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Le projet Homo Faber |
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Titre de série : Le projet Homo Faber, 1 Titre : Ce que sait la main : la culture de l'artisanat Titre original : The craftsman. The Homo Faber project. 1 Type de document : texte imprimé Auteurs : Richard Sennett (1943-...) , Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-...), Traducteur
Mention d'édition : Autres tirages : 2010, 2011, 2014, 2017 Editeur : Paris : Editions Albin Michel Année de publication : 2009, cop. 2008 Collection : Bibliothèque Albin Michel des idées, ISSN 1158-4572 Importance : 416 p. Format : 145mm x 225mm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-226-18719-2 Prix : 23,30 € Note générale : Vol. 1 d'une trilogie intitulée "Le projet Homo Faber". Voir, en hyperlien : Anne Jourdain, « Ce que sait la main », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2011, mis en ligne le 08 février 2011 : ""Richard Sennett ne se contente néanmoins pas de proposer l’artisanat comme un modèle d’analyse pour les chercheurs en sciences sociales : il l’érige en modèle politique normatif. L’artisanat doit ainsi constituer un modèle d’organisation sociale du travail à suivre en vue de l’établissement d’une société meilleure." Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Sociologie du travail Travail, Artisanat, Intelligence, Création, Technique, Labour, Craftsmanship, Creation Artisanat -- Aspect social Travail -- Aspect psychologique Artisans Travail manuel -- Histoire Travail manuel -- Philosophie Index. décimale : C-50 Travail Résumé : En proposant une définition de l’artisanat beaucoup plus large que celle de "travail manuel spécialisé", Richard Sennett soutient que le programmateur informatique, l’artiste, et même le simple parent ou le citoyen font œuvre d’artisans. Ainsi pensé, l’artisanat désigne la tendance foncière de tout homme à soigner son travail et implique une lente acquisition de talents où l’essentiel est de se concentrer sur sa tâche plutôt que sur soi-même. Dans ce livre stimulant, Richard Sennett aborde l’expertise sous toutes ses déclinaisons. Nous voyageons ainsi à travers le temps et l’espace, des tailleurs de pierre de la Rome antique aux orfèvres de la Renaissance, des presses du Paris des Lumières aux fabriques du Londres industriel ; nous observons les expériences de l’informaticien, de l’infirmière, du médecin, du musicien ou du cuisinier. Face à la dégradation actuelle des formes de travail, l’auteur met en valeur le savoir-faire de l’artisan, coeur, source et moteur d’une société où primeraient l’intérêt général et la coopération. Et tandis que l’histoire a dressé à tort des frontières entre la tête et la main, la pratique et la théorie, l’artisan et l’artiste, et que notre société souffre de cet héritage, Richard Sennett prouve que "Faire, c’est penser". Note de contenu : Notes bibliogr. Index En ligne : https://journals.openedition.org/sociologie/685 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220665 Le projet Homo Faber, 1. Ce que sait la main : la culture de l'artisanat = The craftsman. The Homo Faber project. 1 [texte imprimé] / Richard Sennett (1943-...), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-...), Traducteur . - Autres tirages : 2010, 2011, 2014, 2017 . - Paris : Editions Albin Michel, 2009, cop. 2008 . - 416 p. ; 145mm x 225mm. - (Bibliothèque Albin Michel des idées, ISSN 1158-4572) .
ISBN : 978-2-226-18719-2 : 23,30 €
Vol. 1 d'une trilogie intitulée "Le projet Homo Faber". Voir, en hyperlien : Anne Jourdain, « Ce que sait la main », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2011, mis en ligne le 08 février 2011 : ""Richard Sennett ne se contente néanmoins pas de proposer l’artisanat comme un modèle d’analyse pour les chercheurs en sciences sociales : il l’érige en modèle politique normatif. L’artisanat doit ainsi constituer un modèle d’organisation sociale du travail à suivre en vue de l’établissement d’une société meilleure."
