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Titre : 100 mots pour commencer à penser les sciences Titre original : Cent mots pour comprendre la psychiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Stengers (1949-...) , Auteur ; Bernadette Bensaude-Vincent (1949-...)
, Auteur
Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2003 Autre Editeur : Paris : Éditions du Seuil Collection : 100 mots pour (Paris. 2001), ISSN 1774-2730 Importance : 412 p. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84671-054-1 Prix : 18 € Note générale : Notes bibliogr. Index Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : EPISTEMOLOGIE DICTIONNAIRE Sciences -- Histoire -- Dictionnaires Philosophie des sciences -- Sciences -- VulgarisationS -- Terminologie Index. décimale : S-30 Epistémologie - Politique de la science Résumé : Ce livre s'adresse aux étudiants, afin qu'ils abordent les sciences sans complexes et sans dévotion mais aussi aux citoyens pour qu'ils ne se laissent plus intimider et même aux militants afin qu'ils approfondissent leurs raisons d'agir. Les 100 mots choisis sont volontairement assez communs et très divers. On ne pouvait pas reprendre fidèlement ceux qu'utilisent les chercheurs car on se serait vite retrouvée avec un idiome digne de la Tour de Babel. Il s'agissait aussi d'éviter les clichés insipides sur la science en général, ou de se laisser entraîner dans les querelles sans fin entre philosophes des sciences. Les 100 mots se répartissent entre 10 thèmes : le fonctionnement (aspects sociaux), l'équipement (aspects matériels), les images d'Épinal, les idées reçues, les exclus (les termes repoussoirs), le changement scientifique, l'épistémologie, les enjeux philosophiques, les enjeux socio-politiques, l'unité/diversité. Les sciences ne se présentent pas sous la forme d'un front uni. Elles ressemblent beaucoup plus à un archipel_ avec des ports aménagés, des routes, des murs, des habitants différents qui ont entre eux des échanges codifiés et s'adressent d'une autre manière à ceux qui n'y habitent pas. C'est cet archipel qu'il faut apprendre à aborder en ouvrant de multiples voies concrètes à une interrogation sur l'identité de l'entreprise scientifique. Il ne s'agit donc pas de se contenter d'une histoire qui raconterait les triomphes d'une science autonome, désintéressée, internationale, universelle... en oubliant que chaque « fait établi » a toujours été l'objet de controverses, a été un enjeu déchirant les acteurs. Note de contenu : Isabelle Stengers s'est formée avec le prix Nobel de chimie Ilya Prigogine, avec qui elle écrivit son premier livre en 1979, remettant en cause l'autorité de la science. Elle s'attache aujourd'hui à explorer de nouveaux modes de nouveaux modes de production de savoir, de l'hypnose à la sorcellerie. (cf. hyperlien) En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10201 100 mots pour commencer à penser les sciences = Cent mots pour comprendre la psychiatrie [texte imprimé] / Isabelle Stengers (1949-...), Auteur ; Bernadette Bensaude-Vincent (1949-...)
, Auteur . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond : Paris : Éditions du Seuil, 2003 . - 412 p. ; 21 cm. - (100 mots pour (Paris. 2001), ISSN 1774-2730) .
ISBN : 978-2-84671-054-1 : 18 €
Notes bibliogr. Index
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : EPISTEMOLOGIE DICTIONNAIRE Sciences -- Histoire -- Dictionnaires Philosophie des sciences -- Sciences -- VulgarisationS -- Terminologie Index. décimale : S-30 Epistémologie - Politique de la science Résumé : Ce livre s'adresse aux étudiants, afin qu'ils abordent les sciences sans complexes et sans dévotion mais aussi aux citoyens pour qu'ils ne se laissent plus intimider et même aux militants afin qu'ils approfondissent leurs raisons d'agir. Les 100 mots choisis sont volontairement assez communs et très divers. On ne pouvait pas reprendre fidèlement ceux qu'utilisent les chercheurs car on se serait vite retrouvée avec un idiome digne de la Tour de Babel. Il s'agissait aussi d'éviter les clichés insipides sur la science en général, ou de se laisser entraîner dans les querelles sans fin entre philosophes des sciences. Les 100 mots se répartissent entre 10 thèmes : le fonctionnement (aspects sociaux), l'équipement (aspects matériels), les images d'Épinal, les idées reçues, les exclus (les termes repoussoirs), le changement scientifique, l'épistémologie, les enjeux philosophiques, les enjeux socio-politiques, l'unité/diversité. Les sciences ne se présentent pas sous la forme d'un front uni. Elles ressemblent beaucoup plus à un archipel_ avec des ports aménagés, des routes, des murs, des habitants différents qui ont entre eux des échanges codifiés et s'adressent d'une autre manière