[périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique
Titre : |
L'Autre : cliniques, cultures et sociétés : revue transculturelle / Cairn.info |
Type de document : |
document électronique |
Editeur : |
Grenoble : La Pensée sauvage |
Année de publication : |
2000/1 (Volume 1) - ... |
ISBN/ISSN/EAN : |
ISSN : 1626-5378 |
Note générale : |
ISSN : 1626-5378 ; Périodicité : 3 nos /an. https://erasme.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=585 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le monde contemporain est pluriel, métissé, créole, traversé de questions identitaires individuelles et collectives. L’autre, revue transculturelle et pluridisciplinaire créée en 2000, est un lieu de réflexion sur la diversité et les migrations et leurs effets en clinique et dans la société. Elle s’adresse à tous ceux qui, curieux ou professionnels, se sentent concernés par les rencontres, les métissages, l’altérité, la créolisation du monde. Elle est constituée d’une partie scientifique (questions transculturelles) et d’une partie magazine (questions de sociétés). Elle paraît 3 fois l’an. Elle est la revue francophone de référence dans le domaine transculturel. |
Note de contenu : |
Eloge de l'altérité
L’altérité
La question de l’altérité est au coeur de la psychopathologie actuelle comme elle est au coeur de nos sociétés modernes, mouvantes, plurielles, métissées. Pourtant nommer "l’autre" fut une entreprise difficile et complexe car si le concept s’impose, les mots effarouchent. Et si en nommant l’altérité, on la stigmatisait... Si au lieu de réunir, de contraindre à penser autrement, d’inviter à rêver, de donner envie de connaître, on séparait, excluait, enfermait ! Dire, nommer, définir, pour comprendre, pour connaître, pour étudier, pour donner envie de chercher encore et toujours du côté du singulier, de l’humain, de ce qui en nous ne peut être réduit à l’insignifiant par ce qu’un autre la jugé comme tel ! Dire pour comprendre et pour soigner, dire pour se métisser, pour se transformer et pour faire reculer les limites de l’incommunicable, de ce qui est supposé n’être pas important car entrant dans une catégorie "autre" et non pas "même".
Tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier
Sortir de la dichotomie désuète, l’universel contre le particulier, l’universel contre le culturel. Aller vers une pensée et une méthode qui n’évitent pas la complexité du singulier et du collectif, de l’inconscient et des appartenances, du même et de l’autre. Penser donc le complémentarisme, c’est-à-dire, comme le préconisait Devereux, être capables d’utiliser plusieurs référents de manière obligatoire mais non simultanée et donc pour cela reconnaître la spécificité de l’approche de l’autre. Ne pas se satisfaire d’une position universaliste abstraite et minimaliste, au nom de l’universel inféré, ne plus remettre en question nos difficultés à faire et à penser avec les autres pour les transformer en défis créateurs. Car, "la ressemblance n’existe pas en soi : elle n’est qu’un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers zéro" (Lévi- Strauss) ; alors tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier, du différent, du particulier, de l’intime, de l’inconscient." |
En ligne : |
http://www.cairn.info/revue-l-autre.htm |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125856 |
[périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique L'Autre : cliniques, cultures et sociétés : revue transculturelle / Cairn.info [document électronique] . - Grenoble : La Pensée sauvage, 2000/1 (Volume 1) - ... ISSN : ISSN : 1626-5378 ISSN : 1626-5378 ; Périodicité : 3 nos /an. https://erasme.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=585 Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Le monde contemporain est pluriel, métissé, créole, traversé de questions identitaires individuelles et collectives. L’autre, revue transculturelle et pluridisciplinaire créée en 2000, est un lieu de réflexion sur la diversité et les migrations et leurs effets en clinique et dans la société. Elle s’adresse à tous ceux qui, curieux ou professionnels, se sentent concernés par les rencontres, les métissages, l’altérité, la créolisation du monde. Elle est constituée d’une partie scientifique (questions transculturelles) et d’une partie magazine (questions de sociétés). Elle paraît 3 fois l’an. Elle est la revue francophone de référence dans le domaine transculturel. |
Note de contenu : |
Eloge de l'altérité
L’altérité
La question de l’altérité est au coeur de la psychopathologie actuelle comme elle est au coeur de nos sociétés modernes, mouvantes, plurielles, métissées. Pourtant nommer "l’autre" fut une entreprise difficile et complexe car si le concept s’impose, les mots effarouchent. Et si en nommant l’altérité, on la stigmatisait... Si au lieu de réunir, de contraindre à penser autrement, d’inviter à rêver, de donner envie de connaître, on séparait, excluait, enfermait ! Dire, nommer, définir, pour comprendre, pour connaître, pour étudier, pour donner envie de chercher encore et toujours du côté du singulier, de l’humain, de ce qui en nous ne peut être réduit à l’insignifiant par ce qu’un autre la jugé comme tel ! Dire pour comprendre et pour soigner, dire pour se métisser, pour se transformer et pour faire reculer les limites de l’incommunicable, de ce qui est supposé n’être pas important car entrant dans une catégorie "autre" et non pas "même".
Tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier
Sortir de la dichotomie désuète, l’universel contre le particulier, l’universel contre le culturel. Aller vers une pensée et une méthode qui n’évitent pas la complexité du singulier et du collectif, de l’inconscient et des appartenances, du même et de l’autre. Penser donc le complémentarisme, c’est-à-dire, comme le préconisait Devereux, être capables d’utiliser plusieurs référents de manière obligatoire mais non simultanée et donc pour cela reconnaître la spécificité de l’approche de l’autre. Ne pas se satisfaire d’une position universaliste abstraite et minimaliste, au nom de l’universel inféré, ne plus remettre en question nos difficultés à faire et à penser avec les autres pour les transformer en défis créateurs. Car, "la ressemblance n’existe pas en soi : elle n’est qu’un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers zéro" (Lévi- Strauss) ; alors tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier, du différent, du particulier, de l’intime, de l’inconscient." |
En ligne : |
http://www.cairn.info/revue-l-autre.htm |
Permalink : |
https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=125856 |
|  |