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : C ECONOMIE - ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Mots-clés : Sociologie du travail Travail, Artisanat, Intelligence, Création, Technique, Labour, Craftsmanship, Creation Artisanat -- Aspect social Travail -- Aspect psychologique Artisans Travail manuel -- Histoire Travail manuel -- Philosophie Index. décimale : C-50 Travail Résumé : En proposant une définition de l’artisanat beaucoup plus large que celle de "travail manuel spécialisé", Richard Sennett soutient que le programmateur informatique, l’artiste, et même le simple parent ou le citoyen font œuvre d’artisans. Ainsi pensé, l’artisanat désigne la tendance foncière de tout homme à soigner son travail et implique une lente acquisition de talents où l’essentiel est de se concentrer sur sa tâche plutôt que sur soi-même. Dans ce livre stimulant, Richard Sennett aborde l’expertise sous toutes ses déclinaisons. Nous voyageons ainsi à travers le temps et l’espace, des tailleurs de pierre de la Rome antique aux orfèvres de la Renaissance, des presses du Paris des Lumières aux fabriques du Londres industriel ; nous observons les expériences de l’informaticien, de l’infirmière, du médecin, du musicien ou du cuisinier. Face à la dégradation actuelle des formes de travail, l’auteur met en valeur le savoir-faire de l’artisan, coeur, source et moteur d’une société où primeraient l’intérêt général et la coopération. Et tandis que l’histoire a dressé à tort des frontières entre la tête et la main, la pratique et la théorie, l’artisan et l’artiste, et que notre société souffre de cet héritage, Richard Sennett prouve que "Faire, c’est penser". Note de contenu : Notes bibliogr. Index En ligne : https://journals.openedition.org/sociologie/685 Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=220665 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04815 C-50 SEN Livre Centre de Documentation Carrières Sociales Travail (Conditions, Typologie, Alternatives) Disponible Documents numériques
Titre de série : Le projet Homo Faber, 2 Titre : Ensemble : pour une éthique de la coopération Titre original : Together : the rituals, pleasures and politics of cooperation. - Yale University Press, cop. 2012 ; Homo Faber project. 2 Type de document : texte imprimé Auteurs : Richard Sennett (1943-...) , Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-...), Traducteur
Mention d'édition : Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) Editeur : Paris : Editions Albin Michel Année de publication : 2014 Importance : 378 p. Présentation : ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-226-25370-5 Prix : 24 € Note générale : 4e de couv. : "Inscrit dans les gènes de tous les animaux sociaux, le soutien mutuel est reconnaissable aussi bien chez les chimpanzés qui s'épouillent les uns les autres que chez les enfants qui construisent un château de sable ou chez les hommes et les femmes qui amassent des sacs de terre pour parer à une inondation soudaine : tous coopèrent pour accomplir ce qu'ils ne peuvent faire seuls.
Cette tendance naturelle, innée, est pourtant moins un trait génétique qu'un art, une capacité sociale, qui requiert un rituel pour se développer. Dans un monde structuré par la concurrence, où la compétition prime toujours sur l'entente, savons-nous encore ce que c'est qu'être ensemble, par-delà le repli tribal du « nous-contre eux » ?
Dans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération dans le travail pratique. De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, il nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'action collective qui permettent de proposer une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines. La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style et la volonté de rester toujours au niveau de l'expérience quotidienne font la force de ce livre singulier et engagé. Et si, pour sortir de la crise, il suffisait de réapprendre à coopérer ?"Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : interaction échange social éthique interaction sociale adaptation sociale Coopération Coopération (psychologie) Participation sociale Adaptation sociale empathie co-individuation anti-entropie Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : Une réflexion engagée sur les pratiques de coopération, en montrant comment les actions collectives peuvent offrir une vision critique de la société contemporaine. Note de contenu : Notes bibliogr. Index En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://univ.scholarvox.com/book/8883264 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96407 Le projet Homo Faber, 2. Ensemble : pour une éthique de la coopération = Together : the rituals, pleasures and politics of cooperation. - Yale University Press, cop. 2012 ; Homo Faber project. 2 [texte imprimé] / Richard Sennett (1943-...), Auteur ; Pierre-Emmanuel Dauzat (1958-...), Traducteur . - Consulter l'ouvrage en ligne sur ScholarVox (Cyberlibris) . - Paris : Editions Albin Michel, 2014 . - 378 p. : ill. ; 23 cm.
ISBN : 978-2-226-25370-5 : 24 €
4e de couv. : "Inscrit dans les gènes de tous les animaux sociaux, le soutien mutuel est reconnaissable aussi bien chez les chimpanzés qui s'épouillent les uns les autres que chez les enfants qui construisent un château de sable ou chez les hommes et les femmes qui amassent des sacs de terre pour parer à une inondation soudaine : tous coopèrent pour accomplir ce qu'ils ne peuvent faire seuls.
Cette tendance naturelle, innée, est pourtant moins un trait génétique qu'un art, une capacité sociale, qui requiert un rituel pour se développer. Dans un monde structuré par la concurrence, où la compétition prime toujours sur l'entente, savons-nous encore ce que c'est qu'être ensemble, par-delà le repli tribal du « nous-contre eux » ?
Dans ce deuxième volet de la trilogie qu'il consacre à l'Homo faber, Richard Sennett se fait tour à tour historien, sociologue, philosophe ou anthropologue pour étudier cet atout social particulier qu'est la coopération dans le travail pratique. De la coordination des tâches dans l'atelier de l'imprimeur aux répétitions d'un orchestre, il nous fait découvrir de nombreuses expériences de communauté et d'action collective qui permettent de proposer une vision critique des sociétés capitalistes contemporaines. La richesse des références, l'originalité des points de vue, la liberté du style et la volonté de rester toujours au niveau de l'expérience quotidienne font la force de ce livre singulier et engagé. Et si, pour sortir de la crise, il suffisait de réapprendre à coopérer ?"