à ceux qui n'y habitent pas. C'est cet archipel qu'il faut apprendre à aborder en ouvrant de multiples voies concrètes à une interrogation sur l'identité de l'entreprise scientifique. Il ne s'agit donc pas de se contenter d'une histoire qui raconterait les triomphes d'une science autonome, désintéressée, internationale, universelle... en oubliant que chaque « fait établi » a toujours été l'objet de controverses, a été un enjeu déchirant les acteurs. Note de contenu : Isabelle Stengers s'est formée avec le prix Nobel de chimie Ilya Prigogine, avec qui elle écrivit son premier livre en 1979, remettant en cause l'autorité de la science. Elle s'attache aujourd'hui à explorer de nouveaux modes de nouveaux modes de production de savoir, de l'hypnose à la sorcellerie. (cf. hyperlien) En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession- [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10201 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 10918 S-30 STE Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Médiation scientifique Disponible Ce que les savants pensent de nous et pourquoi ils ont tort : critique de Pierre Bourdieu / Pierre Verdrager
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Titre : Ce que les savants pensent de nous et pourquoi ils ont tort : critique de Pierre Bourdieu Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Verdrager (1970-....) , Auteur
Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2010 Importance : 237 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35925-003-9 Prix : 19 € Note générale : Voir l'extrait de 36 p. en hyperlien, la revue de presse sur <http://verdrager.free.fr/textes/Textes%20de%20Pierre%20Verdrager.htm#revuedepressesavants> et l'émission "Du Grain à moudre" sur france Culture (19-05-2010 http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre%E2%94%8209-10-le-savant-sociologue-connait-il-les-motivations-cachees-de-nos-acte) : Réussir en classe ou y échouer, apprécier le foot ou plutôt le latin, aimer s’occuper du linge ou réparer sa voiture, rien ne tout cela ne nous appartient en propre ; ce que nous pensons être l’expression d’un tempérament personnel, la sociologie critique de Pierre Bourdieu nous a permis de le penser autrement : beaucoup de nos comportements s’éclairent quand ils sont simplement ramenés à notre position sociale ou notre identité sexuelle. Même nos goûts littéraires, musicaux, cinématographiques, ceux que nous pensons les plus intimes, sont susceptibles d’être expliqués par des paramètres qui nous dépassent. Ainsi, aux yeux du sociologue, notre singularité est largement illusoire. Notre identité est d’abord une identité de sort, celui que nous partageons avec d’autres à l’intérieur du monde social. Pour la sociologie critique, nous ne sommes pas loin d’être anonymes et interchangeables, comme deux flacons de parfums, dont Pierre Bourdieu a expliqué que si l’on trouvait une différence, entre celui de Monoprix et de Chanel, ce n’était qu’en vertu, là-aussi, d’effets de croyances. Et c’est bien ce qui chiffonne notre invité Pierre Verdrager, cette idée que tous nos jugements devraient être ramenés à des croyances qu’il faudrait déconstruire pour les désingulariser. Car cette logique aboutit, nous dit-il, à disqualifier systématiquement l’individu ordinaire, dans la mesure où il se trompe chaque fois sur propre compte. Seul le sociologue aurait une connaissance vraie de ses réelles motivations. Ainsi, la sociologie critique fait apparaître des gens capables de trop peu et vulnérables en tout, mais les sociologues capables de tout et vulnérables en rien. Cette asymétrie mérite en effet qu’on creuse la question. Que vaut, chez Pierre Bourdieu, la parole du dominé ? L’individu ordinaire, asservi par le monde social, subit-il une nouvelle aliénation dans le discours du sociologue ? N’est-ce pas inversement une critique un peu facile : pour mettre en évidence les processus de domination, Bourdieu avait-il d’autres choix que de sortir des illusions de la singularité ? Autrement dit, la question serait plutôt de savoir si cette position heuristique ( l’individu est ignorant des véritables causes qui le font agir) se transforme ou non, chez lui, jusqu’à devenir un véritable jugement, jugement péremptoire, et dès lors contestable." Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : Société Sociologie anthropologie Philosophie, histoire et enseignement Bourdieu, Pierre (1930-2002) Critique interprétation relations humaines sociologie Sociologie de la connaissance Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : Une remise en cause des présupposés de la sociologie critique de Bourdieu, coupable, selon l'auteur, de déposséder les dominés et les militants de leur force critique et politique. Note de contenu : Biblogr. 