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Agro-mots : 70 notions pour comprendre l'alimentation, l'agriculture et l'environnement / Laurent Cointot
Titre : Agro-mots : 70 notions pour comprendre l'alimentation, l'agriculture et l'environnement Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Cointot, Auteur ; Éric Connehaye, Auteur ; Jean-François Launay (1972-...), Auteur ; Axel Kahn (1944-...), Préfacier, etc. Editeur : Paris : Le Cherche Midi Année de publication : 2016 Autre Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Collection : Beaux Livres Importance : 169 p. Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 28 x 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7491-4974-5 Prix : 22,50 € Langues : Français (fre) Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Alimentation -- Agriculture -- Environnement -- Agronomie -- Alimentation et nutrition Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : Réalisé avec l'appui de chercheurs en agronomie, cet ouvrage propose de faire le point sur de nombreuses questions concernant l'agriculture et les problématiques environnementales qui y sont liées, à travers des notions classées par ordre alphabétique et expliquées, de A comme abeille à X comme xylella (une bactérie qui touche l'olivier). Note de contenu : Bibliogr. p. 166-169. La 4ème de couv. indique "Sait-on qu'il existe de bonnes bactéries ? Pourquoi les abeilles sont-elles parfois en danger ? Quel est l'impact des pesticides sur la nature et la santé ? Un OGM, qu'est-ce que c'est ? Quelle sera l'influence du climat sur notre alimentation et notre environnement ? L'agriculture offrira-t-elle de nouveaux débouchés économiques ? C'est à toutes ces questions et interrogations que les 70 «agro-mots» réalisés avec l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) répondent, en abordant l'agronomie dans tous ses états de manière simple et décomplexée... Entre mots et images, d'Abeille à Xylella (bactérie tueuse de l'olivier), ces 70 mots-clés de toute «nature» permettent d'ouvrir d'autres yeux sur le monde complexe et fascinant qui nous entoure et de construire une vision globale des enjeux dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture et de l'environnement, au quotidien et pour l'avenir." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216357 Agro-mots : 70 notions pour comprendre l'alimentation, l'agriculture et l'environnement [texte imprimé] / Laurent Cointot, Auteur ; Éric Connehaye, Auteur ; Jean-François Launay (1972-...), Auteur ; Axel Kahn (1944-...), Préfacier, etc. . - Paris : Le Cherche Midi : Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2016 . - 169 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 28 x 17 cm. - (Beaux Livres) .
ISBN : 978-2-7491-4974-5 : 22,50 €
Langues : Français (fre)
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Alimentation -- Agriculture -- Environnement -- Agronomie -- Alimentation et nutrition Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : Réalisé avec l'appui de chercheurs en agronomie, cet ouvrage propose de faire le point sur de nombreuses questions concernant l'agriculture et les problématiques environnementales qui y sont liées, à travers des notions classées par ordre alphabétique et expliquées, de A comme abeille à X comme xylella (une bactérie qui touche l'olivier). Note de contenu : Bibliogr. p. 166-169. La 4ème de couv. indique "Sait-on qu'il existe de bonnes bactéries ? Pourquoi les abeilles sont-elles parfois en danger ? Quel est l'impact des pesticides sur la nature et la santé ? Un OGM, qu'est-ce que c'est ? Quelle sera l'influence du climat sur notre alimentation et notre environnement ? L'agriculture offrira-t-elle de nouveaux débouchés économiques ? C'est à toutes ces questions et interrogations que les 70 «agro-mots» réalisés avec l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) répondent, en abordant l'agronomie dans tous ses états de manière simple et décomplexée... Entre mots et images, d'Abeille à Xylella (bactérie tueuse de l'olivier), ces 70 mots-clés de toute «nature» permettent d'ouvrir d'autres yeux sur le monde complexe et fascinant qui nous entoure et de construire une vision globale des enjeux dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture et de l'environnement, au quotidien et pour l'avenir." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=216357 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 08383 S-50 COI Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible
Titre : Agronomes et paysans : un dialogue fructueux Type de document : texte imprimé Auteurs : André Pochon, Auteur Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Année de publication : 2008 Collection : Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490 Importance : 50 p. Présentation : ill. en noir et blanc Format : 19 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7592-0171-6 Prix : 8,60 € Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Agriculture Forêts Pêche Agronomie Agriculture durable Écologie agricole agricole Agriculteurs France Côtes-d'Armor (France) Récits personnels agriculture agriculture biologique agronomie développement durable écologie Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : Ardent défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 1960 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Aujourd'hui retraité, il revient sur son combat et celui de son groupe (mouvement Cedapa) en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'INRA. Note de contenu : 4e de couv. : "Dans cet ouvrage, Sciences en questions change de ton pour donner la parole à un petit agriculteur breton. Ardent promoteur et défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 1960 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Précurseur en matière de respect de l'environnement, il a appliqué avec succès l'adage « gagner plus en travaillant moins ». Le secret de sa réussite ? Pour ceux qui l'auraient oublié : le plat principal au menu d'une vache, c'est l'herbe ! Et l'exploitant qui s'en souvient n'est pas perdant, au contraire ! Chiffres en main, il le démontre. Aujourd'hui retraité mais toujours militant, André Pochon revient sur son combat et celui de son groupe en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'Inra. Il relate avec passion les relations contrastées mais toujours fécondes que son mouvement a entretenues pendant quarante ans avec le monde agronomique. Ses anciens partenaires - jeunes chercheurs à l'époque - reviennent également sur leur expérience commune, faite d'échanges et d'enrichissement mutuels. Ils argumentent sur les motifs de brouille ou d'incompréhension et analysent ensemble la situation actuelle. « L'avenir sera tel que nous le ferons. Tout est possible, mais il faut y croire ! » dit l'auteur en conclusion." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=5098 Agronomes et paysans : un dialogue fructueux [texte imprimé] / André Pochon, Auteur . - Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2008 . - 50 p. : ill. en noir et blanc ; 19 x 12 cm. - (Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490) .
ISBN : 978-2-7592-0171-6 : 8,60 €
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Agriculture Forêts Pêche Agronomie Agriculture durable Écologie agricole agricole Agriculteurs France Côtes-d'Armor (France) Récits personnels agriculture agriculture biologique agronomie développement durable écologie Index. décimale : S-50 Connaissances scientifiques et techniques Résumé : Ardent défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 1960 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Aujourd'hui retraité, il revient sur son combat et celui de son groupe (mouvement Cedapa) en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'INRA. Note de contenu : 4e de couv. : "Dans cet ouvrage, Sciences en questions change de ton pour donner la parole à un petit agriculteur breton. Ardent promoteur et défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 1960 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Précurseur en matière de respect de l'environnement, il a appliqué avec succès l'adage « gagner plus en travaillant moins ». Le secret de sa réussite ? Pour ceux qui l'auraient oublié : le plat principal au menu d'une vache, c'est l'herbe ! Et l'exploitant qui s'en souvient n'est pas perdant, au contraire ! Chiffres en main, il le démontre. Aujourd'hui retraité mais toujours militant, André Pochon revient sur son combat et celui de son groupe en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'Inra. Il relate avec passion les relations contrastées mais toujours fécondes que son mouvement a entretenues pendant quarante ans avec le monde agronomique. Ses anciens partenaires - jeunes chercheurs à l'époque - reviennent également sur leur expérience commune, faite d'échanges et d'enrichissement mutuels. Ils argumentent sur les motifs de brouille ou d'incompréhension et analysent ensemble la situation actuelle. « L'avenir sera tel que nous le ferons. Tout est possible, mais il faut y croire ! » dit l'auteur en conclusion." Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=5098 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11081 S-50 POC Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible L'analyse des risques : l'expert, le décideur et le citoyen ; une conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions, Paris, Ina P-G, 15 janvier 2001 / Bernard Chevassus-au-Louis
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Titre : L'analyse des risques : l'expert, le décideur et le citoyen ; une conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions, Paris, Ina P-G, 15 janvier 2001 Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Chevassus-au-Louis (1949-...), Auteur ; Benoît Fauconneau, Préfacier, etc. Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Année de publication : 2007 Collection : Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490 Importance : 95 p. Présentation : ill. Format : 19 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7592-0034-4 Prix : 8,50 € Note générale : Voir aussi, en hyperlien, le rapport "Expertise et démocratie : faire avec la défiance" (PDF, 194 p.) / Daniel Agacinski, professeur agrégé de philosophie et chef de projet à France Stratégie : "Pour éviter qu’elle ne fragilise l’action publique, il faut apprendre à « faire avec » la défiance. Il s’agit de rendre l’expertise plus lisible et transparente, de rapprocher les cultures et surtout de répondre aux questions des citoyens, telles qu’ils se les posent.