Catégories : D SOCIOLOGIE - ETHNOLOGIE - ANTHROPOLOGIE Mots-clés : interaction échange social éthique interaction sociale adaptation sociale Coopération Coopération (psychologie) Participation sociale Adaptation sociale empathie co-individuation anti-entropie Index. décimale : D-0 Sociologie Résumé : Une réflexion engagée sur les pratiques de coopération, en montrant comment les actions collectives peuvent offrir une vision critique de la société contemporaine. Note de contenu : Notes bibliogr. Index En ligne : http://proxy.scd.univ-tours.fr/login?url=http://univ.scholarvox.com/book/8883264 [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=96407 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13754 D-0 SEN Livres Centre de Documentation Carrières Sociales Sociologie Disponible Documents numériques
Titre de série : Le projet Homo Faber, 3 Titre : Bâtir et habiter : pour une éthique de la ville Type de document : document électronique Auteurs : Richard Sennett (1943-...) , Auteur ; Astrid Von Busekist, Traducteur
Editeur : Paris : Editions Albin Michel Année de publication : 2019 Collection : Idées Importance : 407 p. Présentation : illustrations en noir et en couleur Format : 23 x 15 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-226-43927-7 Prix : 26 € Note générale : Lieu physique d’une part, représentation mentale faite de croyances, de comportements et de perceptions d’autre part, la ville est à distinguer de la cité, qui renverrait davantage à la manière d’habiter un lieu. L’enjeu est alors de les penser dans leurs spécificités et leurs liens, en tenant compte de l’ "asymétrie tourmentée" entre l’identité de chacune, qui veut que la ville soit aussi vécue comme un lieu générant du stress ou comme le théâtre de l’intolérance.
L’urbaniste ne doit pas être le serviteur de l’habitant. Il y a souvent, dans la façon dont les gens veulent vivre, assez peu d’éthique. Beaucoup de gens veulent vivre en vase clos; les urbanistes ne devraient pas accepter de construire ce genre de ville.
(Richard Sennet)
Et c’est précisément le rôle de l’urbaniste de penser la ville dans le cadre d’une éthique qui concilie justice et mixité, en refusant notamment de céder aux demandes citoyennes lorsque celles-ci exigent des formes de ségrégation spatiale et des communautés murées. C’est le propos de Richard Sennett, notre invité aujourd’hui.
Sociologue et professeur à la London School of Economics ainsi qu'à la New York University, fondateur du New York Institute for the Humanities, il explore le rôle social d'homo faber, cette figure que les philosophes du XVIIIème siècle associaient au travail de bonne qualité et que lui relie à une éthique de la modestie et de la réalisation individuelle.
La ville c’est le bâti, la cité c’est la manière de l’habiter.
(Richard Sennet)
Ainsi, après s’être livré à une étude de l’artisanat dans Ce que sait la main (Albin Michel, 2010) puis à une analyse de la coopération sociale dans Ensemble. Pour une éthique de la coopération (Albin Michel, 2014), il revient à présent avec Bâtir et habiter (Albin Michel, octobre 2019), qui, écrit-il, place homo faber au centre de la ville.
Revenant en outre sur une certaine histoire de la ville – celle des architectes et urbanistes emblématiques, de Haussmann à Lewis Mumford,- il relie son travail d’urbaniste à une réflexion sur la coopération, prônant des villes ouvertes, donc complexes et flexibles dans leur aménagement.
Les villes où tout est déterminé à l’avance sont des villes que l’on n’aime pas. On ne peut pas concilier le fait d’avoir une ville vivante et une ville pacifiée.
(Richard Sennet)
Pour une éthique de la modestie, de la sociabilité et de la justice dans la ville, un essai entre sociologie, philosophie, urbanisme et architecture.Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Communautés urbaines Politique urbaine -- Aspect moral urbanisme Villes intelligentes ville, politique de la ville, éthique Résumé : L'auteur explore la relation qui existe entre la construction d'un environnement sain et une vie bonne, entre la manière dont les villes sont bâties et celle dont les citoyens vivent en leur sein. Il montre comment la configuration d'une ville peut enrichir ou contrarier la vie quotidienne des habitants. Critiquant le modèle de cités fermées, il plaide en faveur de cités ouvertes. Note de contenu : De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons.
Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ?
Mobilisant tous les savoirs - urbanisme, littérature, sociologie, philosophie -, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. Le « citadin compétent » est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure.En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/dehors-quelle-ethiq [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=230354 Le projet Homo Faber, 3. Bâtir et habiter : pour une éthique de la ville [document électronique] / Richard Sennett (1943-...), Auteur ; Astrid Von Busekist, Traducteur . - Paris : Editions Albin Michel, 2019 . - 407 p. : illustrations en noir et en couleur ; 23 x 15 cm. - (Idées) .