4e de couv. : "La sociologie de Pierre Bourdieu s'est imposée bien au-delà du monde universitaire. Dans le même temps, ce dernier est devenu un défenseur des dominés et des opprimés, un militant de justes causes. Ce livre reprend certains des grands chantiers ouverts par le sociologue - les femmes, les classes populaires, les sciences, l'Algérie, l'épistémologie - afin de bien comprendre son mode d'exploration du monde. En confrontant les positions de Bourdieu à celles d'autres chercheurs, Pierre Verdrager fait apparaître des traits permanents qui caractérisent la «sociologie critique» qu'il a fondée : elle requiert des gens capables de trop peu, vulnérables en tout, mais des sociologues capables de tout et vulnérables en rien ! Ce livre s'adresse d'abord aux acteurs et aux militants. Il n'est pas certain qu'on doive considérer comme un bon guide quelqu'un qui ne croyait pas en l'intelligence des gens, qui faisait dépendre le changement social de la survenue de miracles, qui considérait toute prise de conscience comme une impossibilité et qui disait pis que pendre des associations. Les militants n'ont pas besoin de guide ni d'homme providentiel capables d'indiquer ce qui est à faire : la science peut peut-être informer modestement l'action, certainement pas s'y substituer. La pédagogie ne remplacera jamais la politique. Tout compte fait, ce dont les acteurs ont d'abord besoin d'être libérés, c'est d'une sociologie critique qui se sent autorisée, au nom de son savoir accumulé et de ses «méthodes rigoureuses», à les penser incapables de toute critique." En ligne : http://tinyurl.com/cvfsv35 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58830 Ce que les savants pensent de nous et pourquoi ils ont tort : critique de Pierre Bourdieu [texte imprimé] / Pierre Verdrager (1970-....), Auteur . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond, 2010 . - 237 p. : couv. ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-35925-003-9 : 19 €
Voir l'extrait de 36 p. en hyperlien, la revue de presse sur <http://verdrager.free.fr/textes/Textes%20de%20Pierre%20Verdrager.htm#revuedepressesavants> et l'émission "Du Grain à moudre" sur france Culture (19-05-2010 http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre%E2%94%8209-10-le-savant-sociologue-connait-il-les-motivations-cachees-de-nos-acte) : Réussir en classe ou y échouer, apprécier le foot ou plutôt le latin, aimer s’occuper du linge ou réparer sa voiture, rien ne tout cela ne nous appartient en propre ; ce que nous pensons être l’expression d’un tempérament personnel, la sociologie critique de Pierre Bourdieu nous a permis de le penser autrement : beaucoup de nos comportements s’éclairent quand ils sont simplement ramenés à notre position sociale ou notre identité sexuelle. Même nos goûts littéraires, musicaux, cinématographiques, ceux que nous pensons les plus intimes, sont susceptibles d’être expliqués par des paramètres qui nous dépassent. Ainsi, aux yeux du sociologue, notre singularité est largement illusoire. Notre identité est d’abord une identité de sort, celui que nous partageons avec d’autres à l’intérieur du monde social. Pour la sociologie critique, nous ne sommes pas loin d’être anonymes et interchangeables, comme deux flacons de parfums, dont Pierre Bourdieu a expliqué que si l’on trouvait une différence, entre celui de Monoprix et de Chanel, ce n’était qu’en vertu, là-aussi, d’effets de croyances. Et c’est bien ce qui chiffonne notre invité Pierre Verdrager, cette idée que tous nos jugements devraient être ramenés à des croyances qu’il faudrait déconstruire pour les désingulariser. Car cette logique aboutit, nous dit-il, à disqualifier systématiquement l’individu ordinaire, dans la mesure où il se trompe chaque fois sur propre compte. Seul le sociologue aurait une connaissance vraie de ses réelles motivations. Ainsi, la sociologie critique fait apparaître des gens capables de trop peu et vulnérables en tout, mais les sociologues capables de tout et vulnérables en rien. Cette asymétrie mérite en effet qu’on creuse la question. Que vaut, chez Pierre Bourdieu, la parole du dominé ? L’individu ordinaire, asservi par le monde social, subit-il une nouvelle aliénation dans le discours du sociologue ? N’est-ce pas inversement une critique un peu facile : pour mettre en évidence les processus de domination, Bourdieu avait-il d’autres choix que de sortir des illusions de la singularité ? Autrement dit, la question serait plutôt de savoir si cette position heuristique ( l’individu est ignorant des véritables causes qui le font agir) se transforme ou non, chez lui, jusqu’à devenir un véritable jugement, jugement péremptoire, et dès lors contestable."
Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : Société Sociologie anthropologie Philosophie, histoire et enseignement Bourdieu, Pierre (1930-2002) Critique interprétation relations humaines sociologie Sociologie de la connaissance Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : Une remise en cause des présupposés de la sociologie critique de Bourdieu, coupable, selon l'auteur, de déposséder les dominés et les militants de leur force critique et politique. Note de contenu : Biblogr. 4e de couv. : "La sociologie de Pierre Bourdieu s'est imposée bien au-delà du monde universitaire. Dans le même temps, ce dernier est devenu un défenseur des dominés et des opprimés, un militant de justes causes. Ce livre reprend certains des grands chantiers ouverts par le sociologue - les femmes, les classes populaires, les sciences, l'Algérie, l'épistémologie - afin de bien comprendre son mode d'exploration du monde. En confrontant les positions de Bourdieu à celles d'autres chercheurs, Pierre Verdrager fait apparaître des traits permanents qui caractérisent la «sociologie critique» qu'il a fondée : elle requiert des gens capables de trop peu, vulnérables en tout, mais des sociologues capables de tout et vulnérables en rien ! Ce livre s'adresse d'abord aux acteurs et aux militants. Il n'est pas certain qu'on doive considérer comme un bon guide quelqu'un qui ne croyait pas en l'intelligence des gens, qui faisait dépendre le changement social de la survenue de miracles, qui considérait toute prise de conscience comme une impossibilité et qui disait pis que pendre des associations. Les militants n'ont pas besoin de guide ni d'homme providentiel capables d'indiquer ce qui est à faire : la science peut peut-être informer modestement l'action, certainement pas s'y substituer. La pédagogie ne remplacera jamais la politique. Tout compte fait, ce dont les acteurs ont d'abord besoin d'être libérés, c'est d'une sociologie critique qui se sent autorisée, au nom de son savoir accumulé et de ses «méthodes rigoureuses», à les penser incapables de toute critique." En ligne : http://tinyurl.com/cvfsv35 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=58830 Réservation
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Bibliographie, p. 223-236URL
Titre : Ce à quoi nous tenons : propositions pour une écologique pragmatique Type de document : texte imprimé Auteurs : Émilie Hache , Auteur
Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2010 Autre Editeur : Paris : Éditions La Découverte Importance : 247 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35925-038-1 Prix : 19,50 € Note générale : Emission de France Culture en hyperlien : 21.02.2011 - Du Grain à moudre | 10-11 : L'homme est-il propriétaire de la nature? 40 minutes : "C’était fatal. Un jour ou l’autre, les philosophies environnementalistes allaient rentrer en collision avec l’humanisme. En effet, si l’homme cesse d’être la « mesure de toute chose » (Protagoras) pour rétrograder au statut d’espèce animale parmi d’autres, comment lui conserver sa primauté ? S’il dégringole même au rang d’espèce particulièrement nuisible pour son comportement ..." Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Politique et administration publique Sciences politiques Idéologies Idéologies politiques environnementalistes Écologie Nature Environnement Aspect politique Philosophie idéologie politique Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : La nature n'est plus une ressource inépuisable, au sens d'un simple moyen, mais elle exige d'être traitée comme une fin. La philosophie pragmatique propose un recours à la crise écologique, scientifique, politique et morale, en pensant le monde en train de se faire, en décrivant ce que les gens font, et non en disant ce qu'il faudrait faire. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables, ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins. Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. ..." En ligne : http://www.franceculture.fr/personne-emilie-hache Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=35817 Ce à quoi nous tenons : propositions pour une écologique pragmatique [texte imprimé] / Émilie Hache, Auteur . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond : Paris : Éditions La Découverte, 2010 . - 247 p. : couv. ill. ; 21 x 14 cm.
ISBN : 978-2-35925-038-1 : 19,50 €
Emission de France Culture en hyperlien : 21.02.2011 - Du Grain à moudre | 10-11 : L'homme est-il propriétaire de la nature? 40 minutes : "C’était fatal. Un jour ou l’autre, les philosophies environnementalistes allaient rentrer en collision avec l’humanisme. En effet, si l’homme cesse d’être la « mesure de toute chose » (Protagoras) pour rétrograder au statut d’espèce animale parmi d’autres, comment lui conserver sa primauté ? S’il dégringole même au rang d’espèce particulièrement nuisible pour son comportement ..."
