique médiation possible, symbolique, institutionnelle, culturelle ; si elle se retire, c’est l’idée même d’éducation qui se trouve ébranlée."Langues : Français (fre) Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : éducation famille autorité culture societé savoir enseignement numérique environnement Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Une réflexion sur le lien entre démocratie et éducation qui s'interroge sur les conditions de l'enseignement et la transmission du savoir, ainsi que sur les relations entre la famille et l'école ou la société et l'école. Note de contenu : "Troisième partie : Fin août métamorphose de l'autorité
La dernière grande vague sur le thème de l'autorité s'est connu dans les années 60-70 avec entre autres M.
LOBROT « pour ou contre l'autorité ». Ces années ont supprimé les figures autoritaires comme le père le chef par
exemple. Pour J. HOUSSAYE, l'autorité est signe d'échec.
Suite à de nombreuses discussions/débats et réforme, l'autorité n'a plus sa place dans notre culture cependant il y a
un transfert implicite de l'autorité qui va se créer. Le problème actuel est le fait que le pouvoir se mélange à la
puissance.
A) Critique de l'autorité
La critique de l'autorité est considérée comme l'axe majeur de la culture moderne. D'après H. ARENDT les trois
piliers du monde occidental sont la tradition, la religion et l'autorité. Une confusion est présente entre les figures
historiques de l'autorité et l'autorité elle-même.
Cette critique est basée sur trois étapes :
1) la critique politique
2) la critique pédagogique
3) la critique psychologique
A) Le fait de l'autorité
Dans notre société actuelle, l'autorité n'a pas disparu totalement. Certes, l'autorité n'est plus une valeur de la vie
sociale mais elle reste présente comme un mécanisme. Une maîtrise serait nécessaire et non une suppression car
nous avons besoin de l'autorité. L'action implicite de celle-ci est nécessaire dans une société basée sur la puissance
et le pouvoir. Le droit serait sans grande efficacité, s'il ne bénéficiait pas de l'appui de la légitimité.
B) Raison de l'autorité
Les raisons de la présence de l'autorité on s'expliquait implicitement dans cinq facteurs :
1) il y a autorité car il y a de la légitimité
2) il y a autorité parce que l'humanité fonctionne à la croyance
3) il y a autorité parce que l'humanité fonctionne à l'appartenance
4) il y a autorité parce que nous fonctionnons à l'interdépendance
5) il y a autorité parce qu'il y a liberté
Suites à ces facteurs nous pouvons donc dire que l'autorité est indispensable au bon fonctionnement « humain-social
».
A) Expression de l'autorité
Dans tous les régimes, l'autorité est incantatrice, elle n'a de sens que quand elle s'exprime « au nom de... ». Mais
elle est aussi représentative, elle se transmet difficilement contrairement au pouvoir. L'autorité a donc deux facettes
qui s'opposent et qui restent mystérieux.
B) Fonctions de l'autorité
L’autorité répond à un besoin spécifique de médiation entre l'individu et le collectif. Les individus ont besoin de
l'autorité pour apprendre à vivre dans notre société. L'autorité joue un rôle dans le développement cognitif et se
retrouve dans toutes les étapes du fonctionnement cognitif. L'autorité va aussi répondre à une conviction
personnelle mais elle ne prendra du sens seulement si le collectif l'accepte.
C) L'enseignement, le savoir, l'institution
Nous sommes dans une nouvelle ère de l'autorité. L'autorité est « un rouage constitutif du mécanisme social,
c'est une modalité fondamentale de l'articulation de l’être- soi et de l’être- ensemble » suite à cela l'autorité ne doit
pas disparaître mais seulement être revisitée.
L'autorité est une conviction de l'éducation ; aucune société ne fonctionne sans une part d'autorités. Mais
cependant, le champ éducatif est affecté par de nombreux problèmes. L'important pour l'école et que l'individu se
soumettre aux règles communes pour que par la suite il se construise comme un individu indépendant.
Il y a donc un paradoxe important entre le fait de se soumettre à une loi commune et de se conduire en individus
indépendants. L'école à une pression de plus en plus importante car le bagage scolaire d'un individu est devenu son
destin social. L'obligation dans l'école diminue et fait penser aux individus extérieurs que la formation est de moins
bonne qualité.