Télécharger le rapport Expertise et démocratie. Faire avec la défiance
Télécharger le dossier de présentation du rapport Expertise et démocratie. Faire avec la défiance
« Les citoyens de ce pays en ont marre des experts » affirmait Michael Gove, chef de file des Brexiters, en 2016, reprenant à son compte quelques-uns des reproches récurrents adressés aux experts. On entendrait toujours les mêmes dans les médias, ils seraient liés au pouvoir, industriel ou politique, et leurs chiffres ne diraient pas la réalité vécue. Dont acte. Le rapport de Daniel Agacinski, préparé à partir des enseignements du séminaire « Paroles d’experts, pour quoi faire ? », n’a pas pour objet de dénoncer ces critiques mais bien au contraire de comprendre « ce qui, dans la façon dont l’expertise est produite, mobilisée et diffusée, est de nature à produire de la défiance ». L’enjeu n’est pas mince : il s’agit d’imaginer des initiatives qui permettent, non pas d’abolir la défiance, mais de « faire avec » pour éviter qu’elle ne fragilise l’action publique.
Un expert, c’est quoi ?
Parce que l’action publique repose de plus en plus sur des considérations « techniques » qui nécessitent le recours à des « spécialistes », l’expert est devenu une figure omniprésente, y compris sur la scène médiatique. Or, il ne dispose ni de la légitimité du politique, ni de la liberté de parole de l’intellectuel ou de l’autorité du savant « pur ». Une position intermédiaire qui pourrait expliquer la défiance que lui témoignent les citoyens – au-delà du discrédit qui touche plus généralement la parole institutionnelle.
Pour qualifier cet entre-deux, Daniel Agacinski propose de ne pas considérer l’expertise comme un métier mais comme « une situation » : celle de la personne consultée pour apporter une connaissance présumée utile à la décision ou propre à éclairer une question. Dans cette perspective, chercher à comprendre la défiance, c’est analyser « ce qui fonctionne et dysfonctionne » dans les relations entre les experts et ceux qui les consultent : décideurs, journalistes et citoyens. D’où l’intérêt de commencer par recueillir leurs témoignages et leurs réflexions, objectif assigné au séminaire « Paroles d’experts, pour quoi faire ? » piloté entre mai 2017 et juillet 2018 à France Stratégie par Daniel Agacinski, Virginie Gimbert et Béligh Nabli.
D’où vient la défiance ?
Si la défiance envers l’expertise n’est pas un phénomène nouveau, « elle prend cependant une forme inédite » aujourd’hui, constate l’auteur. Pourquoi ?
S’il y a doute, c’est d’abord parce qu’il est possible de douter. L’augmentation tendancielle du niveau d’éducation de la population s’accompagne d’un développement de l’esprit critique. Instruits, les citoyens s’intéressent davantage aux débats publics... avec parfois une bonne dose de remise en cause. Un exemple parmi d’autres : la polémique autour du calcul de l’indice des prix à la consommation après le passage à l’euro.
Ensuite, le doute a pu être alimenté par un constat d’inefficacité : pourquoi les mesures préconisées par les experts, les économistes en particulier, ne tiennent-elles plus leur promesse (implicite) en termes de croissance ou de progrès social ? Plus contingents, les nombreux scandales sanitaires – sang contaminé, amiante, Levothyrox… – ont aussi entamé la confiance des Français, moins dans la science que dans ses usages et dans la capacité de l’État à prévenir les conflits d’intérêts. Des crises successives qui ont sans doute pavé la voie à la défiance vaccinale.
Enfin – en témoigne le phénomène fake news –, l’avènement des réseaux sociaux comme canal d’information signe une crise d’autorité. Celle des institutions et des médias traditionnels s’émousse tandis que s’institue sur le web une hiérarchie des contenus validée par un algorithme, nos « amis » et/ou la viralité d’une (supposée) information. Or, sur les 1,7 milliard d’abonnés Facebook, 44 % l’utilisent d’abord pour s’informer, selon le Pew Research Center. [...]"Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : RISQUE Société Comportement et vie sociale Sécurité Insécurité SHS Programmes de sécurité publique Principe de précaution Évaluation du risque gestion du risque ANALYSE SCIENCES RECHERCHE INNOVATION CHERCHEUR AGRICULTURE BIOLOGIE ETHIQUE SOCIETE CIVILE expert expertise Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Réflexion sur l'organisation de l'expertise scientique et la construction d'une nouvelle interface scientifiques-décideurs-citoyens. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Le principe de précaution a été proposé comme nouveau fil conducteur pour répondre au scepticisme développé depuis une vingtaine d'années par les citoyens et les scientifiques de plusieurs pays à l'égard de la valeur du modèle « standard » d'analyse des risques. Les problèmes rencontrés en appliquant ce principe à la gestion puis à l'évaluation des risques incitent à diversifier les outils de caractérisation de ces risques , en outre, face aux limites d'une communication conçue comme l'explication au public des avis des experts, la participation de la société civile et la prise en compte des approches « profanes » des risques semblent à même d'améliorer à la fois la qualité et l'acceptabilité de l'analyse du risque. L'application du principe de précaution a donc des conséquences non pas sur une seule, mais sur les trois phases de l'analyse du risque. Ainsi conduit-elle à proposer un modèle alternatif, dit « constructiviste », qu'il s'agit de mettre à l'épreuve concrètement." En ligne : https://www.strategie.gouv.fr/publications/expertise-democratie-faire-defiance Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11648 L'analyse des risques : l'expert, le décideur et le citoyen ; une conférence-débat organisée par le groupe Sciences en questions, Paris, Ina P-G, 15 janvier 2001 [texte imprimé] / Bernard Chevassus-au-Louis (1949-...), Auteur ; Benoît Fauconneau, Préfacier, etc. . - Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2007 . - 95 p. : ill. ; 19 x 12 cm. - (Sciences en questions (Paris), ISSN 1269-8490) .