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Politique et administration publique Sciences politiques Idéologies Idéologies politiques environnementalistes Écologie Nature Environnement Aspect politique Philosophie idéologie politique Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : La nature n'est plus une ressource inépuisable, au sens d'un simple moyen, mais elle exige d'être traitée comme une fin. La philosophie pragmatique propose un recours à la crise écologique, scientifique, politique et morale, en pensant le monde en train de se faire, en décrivant ce que les gens font, et non en disant ce qu'il faudrait faire. Note de contenu : Bibliogr. 4e de couv. : "Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables, ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins. Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. ..." En ligne : http://www.franceculture.fr/personne-emilie-hache Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=35817 Réservation
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Titre : L'école mutuelle : une pédagogie trop efficace ? / SUDOC Type de document : document électronique Auteurs : Anne Querrien (1945-...) , Auteur ; Isabelle Stengers (1949-...)
, Préfacier, etc.
Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2005 Autre Editeur : Paris : Éditions du Seuil Importance : 181 p. Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84671-133-3 Prix : 19 € Note générale : Aujourd’hui oublié, l’enseignement mutuel a longtemps concurrencé la méthode des Frères des écoles chrétiennes, celle qui inspire aujourd’hui encore notre système éducatif. Parmi les multiples raisons de l’abandon de l’école mutuelle, il y a son « efficacité » et son potentiel collectivement subversif. Nous avons rencontré Anne Querrien, auteure d’un ouvrage sur la question pour qu’elle nous présente les enjeux de cette histoire. Langues : Français (fre) Mots-clés : Enseignement mutuel -- Enseignement primaire -- France -- 19e siècle Résumé : Ce livre raconte l'histoire de l'école mutuelle dans la France de la Restauration.
Une histoire totalement oubliée, interdite, car elle met en doute le caractère progressiste de notre école républicaine.
De nombreux organisateurs du mouvement ouvrier, notamment Proudhon, en sont pourtant sortis.
Cette école a été supprimée par les pouvoirs publics parce qu'elle marchait trop bien !
L'école mutuelle a été créée pour les pauvres, l'objectif est de sortir les enfants de la rue et de leur donner un savoir minimal conforme à leur classe sociale : lire, écrire, compter.
Mais pour aller plus vite et faire moins cher, les élèves travaillent en petits groupes : ceux qui ont compris expliquent aux autres. Tour à tour, chacun est élève et répétiteur, en lecture pour les "bons", en élevage des hannetons ou autre hobby pour les "mauvais".
Les différences de niveau ne sont plus un obstacle au bon fonctionnement mais deviennent son moteur.
Or cette école a été fermée parce qu'on lui reprochait deux choses :
les élèves apprenaient en trois ans le curriculum prévu pour six et ils n'apprenaient pas le respect du savoir !Note de contenu : Sommaire :
Le sort du travail jeté aux enfants
La pauvreté en ligne de mire
L’armée des possédés du travail
Avantage au collectif
Préférence discipline
La norme scolaire nationale
Le sens de la vision
Les enfants de familles
Un corps enseignant
L’ensorcellement mutuel
Notes bibliogr.En ligne : http://www.cnt-f.org/nautreecole/?Une-ecole-trop-efficace-Entretien Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=264643 L'école mutuelle : une pédagogie trop efficace ? / SUDOC [document électronique] / Anne Querrien (1945-...), Auteur ; Isabelle Stengers (1949-...)
, Préfacier, etc. . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond : Paris : Éditions du Seuil, 2005 . - 181 p. : couv. ill. ; 21 cm.
ISBN : 978-2-84671-133-3 : 19 €
Aujourd’hui oublié, l’enseignement mutuel a longtemps concurrencé la méthode des Frères des écoles chrétiennes, celle qui inspire aujourd’hui encore notre système éducatif. Parmi les multiples raisons de l’abandon de l’école mutuelle, il y a son « efficacité » et son potentiel collectivement subversif. Nous avons rencontré Anne Querrien, auteure d’un ouvrage sur la question pour qu’elle nous présente les enjeux de cette histoire.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Enseignement mutuel -- Enseignement primaire -- France -- 19e siècle Résumé : Ce livre raconte l'histoire de l'école mutuelle dans la France de la Restauration.
Une histoire totalement oubliée, interdite, car elle met en doute le caractère progressiste de notre école républicaine.
De nombreux organisateurs du mouvement ouvrier, notamment Proudhon, en sont pourtant sortis.
Cette école a été supprimée par les pouvoirs publics parce qu'elle marchait trop bien !
L'école mutuelle a été créée pour les pauvres, l'objectif est de sortir les enfants de la rue et de leur donner un savoir minimal conforme à leur classe sociale : lire, écrire, compter.