L'urgence apparaît au niveau des nouveaux entrants à l'école. Il faut faire place au réalisme et donc faire
découvrir et expliquer les règles de l'école. Le rôle de l'éducateur est donc présent est important. Il est dangereux de
penser que l'autoconstruction de la personnalité sans aucun appui est une bonne chose. L'enjeu de l'autorité
éducative est avant tout la garantie publique de l'accessibilité du monde commun.
La conclusion est que l'autorité est nécessaire et pour une meilleure vision de celle-ci il faut lui redéfinir ses
missions et ses conditions. N'ayant plus de présence immédiate ni d'efficacité globale, il faut qu'elle se met en place
sur la base de la légitimité totale. Son nouveau but est alors de véhiculer une obligation acceptable.
Annexe
Esquisse d'une histoire des critiques de l'autorité en éducation
La critique de l'autorité est ancrée dans les projets républicains. Sa critique se développer selon trois strates :
1) Strates politiques : l'école des citoyens libres
SPENCER se questionne sur l'éducation qui peut convenir à notre époque. Il dénonce que l'autorité des règlements et
des lois devra laisser place à la liberté individuelle et à des relations sociales plus égalitaires et contractuelles.
2) Strates pédagogiques : l'autonomie, conditions des apprentissages
Comme le montre J. DEWEY, C.FREINET et A. NEILL les nouvelles écoles doivent mettre l'enfant au centre de
l'enseignement. Il faut responsabiliser, rendre autonomes émancipées les enfants dans une école.
3) Strates psychologiques : les dangers de la répression
Les approches de PIAGET et de MILGRAM vont nous montrer qu'une éducation familiale autoritaire n'a provoqué
chez l'enfant une haine inconsciente pour le père et l'autorité."En ligne : https://journals.openedition.org/rfp/2312 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25259 Condition de l'éducation [texte imprimé] / Marie-Claude Blais, Auteur ; Marcel Gauchet, Auteur ; Dominique Ottavi (1954-...) . - Paris : Stock, 2008 . - 264 p ; 22 x 14 cm. - (Les Essais (Paris. 2003), ISSN 1639-5425) .
ISBN : 978-2-234-06179-8 : 19 EUR
Alain Vergnioux, « Blais Marie-Claude, Gauchet Marcel & Ottavi Dominique. Conditions de l’éducation », Revue française de pédagogie, 172 | 2010, 134-136, en hyperlien : "À l’intérieur de cette configuration, la notion d’autorité vient occuper une place centrale. Or, paradoxalement, selon Marcel Gauchet, « le problème de l’autorité ne se pose plus […] ; la question est tranchée. Personne ne se prononce plus pour l’autorité » (p. 135). Il montre ainsi comment la critique de l’autorité s’est développée selon trois strates qui sont aussi trois étapes : celle de la critique politique, historiquement liée aux idéaux de la Révolution française, de Condorcet à Alain ; celle de la critique pédagogique, où elle est perçue comme une entrave aux aptitudes naturelles de l’enfant ; celle de la critique psychologique et psychiatrique où l’exercice de toute autorité y est dénoncé comme l’antichambre de l’oppression et de l’aliénation des individus. Ces analyses sont poursuivies dans une annexe (p. 173-212) axant la réflexion sur l’idée que la critique de l’autorité est profondément ancrée dans le projet républicain de l’école : former des citoyens libres, donner libre cours à l’exercice des talents, permettre à l’élève de découvrir par lui-même les savoirs à acquérir, d’avoir confiance en l’auto-organisation du groupe classe, en la pédagogie de l’autodiscipline, etc. Ces propos demanderaient davantage de nuances, et en particulier de replacer chacune de ces caractérisations dans son contexte de pertinence. Il y a loin en effet de la place accordée à l’autorité dans les conceptions éducatives de Ferdinand Buisson ou de Gabriel Compayré à la pédagogie anti-autoritaire des années soixante-dix, qui emprunte d’ailleurs l’essentiel de ses thèses à la littérature anglo-américaine (Neill, Rogers, Illich). Il ne faudrait pas non plus se méprendre sur les thèses de l’Éducation nouvelle qui, en ce qui concerne le self government, le travail en groupe, etc., emprunte là aussi à l’Angleterre et aux États-Unis (Dewey). Le « modèle républicain » a bon dos ! Toujours est-il que pour cet auteur, ce modèle serait porteur de graves illusions et sa mise en œuvre ne conduirait à rien de plus qu’à des impasses ou des contradictions.