ISBN : 978-2-7592-0034-4 : 8,50 €
Voir aussi, en hyperlien, le rapport "Expertise et démocratie : faire avec la défiance" (PDF, 194 p.) / Daniel Agacinski, professeur agrégé de philosophie et chef de projet à France Stratégie : "Pour éviter qu’elle ne fragilise l’action publique, il faut apprendre à « faire avec » la défiance. Il s’agit de rendre l’expertise plus lisible et transparente, de rapprocher les cultures et surtout de répondre aux questions des citoyens, telles qu’ils se les posent.
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« Les citoyens de ce pays en ont marre des experts » affirmait Michael Gove, chef de file des Brexiters, en 2016, reprenant à son compte quelques-uns des reproches récurrents adressés aux experts. On entendrait toujours les mêmes dans les médias, ils seraient liés au pouvoir, industriel ou politique, et leurs chiffres ne diraient pas la réalité vécue. Dont acte. Le rapport de Daniel Agacinski, préparé à partir des enseignements du séminaire « Paroles d’experts, pour quoi faire ? », n’a pas pour objet de dénoncer ces critiques mais bien au contraire de comprendre « ce qui, dans la façon dont l’expertise est produite, mobilisée et diffusée, est de nature à produire de la défiance ». L’enjeu n’est pas mince : il s’agit d’imaginer des initiatives qui permettent, non pas d’abolir la défiance, mais de « faire avec » pour éviter qu’elle ne fragilise l’action publique.
Un expert, c’est quoi ?
Parce que l’action publique repose de plus en plus sur des considérations « techniques » qui nécessitent le recours à des « spécialistes », l’expert est devenu une figure omniprésente, y compris sur la scène médiatique. Or, il ne dispose ni de la légitimité du politique, ni de la liberté de parole de l’intellectuel ou de l’autorité du savant « pur ». Une position intermédiaire qui pourrait expliquer la défiance que lui témoignent les citoyens – au-delà du discrédit qui touche plus généralement la parole institutionnelle.
Pour qualifier cet entre-deux, Daniel Agacinski propose de ne pas considérer l’expertise comme un métier mais comme « une situation » : celle de la personne consultée pour apporter une connaissance présumée utile à la décision ou propre à éclairer une question. Dans cette perspective, chercher à comprendre la défiance, c’est analyser « ce qui fonctionne et dysfonctionne » dans les relations entre les experts et ceux qui les consultent : décideurs, journalistes et citoyens. D’où l’intérêt de commencer par recueillir leurs témoignages et leurs réflexions, objectif assigné au séminaire « Paroles d’experts, pour quoi faire ? » piloté entre mai 2017 et juillet 2018 à France Stratégie par Daniel Agacinski, Virginie Gimbert et Béligh Nabli.
D’où vient la défiance ?
Si la défiance envers l’expertise n’est pas un phénomène nouveau, « elle prend cependant une forme inédite » aujourd’hui, constate l’auteur. Pourquoi ?
S’il y a doute, c’est d’abord parce qu’il est possible de douter. L’augmentation tendancielle du niveau d’éducation de la population s’accompagne d’un développement de l’esprit critique. Instruits, les citoyens s’intéressent davantage aux débats publics... avec parfois une bonne dose de remise en cause. Un exemple parmi d’autres : la polémique autour du calcul de l’indice des prix à la consommation après le passage à l’euro.