Mais pour aller plus vite et faire moins cher, les élèves travaillent en petits groupes : ceux qui ont compris expliquent aux autres. Tour à tour, chacun est élève et répétiteur, en lecture pour les "bons", en élevage des hannetons ou autre hobby pour les "mauvais".
Les différences de niveau ne sont plus un obstacle au bon fonctionnement mais deviennent son moteur.
Or cette école a été fermée parce qu'on lui reprochait deux choses :
les élèves apprenaient en trois ans le curriculum prévu pour six et ils n'apprenaient pas le respect du savoir !Note de contenu : Sommaire :
Le sort du travail jeté aux enfants
La pauvreté en ligne de mire
L’armée des possédés du travail
Avantage au collectif
Préférence discipline
La norme scolaire nationale
Le sens de la vision
Les enfants de familles
Un corps enseignant
L’ensorcellement mutuel
Notes bibliogr.En ligne : http://www.cnt-f.org/nautreecole/?Une-ecole-trop-efficace-Entretien Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=264643 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques
Titre : Face à Gaïa : huit conférences sur le nouveau régime climatique Type de document : texte imprimé Auteurs : Bruno Latour (1947-2022) , Auteur
Mention d'édition : Disponible également sur Cairn.info Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2015 Autre Editeur : Paris : Éditions La Découverte Importance : 398 p. Présentation : ill. en noir et blanc Format : 21 x 14 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35925-108-1 Prix : 23 € Note générale : Table des matières :
Introduction
Première conférence
Sur l’instabilité de la (notion de) nature
Une mutation du rapport au monde — Quatre façons d’être rendu fou par l’écologie — L’instabilité du rapport nature/culture — L’invocation de la nature humaine — Le recours au « monde naturel » — D’un grand service rendu par la pseudo-controverse sur le climat — « Allez dire à vos maîtres que les scientifiques sont sur le sentier de la guerre ! » — Où l’on cherche à passer de la « nature » au monde — Comment faire face
Deuxième conférence
Comment ne pas (dés)animer la nature
Des « vérités qui dérangent » — Décrire pour alerter — Où l’on se concentre sur les puissances d’agir — De la difficulté de distinguer les humains et les non-humains — « Et pourtant elle s’émeut » — Une nouvelle mouture du droit naturel — Sur une fâcheuse tendance à confondre cause et création — Vers une nature qui ne serait plus une religion ?
Troisième conférence
Gaïa, figure (enfin profane) de la nature
Galilée, Lovelock : deux découvertes symétriques — Gaïa, un nom mythique bien périlleux pour une théorie scientifique — Un parallèle avec les microbes de Pasteur — Lovelock, lui aussi, fait pulluler les micro-acteurs — Comment éviter l’idée de système ? — Les organismes font leur environnement, ils ne s’y adaptent pas — Sur une légère complication du Darwinisme — L’espace, fils de l’histoire
Quatrième conférence
L’Anthropocène et la destruction (de l’image) du Globe
L’Anthropocène : une innovation Mente et Malleo — Un terme discutable pour une époque incertaine — L’occasion idéale de désagréger les figures de l’Homme et de la Nature — Sloterdijk ou l’origine théologique de l’image de la Sphère — La confusion de la Science et du Globe — Tyrrell contre Lovelock — Les boucles de rétroaction ne dessinent pas un Globe — Enfin, un autre principe de composition — Melancholia ou la fin du Globe
Cinquième conférence
Comment convoquer les différents peuples (de la nature) ?
Deux Léviathans, deux cosmologies — Comment éviter la guerre des dieux — Un projet diplomatique périlleux — L’impossible convocation d’un « peuple de la Nature » — Comment donner sa chance à la négociation ? — Sur le conflit de la Science et de la Religion — Une incertitude sur le sens du mot « fin » — Comparer les collectifs en lutte — Se passer de toute religion naturelle
Sixième conférence
Comment (ne pas) en finir avec la fin des temps ?
La date fatidique de 1610 — Stephen Toulmin et la Contre-Révolution Scientifique — À la recherche de l’origine religieuse de la « désinhibition » — L’étrange projet d’amener le Paradis sur Terre — Éric Voegelin et les avatars du gnosticisme — Sur une origine apocalyptique du climato-scepticisme — Du religieux au terrestre en passant par le séculier — Un « peuple de Gaïa » ? — Ce qu’il faut répondre si l’on vous accuse de tenir un « discours apocalyptique »
Septième conférence
Les États (de nature) entre guerre et paix
La « Grande Clôture » de Caspar David Friedrich — La fin de l’État de la Nature — Du bon dosage de Carl Schmitt — « Nous cherchons le sens normatif de la Terre » — De la différence entre guerre et opération de police — Comment se retourner face à Gaïa ? — Humains contre Terrestres — Apprendre à repérer les territoires en lutte
Huitième conférence
Comment gouverner des territoires (naturels) en lutte ?