5Aussi faudrait-il repenser la question de l’autorité à partir de ses « fondements anthropologiques et sociopolitiques », et d’abord sur ce constat : l’autorité n’est pas dissociable des notions de pouvoir et de puissance, mais elle doit cependant être pensée séparément si l’on veut en comprendre les fonctions et l’inévitable nécessité. « L’existence de l’autorité semble [en effet] intimement liée à cinq traits distinctifs du domaine humain-social » (p. 149) : pour qu’une société existe, il lui faut des normes légitimes et également la croyance ou la confiance en des institutions ; il y a par ailleurs de l’autorité parce que le fait même de l’humanité repose sur l’appartenance à une collectivité et sur l’interdépendance entre ses membres ; enfin l’autorité est inséparable de la liberté parce que nous ouvrir à autrui demande d’exercer de l’autorité sur nous-mêmes. Aussi l’autorité a-t-elle une fonction médiatrice fondamentale dans la possibilité de l’existence collective, sous une forme représentative (elle s’exprime « au nom de ») et « incarnée » ou « personnifiée ». Mais encore faut-il « franchir un pas de plus. L’autorité est une condition de l’éducation, du point de vue même de celui qui doit être éduqué » (p. 162). En effet, d’une part, « nul ne s’éduque lui-même » (p. 162) et d’autre part « aucune société ne peut se désintéresser de sa propre perpétuation » (p. 162). Dès lors, l’autorité est l’unique médiation possible, symbolique, institutionnelle, culturelle ; si elle se retire, c’est l’idée même d’éducation qui se trouve ébranlée."
Langues : Français (fre)
Catégories : G ENSEIGNEMENT - EDUCATION Mots-clés : éducation famille autorité culture societé savoir enseignement numérique environnement Index. décimale : G-03 Essais sur... Résumé : Une réflexion sur le lien entre démocratie et éducation qui s'interroge sur les conditions de l'enseignement et la transmission du savoir, ainsi que sur les relations entre la famille et l'école ou la société et l'école. Note de contenu : "Troisième partie : Fin août métamorphose de l'autorité
La dernière grande vague sur le thème de l'autorité s'est connu dans les années 60-70 avec entre autres M.
LOBROT « pour ou contre l'autorité ». Ces années ont supprimé les figures autoritaires comme le père le chef par
exemple. Pour J. HOUSSAYE, l'autorité est signe d'échec.
Suite à de nombreuses discussions/débats et réforme, l'autorité n'a plus sa place dans notre culture cependant il y a
un transfert implicite de l'autorité qui va se créer. Le problème actuel est le fait que le pouvoir se mélange à la
puissance.
A) Critique de l'autorité
La critique de l'autorité est considérée comme l'axe majeur de la culture moderne. D'après H. ARENDT les trois
piliers du monde occidental sont la tradition, la religion et l'autorité. Une confusion est présente entre les figures
historiques de l'autorité et l'autorité elle-même.
Cette critique est basée sur trois étapes :
1) la critique politique
2) la critique pédagogique
3) la critique psychologique
A) Le fait de l'autorité
Dans notre société actuelle, l'autorité n'a pas disparu totalement. Certes, l'autorité n'est plus une valeur de la vie
sociale mais elle reste présente comme un mécanisme. Une maîtrise serait nécessaire et non une suppression car
nous avons besoin de l'autorité. L'action implicite de celle-ci est nécessaire dans une société basée sur la puissance
et le pouvoir. Le droit serait sans grande efficacité, s'il ne bénéficiait pas de l'appui de la légitimité.