Ensuite, le doute a pu être alimenté par un constat d’inefficacité : pourquoi les mesures préconisées par les experts, les économistes en particulier, ne tiennent-elles plus leur promesse (implicite) en termes de croissance ou de progrès social ? Plus contingents, les nombreux scandales sanitaires – sang contaminé, amiante, Levothyrox… – ont aussi entamé la confiance des Français, moins dans la science que dans ses usages et dans la capacité de l’État à prévenir les conflits d’intérêts. Des crises successives qui ont sans doute pavé la voie à la défiance vaccinale.
Enfin – en témoigne le phénomène fake news –, l’avènement des réseaux sociaux comme canal d’information signe une crise d’autorité. Celle des institutions et des médias traditionnels s’émousse tandis que s’institue sur le web une hiérarchie des contenus validée par un algorithme, nos « amis » et/ou la viralité d’une (supposée) information. Or, sur les 1,7 milliard d’abonnés Facebook, 44 % l’utilisent d’abord pour s’informer, selon le Pew Research Center. [...]"
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : RISQUE Société Comportement et vie sociale Sécurité Insécurité SHS Programmes de sécurité publique Principe de précaution Évaluation du risque gestion du risque ANALYSE SCIENCES RECHERCHE INNOVATION CHERCHEUR AGRICULTURE BIOLOGIE ETHIQUE SOCIETE CIVILE expert expertise Index. décimale : S-40 Ethique - Politique de la science Résumé : Réflexion sur l'organisation de l'expertise scientique et la construction d'une nouvelle interface scientifiques-décideurs-citoyens. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Le principe de précaution a été proposé comme nouveau fil conducteur pour répondre au scepticisme développé depuis une vingtaine d'années par les citoyens et les scientifiques de plusieurs pays à l'égard de la valeur du modèle « standard » d'analyse des risques. Les problèmes rencontrés en appliquant ce principe à la gestion puis à l'évaluation des risques incitent à diversifier les outils de caractérisation de ces risques , en outre, face aux limites d'une communication conçue comme l'explication au public des avis des experts, la participation de la société civile et la prise en compte des approches « profanes » des risques semblent à même d'améliorer à la fois la qualité et l'acceptabilité de l'analyse du risque. L'application du principe de précaution a donc des conséquences non pas sur une seule, mais sur les trois phases de l'analyse du risque. Ainsi conduit-elle à proposer un modèle alternatif, dit « constructiviste », qu'il s'agit de mettre à l'épreuve concrètement." En ligne : https://www.strategie.gouv.fr/publications/expertise-democratie-faire-defiance Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11648 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12440 S-40 CHE Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible 5436 S-60 CHE Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Documents numériques
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Titre : Architectes du monde animal Type de document : document électronique Auteurs : Vincent Albouy (1959-...) Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Année de publication : 2020 Collection : Beaux livres Importance : 142 p. Présentation : illustrations en couleur Format : 25 x 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7592-3215-4 Prix : 26 € Note générale : Avez-vous jamais remarqué, sur un mur de pierre ou au dos d'un panneau le long d'une route, d'insolites fourreaux miniatures faits de débris végétaux ' C'est l''uvre de chenilles de papillons psychés. Comme elles, d'autres animaux s'entourent individuellement d'une enveloppe protectrice, ou bien la sécrètent, exposant à la vue des curieux ces constructions souvent esthétiques. Non moins étonnants, les abris familiaux que de nombreux animaux élaborent pour protéger leur descendance. Encore plus stupéfiants, certains animaux mutualisent efforts et ressources pour concevoir des logements collectifs ! Sommaires ou sophistiqués, tous ces refuges, qui répondent aux besoins propres à l'espèce, montrent une grande diversité de forme et d'organisation architecturales : cocons, coquilles, nids, terriers, galeries, etc. Les spectaculaires photos de ce livre et les textes à la portée de tous nous emmènent à la découverte d'une ingénieuse nature. À travers une trentaine d'exemples, des vers marins aux mammifères et aux oiseaux en passant par les fourmis tisserandes, les grenouilles, et bien sûr les araignées, les auteurs nous présentent des constructions animalières aussi variées que les compétences de leurs architectes. Une belle incitation à mieux respecter la biodiversité de notre monde Mots-clés : nature Animaux Pratique Nature, Animaux Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) / Monde animal Sujets particuliers de la biologie animale Animaux bâtisseurs Nids Photographies animal, comportement animal Résumé : Présentation d'une trentaine d'habitacles et de refuges construits par des animaux afin de répondre aux besoins propres à leur espèce, tels que des terriers, des nids ou des galeries. Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Des constructions individuelles
Les coquillages font le gros dos
Une renaissance organisée
Fourreaux exigés chez les psychés !