ISBN : 978-2-226-43927-7 : 26 €
Lieu physique d’une part, représentation mentale faite de croyances, de comportements et de perceptions d’autre part, la ville est à distinguer de la cité, qui renverrait davantage à la manière d’habiter un lieu. L’enjeu est alors de les penser dans leurs spécificités et leurs liens, en tenant compte de l’ "asymétrie tourmentée" entre l’identité de chacune, qui veut que la ville soit aussi vécue comme un lieu générant du stress ou comme le théâtre de l’intolérance.
L’urbaniste ne doit pas être le serviteur de l’habitant. Il y a souvent, dans la façon dont les gens veulent vivre, assez peu d’éthique. Beaucoup de gens veulent vivre en vase clos; les urbanistes ne devraient pas accepter de construire ce genre de ville.
(Richard Sennet)
Et c’est précisément le rôle de l’urbaniste de penser la ville dans le cadre d’une éthique qui concilie justice et mixité, en refusant notamment de céder aux demandes citoyennes lorsque celles-ci exigent des formes de ségrégation spatiale et des communautés murées. C’est le propos de Richard Sennett, notre invité aujourd’hui.
Sociologue et professeur à la London School of Economics ainsi qu'à la New York University, fondateur du New York Institute for the Humanities, il explore le rôle social d'homo faber, cette figure que les philosophes du XVIIIème siècle associaient au travail de bonne qualité et que lui relie à une éthique de la modestie et de la réalisation individuelle.
La ville c’est le bâti, la cité c’est la manière de l’habiter.
(Richard Sennet)
Ainsi, après s’être livré à une étude de l’artisanat dans Ce que sait la main (Albin Michel, 2010) puis à une analyse de la coopération sociale dans Ensemble. Pour une éthique de la coopération (Albin Michel, 2014), il revient à présent avec Bâtir et habiter (Albin Michel, octobre 2019), qui, écrit-il, place homo faber au centre de la ville.
Revenant en outre sur une certaine histoire de la ville – celle des architectes et urbanistes emblématiques, de Haussmann à Lewis Mumford,- il relie son travail d’urbaniste à une réflexion sur la coopération, prônant des villes ouvertes, donc complexes et flexibles dans leur aménagement.
Les villes où tout est déterminé à l’avance sont des villes que l’on n’aime pas. On ne peut pas concilier le fait d’avoir une ville vivante et une ville pacifiée.
(Richard Sennet)
Pour une éthique de la modestie, de la sociabilité et de la justice dans la ville, un essai entre sociologie, philosophie, urbanisme et architecture.
Mots-clés : Société / Environnement social / Villes, milieu urbain Communautés urbaines Politique urbaine -- Aspect moral urbanisme Villes intelligentes ville, politique de la ville, éthique Résumé : L'auteur explore la relation qui existe entre la construction d'un environnement sain et une vie bonne, entre la manière dont les villes sont bâties et celle dont les citoyens vivent en leur sein. Il montre comment la configuration d'une ville peut enrichir ou contrarier la vie quotidienne des habitants. Critiquant le modèle de cités fermées, il plaide en faveur de cités ouvertes. Note de contenu : De l'antique cité d'Athènes aux villes ultramodernes du XXIe siècle, comme New York et Shanghai, la réflexion passionnante de Richard Sennett porte sur la relation entre la forme construite, la ville, telle qu'elle est conçue par les urbanistes, et la manière dont nous l'habitons.
Partant du constat que la configuration de l'espace urbain peut enrichir ou aussi bien contrarier la vie quotidienne de ses habitants, ce livre répond à une urgence propre à la politique des villes aujourd'hui : Comment conjoindre la forme et le fond ? Comment être heureux en ville ? Quelles sont les dispositions particulières qui nous permettent, en dépit de nos préjugés, de nos habitudes, de vivre avec les autres ?
Mobilisant tous les savoirs - urbanisme, littérature, sociologie, philosophie -, Richard Sennett montre que la clé réside dans l'élaboration d'une éthique de la ville. Et cette éthique, selon lui, tient en un mot : l'ouverture ; l'ouverture d'esprit des individus et l'ouverture de la forme bâtie qui favorise la sociabilité. Le « citadin compétent » est alors celui qui est capable de sortir de son isolement, d'aller à la rencontre de l'autre, et de jeter un regard toujours renouvelé sur le monde qui l'entoure.En ligne : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/dehors-quelle-ethiq [...] Permalink : https://cs.iut.univ-tours.fr/index.php?lvl=notice_display&id=230354 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Documents numériques