Au Théâtre des Négociations, les Amandiers, mai 2015 — Apprendre à se réunir sans arbitre supérieur — Extension de la Conférence des Parties aux Non-Humains — Multiplication des parties prenantes — Dessiner les zones critiques — Retrouver le sens de l’État —Laudato Si ! — Enfin, faire face à Gaïa — « Terre, terre ! »
Bibliographie.
Voir aussi, en hyperlien, Terre cuite / Catherine Halpern, Next/Libé, 2 octobre 2015 : "Le cri d’alarme de Bruno Latour, philosophe iconoclaste"Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Idées climat Société / Comportement et vie sociale / Ecologie humaine et facteurs génétiques Écologie humaine Philosophie de la nature Écologie humaine -- Philosophie philosophie, écologie, environnement anthropologie Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Le philosophe propose ici une réflexion sur l'interaction de l'humain avec la nature et ses éléments (l'air, les océans, les glaciers, le climat, le sol). Il étudie l'entrée de l'humanité dans une géohistoire où la nature, rendue instable, représente désormais un être dont il est difficile de prévoir les manifestations, figurée ici sous les traits de Gaïa, la déesse mère de la mythologie grecque. Note de contenu : 4e de couv. : "James Lovelock n’a pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie." En ligne : http://next.liberation.fr/livres/2015/10/02/terre-cuite_1395972 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=139185 Face à Gaïa : huit conférences sur le nouveau régime climatique [texte imprimé] / Bruno Latour (1947-2022), Auteur . - Disponible également sur Cairn.info . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond : Paris : Éditions La Découverte, 2015 . - 398 p. : ill. en noir et blanc ; 21 x 14 cm.
ISBN : 978-2-35925-108-1 : 23 €
Table des matières :
Introduction
Première conférence
Sur l’instabilité de la (notion de) nature
Une mutation du rapport au monde — Quatre façons d’être rendu fou par l’écologie — L’instabilité du rapport nature/culture — L’invocation de la nature humaine — Le recours au « monde naturel » — D’un grand service rendu par la pseudo-controverse sur le climat — « Allez dire à vos maîtres que les scientifiques sont sur le sentier de la guerre ! » — Où l’on cherche à passer de la « nature » au monde — Comment faire face
Deuxième conférence
Comment ne pas (dés)animer la nature
Des « vérités qui dérangent » — Décrire pour alerter — Où l’on se concentre sur les puissances d’agir — De la difficulté de distinguer les humains et les non-humains — « Et pourtant elle s’émeut » — Une nouvelle mouture du droit naturel — Sur une fâcheuse tendance à confondre cause et création — Vers une nature qui ne serait plus une religion ?
Troisième conférence
Gaïa, figure (enfin profane) de la nature
Galilée, Lovelock : deux découvertes symétriques — Gaïa, un nom mythique bien périlleux pour une théorie scientifique — Un parallèle avec les microbes de Pasteur — Lovelock, lui aussi, fait pulluler les micro-acteurs — Comment éviter l’idée de système ? — Les organismes font leur environnement, ils ne s’y adaptent pas — Sur une légère complication du Darwinisme — L’espace, fils de l’histoire
Quatrième conférence
L’Anthropocène et la destruction (de l’image) du Globe
L’Anthropocène : une innovation Mente et Malleo — Un terme discutable pour une époque incertaine — L’occasion idéale de désagréger les figures de l’Homme et de la Nature — Sloterdijk ou l’origine théologique de l’image de la Sphère — La confusion de la Science et du Globe — Tyrrell contre Lovelock — Les boucles de rétroaction ne dessinent pas un Globe — Enfin, un autre principe de composition — Melancholia ou la fin du Globe
Cinquième conférence
Comment convoquer les différents peuples (de la nature) ?
Deux Léviathans, deux cosmologies — Comment éviter la guerre des dieux — Un projet diplomatique périlleux — L’impossible convocation d’un « peuple de la Nature » — Comment donner sa chance à la négociation ? — Sur le conflit de la Science et de la Religion — Une incertitude sur le sens du mot « fin » — Comparer les collectifs en lutte — Se passer de toute religion naturelle
Sixième conférence
Comment (ne pas) en finir avec la fin des temps ?