L’épopée des polychètes
Coraux, quand l’union fait la masse
Arthropodes terrassiers ou mineurs
Vu sur la toile…
Des abris familiaux
Sous les écorces, des graffitis !
Le repos du terrier
Des oiseaux terre à terre ?
Robustes et douillets cocons d’araignées
Atelier pliage !
Des blancs en neige chez les anoures
Plateformes à tous les étages
La coupe est pleine !
Avoir un toit sur la tête
Construire sur l’eau
Des potiers perchés
Des goûts et des couleurs…
La couveuse des mégapodes
Des constructions collectives
Les secrets des nids d’abeille
Dans les (petits) papiers des guêpes
Le castor, architecte paysagiste
Des cathédrales de terre
Une cité sous dôme
Pour vivre heureux, vivre cachés
Vivre dans la soie, un comble de chenille !
Des hyménoptères aux talents de couturiers
Des vies entières dans les arbres
Plus forts ensemble
Crédits iconographiquesEn ligne : https://www.quae.com/extract/3276 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253165 Architectes du monde animal [document électronique] / Vincent Albouy (1959-...). - Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2020 . - 142 p. : illustrations en couleur ; 25 x 22 cm. - (Beaux livres) .
ISBN : 978-2-7592-3215-4 : 26 €
Avez-vous jamais remarqué, sur un mur de pierre ou au dos d'un panneau le long d'une route, d'insolites fourreaux miniatures faits de débris végétaux ' C'est l''uvre de chenilles de papillons psychés. Comme elles, d'autres animaux s'entourent individuellement d'une enveloppe protectrice, ou bien la sécrètent, exposant à la vue des curieux ces constructions souvent esthétiques. Non moins étonnants, les abris familiaux que de nombreux animaux élaborent pour protéger leur descendance. Encore plus stupéfiants, certains animaux mutualisent efforts et ressources pour concevoir des logements collectifs ! Sommaires ou sophistiqués, tous ces refuges, qui répondent aux besoins propres à l'espèce, montrent une grande diversité de forme et d'organisation architecturales : cocons, coquilles, nids, terriers, galeries, etc. Les spectaculaires photos de ce livre et les textes à la portée de tous nous emmènent à la découverte d'une ingénieuse nature. À travers une trentaine d'exemples, des vers marins aux mammifères et aux oiseaux en passant par les fourmis tisserandes, les grenouilles, et bien sûr les araignées, les auteurs nous présentent des constructions animalières aussi variées que les compétences de leurs architectes. Une belle incitation à mieux respecter la biodiversité de notre monde
Mots-clés : nature Animaux Pratique Nature, Animaux Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Le monde animal (faune sauvage) / Monde animal Sujets particuliers de la biologie animale Animaux bâtisseurs Nids Photographies animal, comportement animal Résumé : Présentation d'une trentaine d'habitacles et de refuges construits par des animaux afin de répondre aux besoins propres à leur espèce, tels que des terriers, des nids ou des galeries. Note de contenu : Sommaire :
Avant-propos
Des constructions individuelles
Les coquillages font le gros dos
Une renaissance organisée
Fourreaux exigés chez les psychés !
L’épopée des polychètes
Coraux, quand l’union fait la masse
Arthropodes terrassiers ou mineurs
Vu sur la toile…
Des abris familiaux
Sous les écorces, des graffitis !
Le repos du terrier
Des oiseaux terre à terre ?
Robustes et douillets cocons d’araignées
Atelier pliage !
Des blancs en neige chez les anoures
Plateformes à tous les étages
La coupe est pleine !
Avoir un toit sur la tête
Construire sur l’eau
Des potiers perchés
Des goûts et des couleurs…
La couveuse des mégapodes
Des constructions collectives
Les secrets des nids d’abeille
Dans les (petits) papiers des guêpes
Le castor, architecte paysagiste
Des cathédrales de terre
Une cité sous dôme
Pour vivre heureux, vivre cachés
Vivre dans la soie, un comble de chenille !
Des hyménoptères aux talents de couturiers
Des vies entières dans les arbres
Plus forts ensemble
Crédits iconographiquesEn ligne : https://www.quae.com/extract/3276 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=253165 Exemplaires
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Titre : Biodiversité : un nouveau récit à écrire / SCD Type de document : document électronique Auteurs : Jacques Blondel (1936-...), Auteur ; Pierre-Henri Gouyon (1953-...), Préfacier, etc. Mention d'édition : La couv. porte en plus : "Habiter autrement la Terre" Editeur : Versailles Cedex : Éditions Quae Année de publication : 2020 Importance : 207 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7592-3209-3 Prix : 24 € Note générale : Même si l’Anthropocène est l’ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d’une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l’auteur de cet ouvrage, la science et l’éthique peuvent encore lui porter secours.