B) Raison de l'autorité
Les raisons de la présence de l'autorité on s'expliquait implicitement dans cinq facteurs :
1) il y a autorité car il y a de la légitimité
2) il y a autorité parce que l'humanité fonctionne à la croyance
3) il y a autorité parce que l'humanité fonctionne à l'appartenance
4) il y a autorité parce que nous fonctionnons à l'interdépendance
5) il y a autorité parce qu'il y a liberté
Suites à ces facteurs nous pouvons donc dire que l'autorité est indispensable au bon fonctionnement « humain-social
».
A) Expression de l'autorité
Dans tous les régimes, l'autorité est incantatrice, elle n'a de sens que quand elle s'exprime « au nom de... ». Mais
elle est aussi représentative, elle se transmet difficilement contrairement au pouvoir. L'autorité a donc deux facettes
qui s'opposent et qui restent mystérieux.
B) Fonctions de l'autorité
L’autorité répond à un besoin spécifique de médiation entre l'individu et le collectif. Les individus ont besoin de
l'autorité pour apprendre à vivre dans notre société. L'autorité joue un rôle dans le développement cognitif et se
retrouve dans toutes les étapes du fonctionnement cognitif. L'autorité va aussi répondre à une conviction
personnelle mais elle ne prendra du sens seulement si le collectif l'accepte.
C) L'enseignement, le savoir, l'institution
Nous sommes dans une nouvelle ère de l'autorité. L'autorité est « un rouage constitutif du mécanisme social,
c'est une modalité fondamentale de l'articulation de l’être- soi et de l’être- ensemble » suite à cela l'autorité ne doit
pas disparaître mais seulement être revisitée.
L'autorité est une conviction de l'éducation ; aucune société ne fonctionne sans une part d'autorités. Mais
cependant, le champ éducatif est affecté par de nombreux problèmes. L'important pour l'école et que l'individu se
soumettre aux règles communes pour que par la suite il se construise comme un individu indépendant.
Il y a donc un paradoxe important entre le fait de se soumettre à une loi commune et de se conduire en individus
indépendants. L'école à une pression de plus en plus importante car le bagage scolaire d'un individu est devenu son
destin social. L'obligation dans l'école diminue et fait penser aux individus extérieurs que la formation est de moins
bonne qualité.
L'urgence apparaît au niveau des nouveaux entrants à l'école. Il faut faire place au réalisme et donc faire
découvrir et expliquer les règles de l'école. Le rôle de l'éducateur est donc présent est important. Il est dangereux de
penser que l'autoconstruction de la personnalité sans aucun appui est une bonne chose. L'enjeu de l'autorité
éducative est avant tout la garantie publique de l'accessibilité du monde commun.
La conclusion est que l'autorité est nécessaire et pour une meilleure vision de celle-ci il faut lui redéfinir ses
missions et ses conditions. N'ayant plus de présence immédiate ni d'efficacité globale, il faut qu'elle se met en place
sur la base de la légitimité totale. Son nouveau but est alors de véhiculer une obligation acceptable.
Annexe
Esquisse d'une histoire des critiques de l'autorité en éducation
La critique de l'autorité est ancrée dans les projets républicains. Sa critique se développer selon trois strates :
1) Strates politiques : l'école des citoyens libres
SPENCER se questionne sur l'éducation qui peut convenir à notre époque. Il dénonce que l'autorité des règlements et
des lois devra laisser place à la liberté individuelle et à des relations sociales plus égalitaires et contractuelles.
2) Strates pédagogiques : l'autonomie, conditions des apprentissages
Comme le montre J. DEWEY, C.FREINET et A. NEILL les nouvelles écoles doivent mettre l'enfant au centre de
l'enseignement. Il faut responsabiliser, rendre autonomes émancipées les enfants dans une école.
3) Strates psychologiques : les dangers de la répression
Les approches de PIAGET et de MILGRAM vont nous montrer qu'une éducation familiale autoritaire n'a provoqué
chez l'enfant une haine inconsciente pour le père et l'autorité."En ligne : https://journals.openedition.org/rfp/2312 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=25259 Réservation
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