La date fatidique de 1610 — Stephen Toulmin et la Contre-Révolution Scientifique — À la recherche de l’origine religieuse de la « désinhibition » — L’étrange projet d’amener le Paradis sur Terre — Éric Voegelin et les avatars du gnosticisme — Sur une origine apocalyptique du climato-scepticisme — Du religieux au terrestre en passant par le séculier — Un « peuple de Gaïa » ? — Ce qu’il faut répondre si l’on vous accuse de tenir un « discours apocalyptique »
Septième conférence
Les États (de nature) entre guerre et paix
La « Grande Clôture » de Caspar David Friedrich — La fin de l’État de la Nature — Du bon dosage de Carl Schmitt — « Nous cherchons le sens normatif de la Terre » — De la différence entre guerre et opération de police — Comment se retourner face à Gaïa ? — Humains contre Terrestres — Apprendre à repérer les territoires en lutte
Huitième conférence
Comment gouverner des territoires (naturels) en lutte ?
Au Théâtre des Négociations, les Amandiers, mai 2015 — Apprendre à se réunir sans arbitre supérieur — Extension de la Conférence des Parties aux Non-Humains — Multiplication des parties prenantes — Dessiner les zones critiques — Retrouver le sens de l’État —Laudato Si ! — Enfin, faire face à Gaïa — « Terre, terre ! »
Bibliographie.
Voir aussi, en hyperlien, Terre cuite / Catherine Halpern, Next/Libé, 2 octobre 2015 : "Le cri d’alarme de Bruno Latour, philosophe iconoclaste"
Catégories : S SCIENCES ET TECHNIQUES Mots-clés : Idées climat Société / Comportement et vie sociale / Ecologie humaine et facteurs génétiques Écologie humaine Philosophie de la nature Écologie humaine -- Philosophie philosophie, écologie, environnement anthropologie Index. décimale : S-11 Histoire de l'écologie Résumé : Le philosophe propose ici une réflexion sur l'interaction de l'humain avec la nature et ses éléments (l'air, les océans, les glaciers, le climat, le sol). Il étudie l'entrée de l'humanité dans une géohistoire où la nature, rendue instable, représente désormais un être dont il est difficile de prévoir les manifestations, figurée ici sous les traits de Gaïa, la déesse mère de la mythologie grecque. Note de contenu : 4e de couv. : "James Lovelock n’a pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie." En ligne : http://next.liberation.fr/livres/2015/10/02/terre-cuite_1395972 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=139185 Réservation
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Les Empêcheurs de penser en rond, maison fondée en 1989 et dirigée par Philippe Pignarre, sont désormais intégrés à La Découverte et distribués par Interforum (en 2000, Les Empêcheurs avaient rejoint Le Seuil : tous les titres édités jusqu'à la mi-2008 sous la marque « Empêcheurs » restent donc distribués par Volumen).
Depuis leur création, les Empêcheurs ont publié essentiellement des ouvrages de sciences humaines et sociales, dont de nombreuses traductions. L'histoire et l'anthropologie de la médecine, de la psychiatrie et de la psychanalyse ont longtemps été des priorités. Ils ont aussi aidés à sortir de l'oubli des auteurs qui sont à nouveau des références dans le débat contemporain comme Gabriel Tarde, Ernesto de Martino ou William James. Les Empêcheurs ont, enfin, publié des chercheurs ou des philosophes comme Isabelle Stengers, Bruno Latour, Vinciane Despret, Bertrand Méheust ou Tobie Nathan, qui ont bouleversé les champs disciplinaires. Plusieurs de ces auteurs étant également des auteurs de La Découverte, il était dans la logique éditoriale des Empêcheurs de rejoindre cette maison.
Les Empêcheurs sont aussi ouverts à de nouvelles formes d'écriture et de mise en récit renouvelant la forme traditionnelle de l'essai : Notre usine est un roman de Sylvain Rossignol, Une vie de cochon de Jocelyne Porcher et Christine Tribondeau sont des exemples réussis de cette volonté de s'adresser à un public plus large que celui des sciences sociales traditionnelles.
Un essai doit défendre des idées nouvelles, présenter une perspective surprenante, ne pas se contenter de faire la synthèse de ce qu'on a déjà pu lire ailleurs. « Mais comment va-t-il continuer ? Que va-t-il dire dans le prochain chapitre ? Quelle va être sa conclusion ? » Telles sont les questions que doit se poser le lecteur dès qu'il en a ouvert la première page. Un essai doit toujours être une aventure dans le monde des idées.