Jacques Blondel rappelle d’abord les fondements écologiques des habitats de tout être vivant, en observant que les humains en ont poussé très loin l’aménagement. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d’une vision catastrophiste du monde et d’une « nature confisquée », il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non-humain et démontre les chemins à emprunter pour y parvenir.
Dans cet ouvrage, l’auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d’une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu’il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit « de prendre à cœur le monde » selon une expression de Hannah Arendt.
Nous guidant peu à peu vers des options d’écologie intégrative, où « tout est lié », il soulève la question de la légitimité d’un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu’est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu’il nous rapporte mais aussi pour ce qu’il estLangues : Français (fre) Mots-clés : Biodiversité Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Nature / Biologie et écologie des milieux Écologie Éthique de l'environnement Ecologie -- Réseaux d'interactions éthique Résumé : L'auteur analyse l'évolution de la biodiversité au cours de l'histoire avant d'aborder les mécanismes de son effondrement. Il encourage les hommes à respecter l'environnement afin de ralentir ce processus de dévastation. S'opposant à une vision catastrophiste, son approche allie les derniers acquis de la recherche scientifique et une éthique environnementale laissant la place à la spiritualité.
Alors que l'Anthropocène est l'ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d'une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l'auteur, la science et l'éthique peuvent encore lui porter secours. Jacques Blondel rappelle d'abord les fondements écologiques de l'aménagement de son habitat par tout être vivant, soulignant qu'aucun n'est allé aussi loin que les humains dans sa construction. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d'une vision catastrophiste du monde et d'une « nature confisquée », il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non humain et propose les chemins à emprunter pour y parvenir. L'auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d'une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu'il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit « de prendre à coeur le monde » selon une expression de Hannah Arendt.
Nous guidant peu à peu vers des options d'écologie intégrative, où « tout est lié », il soulève la question de la légitimité d'un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu'est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu'il nous rapporte mais aussi pour ce qu'il est.
Note de contenu : Sommaire :
Remerciements
Préface de Pierre-Henri Gouyon
1.De l’émergence à la saturation
1.1 Construction de niche, l’exophénotype
1.2 La dialectique Malthus – Darwin
1.3 Le moteur du « progrès » et la grande accélération
1.4 L’emballement
1.5 Le syndrome des références glissantes ou l’amnésie intergénérationnelle
1.6 L’Anthropocène
1.7 La nature confisquée par l’économie
1.8 L’Anthropocène sur la flèche du temps long
2.Où allons-nous ?
2.1 Les racines du désastre
2.2 Basculement des trajectoires écologiques
2.3 La question des limites
2.4 Un monde déboussolé
2.5 De la révolte au déni puis à l’espoir
2.6 La fin des dualismes
2.7 Éloge du vivant non-humain
3.Habiter autrement la Terre
3.1 Retour au passé ? décroître ?
3.2 Un nouveau récit pour la conservation
3.3 Le retour du sauvage : partager ou séparer ?
3.4 Ethique et valeurs
3.5 Exophénotype et spiritualité
3.6 Ne pas désespérer, les signes des temps
3.7 Tout est lié : l’écologie intégrale
3.8 Construire sa niche autrement
Épilogue
Références bibliographiques.- Bibliogr. p. 191-207. Notes bibliogr.En ligne : https://www.quae.com/extract/3260 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260704 Biodiversité : un nouveau récit à écrire / SCD [document électronique] / Jacques Blondel (1936-...), Auteur ; Pierre-Henri Gouyon (1953-...), Préfacier, etc. . - La couv. porte en plus : "Habiter autrement la Terre" . - Versailles Cedex (c/o Inra, RD 10, 78026) : Éditions Quae, 2020 . - 207 p. : couv. ill. en coul. ; 23 x 15 cm.
ISBN : 978-2-7592-3209-3 : 24 €
Même si l’Anthropocène est l’ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d’une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l’auteur de cet ouvrage, la science et l’éthique peuvent encore lui porter secours.
Jacques Blondel rappelle d’abord les fondements écologiques des habitats de tout être vivant, en observant que les humains en ont poussé très loin l’aménagement. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d’une vision catastrophiste du monde et d’une « nature confisquée », il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non-humain et démontre les chemins à emprunter pour y parvenir.
Dans cet ouvrage, l’auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d’une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu’il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit « de prendre à cœur le monde » selon une expression de Hannah Arendt.
Nous guidant peu à peu vers des options d’écologie intégrative, où « tout est lié », il soulève la question de la légitimité d’un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu’est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu’il nous rapporte mais aussi pour ce qu’il est
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Biodiversité Sciences et découverte de l'Univers et de la nature / Nature / Biologie et écologie des milieux Écologie Éthique de l'environnement Ecologie -- Réseaux d'interactions éthique Résumé : L'auteur analyse l'évolution de la biodiversité au cours de l'histoire avant d'aborder les mécanismes de son effondrement. Il encourage les hommes à respecter l'environnement afin de ralentir ce processus de dévastation. S'opposant à une vision catastrophiste, son approche allie les derniers acquis de la recherche scientifique et une éthique environnementale laissant la place à la spiritualité.
Alors que l'Anthropocène est l'ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d'une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l'auteur, la science et l'éthique peuvent encore lui porter secours. Jacques Blondel rappelle d'abord les fondements écologiques de l'aménagement de son habitat par tout être vivant, soulignant qu'aucun n'est allé aussi loin que les humains dans sa construction. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d'une vision catastrophiste du monde et d'une « nature confisquée », il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non humain et propose les chemins à emprunter pour y parvenir. L'auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d'une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu'il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit « de prendre à coeur le monde » selon une expression de Hannah Arendt.
Nous guidant peu à peu vers des options d'écologie intégrative, où « tout est lié », il soulève la question de la légitimité d'un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu'est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu'il nous rapporte mais aussi pour ce qu'il est.
Note de contenu : Sommaire :
Remerciements
Préface de Pierre-Henri Gouyon
1.De l’émergence à la saturation
1.1 Construction de niche, l’exophénotype
1.2 La dialectique Malthus – Darwin
1.3 Le moteur du « progrès » et la grande accélération
1.4 L’emballement
1.5 Le syndrome des références glissantes ou l’amnésie intergénérationnelle
1.6 L’Anthropocène
1.7 La nature confisquée par l’économie
1.8 L’Anthropocène sur la flèche du temps long
2.Où allons-nous ?
2.1 Les racines du désastre
2.2 Basculement des trajectoires écologiques
2.3 La question des limites
2.4 Un monde déboussolé
2.5 De la révolte au déni puis à l’espoir
2.6 La fin des dualismes
2.7 Éloge du vivant non-humain
3.Habiter autrement la Terre
3.1 Retour au passé ? décroître ?
3.2 Un nouveau récit pour la conservation
3.3 Le retour du sauvage : partager ou séparer ?
3.4 Ethique et valeurs
3.5 Exophénotype et spiritualité
3.6 Ne pas désespérer, les signes des temps
3.7 Tout est lié : l’écologie intégrale
3.8 Construire sa niche autrement
Épilogue
Références bibliographiques.- Bibliogr. p. 191-207. Notes bibliogr.En ligne : https://www.quae.com/extract/3260 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=260704 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Biotechnologie, nanotechnologie, écologie : entre science et idéologie ; conférences-débats organisées par le groupe Sciences en questions, Lyon et Paris, Inra, Engref, respectivement les 2 et 4 décembre 2008 / Marie-Hélène Parizeau
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PermalinkCampagnes contemporaines : enjeux économiques et sociaux des espaces ruraux français / Stéphane Blancard
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PermalinkComplexité aléatoire et complexité organisée (conférence-débat organisée par le groupe Sciences en question, Inra, Centre de Paris, 19 octobre 2006) / Jean Delahaye
PermalinkUn demi-siècle d'environnement entre science, politique et prospective : en l'honneur de Jacques Theys / Rémi Barre
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PermalinkL'écologie des autres : l'anthropologie et la question de la nature ; conférences-débats organisées par le groupe Sciences en questions, Paris et Dijon, Inra, respectivement les 29 novembre 2007 et 31 janvier 2008 / Philippe Descola
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PermalinkPermalinkEntre savoir et décision, l'expertise scientifique : une conférence-débat, Paris, 9 avril 1996 organisée par le groupe Sciences en questions, INRA / Philippe Roqueplo
PermalinkPermalinkEthique et recherche, un dialogue à construire : conférence-débat, Paris, AgroParisTech, le 7 février 2008 organisée par le groupe Sciences en questions / Jean-François Théry
PermalinkL'évaluation du travail à l'épreuve du réel : critique des fondements de l'évaluation / Christophe Dejours
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